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Communiqués de presse

Le huard fort comporte de bons côtés pour les propriétaires d’entreprise  
  • Une étude de BMO indique que plus de deux propriétaires d’entreprise sondés sur cinq (44 %) disent que les fluctuations du dollar n’ont pas eu d’effet sur leur entreprise.
  • Selon BMO, un dollar plus fort représente une possibilité significative d’importer de l’équipement et de la machinerie à des coûts plus bas.
  • Les propriétaires d’entreprise disent que la couverture des risques de change constitue un important moyen de neutraliser les effets négatifs potentiels.

MONTRÉAL, le 10 novembre 2010 – Selon une étude de BMO publiée aujourd’hui, plus de deux propriétaires d’entreprise sondés sur cinq1 (44 %) disent que les fluctuations du dollar canadien n’ont pas eu d’effet sur leur entreprise.

« À mesure que la reprise économique s’installe, la vigueur relative du dollar canadien ne semble pas être un facteur négatif majeur pour bon nombre de propriétaires d’entreprise canadiens, a déclaré Cathy Pin, vice-présidente, Services bancaires aux entreprises, BMO Banque de Montréal. En fait, la parité avec le dollar américain pourrait même représenter un avantage significatif en favorisant l’importation d’équipement et de matériel à des coûts moindres. »

Inversement, cet avantage pourrait se transformer en inconvénient pour les entreprises canadiennes qui exportent beaucoup, surtout vers les États-Unis.

L’étude révèle également les faits suivants :

  • Près du tiers (29 %) des entreprises disant être touchées par la hausse de la valeur du dollar ajoutent que c’est surtout la baisse de la compétitivité de leurs prix qui a influé sur leur résultat net, car les coûts ont augmenté pour les Américains qui achètent des biens canadiens.
  • Pour neutraliser la hausse de la valeur du huard, les trois principales stratégies adoptées par les entreprises sont la couverture des risques de change, la recherche de nouveaux fournisseurs et l’accroissement de la productivité.

Compte tenu de la récente volatilité des taux de change, la mise en œuvre de stratégies de couverture des risques de change devrait constituer une priorité pour les propriétaires d’entreprise, comme moyen d’atténuer l’incidence des fluctuations des taux de change sur le résultat net et de stabiliser les prix pour les clients.

« Bien qu’on s’attende à ce que le dollar canadien s’élève au-dessus de la parité en 2011, les effets de cette hausse peuvent être neutralisés en adoptant une stratégie de couverture des risques de change pour protéger l’entreprise, a expliqué C.J. Gavsie, directeur général – Transactions en devises, Grandes entreprises et institutions, BMO Marchés des capitaux. De plus, les exportateurs et les fabricants qui sont fortement exposés au marché des États-Unis devront réduire leurs coûts pour rester concurrentiels et conserver leur part de marché. »

Ce sondage téléphonique a été effectué par la firme Harris/Decima du 3 au 19 mai 2010, auprès d’un échantillon de 427 entreprises canadiennes ayant de 50 à 499 employés et des revenus annuels de 5 millions à 75 millions de dollars. *Les résultats ont été pondérés par rapport à l’univers connu pour des entreprises canadiennes de cette taille. *Un échantillon de 427 répondants permet d’obtenir des résultats fiables comportant une marge d’erreur de ± 4,7 points de pourcentage, 19 fois sur 20.

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Requêtes médias :

Sarah Bensadoun, Montréal, 514-877-8224, sarah.bensadoun@bmo.com


Dans ce communiqué, l’expression « entreprises canadiennes » désigne celles qui emploient de 50 à 499 employés et dont les revenus annuels se chiffrent entre 5 millions et 75 millions de dollars.