BMO Groupe financier annonce un revenu net de 225 millions de dollars pour le premier trimestre, ce qui reflète le contexte difficile du marché du crédit et des marchés financiers
Les revenus et le revenu net de Services bancaires Particuliers et entreprises - Canada continuent de progresser fortement
Bonne performance sous-jacente à BMO Marchés des capitaux
Maintien d’un solide ratio du capital de première catégorie, à 10,21 %
Points saillants des résultats financiers :
- Revenu net de 225 millions de dollars, en baisse de 30 millions ou de 12 % par rapport au niveau d’il y a un an.
- Résultat par action1 (RPA) de 0,39 $ et RPA avant amortissement2 de 0,40 $, en baisse de 0,08 $ ou de 17 % et de 0,09 $ ou de 18 % par rapport à la même période l’an dernier.
- RPA avant amortissement rajusté2 de 1,09 $, exclusion faite des charges liées à la conjoncture des marchés financiers, d’un montant de 359 millions de dollars (0,69 $ par action) après les impôts.
- Dotations à la provision pour pertes sur créances de 428 millions de dollars, en hausse de 198 millions par rapport à la même période l’an dernier.
- Notre solide ratio du capital de première catégorie, à 10,21 %, et notre situation solide en matière de liquidités se sont améliorés au cours du trimestre.
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Sauf indication contraire, lorsqu’il est question du résultat par action (RPA) dans le présent document, il s’agit toujours du résultat dilué par action. |
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Les rajustements qui ont pour effet de substituer les résultats avant amortissement aux résultats selon les principes comptables généralement reconnus (PCGR) sont exposés dans la section Mesures non conformes aux PCGR, à la fin du rapport de gestion, où sont également expliqués ces mesures non conformes aux PCGR et leurs plus proches équivalents selon les PCGR. Le RPA avant amortissement rajusté est également une mesure non conforme aux PCGR. Il y a lieu de se reporter à l’information présentée à la section Incidence de la conjoncture des marchés financiers sur les résultats du premier trimestre de même qu’à la section Mesures non conformes aux PCGR. |
St. John’s, Terre-Neuve-et-Labrador, le 3 mars 2009 – BMO Groupe financier a annoncé un revenu net de 225 millions de dollars, ou de 0,39 $ par action, pour le premier trimestre terminé le 31 janvier 2009. Les services bancaires aux particuliers et aux entreprises au Canada ont enregistré de bons résultats au cours du trimestre, avec un revenu net de 325 millions de dollars, en hausse de 34 millions de dollars, ou de 12 % par rapport à la même période l’an dernier, malgré une économie au ralenti.
Les résultats incluaient des pertes de 359 millions de dollars après impôts (0,69 $ par action) attribuables aux charges liées à la conjoncture des marchés financiers, détaillées dans la section intitulée Incidence de la conjoncture des marchés financiers sur les résultats du premier trimestre.
« Nos secteurs d’activité de base se sont bien comportés. Les revenus et le revenu net de PE Canada, qui regroupe nos services bancaires aux particuliers et aux entreprises au Canada, ont fortement progressé par rapport à la période correspondante de l’année dernière; leurs revenus et revenu net sont en hausse de 12 % », a déclaré Bill Downe, président et chef de la direction, BMO Groupe financier. « Nous ajoutons des produits attrayants que les clients souhaitent, et nous accroissons la fidélisation de la clientèle et notre part de marché. Notre approche centrée sur le client s’avère payante et notre réussite dans ce domaine se reflète dans les solides résultats une nouvelle fois ce trimestre.
« Les institutions financières continuent partout de faire face à des vents contraires sur les marchés du crédit et dans la conjoncture des marchés financiers », a expliqué M. Downe. « BMO est bien positionné pour faire face à ces défis après s’être forgé un accès sur les marchés pour renforcer son assise financière et sa trésorerie au cours de la période, bien qu’à un prix plus élevé. À un contexte difficile, BMO oppose un capital financier solide qui lui donne toute la souplesse pour procéder à des acquisitions à des prix attrayants, comme le montre l’entente qu’il a conclue au cours du trimestre avec American International Group en vue d’acquérir les opérations d’assurance-vie d’AIG au Canada.
« Les résultats des services bancaires aux particuliers et aux entreprises aux États-Unis ont progressé par rapport à la période correspondante il y a un an et par rapport au quatrième trimestre. La direction demeure concentrée sur les activités de base et l’acquisition de nouveaux clients et elle s’emploie à servir efficacement la clientèle. Au cours du trimestre, la croissance des dépôts et l’amélioration des marges sur les dépôts sont allées de pair avec des taux de fidélité de la clientèle toujours élevés par rapport au quatrième trimestre et par rapport à l’année dernière », a ajouté M. Downe.
