- L’accessibilité des logements est conforme aux tendances historiques.
- Les prix des logements en Alberta et en Ontario sont peu susceptibles d’accuser une forte baisse.
- Mise en garde au sujet de la Colombie-Britannique
MONTRÉAL, le 16 novembre 2010 – Malgré les conjectures croissantes selon lesquelles le marché canadien de l’habitation serait dans une bulle prête à éclater, un nouveau rapport de la Direction des études économiques de BMO Marchés des capitaux affirme que les cours du marché ne sont que légèrement supérieurs aux tendances à long terme.
« Toute réflexion faite, le marché canadien de l’habitation ne semble pas être dans une bulle, et il est improbable qu’il s’effondre comme aux États-Unis », ont déclaré les économistes de BMO Earl Sweet et Sal Guatieri. « Une comparaison du ratio des prix aux revenus par rapport à la tendance à long terme laisse penser que les prix des maisons canadiennes étaient surévalués de 18 % vers la fin de 2009. Toutefois, une baisse de 3 % des prix désaisonnalisés jusqu'à présent, combinée à une croissance modérée et continue des revenus, a ramené la surévaluation à un niveau moins inquiétant de 11 % au troisième trimestre de 2010. »
Commentant le rapport le Vice-président – Produits de crédit et de placement Martin Nel, a déclaré: « En raison de taux hypothécaires historiquement faibles, l’accessibilité reste raisonnable aujourd’hui. Même avec la hausse notable des prix des maisons au cours des dernières années, les frais de remboursement hypothécaire – y compris du capital – pour l’acheteur typique d’une maison de prix moyen sont proches des normes à long terme. »
M. Nel a ajouté que compte tenu de cela, les Canadiens doivent encore examiner soigneusement la situation avant de prendre une décision importante.
« Peu importe la conjoncture économique, nous conseillons aux acheteurs potentiels d’une maison de faire une simulation de crise sur leur budget en utilisant un versement hypothécaire fondé sur un taux d’intérêt plus élevé que ce qui est offert actuellement », a souligné M. Nel. « Par exemple, le coût total du logement, y compris les versements hypothécaires, les impôts fonciers et les frais de chauffage, ne devrait pas accaparer plus du tiers du revenu du ménage. »
Le rapport relève des écarts régionaux, notamment sur le marché de l’habitation de la Colombie-Britannique qui est surévalué par rapport à l’Ontario et à l’Alberta. « À la différence de ces deux autres provinces, les prix des maisons en Colombie-Britannique ont poursuivi leur tendance à la hausse en 2010, atteignant de nouveaux sommets en septembre », ont déclaré les deux économistes. « Par conséquent, ces prix sont plus susceptibles de baisser que dans les autres provinces. Les évaluations en Alberta et en Ontario sont plus proches de l’estimation nationale actuelle. »
On peut consulter le rapport intégral (en anglais seulement) à l’adresse www.bmocm.com/economics.
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