Communiqués de presse

MONTRÉAL, le 4 août 2010 – Selon les résultats d’un sondage de BMO publiés aujourd’hui, plus de la moitié (59 %) des entrepreneurs canadiens ont ressenti les effets de la reprise économique, tandis qu’environ quarante pour cent d’entre eux ont le sentiment que rien n’a encore changé. De plus, une majorité d’entre eux affirment investir et/ou dépenser de façon active pour leur entreprise, et près de la moitié disent faire les deux.

« Des mesures ciblées pouvant permettre aux PME d’accroître leur productivité et leur rentabilité tout en développant de nouveaux marchés, doivent être mises en place », a déclaré Victor Pellegrino, vice-président, Services aux entreprises, BMO Banque de Montréal. « Les propriétaires de petites et moyennes entreprises doivent développer des initiatives porteuses qu’ils peuvent utiliser pour rehausser leur positionnement concurrentiel. »

Autres conclusions importantes du sondage de BMO :

• Les entrepreneurs des provinces de l’Atlantique, de l’Ontario et du Québec sont davantage portés à investir dans leurs entreprises que ceux du Manitoba/Saskatchewan.
• Le principal signal incitant les entreprises québécoises à dépenser ou à investir est la reprise économique aux États-Unis, suite à la récession (22 %).
• Les deux priorités des entreprises en matière d’investissement portent sur l’amélioration des ventes et du marketing, et sur la productivité. Les entrepreneurs Québécois sont deux fois plus enclins à y investir des fonds pour l’amélioration des ventes et du marketing que les Ontariens.
• Quand à la sécurité financière, 80 % des entreprises québécoises n’ont pas pris de précautions, notamment pour contrer la hausse des taux d’intérêts.

« Les dépenses des entreprises canadiennes pour faire l’acquisition de nouveaux équipements et machineries ont augmenté régulièrement depuis l’automne, reprenant une partie du terrain perdu précédemment », a expliqué Sal Guatieri, économiste principal, BMO Marchés des capitaux. « En termes de productivité, nous observons enfin certains signes d’amélioration, les entreprises ayant pu profiter de prix inférieurs sur l’équipement importé, du fait de la vigueur du dollar canadien. Cela a pour effet de doper la compétitivité de nos entreprises. »

Ce sondage téléphonique a été effectué par la firme Harris/Decima du 3 au 19 mai 2010, auprès d’un échantillon de 427 entreprises canadiennes disposant de 50 à 499 employés, et de revenus annuels de 5 à 75 millions de dollars. Les résultats ont été pondérés par rapport à l’univers connu pour des entreprises canadiennes de cette taille. Un échantillon d’une taille de 427 répondants permet d’obtenir des résultats fiables à ± 4,7 points de pourcentage, 19 fois sur 20.

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¹Dans ce communiqué, on entend par « entreprises ou entrepreneurs canadiens » ceux qui emploient entre 50 et 499 personnes et dont le revenu annuel totalise entre 5 millions de dollars et 75 millions de dollars.

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