Dans nos services de gestion de patrimoine, les revenus tirés des produits de placements à terme ont augmenté d’un exercice à l’autre. Les résultats subissent le contrecoup des baisses des actifs gérés et administrés attribuables principalement aux reculs importants des marchés des actions. Les résultats du premier trimestre de 2009 ont également été touchés par une charge de 11 millions de dollars après impôts en rapport avec la décision prise au dernier trimestre de soutenir certains clients aux États-Unis en leur offrant de racheter les titres à enchères qu’ils détenaient dans leur compte.
BMO Marchés des capitaux a obtenu d’excellents résultats dans la négociation d’actions et les opérations de change ainsi que dans ses secteurs sensibles aux taux d’intérêt et les services bancaires aux grandes entreprises. Les prises fermes de titres de participation se sont bien comportées au cours du trimestre puisque nous avons participé à plusieurs nouvelles émissions », a déclaré M. Downe. Les résultats globaux de BMO Marchés des capitaux incluent des charges de 348 millions de dollars après impôts, comme nous l’expliquons dans la section intitulée Incidence de la conjoncture des marchés financiers sur les résultats du premier trimestre.
Les conditions des marchés ont continué d’être extrêmement volatiles au cours du premier trimestre, en raison des inquiétudes suscitées par le marché de l’immobilier aux États-Unis et des pressions exercées à l’échelle mondiale par la récession. Ces inquiétudes ont entraîné une faiblesse persistante des conditions de crédit et un resserrement supplémentaire de nombreux marchés du crédit. Les dotations à la provision pour pertes sur créances s’élèvent à 428 millions de dollars pour le trimestre, et sont constituées de dotations à la provision spécifique de 111 millions au Canada et de 317 millions aux États-Unis, la provision générale n’ayant pas augmenté. Les dotations à la provision spécifique ont augmenté de 258 millions par rapport à la même période l’an dernier, principalement en rapport avec les prêts de nos services aux particuliers et aux entreprises aux États-Unis. Au cours du premier trimestre de 2008, les dotations à la provision ont totalisé 230 millions de dollars et étaient constituées de dotations à la provision spécifique de 170 millions et d’une augmentation de la provision générale de 60 millions.
BMO a recours à une méthode de provisionnement selon les pertes prévues aux termes de laquelle les pertes prévues sont imputées aux groupes d’exploitation et l’écart entre les pertes prévues et les pertes réelles est porté au débit ou au crédit des Services d’entreprise.
Les Services d’entreprise ont subi une perte nette de 370 millions de dollars au premier trimestre, dont environ la moitié est attribuable aux dotations à la provision pour pertes sur créances, lesquelles sont imputées aux Services d’entreprise dans le cadre de la méthode de provisionnement selon les pertes prévues, et dont le reste est attribuable au recul des revenus. La baisse des revenus des Services d’entreprise découle de trois facteurs : l’incidence des fluctuations des taux d’intérêt sur le marché dont certaines positions de taux d’intérêt dans la gestion de l’actif et du passif ont souffert; des pertes découlant de l’évaluation à la valeur de marché sur les activités de couverture; les mesures de mobilisation de fonds prises pour améliorer notre position en matière de liquidités. Ces facteurs, combinés à la hausse des provisions pour pertes sur créances, liée principalement au secteur immobilier aux États-Unis, ont ébranlé les solides assises de nos activités de base. Les actions prises tout au long du premier trimestre à l’égard du capital et du financement à terme ont permis de renforcer l’assise financière et la situation en matière de liquidités de BMO; la plupart des besoins en matière de financement à terme qui avaient été estimés pour 2009 sont maintenant satisfaits.
Nous avons annoncé aujourd’hui un dividende de 0,70 $ par action ordinaire pour le deuxième trimestre, ce qui correspond à un dividende annuel de 2,80 $ par action ordinaire.
Revue des résultats des groupes d’exploitation
PE Canada
Le revenu net s’établit à 325 millions de dollars, soit une hausse de 34 millions de dollars ou de 12 % par rapport à la même période il y a un an, malgré une économie au ralenti. La hausse des revenus dans l’ensemble des services aux particuliers, des services aux entreprises et des services de cartes s’explique par l’augmentation du volume ainsi que par l’amélioration de la marge nette d’intérêts. L’élargissement des marges par rapport à la même période il y a un an est attribuable à la hausse des volumes de produits plus rentables, aux mesures de tarification adoptées en raison des coûts de mobilisation de fonds à long terme, ainsi qu’aux taux préférentiels favorables liés aux taux des acceptations bancaires, partiellement contrebalancés par la baisse des frais de refinancement des prêts hypothécaires.
