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Communiqués de presse

Le président de BMO Groupe financier au Québec invite les Québécois à miser sur l’éducation, l’innovation et la responsabilisation individuelle dans toutes les sphères d’activités  

MONTRÉAL, le 28 février 2011« La productivité canadienne, qui équivaut à 75 pour cent de la productivité américaine, coûte aux Canadiens annuellement 300 milliards $ en revenus perdus, en emplois perdus, en profits et en taxes, dont environ $65 à 70 milliards pour le Québec », a déclaré aujourd’hui L. Jacques Ménard, président de BMO Groupe financier, Québec, devant les membres du Cercle canadien, lors d’un déjeuner-causerie à Montréal.

Abordant la question de la productivité du point de vue de la génération Y et des défis des deux prochaines décennies pour le Québec, M. Ménard a insisté sur l’importance de l’innovation, de la responsabilisation individuelle et de l’éducation comme pierre angulaire du Québec de demain. « C’est l’éducation qui a permis l’édification des nos acquis actuels. C’est aussi l’éducation qui nous donnera le second souffle dont nous avons besoin pour accéder au cercle restreint des grands leaders », a déclaré le chancelier de l’Université Concordia et président du Groupe d’action sur la persévérance et la réussite scolaires au Québec.

Par ailleurs, M. Ménard a invité les entreprises québécoises qui ne l’ont pas encore fait à tirer profit de la force du dollar pour investir davantage en technologies de l’information, en équipement et en machinerie pour rehausser leur productivité et favoriser l’innovation. Il a aussi proposé la création d’un Conseil national de la productivité et de l’innovation qui aurait pour mandat de recueillir, de diffuser et d’expliquer les meilleures pratiques à travers le monde sur une base sectorielle et accessible aux PME et à leurs dirigeants.

Sur le plan social, avec le vieillissement rapide de la population québécoise, le conférencier a appelé à innover et à faire les choses autrement dans l’offre de services, en se centrant sur le client ou le patient plutôt qu’en limitant l’accès aux soins ou aux services pour équilibrer les budgets des entités publiques offrant ces services.

« Il faut faire une place accrue à la prestation de services privés en santé à meilleurs coûts et défrayés entièrement par l’État, conformément à la recommandation du Groupe de travail sur la pérennité des services de santé et de services sociaux que j’ai présidé en 2004-2005 », a ajouté M. Ménard.

Le président de BMO au Québec a aussi encouragé la création de grappes industrielles, saluant la création récente de Finance Montréal, et un meilleur fonctionnement des entreprises inter reliées au sein de ces grappes, soulignant l’efficacité d’Aéro Montréal au niveau de l’innovation et ce, au profit de l’ensemble du secteur aérospatial.

« Pour accroître notre productivité, il faut changer nos habitudes ainsi que notre façon de penser et d’agir, et enfin passer à l’action, en soutenant la nouvelle génération dans ses démarches et ses projets porteurs », a conclu M. Ménard.

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Personne-ressource :
Ronald Monet, Montréal, ronald.monet@bmo.com, 514-877-1873