BMO Groupe financier annonce de bons résultats pour le premier trimestre, son revenu net ayant augmenté de 18 % pour s’établir à 776 millions de dollars grâce à l’apport de tous ses groupes d’exploitation
PE
Canada affiche toujours un rendement des plus solides puisque son
revenu net s’est accru de 10 % et s’est
situé à 444 millions de dollars
PE États-Unis continue de profiter de l’élargissement
de ses marges
Les résultats du groupe Gestion privée sont excellents,
son revenu net ayant grimpé de 38 % pour atteindre 153 millions
de dollars
La performance
de BMO Marchés
des capitaux est, une fois de plus, très bonne
À
13,02 %, le ratio du capital de première catégorie demeure élevé
Points
saillants des résultats financiers :
- Revenu net
de 776 millions de dollars, le plus élevé jamais
enregistré, pour une augmentation
de 119 millions ou de 18 % depuis un an
-
RPA1 de 1,30 $ et RPA avant amortissement2 de
1,32 $, en hausse de 0,18 $ ou de 16 % et de 0,19 $ ou de 17 %, respectivement,
par rapport à la
même période l’an dernier
- Rendement des capitaux
propres de 15,7 %, contre 14,3 % pour le trimestre correspondant
de l’exercice précédent
- Essor des revenus
de 10,6 % et ratio de productivité de 61,2 %
- Dotations à la provision pour pertes sur créances de
248 millions de dollars, en baisse de 85 millions par rapport à la
même période l’an dernier et de 5 millions en regard
du trimestre précédent
- Résultat avant dotations à la provision pour pertes sur
créances et impôts sur les bénéfices2 de
1 300 millions de dollars, ce qui constitue un nouveau sommet
Toronto,
le 1er mars 2011 – BMO
Groupe financier a annoncé un revenu net de 776 millions
de dollars, ou de 1,30 $ par action, pour le premier trimestre
terminé le 31 janvier 2011. Tous les groupes d’exploitation
ont affiché un très bon rendement.
BMO a annoncé aujourd’hui un dividende de 0,70
$ par action ordinaire pour le deuxième trimestre de
l’exercice 2011, soit le même montant que pour
le trimestre précédent, ce qui correspond à un
dividende annuel de 2,80 $ par action ordinaire.
« Les investissements
effectués au cours des quatre
dernières années pour rehausser l’expérience
client nous ont permis de nous démarquer sur le marché et
stimulent la croissance de nos services bancaires offerts aux
particuliers et aux entreprises, de nos activités de gestion
du patrimoine et de nos services liés aux marchés des
capitaux », a déclaré Bill Downe, président et chef de la
direction, BMO Groupe financier. « Les clients portent
de plus en plus attention à leurs finances et cette tendance
cadre parfaitement avec ce qui fait notre force, soit aider notre
clientèle à trouver
un juste équilibre entre le contrôle des dépenses,
l’épargne, l’utilisation du crédit à bon
escient et de bons investissements. »
« Bénéficiant de l’essor des volumes de
la plupart de ses produits et de l’élargissement de
sa marge nette d’intérêts, PE Canada a connu un
autre bon trimestre puisque ses unités des services aux particuliers
et aux entreprises ont vu leurs revenus augmenter fortement. »
« Le revenu net et les revenus de BMO Marchés des capitaux
ont affiché une saine croissance grâce notamment au
secteur de banque d’investissement où les revenus tirés
des fusions et acquisitions et les commissions de prise ferme de
titres d’emprunt ont progressé considérablement
depuis un an. »
« Le groupe Gestion privée a inscrit d’excellents
résultats, son revenu net ayant été largement
supérieur à celui du même trimestre de l’exercice
précédent. Au cours du trimestre écoulé,
nous avons annoncé une entente visant l’acquisition
de Lloyd George Management, dont le siège social est à Hong
Kong. Ce gestionnaire d’actifs spécialisé nous
permettra de poursuivre l’expansion de BMO Gestion d’actifs
et rehaussera nos compétences en gestion de portefeuille dans
les marchés asiatiques et les marchés émergents. »
« Après rajustement pour tenir compte de l’incidence
