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Communiqués de presse

BMO Groupe financier annonce un revenu net de 560 millions de dollars pour le quatrième trimestre  

Les résultats sont bons dans l’ensemble, compte tenu de la conjoncture économique et de la situation des marchés

PE Canada fait de réels progrès dans la réalisation de son plan stratégique, en produisant un revenu net de plus de 1,3 milliard de dollars pour l’exercice et d’excellents résultats pour le trimestre

Les résultats du groupe Gestion privée reflètent une bonne performance sous-jacente, le revenu net de l’exercice égalant le résultat record de l’an dernier

BMO Marchés des capitaux inscrit un revenu net de 285 millions de dollars pour le trimestre, grâce aux bons résultats de plusieurs secteurs d’activité de base


Points saillants des résultats financiers :

Comparaison des résultats du quatrième trimestre de 2008 avec ceux du quatrième trimestre de 2007 :

  • Revenu net de 560 millions de dollars, alors qu’il était de 452 millions en 2007.
  • Résultat par action1 (RPA) de 1,06 $, alors qu’il était de 0,87 $ en 2007, et RPA avant amortissement2 de 1,08 $ alors qu’il était de 0,89 $ en 2007.
  • Solide ratio du capital de première catégorie, à 9,77 %, selon les règles du Nouvel accord de Bâle (Bâle II).
  • Rendement des capitaux propres de 14,0 %, résultat des avantages découlant de la diversification de nos secteurs d’activité.
  • Transfert de titres d'une valeur de 2 milliards de dollars de notre portefeuille de titres de négociation à notre portefeuille de titres disponibles à la vente et comptabilisation de pertes non réalisées de 123 millions de dollars après impôts dans les capitaux propres.

Comparaison des résultats de l’exercice 2008 avec ceux de l’exercice 2007 :

  • Revenu net de 1 978 millions de dollars en 2008, alors qu’il atteignait 2 131 millions en 2007.
  • RPA de 3,76 $, alors qu’il s’élevait à 4,11 $ en 2007, et RPA avant amortissement de 3,83 $ alors qu’il se chiffrait à 4,18 $ en 2007.
  • Rendement des capitaux propres de 13,0 %, alors qu’il s’élevait à 14,4 % en 2007.

1Sauf indication contraire, lorsqu’il est question du résultat par action (RPA) dans le présent document, il s’agit toujours du résultat dilué par action.
2Les rajustements qui ont pour effet de substituer les résultats avant amortissement aux résultats selon les principes comptables généralement reconnus (PCGR) sont exposés dans la section Mesures non conformes aux PCGR, à la fin du rapport de gestion, où sont également expliqués toutes les mesures non conformes aux PCGR et leurs plus proches équivalents selon les PCGR.

Montréal, le 25 novembre 2008 – BMO Groupe financier a annoncé un revenu net de 560 millions de dollars pour le quatrième trimestre terminé le 31 octobre 2008, soit une augmentation de 24 % par rapport à la même période de l’exercice précédent. Le résultat par action s’établit à 1,06 $, soit une hausse de 0,19 $ ou de 22 %.

« Le ratio de notre capital de première catégorie demeure élevé et le rendement de nos capitaux propres se chiffre à 14 % pour le trimestre et à 13 % pour l’exercice. Ces résultats illustrent la force et la stabilité relatives de BMO par rapport aux autres institutions financières du monde », a déclaré Bill Downe, président et chef de la direction, BMO Groupe financier.

« Notre performance globale au quatrième trimestre a été bonne et même si nous ne sommes pas immunisés contre les difficultés liées à la situation actuelle des marchés, nous nous concentrons sur nos activités de base et sur le service à la clientèle. Cela se reflète dans nos résultats de ce trimestre et dans l’accroissement de notre part de marché dans les secteurs prioritaires de nos services bancaires de détail au Canada.

« PE Canada, qui regroupe nos services bancaires aux particuliers et aux entreprises au Canada, a encore une fois obtenu d’excellents résultats. Après avoir augmenté son revenu et son revenu net à chacun des trimestres de l’exercice, le groupe a conclu cette solide performance en 2008 en augmentant son revenu net du quatrième trimestre de 19 % par rapport à la même période l’an dernier.

« Nous avons la réputation bien méritée de travailler avec nos clients à tous les stades du cycle du crédit. Dans la conjoncture économique actuelle, nous continuons à appliquer avec constance nos normes de soutien financier afin de permettre aux Canadiens et à leurs entreprises d’accéder au crédit. Nos clients et les clients potentiels ont reconnu notre engagement et cette approche renforce nos relations d’affaires et place nos services de détail au Canada en excellente position pour l’avenir. Les prêts aux particuliers ont fait un bond de 21 % par rapport à l’an dernier, en partie grâce à notre MargExpress sur valeur domiciliaire, et les prêts aux entreprises ont progressé de 12 % dans le segment des prêts de 1 million à 5 millions de dollars. Notre part des marchés des prêts aux particuliers et des dépôts de particuliers a augmenté par rapport à la même période l’an dernier et par rapport au troisième trimestre.

