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Communiqués de presse

Succession : au cours des 20 prochaines années, les baby-boomers hériteront de plus de 1 billion de dollars – la réalité sera-t-elle à la hauteur de leurs attentes?  

MONTRÉAL, le 15 juillet 2009 – Au Canada, on estime que les baby-boomers devraient hériter d’environ 1 billion (ou mille milliards) de dollars au cours des vingt prochaines années . Selon un sondage récent du Centre Info-retraite BMO, les turbulences économiques n’ont pas ébranlé les attentes des Canadiens en matière de transmission de patrimoine au profit de la génération du baby-boom. En dépit de cet optimisme, l’étude montre que la plupart des familles n’ont pas examiné adéquatement tous les défis associés au plus important transfert de richesse de l’histoire.

Le sondage indique que :

  • près de 30 % des boomers canadiens s’attendent à toucher un héritage d’un membre de leur famille immédiate ou élargie;
  • moins du tiers de ceux qui prévoient toucher un héritage s’attendent à ce que celui-ci soit moins important que prévu en raison de la crise financière;
  • près d’un boomer sur quatre affirme que, dans le contexte actuel, il mise davantage sur son héritage pour atteindre ses objectifs financiers;
  • moins de 3 % des boomers canadiens estiment que les difficultés économiques actuelles les empêcheront de laisser un héritage.

Facteurs influant sur la valeur de l’héritage

Il va de soi que le transfert de patrimoine comporte des incertitudes, comme la date et le montant réel de l’héritage, mais il existe aussi d’autres facteurs moins évidents qui entrent en ligne de compte.

Selon le dernier rapport du Centre Info-retraite BMO, intitulé À quoi ressemblera l’héritage de demain?, les principaux facteurs qui déterminent la valeur de l’héritage sont :

  • l’espérance de vie et l’âge à la retraite;
  • les événements et dépenses de santé imprévus;
  • les conditions du marché, les taux d’intérêt et l’inflation;
  • les impôts au décès;
  • la taille de la famille.

« Malgré ces défis, plusieurs stratégies s’offrent aux familles canadiennes qui veulent concrétiser leurs projets d’héritage et optimiser le transfert du patrimoine », explique Tina Di Vito, directrice générale – Planification de la retraite, BMO Groupe financier. Madame Di Vito dirige également le Centre Info-retraite BMO, un centre d’études et de recherches mis sur pied par BMO dans le but d’ouvrir de nouvelles perspectives et de clarifier les questions entourant la retraite.

Sans l’aide professionnelle d’un conseiller financier, le testateur risque de mal évaluer l’ensemble du patrimoine qui fera partie de sa succession (actions, obligations, fonds communs d’investissement, propriétés, entreprises et autres actifs importants) ou de négliger les efforts pour réduire la ponction fiscale à son décès . Cette absence de planification pourrait obliger les héritiers à payer des impôts élevés sur l’héritage.

« Par exemple, le fisc prélèvera environ 115 000 $ sur un REER de 250 000 $ (en présumant l’imposition au taux marginal supérieur de 46 %) auxquels pourraient s’ajouter les frais d’homologation, de liquidation testamentaires, de fiducie et de notaire, indique Madame Di Vito. C’est pourquoi nous insistons tant sur l’importance de la communication et de la planification. Tenir ses intentions secrètes jusqu’à son décès peut avoir des conséquences très négatives. L’absence de dialogue entre les générations apparaît comme un obstacle majeur à la planification de la retraite et de la succession. Elle entraîne souvent des doutes et de l’insécurité financière à la retraite pour les membres de la famille. »

Le DIALOGUE comme moyen d’action

Le sondage a également révélé que :

  • 80 % des baby-boomers et 77 % des aînés n’ont jamais discuté avec un conseiller financier de ce qu’ils entendaient faire de leur héritage;
  • 64 % des boomers et 52 % des aînés ne prévoient pas discuter avec un conseiller financier de leurs projets en matière de succession.

« Les boomers et les aînés auraient avantage, aujourd’hui plus que jamais, à obtenir des conseils professionnels dans les domaines qui les touchent financièrement – comme la planification de la relève d’une entreprise, les sources de revenu à la retraite, les options de soins de longue durée et les stratégies de planification successorale. En favorisant le dialogue sur les héritages entre les générations et en prenant conseil auprès de professionnels, les boomers et leurs familles seront à même de planifier avec prudence leur projet successoral », conclut Madame Di Vito.

À propos du Centre Info-retraite

Créé en avril 2008, le Centre Info-retraite BMO s’est donné comme mandat d’offrir une information qui pousse à la réflexion et des stratégies financières aux baby-boomers qui sont sur le point de prendre leur retraite ou qui l’ont déjà prise. Il vise à aider les futurs retraités à mieux saisir la dynamique souvent complexe qui existe entre la gestion financière, les relations personnelles et le style de vie à la retraite. On peut joindre le Centre par courriel à bmo.retirementinstitute@bmo.com ou visiter le site Web à l’adresse www.bmo.com/retraiteavotreimage.

À propos de l’étude du Centre Info-retraite

L’étude est fondée sur un sondage effectué auprès de 1 040 Canadiens de 45 ans et plus, après une sélection stratifiée en fonction de l’âge, mené entre le 20 et le 28 mai 2009. Le sondage a été réalisé par EKOS au moyen du modèle hybride Probit, selon lequel les répondants sont recrutés grâce à une technique de probabilité aléatoire qui utilise une méthode mixte (téléphone-Internet) novatrice pour assurer la couverture des ménages et des personnes qui n’ont pas accès à Internet ou ne sont pas des utilisateurs réguliers d’Internet. Les données ont été pondérées en fonction de l’âge, du sexe et de la région à l’aide des plus récentes données de recensement. Fondés sur la méthode d’échantillonnage aléatoire, la marge de fiabilité est de /- 3 %, 19 fois sur 20.

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