des prêts douteux et des coûts d’acquisition, les
résultats de PE États-Unis ont été semblables à ceux
de la période correspondante de l’exercice 2010. Les
dépôts ont crû de 16 % depuis ce trimestre grâce à la
croissance du secteur des services bancaires aux entreprises et aux
répercussions de l’opération visant une banque à Rockford,
en Illinois. Quant au secteur des services bancaires aux particuliers,
son levier d’exploitation a été solide grâce à l’essor
des revenus. La marge nette d’intérêts de chacun
de ces secteurs s’est élargie. »
« Nos unités d’exploitation affichent un très
bon rendement, ce qui, conjugué à la qualité de
notre bilan, de nos liquidités et de notre situation de capital,
nous procure la souplesse et l’assurance nous permettant de
saisir les occasions susceptibles d’accroître notre clientèle
ainsi que la valeur de la Banque pour ses actionnaires. Au cours
du trimestre, nous avons annoncé la clôture d’une
convention visant l’acquisition de Marshall & Ilsley Corporation
(M&I), une entreprise de Milwaukee. Son acquisition transformera
et renforcera nos unités américaines en les élargissant
et en leur donnant un accès privilégié à de
nouveaux marchés fort attrayants. M&I est reconnue pour
la qualité de ses relations avec sa clientèle et nous
tirerons parti de sa réputation, par ailleurs fort méritée,
pour offrir une expérience client unique en son genre. Depuis
l’annonce de l’entente, nous avons pris des mesures pour
assurer l’intégration harmonieuse de ses clients et
de ses employés. À la clôture de cette opération,
notre marché intérieur en Amérique du Nord comptera
plus de 1 600 succursales, ce qui générera de nouvelles
occasions de croissance », a conclu M. Downe.
1 Sauf
indication contraire, lorsqu’il est question du résultat
par action (RPA) dans le présent document, il s’agit
toujours du résultat dilué par action.
2 Les rajustements qui ont pour effet de substituer
les résultats avant amortissement aux résultats selon
les principes comptables généralement reconnus (PCGR)
et le revenu avant dotations aux provisions pour pertes sur créances,
impôts sur les bénéfices et part des actionnaires
sans contrôle dans des filiales au revenu net sont exposés
dans la section Mesures non conformes aux PCGR, à la fin
du Rapport de gestion ci-joint, où sont également
expliqués ces mesures non conformes aux PCGR et leurs plus
proches équivalents selon les PCGR.
Revue des
résultats des groupes d’exploitation
PE Canada
Le revenu net a été élevé, atteignant 444
millions de dollars, pour une hausse de 41 millions ou de 10 % depuis
un an. Soutenue par les hausses des revenus des services aux particuliers
et aux entreprises qu’a générées l’essor
des volumes de la plupart des produits et par une meilleure marge nette
d’intérêts, la rentabilité s’est accrue.
Les revenus ont grandement augmenté, ce qui s’explique en partie
par la prise en compte des résultats financiers de la franchise nord-américaine
de Diners Club pour un trimestre entier au lieu d’un mois seulement il
y a un an. Comme on s’y attendait, la hausse des frais a également été importante
en raison des sommes consacrées aux initiatives, de l’augmentation
des frais de publicité et de l’incidence de Diners Club.
Notre continuons de rehausser l’expérience client et de nous servir
de notre marque ainsi que de notre signature « Ça a du sens. Profitez. » pour
accroître notre notoriété. Nous avons tiré parti des
perfectionnements de notre système de gestion du rendement et avons, depuis
un an, augmenté la loyauté de la clientèle des services
bancaires aux particuliers ainsi que des services aux entreprises, telle qu’elle
est établie par le taux de recommandation net, qui est une mesure objective
de la satisfaction de la clientèle. L’augmentation du nombre moyen
de catégories de produits auxquelles ont recours nos clients, qu’ils
soient des particuliers ou des entreprises, témoigne de nos réalisations.