Nous avons enregistré de bons résultats au cours du trimestre dans un marché difficile. Nos clients nous disent que nos services se sont améliorés. L’accent mis sur les relations établies avec les clients s’est traduit par l’amélioration des taux de fidélisation et par la croissance des revenus. En 2009, nous avons toujours pour objectif d’augmenter notre part de marché dans le contexte d’un ralentissement de la croissance.
Dans le secteur des services aux particuliers, nous avons introduit un nouveau Compte d’épargne bonifiée (CEB) permettant aux clients d’ouvrir un compte en ligne, un nouveau compte d’épargne libre d’impôt et la Trousse d’achat première maison BMO qui guide, étape par étape, les acheteurs d’une première maison dans le financement, la sélection et l’achat de leur première maison. Nous avons également lancé le 9 février une nouvelle hypothèque à taux variable sur cinq ans qui offre à nos clients plus de choix pour la gestion de leurs besoins dans le domaine des prêts hypothécaires. En outre, le 13 janvier 2009,BMO Groupe financier a annoncé la conclusion d’une entente définitive avec American International Group Inc. (AIG) en vue d’acquérir les opérations d’assurance-vie d’AIG au Canada, ce qui permettra aux clients de BMO d’accéder à une plus vaste gamme de produits de placement et d’assurance. La transaction devrait être conclue d’ici au 1er juin 2009, sous réserve de l’approbation des organismes de réglementation.
Dans le secteur des services bancaires aux entreprises, nous gardons le cap sur notre objectif : devenir la banque de choix des entreprises partout au Canada. Dans le contexte actuel du resserrement du crédit, nous continuons à permettre à nos petites et moyennes entreprises d’accéder au crédit. La croissance des prêts s’est établie à 5,8 % d’un exercice à l’autre. BMO se classe au deuxième rang pour ce qui est de la part du marché des services aux entreprises au Canada, avec une part de marché de 19,93 %, en hausse de 56 points de pourcentage par rapport à la même période l’an dernier. Les taux de satisfaction du service à la clientèle se sont améliorés tant dans les services de gestion de succursales que dans les services de relations.
Nous avons également enregistré une progression dans les services de cartes en tirant profit de nouveaux produits mis sur le marché l’année dernière, notamment les cartes Shell MasterCard Mosaik, AIR MILES et les programmes de remise en espèces. Les revenus tirés des services de cartes et de paiements ont augmenté de 57 millions de dollars, soit de 24 %, par rapport à la même période l’exercice précédent. Le marketing de la marque, les promotions et une meilleure intégration des ventes de cartes dans l’ensemble des succursales ont entraîné une croissance continue du portefeuille de cartes.
PE États-Unis (tous les montants sont en dollars américains)
Le revenu net s’établit à 27 millions de dollars, en hausse de 1 million de dollars, ou de 3,4 % par rapport à la même période l’an dernier. Le revenu net avant amortissement s’élève à 33 millions de dollars, soit un niveau équivalent à celui d’il y a un an. Au cours du trimestre, nous avons enregistré une croissance des dépôts et des prêts ainsi qu’une amélioration des marges sur les dépôts. Nous continuons de bien progresser dans nos services de base avec une hausse des revenus et un meilleur levier d’exploitation. Les mauvaises conditions du crédit influent sur les résultats, en occasionnant une augmentation des prêts non productifs et des coûts de gestion de notre portefeuille, facteurs qui ont entraîné la diminution de 10 millions de dollars du revenu net, comparativement à 4 millions de dollars à la même période l’an dernier. Nous continuons de nous concentrer sur la gestion des dépenses discrétionnaires. Nous continuons également de nous concentrer sur l’acquisition d’une nouvelle clientèle dans le domaine du crédit aux particuliers et aux entreprises, en conformité avec nos pratiques rigoureuses en matière d’évaluation du risque.
Le revenu a progressé de 29 millions de dollars ou de 13 %. Cette augmentation s’explique surtout par l’incidence de 19 millions de dollars de nos acquisitions au Wisconsin et de la progression des marges sur les dépôts. Abstraction faite des frais de 16 millions de dollars associés aux acquisitions au Wisconsin, les frais ont augmenté de 6 millions de dollars ou de 3,7 %.