« Les résultats du groupe Gestion privée pour l’exercice égalent le record établi l’an dernier. Pour le quatrième trimestre, les résultats sont cependant en recul en raison des charges liées à notre offre d’achat de certains portefeuilles de clients liée à la situation difficile sur les marchés. Après rajustement pour tenir compte de ces charges, les résultats du trimestre et la performance sous-jacente sont bons », a ajouté M. Downe.

Les résultats de nos services bancaires aux particuliers et aux entreprises aux États-Unis se sont détériorés en raison de la hausse des coûts d’intégration, d’une hausse de la réserve annoncée plus tôt au titre d’un litige concernant Visa et de l’incidence de la conjoncture difficile des marchés sur les revenus et les frais. L’intégration de nos acquisitions au Wisconsin est maintenant complétée. Le revenu net a diminué et s’établit à 11 millions de dollars américains pour le trimestre, ou à 24 millions de dollars américains après rajustement pour tenir compte de la charge liée au litige et des coûts d’intégration, ce qui reflète le contexte difficile. Nous restons déterminés à satisfaire aux besoins de nos clients en dépit de la conjoncture défavorable et à renforcer nos relations d’affaires pour établir une base solide en prévision de la prochaine reprise économique aux Etats-Unis.

« Les résultats de BMO Marchés des capitaux se sont améliorés pour un troisième trimestre de suite et ils ont considérablement progressé par rapport à la même période l’an dernier. Même si certains secteurs d’activité sont manifestement touchés par le ralentissement des activités et les charges liées aux conditions actuelles des marchés, plusieurs de nos principaux secteurs d’activité ont connu une solide croissance au cours du trimestre, notamment ceux qui sont sensibles aux taux d’intérêt ainsi que ceux de la négociation de contrats de change et de la négociation de produits structurés à l’intérieur des Produits de négociation », a conclu M. Downe. Les charges comptabilisées au cours du trimestre sont présentées en détail dans la section intitulée Incidence de la conjoncture des marchés financiers sur les résultats du quatrième trimestre.


Le revenu de BMO s’est accru de 28 % par rapport au quatrième trimestre de l’exercice précédent, alors que les frais ont augmenté de 10 %. La croissance du revenu net a été ralentie par la hausse des pertes sur créances. Les dotations à la provision pour pertes sur créances totalisent 465 millions de dollars pour le trimestre dont une part de 333 millions de dollars a été attribuée aux Services d’entreprise conformément à notre méthode de la perte prévue. Il y a eu une majoration de 150 millions de dollars de la provision générale. Les dotations à la provision spécifique, à 315 millions de dollars, ont diminué par rapport au trimestre précédent, mais elles ont considérablement augmenté par rapport à la même période l’an dernier, en raison de la faiblesse de l’économie des États-Unis, particulièrement dans le secteur immobilier.

Le taux d’imposition effectif pour le trimestre était un taux de recouvrement de 9,2 % et incluait des recouvrements de 73 millions de dollars d’impôts sur les bénéfices de périodes antérieures. Si on fait abstraction de l’incidence de l’augmentation de la provision générale, des recouvrements d’impôts et de l’augmentation de la proportion de revenus provenant de territoires où les taux d’imposition sont moins élevés, le taux d’imposition effectif du quatrième trimestre se situe dans la fourchette normale prévue de 16 % à 20 %.

Revue des résultats des groupes d’exploitation
PE Canada
Le revenu net s’établit à 344 millions de dollars, soit une hausse de 57 millions ou de 19% par rapport à la même période l’an dernier. Il s’agit d’un excellent résultat, le revenu et le revenu net ayant augmenté à chacun des trimestres de 2008. Les volumes de la plupart des produits ont sensiblement augmenté. Pour l’exercice 2008, le revenu net s’établit à 1 320 millions de dollars, soit une hausse de 53 millions ou de 4,1 % par rapport à l’exercice précédent. Il y a un an, le revenu net incluait une somme de 6 millions de dollars due à trois éléments, soit un recouvrement d’impôts sur les bénéfices d’exercices antérieurs de 43 millions et deux éléments qui ont amoindri le résultat d'un montant net de 78 millions de dollars (37 millions après impôts) : un gain lié à MasterCard et un rajustement du passif lié aux échanges de récompenses de notre programme de fidélisation des clients titulaires de cartes de crédit.

Le revenu du quatrième trimestre s’est accru de 202 millions de dollars ou de 18 % par rapport à la même période l’an dernier. Après rajustement pour tenir compte des éléments ci-dessus, le revenu a augmenté de 124 millions de dollars ou de 10 %. La forte croissance des volumes s’est poursuivie en dépit du ralentissement de l’économie. Le revenu a augmenté dans les secteurs des services aux particuliers et des services aux entreprises et particulièrement dans celui des services de cartes et de règlement. La marge nette d’intérêts s’est accrue par rapport à la même période l’an dernier, mais elle est restée inchangée comparativement au troisième trimestre. Par rapport au quatrième trimestre de l’an dernier, la marge a bénéficié des intérêts sur des remboursements d’impôts, d’une évolution favorable de la répartition des produits et de rendements des produits plus élevés, facteurs partiellement neutralisés par la hausse des coûts de mobilisation des fonds et la baisse des frais de refinancement des prêts hypothécaires.

