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Communiqués de presse

Selon un rapport de BMO, se trouver seul à la retraite représente un défi sur le plan financier pour les baby-boomers célibataires  

MONTRÉAL, le 15 janvier 2009 – De plus en plus de Canadiens prennent leur retraite seuls, et doivent se préparer à faire face à des défis qu’ils n’avaient pas envisagés, selon un nouveau rapport du centre Info-retraite de BMO. En même temps que ce rapport, BMO a publié les résultats d’un sondage démontrant qu’il existe un écart important entre la perception et la réalité en cas de séparation imprévue, tant du point de vue des répercussions d’une telle situation sur les finances personnelles que de l’importance de disposer d’un plan en vue de la retraite.

Le sondage révèle que si plus de la moitié, soit 54 pour cent, des Canadiens mariés âgés de 40 ans et plus considèrent que le fait de se séparer brusquement aurait des répercussions négatives sur leurs finances, plus de 70 pour cent de ceux qui se sont dans les faits séparés de façon imprévue admettent sentir la différence sur le plan financier.

« Qu’il s’agisse d’un divorce, d’un décès ou encore parce que l’on ne s’est jamais marié, les chances de se retrouver célibataire à un moment ou un autre au cours de la retraite sont élevées », a expliqué Tina Di Vito, directrice générale, Stratégies de retraite, BMO Groupe financier. « Peu importe comment et pourquoi une personne se retrouve seule à la retraite, une chose est certaine : une telle situation présente plusieurs défis sur le plan des finances, des émotions et de l’organisation. »

Seul à la retraite

Le centre Info-retraite de BMO, mis en place au mois d’avril 2008, propose renseignements et stratégies financières à l’intention de ceux qui planifient leur retraite ou qui s’y trouvent déjà. Le plus récent rapport du centre Info-retraite de BMO, intitulé Seul à la retraite – par hasard ou par choix, dénombre un certain nombre de défis qui attendent les hommes et les femmes âgés de 40 et plus qui prennent leur retraite en solitaire. Par exemple, ces personnes :

  • manquent de connaissances au sujet des programmes de retraite;
  • doivent consacrer une part plus importante de leurs revenus aux dépenses courantes, ce qui laisse moins de place à l’épargne;
  • ont moins de latitude pour maximiser les versements du Régime de pensions du Canada;
  • doivent vivre avec une différence plus importante entre les revenus et les dépenses;
  • éprouvent des difficultés quant au choix d’un logement.

Le rapport présente par ailleurs six objectifs clés qui, s’ils sont correctement atteints, peuvent améliorer les chances d’une personne de réussir sa retraite, comme par exemple :

  • planifier sa retraite le plus tôt possible;
  • développer une bonne santé financière et la maintenir;
  • comprendre les revenus et les dépenses;
  • tenir compte des changements dans les besoins en matière de logement;
  • s’efforcer d’être épanoui sur le plan social et émotionnel;
  • mettre au point une stratégie élaborée en matière de santé.

Conclusions supplémentaires du sondage

Le sondage effectué pour le compte de BMO révèle que les baby-boomers auront peut-être besoin d’une sérieuse prise de conscience quant aux conséquences entraînées par le fait de se retrouver seuls subitement. Ainsi :

  • peu de répondants ont déclaré être prêts à se retrouver seuls subitement : seulement 38 pour cent d’entre eux disposent d’un plan financier de secours au cas où ils survivraient à leur partenaire;
  • si peu de personnes ont répondu que l’argent a joué un rôle dans leur divorce, 13 pour cent des répondants estiment que le coût élevé d’un divorce représente une raison suffisante de rester marié;
  • soixante et un pour cent des femmes ont répondu que le fait de se retrouver seules aurait des répercussions négatives sur leurs finances, contre seulement 48 pour cent des hommes;
  • les femmes qui se sont retrouvées seules étaient un peu plus nombreuses que les hommes à disposer d’un plan financier de secours au cas où elles survivraient à leur partenaire, à 40 pour cent contre 35;
  • vingt-quatre pour cent des personnes interrogées ont répondu avoir le sentiment que l’argent a joué un rôle dans leur séparation.

Le sondage en ligne de Léger Marketing a été effectué du 5 au 15 décembre 2008, auprès d’un échantillon de 1 325 Canadiens âgés de 40 ans et plus. La marge d’erreur pour un échantillon de cette importance est de /- 2,7 %, 19 fois sur 20.

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