L’augmentation de la marge nette d’intérêts par rapport à l’exercice précédent s’explique par la poursuite des efforts de tarification et de constitution de nouveaux dépôts.
Groupe Gestion privée
Le revenu net s’établit à 57 millions de dollars, alors qu’il s’élevait à 96 millions pour la même période l’an dernier, les résultats ayant subi le contrecoup d’un contexte d’exploitation plus difficile et d’une charge de 17 millions de dollars (11 millions de dollars après impôts) en rapport avec la décision prise au dernier trimestre de soutenir certains clients aux États-Unis en leur offrant de racheter les titres à enchères qu’ils détiennent dans leur compte.
Le revenu du trimestre a fléchi de 61 millions de dollars, ou de 12 %, par rapport à la même période l’an dernier principalement en raison de la baisse des revenus tirés des services tarifés et de commissions dans les services de placement traditionnels et de la réduction des revenus des services de fonds d’investissement liée à la diminution considérable des actifs puisque ces services ont souffert de la conjoncture difficile des marchés. Ces diminutions ont été partiellement compensées par la hausse des revenus de produits de placement à terme.
Les actifs sous gestion et sous administration ont subi le contrecoup de l’affaiblissement des conditions du marché et ont diminué de 20 milliards de dollars, ou de 8,3 % par rapport à la même période l’an dernier malgré le gain de 16 milliards de dollars lié à la remontée du dollar américain. Nous notons une forte progression des volumes de dépôts à terme, qui ont augmenté de 8 milliards de dollars, ou de 21 % par rapport à la même période l’an dernier.
Vu les récents défis de l’économie mondiale et des marchés des actions, nous apportons des ajustements à notre mode de dépenses et d’affectation des ressources. Nous continuerons d’offrir le niveau élevé de service que nos clients attendent, tout en continuant de gérer de manière responsable les coûts liés au personnel et les dépenses discrétionnaires dans ce contexte de marché difficile.
Le groupe continue à innover et à être reconnu pour ses produits et services. Au cours du trimestre, BMO a eu la fierté d’annoncer qu’elle est la toute première banque canadienne à offrir un régime enregistré d’épargne-invalidité (REEI), un nouveau régime mis en place par le gouvernement fédéral afin d’améliorer la sécurité financière à long terme des personnes handicapées. Le REEI BMO propose une vaste gamme de solutions de placement convenant aux investisseurs ayant des objectifs à long terme. Ces solutions comprendront entre autres des certificats de placement garanti, des fonds d’investissement, ou encore des portefeuilles de solutions entièrement gérées.
Pour la troisième année consécutive, BMO Fonds d’investissement s’est classée au premier rang des sociétés de fonds d’investissement du classement annuel de Dalbar pour la qualité de ses services à sa clientèle francophone aussi bien qu’anglophone. BMO Ligne d’action s’est quant à elle placée au second rang dans le classement de Dalbar pour ses services aux investisseurs dans le secteur du courtage en direct.
En outre, nous avons acquis une participation supplémentaire de 18 % dans Virtus Investment Partners Inc. et détenons maintenant une participation de 23 % au moyen d’actions privilégiées avec droit de vote. Virtus offre des produits et services de gestion de placements aux particuliers ou aux institutions en tant que société de gestion d’actifs multigestionnaire comprenant un certain nombre de gestionnaires distincts affiliés en propriété exclusive.
BMO Marchés des capitaux
Le revenu net s’établit à 179 millions de dollars, soit une hausse de 208 millions par rapport à la même période l’an dernier. Le revenu a crû de 454 millions de dollars et s’établit à 727 millions de dollars. Les revenus de négociation ont fortement augmenté, les revenus liés aux services aux grandes entreprises ont progressé et les secteurs sensibles aux taux d’intérêt ont continué d’enregistrer de bons résultats. Les résultats du trimestre ont été diminués par les pertes non réalisées totalisant 511 millions de dollars (348 millions de dollars après impôts) attribuables aux rajustements d’évaluation du crédit, à l’entité canadienne de protection contre le risque de crédit Apex et au papier commercial adossé à des actifs de tierce partie assujetti à l’Accord de Montréal, comme nous le décrivons dans la section intitulée Incidence de la conjoncture des marchés financiers sur les résultats du premier trimestre. Les résultats de BMO il y a un an incluaient des charges de 488 millions de dollars (324 millions de dollars après impôts) liées à la conjoncture des marchés financiers, tel que nous le précisons dans la section Éléments notables, à la fin du rapport de gestion.