En ce qui concerne les services bancaires aux particuliers, incluant
les cartes destinées à ces derniers, nous augmentons toujours la productivité de
notre réseau de vente et de distribution. Le rythme des ouvertures de
succursales et des rénovations s’accélère et nous
avons mis sur pied un modèle de succursale novateur qui est conçu
pour favoriser les échanges avec la clientèle. Nous avons également
apporté des améliorations majeures à nos services bancaires
en ligne en lançant BudgetSensé BMO au cours du trimestre. Cet
outil de gestion des finances personnelles offert en ligne aide les clients à suivre
et à gérer leur argent. Concurremment, nous avons lancé la
Formule Futée BMO pour investir, une initiative visant à approfondir
les discussions sur les questions de placement et à promouvoir des gammes
différenciées de produits qui comblent véritablement les
besoins de nos clients.
Pour ce qui est des services bancaires aux entreprises, notamment
les cartes offertes à celles-ci et Diners Club, notre part de marché des prêts à la
PME s’est élargie pour un quatrième trimestre d’affilée,
s’améliorant de 60 points de base depuis un an. Nous détenons
toujours la deuxième part du marché canadien des prêts aux
entreprises, et notre but est de devenir la banque de choix des entreprises canadiennes.
Nous accordons toujours beaucoup d’attention à la Formule Futée
BMO pour entreprises et aux indispensables BMO Entreprises, qui sont conçus
pour aider nos clients à choisir les produits bancaires qui conviennent à leurs
activités. Une interaction plus fréquente avec notre clientèle
a amélioré la qualité de nos échanges, augmentant
de fait les revenus tirés des services bancaires aux entreprises.
PE États-Unis (tous les montants sont en dollars américains)
Le revenu
net, d’un montant de 42 millions de dollars, a reculé de
6 millions ou de 13 % par rapport aux 48 millions inscrits à
ce chapitre il y a un an, ce qui a découlé principalement
de la hausse de la dotation à la provision pour pertes sur
créances, établie au moyen de notre méthode
de provisionnement selon les pertes prévues. L’incidence
de la forte hausse des revenus qu’a générée
l’accroissement des soldes des dépôts et des marges
sur les dépôts, qui a élargi la marge nette d’intérêts,
a été annulée essentiellement par l’impact
accru des prêts douteux et des primes d’assurance-dépôts.
Après rajustement pour tenir compte de l’incidence des prêts
douteux et des coûts d’intégration liés aux acquisitions,
le revenu net s’est chiffré à 63 millions de dollars, ce
qui est identique au résultat ainsi rajusté d’il y a un an.
Tel qu’en témoignent des taux de fidélité fort élevés,
nous cherchons constamment à rehausser notre expérience client.
Dans le cas des particuliers, notre taux de recommandation net a été de
41 au premier trimestre de 2011, contre 40 au trimestre précédent,
ce qui demeure excellent par rapport aux taux de nos principaux concurrents.
Au cours des trois derniers mois, nous avons lancé des cartes de débit
d’affinité Bulls et Blackhawks. Ces cartes représentent une
option intéressante pour les titulaires d’un compte de chèques
qui souhaitent démontrer leur soutien à leur équipe favorite
au fil de leurs transactions quotidiennes. Depuis un an, le nombre de comptes
de chèques qui ont été ouverts a augmenté de 20 %
et celui des comptes ouverts par de nouveaux ménages a progressé de
43 %. De plus, notre taux de conservation des clients a lui aussi progressé en
regard du même trimestre de l’exercice précédent.
La réorganisation de la clientèle formée d’entreprises
que nous avons effectuée l’an dernier nous a positionnés
en vue de la croissance, créant de ce fait une entreprise plus imposante
puisque nous avons doublé le nombre de professionnels de Harris au service
des clients de ce marché. Combinée à une approche de vente
rigoureuse, l’attention constante que nous accordons à leurs besoins
de crédit et de gestion de la trésorerie favorise le recrutement
de nouveaux clients et permet de tisser avec ces entreprises des liens plus étroits
grâce à la promotion de services connexes. Cette unité connaît
un franc succès, ce qui se manifeste par les nombreuses occasions d’accroître
les dépôts et d’octroyer de nouveaux prêts, ce qui devrait
stimuler le recours au crédit. De plus, les dépôts ont fortement
augmenté depuis un an.
