L'abolition de crédits d'impôt a des répercussions sur les projets de rénovations domiciliaires
MONTRÉAL, le 27 mai 2010 – Un propriétaire canadien sur trois déclare que l'abolition de deux crédits d'impôt à l'amélioration des maisons a eu des répercussions sur ses projets de rénovation, selon un nouveau sondage réalisé pour le compte de BMO par Harris/Décima.
Voici certaines conclusions du sondage :
- Parmi les propriétaires canadiens, 32 % déclarent qu'ils n'ont plus les moyens d'effectuer des rénovations ou qu'ils ont dû retarder leurs rénovations en raison de l'abolition des crédits d'impôt.
- Un propriétaire canadien sur quatre (25 %) déclare qu'il donne suite à ses rénovations comme prévu.
- Les femmes (13 %) sont deux fois plus susceptibles que les hommes (7 %) de déclarer qu'elles n'ont plus les moyens d'effectuer des rénovations.
Toutefois, parmi les Canadiens qui envisagent d'acheter une maison dans les cinq prochaines années, la plupart déclarent que leur décision d'acheter une maison qui a besoin de rénovations n'a pas été sensiblement modifiée.
- Quatorze pour cent ont reporté leurs projets d'acheter une maison qui a besoin d'être rénovée.
- Trois pour cent n'ont plus les moyens d'acheter une maison qui a besoin d'être rénovée.
« Tandis que les incitations fiscales à l'amélioration des maisons adoptées par le gouvernement en 2009 se sont révélées populaires auprès des propriétaires, le fait qu'elles n'existent plus ne devrait pas nécessairement décourager les projets de rénovations », a déclaré Jane Yuen, directrice principale – Prêts hypothécaires, BMO Banque de Montréal. « Les rénovations peuvent rendre votre maison beaucoup plus agréable et rehausser sa valeur de revente. La question se résume à votre capacité de financer le projet et d'atteindre vos objectifs financiers globaux en tenant compte de la manière dont votre maison s’insère dans votre plan financier d'ensemble. »
BMO Banque de Montréal suggère d'obtenir du financement avant d'effectuer des rénovations, notamment sous la forme d'une Marge-crédit sur valeur domiciliaire ou d'une MargExpress sur valeur domiciliaire, marge dont ont besoin la plupart des personnes qui effectuent des rénovations. Ces produits présentent l'avantage de vous donner la possibilité de prendre les décisions, de réduire le coût d'emprunt et d’être à votre disposition quand vous en avez besoin.
Pour aider les propriétaires qui envisagent de faire des rénovations, Mme Yuen offre les conseils suivants :
· Assurez-vous de comprendre quels seront les effets des rénovations sur la valeur de votre maison
o Sachez quelles rénovations apportent une valeur accrue et constituent des arguments de vente populaires. Par exemple, les cuisines et les salles de bains sont des pièces dans lesquelles des rénovations accroissent souvent la valeur marchande d'une maison et auxquelles il peut être intéressant de donner la priorité.
· Lorsque vous prenez des décisions financières, pensez à long terme
o Que vous dépensiez vos économies ou que vous empruntiez de l'argent pour rénover votre maison, prenez le temps de rencontrer un expert financier pour vous assurer de connaître toutes les options. Assurez-vous que vos rénovations répondent à vos objectifs financiers à long terme.
· Soyez prêts à faire face à des coûts imprévus
o Trente et un pour cent des répondants du sondage ont déclaré qu'ils n'ont pas de fonds d'urgence pour faire face aux coûts imprévus. Soyez financièrement prêt à faire face à des imprévus comme un toit qui coule ou un tuyau percé.
· Obtenez des devis de rénovation par écrit et déterminez les garanties qu'ils offrent
o Par exemple, si le coût de la plomberie de vos rénovations correspond à plus de travail que prévu, le devis augmentera-t-il?
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Pour de plus amples renseignements ou pour obtenir une entrevue, communiquez avec :
Sarah Bensadoun, Montréal, sarah.bensadoun@bmo.com, 514 877-8224
Les données ont été recueillies du 22 au 25 avril 2010 dans le cadre du téléVox hebdomadaire de Harris/Décima, le sondage omnibus national de l'entreprise. Le sondage a été effectué auprès d'un échantillon représentatif de 1 003 adultes canadiens. Sa marge d'erreur est de ±3,1 points de pourcentage, 19 fois sur 20.