La productivité du Canada : Points saillants relatifs à la productivité et conseils de Sherry Cooper de BMO
MONTRÉAL, le 31 mars 2010 – Les entrepreneurs canadiens auraient intérêt à accélérer leurs dépenses en immobilisations en profitant de la force du dollar, et, en dépit d’une conjoncture américaine encore incertaine, à saisir la formidable occasion qui s’offre à eux pour exporter vers les marchés étrangers afin de soutenir leur croissance. Cette constatation est contenue dans un nouveau rapport de l’économiste en chef, BMO Marchés des capitaux, Sherry Cooper, intitulé Canada’s Disturbing Productivity Performance.
Voici quelques points saillants du rapport.
Écart de productivité
- Aux États-Unis, la productivité a enregistré une progression de 5,8 % au quatrième trimestre 2009, par rapport à la même période de l’année précédente — ce qui représente la deuxième augmentation la plus importante en près de 40 ans.
- Au Canada, la productivité a progressé de 1,1 % au quatrième trimestre 2009, par rapport à la même période de l’année précédente — la plus forte progression en près de quatre ans.
- Il s’agit du plus grand écart de productivité entre le Canada et les États-Unis en plus de 30 ans.
« Les entreprises canadiennes doivent saisir cette occasion pour investir dans l’amélioration de leur productivité, et investir dans de nouveaux processus et dans la formation et ajouter de la valeur à leurs produits grâce à l’innovation », a déclaré Mme Cooper.
Saisir les occasions dans les marchés d’exportation
- Le Canada a grandement profité des ententes de libre-échange lesquelles ont entraîné une hausse des exportations qui sont passées de 25 % du PIB à plus de 35 % du PIB, avant la récente récession.
- Les exportations canadiennes à destination États-Unis représentent une part disproportionnée des exportations totales — 70%.
- La part des exportations canadiennes à destination de la Chine est de 3 %, tandis qu’elle est de 0,5 % pour ce qui est de l’Inde et du Brésil, respectivement.
Mme Cooper a ajouté : « Les exportateurs canadiens ont mis pratiquement tous leurs œufs dans le même panier, celui des États-Unis, et c’est pourquoi ils ont été si durement touchés par l’effondrement de la demande américaine. Bien que le reste du monde soit également entré en récession, la reprise sera beaucoup plus marquée dans les pays émergents ».
« Compte tenu des perspectives d’exportation dans les pays émergents et des conditions exceptionnelles d’importation de biens à des fins d’investissement, le moment ne saurait être mieux choisi pour les moyennes entreprises canadiennes de se lancer à la conquête du monde », a fait remarquer Mme Cooper. « Conjugué à ces efforts, le resserrement des relations commerciales avec les futurs géants mondiaux — la Chine, l’Inde et le Brésil — est une recette de succès garanti », a conclu Mme Cooper.
Vous pouvez consulter le rapport au complet à l’adresse : www.bmocm.com/economics.
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Renseignements médias :
Ronald Monet, ronald.monet@bmo.com, (514) 877-1873