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Communiqués de presse

Les stratèges des marchés de BMO Groupe financier dévoilent leurs prédictions pour 2009  

MONTRÉAL ET CHICAGO, le 23 décembre 2008 – Les économistes et stratèges des marchés et des produits de base de BMO Groupe financier au Canada et aux États-Unis présentent leurs prédictions pour 2009.

Jack Ablin, chef des placements, Harris Private Bank

  • Les forces déflationnistes pourraient faire place à des stimulants monétaires et budgétaires plus tôt que prévu.
  • Les obligations de haute qualité offrent un rendement relativement attrayant dans une démarche prudente, mais les investisseurs devraient s’en tenir aux échéances courtes.
  • Les actions sont peu coûteuses si on les examine sur plusieurs années, mais les investisseurs doivent se concentrer sur le rapport du prix aux ventes plutôt que sur celui du prix aux bénéfices.
  • L’activité de reflation devrait profiter aux actions, aux fiducies de placement immobilier et aux produits de base, ainsi qu’aux obligations à rendement élevé.
  • Les titres à revenu fixe à rendement élevé sont la seule catégorie d’actif qui vous paie bien pendant que vous attendez.
  • Secteurs attrayants : soins de santé, produits de première nécessité, services publics, énergie, télécommunications.
  • Secteurs peu attrayants : matériaux, industries.

Andrew Busch, BMO Marchés des capitaux, stratège – Marchés mondiaux des changes

  • La Réserve fédérale américaine cessera de réduire les taux d’intérêt pour adopter un programme sérieux d’assouplissement quantitatif en continuant d’améliorer son bilan. Les premiers grands pas de la Réserve fédérale sur cette voie ont été l’annonce du programme d’achat de titres hypothécaires jusqu’à concurrence de 500 milliards de dollars.
  • Le Congrès procurera des prêts au secteur privé en obligeant les banques qui reçoivent de nouveaux fonds du programme de secours aux valeurs en difficulté (TARP) à prêter.
  • Malheureusement, les 17,4 milliards de dollars en fonds de sauvetage offerts par la Maison Blanche au secteur automobile ne résoudront pas les problèmes de ce dernier, et les marchés sont très susceptibles de forcer la situation en ramenant les cours des actions du secteur à de nouveaux planchers. Il faudra alors une autre ronde de prêts dans un contexte de restructuration qui entraînera une augmentation des mises à pied.
  • La nouvelle administration Obama proposera un programme de stimulation massive qui sera adopté par le Congrès. L’ensemble du programme dépassera certainement les 500 milliards de dollars et pourrait même atteindre 800 milliards, voire un billion de dollars.
  • Le secteur de l’habitation se stabilisera, ce qui stabilisera les marchés du crédit. Déjà, les mises en chantier et les permis de construire ont chuté à des niveaux qui devraient réduire vivement les stocks de logements invendus qui déterminent le nombre de saisies hypothécaires. Nous devrions être témoins d’une amélioration spectaculaire des stocks de logements d’ici le milieu de 2009.
  • Le gouvernement américain tentera de recourir à tous les moyens imaginables pour mettre fin à la glissade de l’économie et du marché de l’habitation, notamment par des tentatives juridiques et non juridiques de créer des organismes et des programmes pour relancer la croissance.