Groupe Gestion privée
Le revenu net, soit 153 millions de dollars, a grimpé de 42
millions ou de 38 % en regard du même trimestre de l’exercice
précédent. Le revenu net du groupe Gestion privée,
exclusion faite des activités d’assurance, a été de
81 millions, ce qui signifie une augmentation de 14 millions ou de
20 % depuis un an, laquelle a résulté de la croissance
continue qu’ont enregistrée la plupart de nos unités.
Le revenu net des activités d’assurance a été de
72 millions pour le trimestre, ce qui reflète une hausse de
28 millions ou de 66 %, laquelle est essentiellement imputable à la
progression des revenus nets provenant des primes et à l’incidence
de l’évolution positive des marchés sur les passifs
attribuables aux titulaires de police.
Les revenus se sont établis à 661 millions de dollars, ayant augmenté de
111 millions ou de 20 % dans toutes les unités, puisque nous nous efforçons
toujours d’offrir à notre clientèle la qualité de
services et de conseils à laquelle elle s’attend. Le ratio de productivité,
soit 69,5 %, a progressé de 340 points de base depuis l’exercice
précédent.
Après rajustement pour exclure l’incidence de la dépréciation
du dollar américain, les actifs sous gestion et sous administration ont
bondi de 31 milliards de dollars ou de 12 %.
Au cours du trimestre, le groupe Gestion privée a annoncé la conclusion
d’une entente définitive visant l’acquisition de Lloyd George
Management, société de gestion de placements indépendante
dont le siège social est à Hong Kong, qui se spécialise
dans les marchés asiatiques et les marchés émergents à l’échelle
internationale. Cette opération augmentera d’environ 6 milliards
de dollars américains nos actifs sous gestion et nous dotera de nouvelles
compétences en gestion de portefeuille dans ces marchés. L’opération
devrait être conclue au début du troisième trimestre de l’exercice
2011.
En février 2011, les fonds BMO Guardian ont reçu des prix Lipper,
s’étant démarqués de leurs pairs par la qualité constante
de leur rendement ajusté en fonction du risque. Ces prix ont été décernés
au Fonds asiatique de croissance et de revenu BMO Guardian (dans les catégories
trois et cinq ans) et au Fonds mondial Technologie BMO Guardian (dans les catégories
un, cinq et dix ans).
Pour la cinquième année d’affilée, la qualité de
ses services en anglais et en français a valu à BMO Fonds d’investissement
la première place du classement annuel des sociétés canadiennes
de fonds d’investissement qu’effectue Dalbar Inc.
BMO
Marchés des capitaux
Le revenu net s’est élevé à 257 millions
de dollars, en hausse de 45 millions ou de 21 % par rapport à il
y a un an, ce qui augure bien pour le reste de l’exercice.
Les revenus ont progressé de 120 millions ou de 14 % pour
atteindre 963 millions. L’excellent rendement obtenu au
chapitre des revenus a été favorisé par
l’attention constante que nous accordons à nos clients,
par la diversification de nos activités et par l’amélioration
de la conjoncture économique. La croissance des revenus
a découlé de la hausse des revenus de négociation,
d’un nombre important de fusions et d’acquisitions
et de l’accroissement des revenus de prise ferme dans l’ensemble
de la plateforme nord-américaine. Bien que le revenu net
ait dépassé celui du trimestre précédent
et celui enregistré il y a un an, sa progression a été freinée
par une charge d’impôts sur les bénéfices
de périodes antérieures dans le secteur américain,
mais les résultats ont profité de conditions de
marché avantageuses.
Au cours du trimestre, l’attention que nos activités mondiales de
prêts de titres accordent au service à la clientèle a été reconnue,
ces activités s’étant classées au 17e rang de la liste
des 100 meilleures institutions à l’échelle mondiale dressée
par ISF Magazine.