Les conditions du marché ont permis au groupe d’enregistrer de bons résultats au cours du trimestre en maintenant un portefeuille diversifié et dynamique d’entreprises ayant pour principal objectif de répondre à l’évolution des besoins de ses clients. Cette stratégie a permis d’enregistrer d’excellents résultats dans la négociation d’actions et les opérations de change, d’accroître les revenus liés aux services aux grandes entreprises et d’obtenir un redressement des prises fermes de titres de participation dans la mesure où les émetteurs ont décidé de renforcer leur capital dans la conjoncture actuelle. Conformément à cette stratégie, nous continuons d’améliorer notre profil risque-rendement, en optimisant l’utilisation du capital et en ajustant en conséquence nos stratégies de négociation.
BMO Marchés des capitaux a participé à 102 nouvelles émissions au cours du trimestre, soit 20 émissions de titres de créance d’entreprises, 29 émissions de titres de créance d’administrations publiques, 14 émissions d’actions privilégiées et 39 transactions portant sur des actions ordinaires, pour un total de 43,3 milliards de dollars, en hausse de 19,8 milliards de dollars par rapport au dernier trimestre.
Mise en garde concernant les déclarations prospectives
Les communications publiques de la Banque de Montréal comprennent souvent des déclarations prospectives, écrites ou verbales. Le présent document contient de telles déclarations, qui peuvent aussi figurer dans d’autres documents déposés auprès des organismes de réglementation des valeurs mobilières canadiens ou de la Securities and Exchange Commission des États-Unis, ou dans d’autres communications. Toutes ces déclarations sont énoncées sous réserve des règles d’exonération de la loi américaine intitulée Private Securities Litigation Reform Act of 1995, et des lois canadiennes sur les valeurs mobilières applicables, et elles sont conçues comme des déclarations prospectives aux termes de ces lois. Les déclarations prospectives peuvent comprendre notamment des observations concernant nos objectifs et nos priorités pour l’exercice 2009 et au-delà, nos stratégies ou actions futures, nos cibles, nos attentes concernant notre situation financière ou le cours de nos actions et les résultats ou les perspectives de notre exploitation ou des économies canadienne et américaine.
De par leur nature, les déclarations prospectives exigent la formulation d’hypothèses et comportent des risques et des incertitudes. Il existe un risque appréciable que les prévisions, pronostics, conclusions ou projections se révèlent inexacts, que nos hypothèses soient erronées et que les résultats réels diffèrent sensiblement de ces prévisions, pronostics, conclusions ou projections. Nous conseillons aux lecteurs du présent document de ne pas se fier indûment à ces déclarations, étant donné que les résultats réels, les conditions, les actions ou les événements futurs pourraient différer sensiblement des cibles, attentes, estimations ou intentions exprimées dans ces déclarations prospectives, en raison d’un certain nombre de facteurs.
Les résultats réels ayant trait aux déclarations prospectives peuvent être influencés par de nombreux facteurs, notamment la situation économique générale et la conjoncture des marchés dans les pays où nous sommes présents, les fluctuations des taux d’intérêt et de change, les changements de politique monétaire, l’intensité de la concurrence dans les secteurs géographiques et les domaines d’activité dans lesquels nous œuvrons, les changements de législation, les procédures judiciaires ou démarches réglementaires, l’exactitude ou l’exhaustivité de l’information que nous obtenons sur nos clients et nos contreparties, notre capacité de mettre en œuvre nos plans stratégiques, de conclure des acquisitions et d’intégrer les entreprises acquises, les estimations comptables critiques, les risques opérationnels et infrastructurels, la situation politique générale, les activités des marchés financiers internationaux, les répercussions de guerres ou d’activités terroristes sur nos activités, les répercussions de maladies sur les économies locales, nationales ou mondiale, et les répercussions de perturbations des infrastructures publiques telles que les perturbations des services de transport et de communication et des systèmes d’alimentation en énergie ou en eau et les changements technologiques.
Nous tenons à souligner que la liste de facteurs qui précède n’est pas exhaustive. D’autres facteurs pourraient influer défavorablement sur nos résultats. Pour de plus amples renseignements, le lecteur peut se reporter aux pages 30 et 31 du Rapport annuel 2008 de BMO, qui décrivent en détail certains facteurs clés susceptibles d’influer sur les résultats futurs de BMO. Les investisseurs et les autres personnes qui se fient à des déclarations prospectives pour prendre des décisions à l’égard de la Banque de Montréal doivent tenir soigneusement compte de ces facteurs, ainsi que d’autres incertitudes et événements potentiels, et de l’incertitude inhérente aux déclarations prospectives. La Banque de Montréal ne s’engage pas à mettre à jour les déclarations prospectives, verbales ou écrites, qui peuvent être faites, à l’occasion, par elle-même ou en son nom, sauf si la loi l’exige. L’information prospective contenue dans le présent document est présentée dans le but d’aider nos actionnaires à comprendre notre situation financière aux dates indiquées ou pour les périodes terminées à ces dates ainsi que nos priorités et objectifs stratégiques, et peut ne pas convenir à d’autres fins.
