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Communiqués de presse

L’économie du Québec devrait connaître une reprise modérée en 2010 – BMO  

MONTRÉAL, le 25 juin 2009 – L’économie du Québec a cédé à la pression de la récession mondiale après avoir relativement bien résisté au début du ralentissement, selon le rapport sur les perspectives provinciales publié par les études économiques de BMO Marchés des capitaux.

« Le PIB réel devrait connaître un recul de 1,6 % cette année, ce qui est mieux que la moyenne canadienne, avant de connaître une reprise modérée de 1,9 % en 2010 », selon Robert Kavcic, économiste, BMO Marchés des capitaux.

Le secteur de la fabrication dans la province a bien résisté durant la majeure partie de 2008, soutenu par la vigueur du secteur aérospatial, mais l’activité a essuyé une baisse marquée à la fin de l’année en raison de l’essoufflement de la demande mondiale. Les livraisons manufacturières ont chuté de plus de 11 % pour les quatre premiers mois de 2009 par rapport à la période correspondante de l’exercice précédent, ce qui constitue la plus forte baisse depuis au moins le début des années 1990.

Les pertes d’emploi ont commencé à augmenter dans la province, non seulement en raison de la réduction des effectifs du secteur privé, mais également en raison du ralentissement de l’embauche dans le secteur public. Le taux de chômage a bondi et devrait atteindre 9 % en 2010. Malgré tout, le relâchement du marché de l’emploi au Québec est modeste comparativement à celui de l’Ouest du Canada et de l’Ontario, province où le taux de chômage atteint des niveaux jamais vus depuis le début des années 1970. Au Québec, la hausse du taux de chômage a atténué la vigueur relative de la consommation et du secteur du logement, mais les ventes au détail comme les prix des logements s’en tirent mieux que la moyenne nationale.

La construction non domiciliaire constitue l’un des piliers qui devraient soutenir l’économie du Québec. Le gouvernement du Québec a mis en œuvre un programme d’infrastructures de cinq ans d’une valeur de 41,8 milliards de dollars (soit près de 3 % du PIB pour l’exercice 2009-2010) qui devrait continuer à stimuler la croissance, comme le feront également les investissements continus d’Hydro-Québec.

Le gouvernement prévoit quatre années de déficit alors qu’il met temporairement le pied sur l’accélérateur fiscal en vue de contrer la détérioration de l’économie. Le déficit de l’exercice 2009-2010 devrait s’établir à 3,9 milliards de dollars, ou 1,3 % du PIB, ce qui est moins que la moitié des déficits enregistrés au début des années 1990.

Le gouvernement a établi un plan fiscal et économique de cinq ans qui prévoit un retour aux surplus d’ici l’exercice 2013-2014. Pour atteindre cet objectif, il limitera la croissance des dépenses de programmes à 3,2 % par année à compter de l’exercice 2010-2011, augmentera de 1 % la taxe de vente du Québec, qui passera à 8,5 % (en vigueur en janvier 2011), et indexera au taux d’inflation les frais imposés aux utilisateurs.

Vous pouvez consulter le rapport complet à la page www.bmocm.com/economics.

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