Au premier trimestre de 2011, BMO Marchés des capitaux a décroché la
première place du classement de Bloomberg pour les opérations de
fusion et d’acquisition annoncées et, selon notre propre base de
données sur les nouvelles émissions, ce groupe s’est classé respectivement
au troisième rang et au deuxième rang pour la prise ferme d’actions
et la prise ferme de titres d’emprunt. Au cours de l’exercice 2010,
nous avions obtenu la première place pour les fusions et acquisitions,
la troisième pour les prises fermes d’actions et la quatrième
pour les prises fermes de titres d’emprunt.
BMO Marchés des capitaux a participé à 158 nouvelles émissions
au cours du trimestre, soit 63 émissions de titres d’emprunt de
sociétés, 23 émissions de titres d’administrations
publiques, 65 émissions d’actions ordinaires et sept émissions
d’actions privilégiées, pour un total de 50 milliards de
dollars.
Acquisition
de Marshall & Ilsley Corporation
Au cours du trimestre, nous avons annoncé la conclusion d’une
entente définitive en vue de l’acquisition de Marshall & Ilsley
Corporation (M&I), société de portefeuille bancaire
de Milwaukee, au Wisconsin, dont l’actif consolidé est
d’environ 51 milliards de dollars américains, par voie
d’une opération d’échange d’actions
ordinaires. La valeur des actions de M&I était estimée à quelque
4,1 milliards de dollars canadiens à la date de l’annonce.
De plus, nous avons conclu avec le Trésor des États-Unis
une entente de principe en vue d’acquérir les actions
privilégiées et les bons de souscription émis
par M&I en vertu du programme TARP (Troubled Asset Relief Program).
Par cette opération, nous donnerons à nos activités
aux États-Unis l’envergure que nous recherchions depuis
longtemps. Comme nous sommes confiants de pouvoir générer
des rendements financiers intéressants, à l’interne
ou par des acquisitions, et compte tenu de la qualité de notre
bilan et de notre situation de capital, de la plus grande clarté de
la réglementation et de l’embellie économique,
nous considérons que cette acquisition tombe à point
nommé. Elle devrait être conclue au troisième
trimestre de l’exercice 2011, sous réserve des conditions
de clôture d’usage, dont l’obtention des approbations
des organismes de réglementation et des actionnaires de M&I.
Le regroupement de M&I et de nos établissements existants aux États-Unis
ferait plus que doubler le nombre de nos succursales américaines, le faisant
passer à près de 700, et porterait à 309 milliards de dollars
américains le montant des actifs sous gestion et sous administration.
Nos actifs américains inscrits au bilan augmenteraient d’environ
44 % (selon l’actif moyen du quatrième trimestre) et les revenus
annuels réalisés aux États-Unis seraient d’environ
5 milliards de dollars américains. Ces chiffres pro forma sont fondés
sur la situation financière et les résultats financiers au 31 octobre
2010 dans le cas de BMO et au 31 décembre 2010 dans celui de M&I et
pour les exercices clos à ces dates.
M&I constitue
un excellent complément stratégique, financier et culturel
pour BMO, et son acquisition transformera et renforcera nos services
bancaires aux particuliers et aux entreprises ainsi que des services
de gestion de patrimoine que nous offrons aux États-Unis en
les élargissant et en nous donnant un accès privilégié à de
nouveaux marchés attrayants. Les activités ainsi regroupées
jouiraient d’une des cinq meilleures parts de marché des
dépôts de particuliers dans les marchés contigus
du Midwest. Ensemble, les six États de cette région,
où nous aurons une forte présence, ont un PIB et une
population comparables à ceux du Canada. C’est pourquoi
notre marché américain sera aussi vaste que notre marché canadien.
Nos clients américains et leurs collectivités profiteront
de l’alliance de deux organisations dont les activités
et capacités sont complémentaires, qui sont animées
du même désir d’offrir une expérience client
exceptionnelle et qui, de tout temps, ont défendu les intérêts
de leurs actionnaires. Ce regroupement nous permettra de tirer parti
des forces encore plus grandes de chaque entreprise.