Pour déterminer que l’acquisition des activités canadiennes d’assurance-vie d’American International Group, Inc. devrait être conclue d’ici le 1er juin 2009, sous réserve de l’approbation des organismes de réglementation, nous avons présumé que nos projets conjoints relatifs à la réalisation des activités préalables à la conclusion se dérouleraient conformément au calendrier mutuellement établi et que les résultats de nos activités préalables à la conclusion correspondraient à nos attentes. Pour déterminer que l’acquisition devrait donner lieu à une diminution de notre ratio du capital de première catégorie et de notre ratio du capital total de moins de 15 et de 25 points de base, respectivement, nous avons présumé que le prix d’achat serait d’environ 375 millions de dollars.
Pour conclure que les rajustements découlant de l’évaluation à la valeur de marché apportés aux couvertures de dérivés connexes qui ne satisfont pas aux conditions de la comptabilité de couverture devraient être repris sur la durée de vie des couvertures sans qu’il y ait perte économique, nous avons présumé que nous détiendrons les instruments dérivés jusqu’à leur échéance.
Les hypothèses relatives aux ventes d’actifs, aux prix de vente prévus pour les actifs, au coût net de mobilisation des fonds, à la qualité du crédit et au risque de défaillance et de pertes sur défaillance des actifs sous-jacents des entités de gestion de placements structurés sont des facteurs importants dont nous avons tenu compte lors de l’établissement de nos attentes concernant les entités de gestion de placements structurés dont il est question dans le présent document, y compris le montant qui pourrait être retiré en vertu des facilités de trésorerie fournies par BMO et la perspective que la protection de premier niveau fournie par les billets de capital subordonnés dépasse les pertes futures. Selon certaines de nos principales hypothèses, les actifs continueront à être vendus dans le but de réduire la taille des entités de gestion de placements structurés, selon diverses hypothèses de prix d’actifs et le niveau des défauts et des pertes sera conforme à la qualité du crédit des actifs sous-jacents et à nos attentes actuelles concernant la persistance des difficultés sur les marchés.
Les hypothèses relatives au niveau des défauts et aux pertes en cas de défaut sont des facteurs importants dont nous avons tenu compte lors de l’établissement de nos attentes concernant les résultats futurs des transactions que Apex Trust a conclues. Selon certaines de nos principales hypothèses, le niveau des défauts et les pertes en cas de défaut seraient comparables à ceux de l’expérience historique. En établissant nos attentes concernant le risque de pertes sur créances lié à Apex Trust dans l’avenir, nous avons tenu compte de facteurs importants dont la diversification sectorielle, la qualité initiale du crédit de chaque portefeuille et la protection de premier niveau intégrée à la structure.
Les hypothèses relatives au comportement des économies canadienne et américaine en 2009 et aux conséquences de ce comportement sur nos activités sont des facteurs importants dont nous avons tenu compte lors de l’établissement de nos priorités et objectifs stratégiques et des perspectives de nos divers secteurs d’activité. Selon certaines de nos principales hypothèses, les économies canadienne et américaine se contracteraient au cours de la première moitié de 2009 et les taux d’intérêt et d’inflation demeureraient bas. La conjoncture économique devrait s’affaiblir et les taux d’intérêt devraient baisser plus que nous l’avions prévu à la fin de l’exercice 2008. Nous avons également supposé que les marchés de l’habitation au Canada faibliraient en 2009 et qu’ils prendraient de la vigueur au cours de la deuxième moitié de l’année aux États-Unis. Nous avons supposé que la situation des marchés financiers s’améliorerait quelque peu au cours de la deuxième moitié de 2009 et que le dollar canadien se raffermirait légèrement par rapport au dollar américain. Pour élaborer nos prévisions en matière de croissance économique, en général et dans le secteur des services financiers, nous utilisons principalement les données économiques historiques fournies par les administrations publiques du Canada et des États-Unis et leurs agences. Les lois fiscales en vigueur dans les pays où nous sommes présents, principalement le Canada et les États-Unis, sont des facteurs importants dont nous tenons compte pour déterminer notre taux d’imposition effectif normal.
