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Communiqués de presse

Journée d’affranchissement des dépenses alimentaires 2011 : BMO souligne cet important jalon pour les consommateurs canadiens et prévoit une hausse des coûts des denrées alimentaires  
  • Les Canadiens affectent en moyenne 10 pour cent de leur revenu disponible à leur alimentation.
  • Le secteur agricole devrait reprendre du tonus au cours des deux prochaines années en raison des prix plus favorables.
  • À la lumière des augmentations récentes des produits de base, les consommateurs subiront vraisemblablement une augmentation des coûts des denrées alimentaires plus tard cette année.

MONTRÉAL, le 12 février 2011BMO Banque de Montréal souligne aujourd’hui une date importante pour les consommateurs canadiens : la Journée d’affranchissement des dépenses alimentaires 2011. Selon la Fédération canadienne de l’agriculture, le 12 février est la date à laquelle le consommateur canadien moyen aura gagné assez d'argent depuis le début de l'année pour payer sa facture d'épicerie pour toute l'année.

Les Canadiens dépensent en moyenne un peu plus de 7 000 $ pour leur alimentation chaque année, ce qui représente environ 10 pour cent des dépenses des ménages, comparativement à 5 700 $ (11,4 pour cent des dépenses des ménages) en 1997.

En comparaison, selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, la consommation alimentaire compte pour 45 pour cent des dépenses des ménages en Indonésie, 39 pour cent en Chine et plus de 13 pour cent aux États-Unis. En Égypte, l’inflation du coût des aliments a progressé de plus de 20 %, le prix des produits alimentaires d’usage courant, comme les tomates, ayant connu des hausses vertigineuses allant jusqu’à 300 % l’an dernier. Le prix du kilogramme de viande a parfois augmenté jusqu’au tiers du revenu mensuel.

Pour l’année à venir, le Service des études économiques de BMO prévoit une croissance modérée des prix des denrées alimentaires au Canada. « Le secteur agricole devrait connaître une solide croissance au cours des deux prochaines années, a affirmé Kenrick Jordan, économiste en chef, BMO Marchés des capitaux. Les prix de grains et des oléagineuses, qui se sont envolés récemment, devraient demeurer élevés à moyen terme, en raison du bas niveau des stocks, d’une forte demande des pays en développement et de la poursuite de l’expansion de l’industrie mondiale des biocarburants. Cette conjoncture devrait s’avérer favorable à la production agricole. »

Par ailleurs, on s’attend à ce que la demande de viande croisse à un rythme soutenu. À mesure que leur revenu augmente, les populations des pays en développement enrichissent et diversifient leur régime alimentaire, ce qui devrait favoriser l’essor du sous-secteur du bétail.

« Les consommateurs canadiens continuent de profiter d’un système agricole solide et stable s’appuyant sur des sources alimentaires fiables et une sécurité sans égale dans le monde. Bien qu’on doive s’attendre à une augmentation des prix des denrées alimentaires, on ne devrait pas connaître au Canada les problèmes d’approvisionnement auxquels sont confrontés d’autres pays, précise David Rinneard, directeur national – Services financiers aux agriculteurs, BMO Banque de Montréal. Les problèmes auxquels font face d’autres régions du monde attestent l’importance de soutenir le secteur agricole canadien afin qu’il demeure solide et dynamique », a poursuivi M. Rinneard.

Les racines de BMO dans le secteur agricole canadien remontent à 1817, lorsque le groupe a commencé à travailler avec des agriculteurs. BMO Banque de Montréal procure des solutions personnalisées de crédit et de dépôt aux propriétaires d’entreprises agricoles canadiens, qui forment le plus important secteur commercial que la Banque dessert.

Le secteur agricole canadien en bref :

  • Le Canada est le quatrième exportateur agricole en importance dans le monde et le 6e importateur; ses échanges commerciaux avec l’étranger totalisent 65 milliards de dollars.
  • Le secteur agricole et agroalimentaire joue un rôle déterminant dans l’économie canadienne puisqu’il produit directement un emploi sur huit et compte pour 8,1 pour cent du PIB national, selon Agriculture et Agroalimentaire Canada.
  • Les marchés fermiers locaux génèrent plus d’un milliard de dollars de ventes et ont une incidence économique globale de plus de trois milliards de dollars.

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Requêtes médias :
Ronald Monet, Montréal, ronald.monet@bmo.com, 514-877-1873