Le secteur de l’emploi se raffermit au Québec malgré une baisse de la croissance du PIB, selon BMO
MONTRÉAL,
le 12 janvier 2011 – L’économie québécoise
devrait connaître une croissance modérée au cours de
la prochaine année, malgré l’amélioration de
la situation de l’emploi, selon un rapport sur les perspectives provinciales
rendu public aujourd'hui par la direction des études économiques
de BMO Marchés des capitaux. La croissance réelle de 2,9 pour
cent qu’a connue le PIB en 2010 devrait ralentir à 2,5 pour
cent en 2011, en raison de l’austérité budgétaire
et de la solidité de la devise.
« Le marché du travail a récupéré tous
les emplois perdus lors de la récession et devrait demeurer stable,
signale Robert Kavcic, économiste, BMO Marchés des capitaux.
Le taux de chômage, qui était de 7,6 pour cent en novembre,
est maintenant inférieur à celui de l’Ontario et
de toutes les provinces de l’Atlantique, et s’aligne sur
le taux national. Il s’agit d’un revirement notable pour
une province qui a connu un taux de chômage historiquement élevé. »
La relance budgétaire a été l’un des principaux
facteurs de soutien de l’économie québécoise
au cours de la récession, mais ce soutien devrait commencer à s’amenuiser
au cours de la prochaine année. Les dépenses de programme
devraient croître d’un peu plus de 2 pour cent par année
dans la province jusqu’à l’exercice 2013/2014, une
baisse marquée par rapport à la croissance d’au moins
5 pour cent enregistrée au cours des cinq dernières années,
alors que la hausse récente d’un point de la TVQ (qui sera
suivie d’une autre hausse le 1er janvier 2012) pèsera sur
les dépenses des ménages.
« Malgré le fait que la vigueur du dollar canadien contribuera à freiner
la croissance des exportations et du secteur manufacturier au Québec,
elle procure néanmoins aux entreprises québécoises
une occasion d’investir dans leurs installations en achetant de
la machinerie et de l’équipement, indique Victor Pellegrino,
vice-président, Services bancaires aux entreprises, Région
métropolitaine de Montréal, BMO Banque de Montréal.
Ce faisant, les entreprises rehausseront leur productivité et
leur compétitivité. »
Le gouvernement du Québec a revu ses projections de déficit
pour l’exercice 2010/2011 et prévoit maintenant un manque à gagner
de 4,6 milliards de dollars, par rapport aux 4,5 milliards qui avaient été estimés
dans le budget. Cette détérioration est principalement
attribuable à une augmentation des dépenses associées à la
valorisation des pensions et à une hausse de 100 millions de dollars
des allocations pour imprévus, qui se chiffrent désormais à 400 millions
de dollars. « À 1 pour cent du PIB, le déficit
demeure relativement faible, précise M. Kavcic. Le Québec
continue de prévoir un retour à l’équilibre
budgétaire au cours de l’exercice 2013/2014. »
Vous trouverez le
rapport intégral à l'adresse www.bmocm.com/economics.
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