Perspectives et revue économiques
L’économie canadienne devrait se contracter d’environ 2 % en 2009, marquant la première récession au pays en 17 ans. La baisse de la demande mondiale et le recul des prix des produits de base continueront de réduire les exportations. Des mesures monétaires et fiscales énergiques devraient cependant favoriser une reprise graduelle plus tard au cours de l’année. L’activité du marché de l’habitation et la croissance des prêts hypothécaires à l’habitation devraient faiblir davantage dans un contexte de prudence grandissante des consommateurs. Même si la croissance des dépenses de consommation et des prêts aux particuliers devrait ralentir en raison de la montée du chômage, elle demeurera positive en raison des taux d’intérêt bas. Les investissements des entreprises et la croissance des prêts devraient enregistrer une baisse surtout dans le secteur des ressources et le secteur manufacturier. Le taux de chômage devrait dépasser les 8 % avant la fin de l’année, soit environ trois points de pourcentage au-dessus du creux de l’année dernière, mais sous les niveaux records des récessions précédentes. La Banque du Canada devrait réduire le taux du financement à un jour, lequel devrait atteindre un nouveau plancher en 2009. Le dollar canadien et les prix des produits de base devraient demeurer faibles à court terme, mais ils devraient se raffermir avec la reprise de l’économie mondiale plus tard au cours de l’année.
L’économie des États-Unis devrait demeurer en profonde récession dans la première moitié de 2009. Les mesures monétaires et fiscales énergiques et la baisse des prix des combustibles devraient conduire à une lente reprise plus tard dans l’année. Malgré l’abordabilité qui s’est nettement améliorée, l’affaiblissement des marchés de l’habitation devrait se maintenir dans la première moitié de l’année en raison des stocks de maisons invendues toujours élevés, des normes de crédit contraignantes et des pertes massives d’emplois, ce qui présage d’un affaiblissement continu de la demande de nouveaux prêts hypothécaires à l’habitation. Les dépenses de consommation et les prêts aux particuliers devraient enregistrer une baisse à mesure que les ménages reconstituent leur épargne et remboursent leurs dettes. Les sociétés devraient continuer à réduire leurs dépenses, ce qui entraînera une faible croissance des prêts aux entreprises. Le taux de chômage devrait dépasser les 9 % ultérieurement au cours de l’année et atteindre dès lors le taux le plus élevé depuis 25 ans. Certains marchés financiers devraient tourner au ralenti jusqu’à ce que l’incertitude pesant sur les marchés du crédit et l’économie s’estompe. La Réserve fédérale devrait maintenir les taux près de zéro en 2009 et mettre en œuvre un vaste éventail de programmes de prêts spéciaux qui permettront aux entreprises et aux ménages d’accéder plus facilement au crédit.
La section Revue et perspectives économiques contient des déclarations prospectives. Voir la mise en garde concernant les déclarations prospectives.
Incidence de la conjoncture des marchés financiers sur les résultats du premier trimestre
La situation des marchés demeure faible. Les résultats du premier trimestre de 2009 ont été marqués par des charges non réalisées liées à la conjoncture des marchés financiers de 528 millions de dollars (359 millions de dollars après impôts et 0,69 $ par action).
BMO Marchés des capitaux a inscrit des charges non réalisées liées à la conjoncture des marchés financiers de 511 millions de dollars (348 millions de dollars après impôts) à l’égard des éléments suivants :
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des évaluations à la valeur de marché de 214 millions de dollars (146 millions de dollars après impôts) à l’égard de notre exposition au risque de crédit lié aux contreparties d’instruments dérivés, en grande partie en raison de l’élargissement des écarts de taux des contreparties par rapport à ceux de BMO; |
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des charges de 248 millions de dollars (169 millions de dollars après impôts) pour des expositions liées à Apex, une entité canadienne de protection de crédit; |
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des évaluations à la valeur de marché de 49 millions de dollars (33 millions de dollars après impôts) de nos avoirs en papier commercial adossé à des actifs (PCAA) non soutenu par des banques à la conclusion de l’Accord de Montréal. Nos avoirs sont maintenant évalués à 45 % de leur valeur nominale. |
Le groupe GP a également comptabilisé des charges non réalisées de 17 millions de dollars (11 millions de dollars après impôts) liées à des titres à enchères.
La charge de 528 millions de dollars indiquée plus haut réduit le revenu autre que d’intérêts lié aux activités de négociation (285 millions), les gains sur titres (226 millions) et les autres revenus (17 millions).
Éléments notables
Premier trimestre de 2009
Les charges liées à la conjoncture des marchés financiers au premier trimestre sont présentées en détail dans la section intitulée Incidence de la conjoncture des marchés financiers sur les résultats du premier trimestre.