Tant BMO
que M&I ont beaucoup d’expérience dans l’intégration
d’entreprises acquises. La planification de l’intégration
est bien amorcée et elle sera supervisée par un bureau
de gestion qui en sera expressément responsable. Au moment de
l’annonce, nous avons indiqué que nous nous attendions à des
réductions de frais de 250 millions de dollars, et nous recherchons
toujours d’autres occasions nous permettant de les comprimer
davantage. Nous prévoyons également être en mesure
d’accroître nos revenus grâce à un meilleur
accès aux marchés, qu’ils soient nouveaux ou non,
et à une plus grande reconnaissance de la marque.
Nous prévoyons actuellement effectuer, avant la clôture de cette
opération, un placement d’actions ordinaires de moins
de 400 millions de dollars, et non plus de 800 millions comme nous l’avions
annoncé le 17 décembre dernier.
Mise en garde
Les sections précédentes renferment des déclarations
prospectives. Voir la mise en garde concernant
les déclarations prospectives.
Mise
en garde concernant les déclarations
prospectives
Les communications publiques
de la Banque de Montréal comprennent
souvent des déclarations prospectives, écrites ou verbales.
Le présent document contient de telles déclarations, qui
peuvent aussi figurer dans d’autres documents déposés
auprès des organismes de réglementation des valeurs mobilières
canadiens ou de la Securities and Exchange Commission des États-Unis
ou dans d’autres communications. Toutes ces déclarations
sont énoncées sous réserve des règles d’exonération
de la loi américaine intitulée Private Securities Litigation
Reform Act of 1995, et des lois canadiennes sur les valeurs mobilières
applicables, et elles sont conçues comme des déclarations
prospectives aux termes de ces lois. Les déclarations prospectives
peuvent comprendre notamment des observations concernant nos objectifs
et nos priorités pour l’exercice 2011 et au-delà,
nos stratégies ou actions futures, nos cibles, nos attentes concernant
notre situation financière ou le cours de nos actions et les résultats
ou les perspectives de notre exploitation ou des économies canadienne
et américaine.
De par leur nature, les déclarations prospectives exigent la formulation
d’hypothèses et comportent des risques et des incertitudes. Il existe
un risque appréciable que les prévisions, pronostics, conclusions
ou projections se révèlent inexacts, que nos hypothèses
soient erronées et que les résultats réels diffèrent
sensiblement de ces prévisions, pronostics, conclusions ou projections.
Nous conseillons aux lecteurs du présent document de ne pas se fier indûment à ces
déclarations, étant donné que les résultats réels,
les conditions, les actions ou les événements futurs pourraient
différer sensiblement des cibles, attentes, estimations ou intentions
exprimées dans ces déclarations prospectives, en raison d’un
certain nombre de facteurs.
Les résultats réels ayant trait aux déclarations prospectives
peuvent être influencés par de nombreux facteurs, notamment la situation économique
générale et la conjoncture des marchés dans les pays où nous
sommes présents, les fluctuations des taux d’intérêt
et de change, les changements de politique monétaire, l’intensité de
la concurrence dans les secteurs géographiques et les domaines d’activité dans
lesquels nous œuvrons, les changements de législation, les procédures
judiciaires ou démarches réglementaires, l’exactitude ou
l’exhaustivité de l’information que nous obtenons sur nos
clients et nos contreparties, notre capacité de mettre en œuvre nos
plans stratégiques, de conclure des acquisitions et d’intégrer
les entreprises acquises, les estimations comptables critiques, les risques opérationnels
et infrastructurels, la situation politique générale, les activités
des marchés financiers internationaux, les répercussions de guerres
ou d’activités terroristes sur nos activités, les répercussions
de maladies sur les économies locales, nationales ou mondiale, les répercussions
de perturbations des infrastructures publiques telles que les perturbations des
services de transport et de communication et des systèmes d’alimentation
en énergie ou en eau et les changements technologiques.
