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Communiqués de presse

Selon un sondage de BMO, les entreprises canadiennes ne s’inquiètent pas trop des effets de la hausse du yuan  

MONTRÉAL, le 13 juillet 2010Selon les résultats d’un nouveau sondage effectué pour le compte de BMO, la majorité des propriétaires d’entreprises de taille moyenne au Canada ne s’inquiètent pas des conséquences pour leurs activités si la devise chinoise, le yuan, s'apprecie. Selon les résultats du sondage, effectué par Harris/Decima, 86 pour cent des entreprises canadiennes ne craignent rien pour leurs activités si le yuan atteint la parité avec le dollar américain.

Bien que le sondage ait été effectué avant que les autorites chinoises ne permettent à sa devise de s’apprécier par rapport au dollar américain, des inquiétudes demeurent quant au fait de savoir pourquoi un nombre aussi important d’entreprises canadiennes demeurent ambivalentes face à la possibilité d’une hausse du yuan.

« Malgré ce sentiment, nous estimons que les entreprises canadiennes qui importent des marchandises devraient s’inquiéter des conséquences en cas d’un renforcement de la devise chinoise », a déclaré CJ Gavsie, directeur général – Ventes de devises aux grandes entreprises et aux institutions, BMO Marchés des capitaux. « Personne ne peut prédire quand et de combien, le yuan s’appréciera. Cependant, nous avons informé nos clients que les changements se feraient lentement et de façon graduelle. Afin de se protéger contre ces fluctuations, les entreprises doivent mettre en place, dès aujourd’hui, des stratégies, afin de gérer de façon efficace leur exposition au marché des changes. »

Les économistes de BMO s’attendent à ce que la valeur du yuan augmente graduellement, jusqu’à quatre pour cent d’ici la fin de l’année. Cela devrait aider les entreprises canadiennes à reprendre des parts de marché aux États-Unis et ailleurs, alors que les exportations stimulent à la hausse les marchés boursiers aux États-Unis et au Canada. Parmi les industries qui devraient tirer profit d’une telle hausse, se trouvent les fabricants étrangers d’automobiles et de machinerie lourde, ainsi que les sociétés spécialisées dans les produits de consommation et la technologie.

Quels seront les effets de l’appréciation du yuan sur le dollar américain, et par conséquent, sur le dollar canadien ?

« Au fur et à mesure que la Banque populaire de Chine permettra l’assouplissement des règles actuelles, l’appréciation du yuan se fera de façon graduelle. Le renforcement du yuan par rapport au dollar américain entraînera une diversification à l’échelle internationale des portefeuilles de placements à actifs multiples, et un rééquilibrage des valeurs refuge. Ce déclin du dollar américain, combiné à une demande toujours solide de la part de la Chine pour les matières premières, pourrait se traduire par une appréciation prolongée du dollar canadien », a ajouté M. Gavsie.

Autres conclusions importantes du sondage de BMO :

• Les entreprises ayant des revenus entre 10 millions et 31 millions de dollars (10 %) sont plus enclines à craindre des répercussions négatives que celles qui enregistrent des revenus entre 31 millions et 55 millions de dollars (2 %).

• Les entreprises qui sont encore en phase d’expansion sont moins enclines (un pour cent) que les sociétés établies (neuf pour cent) à considérer que la parité avec le dollar américain pourrait avoir un effet positif.

BMO invite les entrepreneurs qui souhaitent mieux comprendre les effets d’une hausse du yuan pour leur entreprise à communiquer avec un spécialiste des services bancaires aux entreprises de BMO. BMO dispose d’une vaste expertise dans les domaines des opérations de change, des études économiques et du financement du commerce international, afin d’aider ses clients à mettre en place des stratégies appropriées pour faire face à ces changements.

Ce sondage téléphonique a été effectué par la firme Harris/Decima du 3 au 19 mai 2010, auprès d’un échantillon de 427 entreprises canadiennes disposant de 50 à 499 employés, et de revenus annuels de 5 à 75 millions de dollars. Les résultats ont été pondérés par rapport à l’univers connu pour des entreprises canadiennes de cette taille. Un échantillon d’une taille de 427 répondants permet d’obtenir des résultats fiables à ± 4,7 points de pourcentage, 19 fois sur 20.

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Requêtes médias, veuillez communiquer avec :
Ronald Monet, Montréal, ronald.monet@bmo.com, (514) 877-1873
Sarah Bensadoun, Montréal, sarah.bensadoun@bmo.com, (514) 877-8224