Premier trimestre de 2008
Au premier trimestre de 2008, BMO a comptabilisé des charges de 548 millions de dollars (362 millions après impôts et 0,72 $ par action) pour certaines activités de négociation et des rajustements d’évaluation, ainsi qu’une augmentation de la provision générale pour pertes sur créances. Ces charges comprenaient 488 millions de dollars (324 millions après impôts) liés à la conjoncture des marchés financiers de BMO Marchés des capitaux et une augmentation de 60 millions de dollars (38 millions après impôts) de la provision générale pour pertes sur créances, afin de tenir compte de la croissance du portefeuille et du déplacement du risque, inscrite aux Services d’entreprise.
Le revenu autre que d’intérêts au premier trimestre de 2008 a été touché par des charges de 488 millions de dollars, tel que nous l’expliquons plus haut. Il incluait des réductions du revenu autre que d’intérêts lié aux activités de négociation (420 millions), des gains sur titres de placement (23 millions) et d’autres revenus (45 millions).
Quatrième trimestre de 2008
Les résultats de BMO pour le quatrième trimestre de 2008 ont été marqués par des charges de 45 millions de dollars (27 millions après impôts et 0,06 $ par action) liées à la conjoncture des marchés financiers et constatées dans les résultats de BMO Marchés des capitaux et du groupe Gestion privée. Des charges de 14 millions de dollars (8 millions après impôts) ont été imputées à BMO Marchés des capitaux et des charges 31 millions de dollars (19 millions après impôts) ont été imputées au groupe Gestion privée.
Les charges de 45 millions de dollars indiquées ci-dessus et liées à la conjoncture des marchés financiers ont toutes une incidence sur le revenu autre que d’intérêts. Il y a eu des pertes de 228 millions de dollars dans les gains ou pertes sur titres autres que de négociation, une réduction de 30 millions des autres revenus et une augmentation de 213 millions du revenu autre que d’intérêts lié aux activités de négociation.
Les résultats comprennent également une augmentation de 150 millions de dollars (98 millions après impôts) de la provision générale pour pertes sur créances, qui a été imputée aux Services d’entreprise.
Pour consulter les autres éléments de ce communiqué, notamment :
Les faits saillants financiers |
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Rapport de gestion |
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Les états financiers non vérifiés |
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RENSEIGNEMENTS À L'INTENTION DES INVESTISSEURS ET DES MÉDIAS
Documents destinés aux investisseurs
Les parties intéressées peuvent consulter le présent communiqué, les présentations qui l'accompagnent et des données financières complémentaires sur notre site www.bmo.com/relationsinvestisseurs. Ces documents sont également disponibles aux bureaux de BMO Groupe financier, 100 King Street West, 1 First Canadian Place, 18th Floor, Toronto, Ontario, M5X 1A1.
Téléconférence et cyberconférence trimestrielles
Les parties intéressées sont invitées à se joindre à notre téléconférence trimestrielle, le mardi 3 mars 2009 à 12 h 30 (HNE). À cette occasion, les hauts dirigeants de BMO commenteront les résultats du trimestre et répondront aux questions des investisseurs. La conférence sera accessible par téléphone, au 416-695-9753 (région de Toronto) ou au 1-888-789-0089 (extérieur de Toronto, sans frais). L’enregistrement de la conférence sera accessible jusqu’au lundi 25 mai 2009, au 416-695-5800 (région de Toronto) ou au 1-800-408-3053 (extérieur de Toronto, sans frais) (code d’accès 3277495).
La cyberconférence trimestrielle sera accessible en direct à l’adresse suivante : www.bmo.com/relationsinvestisseurs. Elle sera accessible en différé sur notre site jusqu’au lundi 25 mai 2009.
Relations avec les médias
Ralph Marranca, Toronto, ralph.marranca@bmo.com, 416-867-3996
Lucie Gosselin, Montréal, lucie.gosselin@bmo.com, 514-877-8224
Relations avec les investisseurs
Viki Lazaris, première vice-présidente, viki.lazaris@bmo.com, 416-867-6656
Steven Bonin, directeur général, steven.bonin@bmo.com, 416-867-5452
Andrew Chin, directeur principal, andrew.chin@bmo.com, 416-867-7019
Chef des finances
Russel Robertson, chef des finances intérimaire
russ.robertson@bmo.com, 416-867-7360
Secrétariat général
Blair Morrison, vice-président et secrétaire général
corp.secretary@bmo.com, 416-867-6785