En ce qui concerne l’opération visant M&I, ces facteurs incluent,
sans toutefois s’y limiter : la possibilité que l’opération
envisagée ne soit pas conclue au moment prévu ou qu’elle
ne se réalise pas parce que les approbations de la part des organismes
de réglementation, des actionnaires ou d’autres parties n’ont
pas été obtenues ou que les autres conditions requises pour la
clôture n’ont pas été remplies en temps opportun ou
autrement, qu’il soit nécessaire de modifier les modalités
de l’opération proposée afin d’obtenir ces approbations
ou de satisfaire à ces conditions et que les avantages prévus de
l’opération, à savoir augmenter notre résultat, élargir
notre présence en Amérique du Nord et réaliser des synergies
ne puissent se concrétiser dans les délais prévus, voire
jamais, à cause de l’évolution de la conjoncture et des conditions
de marché, des taux d’intérêt et de change, de la politique
monétaire, des lois et règlements (incluant les changements aux
exigences en matière de capital) et leur application et du degré de
concurrence dans les zones géographiques et les secteurs dans lesquels
M&I mène ses activités; le risque de ne pas pouvoir intégrer
rapidement et efficacement les activités de M&I; le risque lié à la
réputation et la réaction des clients de M&I face à l’opération;
le fait que la direction doive consacrer beaucoup de temps aux questions liées à la
fusion; et l’accroissement du risque de fluctuation des taux de change.
Une part importante des activités de M&I consiste à accorder
des prêts ou à consentir d’autres ressources à des
entreprises spécifiques, dans des secteurs ou régions précis.
Des événements imprévus touchant ces emprunteurs, secteurs
ou régions pourraient nuire fortement à nos établissements
intégrés aux États-Unis.
Nous tenons à souligner que la liste de facteurs qui précède
n’est pas exhaustive. D’autres facteurs pourraient influer défavorablement
sur nos résultats. Pour de plus amples renseignements, le lecteur peut
se reporter aux pages 29, 30, 61 et 62 du Rapport annuel 2010 de BMO, qui décrivent
en détail certains facteurs clés susceptibles d’influer sur
les résultats futurs de BMO. Les investisseurs et les autres personnes
qui se fient à des déclarations prospectives pour prendre des décisions à l’égard
de la Banque de Montréal doivent tenir soigneusement compte de ces facteurs,
ainsi que d’autres incertitudes et événements potentiels
et de l’incertitude inhérente aux déclarations prospectives.
La Banque de Montréal ne s’engage pas à mettre à jour
les déclarations prospectives, verbales ou écrites, qui peuvent être
faites, à l’occasion, par elle-même ou en son nom, sauf si
la loi l’exige. L’information prospective contenue dans le présent
document est présentée dans le but d’aider nos actionnaires à comprendre
notre situation financière aux dates indiquées ou pour les périodes
closes à ces dates ainsi que nos priorités et objectifs stratégiques,
et peut ne pas convenir à d’autres fins.
Aux fins du calcul de l’incidence pro forma de Bâle III sur notre
capital réglementaire et nos ratios de capital réglementaire, nous
avons présumé que notre interprétation des règles
proposées et annoncées par le Comité de Bâle sur le
contrôle bancaire (CBCB) en date des présentes et que les modèles
que nous avons utilisés pour évaluer ces exigences concorderaient
avec les exigences finales qui seront promulguées par le CBCB et le Bureau
du surintendant des institutions financières Canada (BSIF). Nous avons également
présumé que les changements proposés à l’égard
des déductions du capital, de l’actif pondéré en fonction
des risques, du traitement du capital réglementaire pour les instruments
de capital-actions autres que des actions ordinaires (soit les instruments
de capital faisant l’objet d’une clause de droits acquis) et des ratios de capital
réglementaire minimums seraient adoptés dans leur version proposée
par le CBCB et le BSIF. De plus, nous avons présumé que les instruments
de capital existants qui ne respectent pas Bâle III, mais qui respectent
Bâle II pourraient être entièrement pris en compte dans ces
estimations. L’incidence intégrale des propositions de Bale III
a été quantifiée d’après notre situation financière
et nos positions à risque au 31 janvier ou le plus près possible
de cette date. L’incidence du passage aux IFRS sur nos ratios de capital
est fondée sur notre analyse en date du 31 octobre 2010. Quant au calcul
des répercussions de M&I et de LGM sur notre situation de capital,
nos estimations reflètent l’actif pondéré en fonction
des risques et les déductions du capital prévus à la clôture,
compte tenu des soldes et de la qualité du crédit prévus à cette
date ainsi que de notre estimation de leur juste valeur. Nos estimations reflètent également
notre évaluation des écarts d’acquisition, des actifs incorporels
et des soldes d’actifs d’impôts reportés survenant au
moment de la clôture. Les règles de Bâle pourraient subir
des modifications, ce qui risque d’avoir une incidence sur les résultats
de notre analyse. Dans le cadre de la présentation de notre prévision
selon laquelle nous serons en mesure de refinancer certains de nos instruments
de capital dans l’avenir, soit au moment requis, s’il en est, pour
respecter les exigences en matière de capital réglementaire, nous
avons présumé que les facteurs échappant à notre
contrôle, y compris l’état de la conjoncture économique
et des marchés financiers, n’altérera pas notre capacité de
le faire.
