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Communiqués de presse

De plus en plus d’entreprises se préparent à l’imprévu, mais pas à l’inévitable, selon un sondage de BMO  
  • Malgré le ralentissement du marché au cours des deux dernières années, le pourcentage d’entreprises affirmant avoir mis en place un plan de relève n’a pratiquement pas bougé
  • Cependant, un plus grand nombre d’entrepreneurs canadiens ont mis en place un plan d’urgence en cas de pandémie de grippe A (H1N1) suite à la récession de 2008

MONTRÉAL, le 26 octobre 2010 – Un nouveau sondage de BMO Banque de Montréal publié aujourd’hui révèle que malgré le ralentissement économique enregistré en 2008, un plus grand nombre d’entrepreneurs canadiens ont pris les mesures nécessaires pour pouvoir faire face à des catastrophes inattendues. Cependant, en ce qui concerne l’élaboration et la mise en place d’une stratégie de sortie de leur entreprise, même la récession à l’échelle internationale n’a pas vraiment changé les choses.

Le sondage, effectué par la firme Harris/Decima pour le compte de BMO, a révélé ce qui suit :

  • 85 pour cent des propriétaires de petites entreprises1 au Canada ne disposent pas d’un plan de relève. Ce pourcentage n’a pratiquement pas changé depuis 2008;
  • 26 pour cent des entrepreneurs canadiens ont mis en place un plan d’urgence en cas de pandémie de grippe A (H1N1), soit une hausse de 10 pour cent par rapport à 2008.

« Si des événements tels que la crise de la grippe A (H1N1) et autres catastrophes environnementales ont incité les entrepreneurs à mettre en place des plans d’urgence et à se préparer à pouvoir faire face à l’imprévu, la grande majorité d’entre eux n’ont rien prévu en ce qui concerne la relève au sein de leur entreprise », a expliqué James Wong, vice-président, Planification successorale, BMO Banque privée Harris.

Lorsque les sondeurs ont demandé aux propriétaires de petites entreprises ce qui les empêchait de faire de la planification de la relève, près de la moitié d’entre eux (47 pour cent) ont répondu que la principale raison était qu’il était trop tôt pour commencer à y penser. Vingt pour cent des répondants ont par ailleurs indiqué que c’était l’incertitude concernant l’avenir de la situation économique qui les en empêchait.

« Alors que notre économie commence à se remettre du ralentissement observé récemment, les entrepreneurs recherchent de nouvelles occasions de se positionner pour favoriser la croissance », a expliqué Cathy Pin, vice-présidente, Services bancaires aux entreprises, BMO Banque de Montréal. « Les entrepreneurs se tournent vers leurs experts en services bancaires, afin d’obtenir des conseils clairs et des solutions pratiques. Ils cherchent à savoir comment améliorer la productivité, mettre à jour leurs infrastructures, et retoucher leurs processus d’affaires. Ils reviennent également à une vision à plus long terme, cherchant notamment à avoir une meilleure idée de la valeur de leur entreprise, et à savoir quels plans ils doivent mettre en place pour leur avenir. Certains d’entre eux commencent à peine à se demander quel genre de plan de relève ils aimeraient avoir pour leur entreprise », a ajouté Mme Pin.

Les résultats du sondage ont également révélé des différences importantes entre les petites entreprises et les entreprises de taille plus importante2 au Canada. En voici quelques exemples :

  • 53 pour cent des propriétaires de petites entreprises (contre 40 pour cent de ceux détenant des entreprises de taille plus importante) considèrent que l’économie canadienne est actuellement en récession;
  • les propriétaires de petites entreprises au Canada sont presque trois fois moins nombreux à savoir si la valeur de leur entreprise a changé depuis le début de la récession (13 pour cent ne le savent pas, contre 5 pour cent dans le cas des entreprises de taille plus importante);
  • 73 pour cent des petites entreprises n’ont aucun plan en place pour la poursuite de leurs activités en cas de perte de leurs hauts dirigeants (contre 40 pour cent dans le cas des entreprises de taille plus importante).

« Ces différences importantes entre les petites entreprises et les entreprises de taille plus importante ne sont pas totalement inattendues. Elles sont probablement le résultat du manque de temps et de ressources dont les petits entrepreneurs disposent pour faire de la planification », a poursuivi M. Wong. Malgré tout, alors que la moitié à deux-tiers de ces entrepreneurs prévoient prendre leur retraite et quitter leur entreprise au cours des dix prochaines années, il est important que ceux-ci prennent le temps de rencontrer leur conseiller financier et de mettre en place un plan de relève.

« Indépendamment de la taille des entreprises, leurs succès actuels et la transition en douceur vers de nouveaux propriétaires tendent à avoir des répercussions majeures sur la situation économique générale au Canada » a expliqué M. Wong pour conclure.

Le sondage en ligne a été effectué par la firme Harris/Decima auprès de 650 entrepreneurs au Canada (400 propriétaires de petites entreprises et 250, d’entreprises de taille plus importante), et de 650 entrepreneurs aux États-Unis (400 propriétaires de petites entreprises et 250, d’entreprises de taille plus importante). Les données ont été recueillies du 22 septembre au 10 octobre 2010. Les résultats ont été pondérés en fonction du nombre d’employés dans chaque région.

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Requêtes médias, veuillez communiquer avec :

Ronald Monet, Montréal, ronald.monet@bmo.com, (514) 877-1873



1 Aux fins du présent communiqué, est considérée comme « petite » une entreprise comptant de 1 à 49 employés.

2 Aux fins du présent communiqué, est considérée comme « de taille plus importante » une entreprise comptant plus de 50 employés.