Bart Melek, BMO Marchés des capitaux, stratège – Produits mondiaux

  • Le net ralentissement mondial et la recherche de fonds nuisent aux produits de base. Le début de récession dans les pays très industrialisés et le ralentissement marqué des pays en développement mineront vraisemblablement la demande de produits de base, du cuivre au charbon métallurgique en passant par le pétrole, ce qui maintiendra les cours à un bas niveau pendant plus d’un an.
  • L’or devrait rester relativement vigoureux, mais une reprise durable complète est peu probable à court terme en raison d’importantes pressions déflationnistes mondiales et d’éventuelles réductions supplémentaires importantes des taux d’intérêt par les banques centrales du monde entier, ce qui pourrait renforcer le dollar américain.
  • Au-delà de 2009, des taux d’intérêt très bas et des dépenses publiques vigoureuses (de la Chine et des pays du G7) devraient raffermir la croissance de la demande. En outre, la situation difficile du crédit et le contexte de prix anormalement bas pour des produits de base comme le cuivre et le pétrole devraient réduire l’offre actuelle et entraver le lancement de nouveaux projets, ce qui entraînera tôt ou tard un resserrement du marché et une hausse des cours.
  • À long terme, BMO prévoit que l’or, les métaux communs et l’énergie seront vraisemblablement soutenus de façon importante par le fléchissement du dollar américain en raison du commerce extérieur et par la tendance à la hausse de l’Inflation. Les déficits budgétaires américains massifs et les craintes que les autorités monétaires n’épongent pas très rapidement les liquidités dans les prochaines années sont susceptibles de faire baisser le billet vert et d’accroître les risques d’inflation.

Douglas Porter, économiste en chef délégué, BMO Nesbitt Burns

  • La récession mondiale se prolongera pendant tout le premier semestre de 2009 alors que la crise du crédit se poursuivra, avant que la croissance reprenne timidement au second semestre.
  • Les États-Unis font face à leur pire récession de l’après-guerre alors que les consommateurs essaient de reconstituer leur épargne dans un contexte de destruction sans précédent de la richesse. La reprise modeste qui devrait débuter vers la fin de l’année dépend d’un important plan de stimulation budgétaire attendu.
  • Le Canada subira sa première récession en 17 ans à cause de la chute des exportations vers les États-Unis et du fléchissement des investissements dans le secteur des ressources dans un contexte de chute des prix des produits de base. Une timide reprise devrait s’amorcer au second semestre, soutenue par un budget fédéral vraisemblablement stimulant et d’importantes réductions antérieures des taux d’intérêt.
  • On s’attend à ce que la Réserve fédérale américaine maintienne le taux du financement à un jour près de zéro en 2009. Entre temps, la Banque du Canada ramènera vraisemblablement le taux du financement à un jour à ses niveaux les plus bas depuis un demi-siècle.
  • Le dollar canadien pourrait fléchir encore un peu pour glisser sous les 80 cents au premier semestre de 2009 alors que les cours des produits de base continueront de subir des pressions, mais il devrait rebondir au-delà de 85 cents plus tard dans l’année.
  • Il est possible que l’économie mondiale connaisse en 2009 une croissance de seulement 1 %, ce qui serait la plus faible croissance annuelle depuis le début des années 1980.
  • Nous estimons que le cours moyen du pétrole en 2009 s’établira à 45 $ US/baril.

On peut trouver l’intégralité du document 2009 Outlook: A World of Challenges de la Direction des études économiques (en anglais seulement) à l’adresse suivante : www.bmonesbittburns.com/Economics/


Paul Taylor, chef des placements, BMO Banque privée Harris

  • La crise du crédit à haut risque de l’automne 2008 continuera d’exercer des pressions sur les bilans des entreprises, tant dans le secteur des services financiers qu’à l’extérieur.
  • Les décideurs du monde entier resteront vigilants dans leurs mesures de stimulation de l’économie mondiale afin d’inciter les consommateurs et les investisseurs à dépenser et à investir plutôt qu’à thésauriser.
  • Les cours boursiers connaîtront une reprise importante à l’approche d’un virage dans les perspectives économiques. Bien que la durée du présent cycle baissier ne soit pas clairement prévisible, une reprise économique devrait se manifester d’ici la fin de 2009.
  • Les bénéfices de l’indice S&P/TSX accuseront une baisse annuelle alors que les secteurs des produits de base connaîtront des baisses de croissance des bénéfices de plus de 10 %. Le dollar aura de la difficulté à se redresser par rapport au dollar américain et aux autres grandes devises aussi longtemps que les cours des produits de base resteront faibles.
  • Le premier semestre de 2009 devrait être très difficile pour les marchés des capitaux. Par conséquent, nous prévoyons n’acheter des actions canadiennes que de façon très sélective en début d’année. Toutefois, avec le redémarrage de la croissance économique, nous aurons l’occasion de nous tourner vers des titres et des secteurs plus cycliques.

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