Les hypothèses relatives au comportement des économies canadienne
et américaine ainsi qu’aux conditions de marché générales
et à l’ensemble de leurs répercussions sur nos activités
sont des facteurs importants dont nous tenons compte dans l’établissement
de nos priorités stratégiques, de nos objectifs et de nos attentes à l’égard
de nos activités. Pour élaborer nos prévisions en matière
de croissance économique, en général et dans le secteur
des services financiers, nous utilisons principalement les données économiques
historiques fournies par les administrations publiques du Canada et des États
Unis et leurs agences.
Pour consulter
les autres éléments de ce communiqué, notamment
:
Les faits
saillants financiers |
|
Rapport
de gestion |
|
Les états
financiers non vérifiés |
|
RENSEIGNEMENTS À L'INTENTION DES INVESTISSEURS ET DES MÉDIAS
Documents destinés
aux investisseurs
Les parties intéressées peuvent prendre connaissance
de notre Rapport annuel 2010, du présent communiqué trimestriel,
des présentations qui l’accompagnent et des données
financières complémentaires sur notre site au www.bmo.com/relationsinvestisseurs.
Téléconférence
et cyberconférence trimestrielles
Les parties intéressées sont également invitées à se
joindre à notre téléconférence trimestrielle,
le mardi 1er mars 2011 à 14 h 00 (HNE). À cette occasion,
les hauts dirigeants de BMO commenteront les résultats du trimestre
et répondront aux questions des investisseurs. La conférence
sera accessible par téléphone, au 416-695-9753 (région
de Toronto) ou au 1-888-789-0089 (extérieur de Toronto, sans
frais). L’enregistrement de la téléconférence
sera accessible jusqu’au mardi 24 mai 2011, au 905-694-9451 (région
de Toronto) ou au 1-800-408-3053 (extérieur de Toronto, sans
frais) (code d’accès 6850310).
La cyberconférence trimestrielle sera accessible en direct à l’adresse suivante : www.bmo.com/relationsinvestisseurs.
Elle sera accessible en différé sur notre site jusqu’au
mardi 24 mai 2011.
Relations avec
les médias
Ralph Marranca, Toronto, ralph.marranca@bmo.com,
416-867-3996
Ronald Monet, Montréal, ronald.monet@bmo.com,
514-877-1873
Relations avec
les investisseurs
Viki Lazaris, première vice-présidente, viki.lazaris@bmo.com,
416-867-6656
Terry Glofcheskie, directeur général, terry.glofcheskie@bmo.com,
416-867-5452
Andrew Chin, directeur principal, andrew.chin@bmo.com, 416-867-7019
Chef des finances
Russel Robertson, chef des finances
russ.robertson@bmo.com, 416-867-7360
Secrétaire
général
Blair Morrison, premier vice-président, conseil général
délégué,
Affaires générales, et
secrétaire général
corp.secretary@bmo.com,
416-867-6785
Assemblée
annuelle de 2011
La prochaine assemblée annuelle des actionnaires aura lieu le
mardi 22 mars 2011 à Vancouver, en Colombie-Britannique.