L. Jacques Ménard souligne l’aspect concret du plan d’action de la CSDM pour vaincre le décrochage
MONTRÉAL,
le 16 septembre 2009 – L.
Jacques Ménard,
président de BMO Groupe financier, Québec et président
du Groupe de travail sur la persévérance et la réussite
scolaires au Québec a souligné les nombreux points
communs entre le plan d’action de la Commission scolaire de
Montréal (CSDM) pour soutenir la persévérance
et la réussite scolaires et le rapport de son Groupe de travail. « La
grande vague du soutien à la persévérance et à la
réussite scolaires de nos jeunes lève partout au Québec
et les actions mises en place sont cohérentes, structurées
et prometteuses », a déclaré le président
du Groupe d’action et auteur du livre Au-delà des chiffres… une
affaire de cœur.
« Plusieurs éléments du plan d’action rendu
public aujourd’hui par la présidente de la CSDM, Diane De
Courcy, ont le mérite de pouvoir être mis en application
dès maintenant. Les résultats qui seront obtenus en regard
des cibles établies par école commenceront à être
connus dès la fin de la présente année scolaire.
On parle de concret et c’est ce qu’il faut pour commencer à faire
bouger l’aiguille », a déclaré
M. Ménard.
Parmi les points
les plus intéressants, il faut noter les moyens
suggérés pour dépister les difficultés et
soutenir les efforts en lecture et en écriture. « Souvent,
c’est là que commencent les problèmes qui mènent
au décrochage. C’est capital de prendre les moyens pour
détecter le plus tôt possible les difficultés et
pour intervenir de façon structurée dès que possible »,
a dit le président du Groupe d’action dont le rapport insiste également
sur ce point.
Le président de BMO Groupe financier au Québec se réjouit également
de la volonté des autorités de la CSDM d’assouplir
l’organisation scolaire. C’est là, quant à lui,
une des conditions essentielles à l’amélioration
des performances des écoles, particulièrement dans le système
francophone. « Il faut trouver le moyen d’organiser le plus
grand nombre possible d’activités parascolaires stimulantes
pour les élèves, répondre à leurs intérêts,
leur faire réaliser que l’école, ça peut être
très intéressant », a précisé M. Ménard.
Le rapport du Groupe
de travail mettait aussi l’accent sur la
nécessité d’améliorer la circulation de l’information
sur les difficultés éprouvées par les jeunes, entre
les différents niveaux, tant entre les cycles au primaire, qu’entre
le primaire et le secondaire. Même chose entre l’école
et les organismes qui relèvent du ministère de la Santé et
des Services sociaux.
« Le plan prévoit des moyens pour améliorer la circulation
de l’information dans la lutte au décrochage scolaire et à cela
je dis bravo », a indiqué L. Jacques Ménard. Ce dernier
a cependant ajouté : « J’espère que les actes
suivront les intentions et que l’information ne se perdra pas dans
les dédales de la bureaucratie. Ce seraient les jeunes qui seraient
alors perdants ».
Dans l’ensemble,
le plan de la CSDM s’intègre bien
dans les efforts déployés tant par le MELS que par d’autres
commissions scolaires à travers le Québec. « C’est
très encourageant de constater que l’enjeu du décrochage
est pris au sérieux et que la bataille pour relever cet important
défi s’organise partout sur le territoire », a dit M. Ménard. Le président du Groupe de travail sur la persévérance
et la réussite scolaires, qui a fait une tournée de plusieurs
régions depuis le printemps dernier, se réjouit d’autant
de la publication de ce plan que les problématiques sont particulières
et souvent très importantes à Montréal et qu’il
va falloir une action extrêmement bien structurée, organisée
et très bien suivie pour marquer des progrès. « Plus
les cibles sont fragmentées au niveau des établissements,
plus il devient possible de suivre l’action et d’apporter
les correctifs nécessaires en cours de route », a fait remarquer
M. Ménard.
« Le plan est intéressant et il faut le souligner. Il restera
toutefois à trouver les moyens pour intégrer davantage
d’autres éléments de la communauté à l’école
dans la lutte au décrochage. Je pense notamment aux milieux d’affaires
et aux milieux communautaires qui peuvent faire beaucoup. Encore faudra-t-il
qu’on leur fasse de la place. À ce sujet, le plan me paraît
un peu timide. C’est à suivre », a conclu le président
de BMO au Québec.
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