Les frais ont augmenté de 38 millions de dollars ou de 5,7 % par rapport à la même période l’an dernier, en raison de la hausse des coûts liés au personnel, et de l’augmentation des impôts sur le capital. Nous poursuivons nos investissements stratégiques dans nos activités, notamment dans l’agrandissement et la rénovation de notre réseau de succursales et la technologie des cartes de crédit et de débit à puce, ainsi que dans l’accroissement du nombre de nos spécialistes des prêts hypothécaires et de nos planificateurs financiers. Au cours de l’exercice 2008, nous avons ouvert 16 nouvelles succursales et en avons fermé 10, en plus d’en relocaliser 11 et d’en agrandir sept autres.

Dans le secteur des services bancaires aux particuliers, la plupart des produits ont poursuivi leur croissance. La croissance des prêts aux particuliers par rapport à la même période l’an dernier a été solide, à 21 %, notre part de marché augmentant de 89 points de base par rapport à la même période l’an dernier et de 33 points de base comparativement au troisième trimestre. Notre MargExpress sur valeur domiciliaire continue à jouer un rôle important dans la croissance accélérée des prêts aux particuliers. Notre portefeuille de prêts hypothécaires a progressé, les nouveaux prêts établis ayant plus que compensé l’effet de notre décision de ne plus recourir aux courtiers hypothécaires. Les dépôts des particuliers ont légèrement augmenté par rapport à la même période l’an dernier, le nombre de titulaires actifs de compte de chèques poursuivant sa croissance et le nombre de produits par ménage évoluant de manière positive. Notre part du marché des dépôts de particuliers a augmenté de 6 points de base par rapport à la même période l’an dernier et de 1 point de base comparativement au troisième trimestre, en dépit de la vigueur soutenue de la concurrence.

Dans le secteur des services bancaires aux entreprises, la croissance des prêts a été forte, à 7,2 %, en dépit de conditions moins favorables. Notre part du marché des services aux entreprises s’est accrue de 67 points de base par rapport à la même période l’an dernier, mais elle s’est rétrécie de 5 points de base comparativement au troisième trimestre. BMO se classe au deuxième rang pour ce qui est de la part du marché des services aux entreprises au Canada, avec une part de marché de 19,84 %, et notre objectif est d’atteindre le premier rang. Dans la catégorie des dépôts, la croissance des soldes sur un an s’établit à 4,9 % et s’est accompagnée d’une croissance régulière des dépôts d’entreprises.

Nous sommes heureux de l’amélioration des taux de fidélité de la clientèle de nos services bancaires aux particuliers et aux entreprises, qui ont connu une croissance générale par rapport à nos concurrents.

Les revenus tirés des services de cartes et de règlement ont fait un bond de 15 % par rapport à la même période de l’exercice précédent, après rajustement pour tenir compte des éléments inhabituels de l’an dernier. Cette progression a été stimulée par les transactions et la croissance accélérée des soldes ainsi que par la hausse des revenus de Moneris, une entreprise dans laquelle nous avons une participation et qui est une des sociétés les plus performantes en Amérique du Nord dans le domaine du traitement des paiements par cartes de débit et de crédit. Les plus récentes offres de récompense de nos programmes AIR MILES et Remise en espèces ont suscité beaucoup d’intérêt chez nos clients, ce qui, combiné à nos stratégies tarifaires et de crédit, a continué à favoriser une forte croissance des soldes dans un contexte de vive concurrence. Les services de cartes et de règlement ont aussi constaté des améliorations dans la fidélisation de la clientèle. En 2008, le groupe a reçu le Global Quality Platinum Award, un prix décerné par MasterCard Worldwide pour souligner la performance dans les principaux secteurs qui influent sur l’expérience client lors des achats, y compris la satisfaction aux points de vente grâce à la disponibilité de l’émetteur et à la satisfaction à l’endroit du processus d’autorisation.

PE États-Unis (tous les montants sont en dollars américains)
Le revenu net s’établit à 11 millions de dollars, alors que pour la même période l’an dernier, il avait été particulièrement élevé, à 33 millions de dollars. Les résultats incluent des coûts d’intégration de 15 millions de dollars, ce qui est moins que les 16 à 18 millions de dollars que nous avions prévus il y a trois mois, grâce à l’accent que nous avons mis sur l’efficience des frais. Les coûts d’intégration des acquisitions ont augmenté de 13 millions de dollars (9 millions après impôts) par rapport à la même période l’an dernier. Les résultats ont également subi l’incidence d’une charge supplémentaire de 4 millions de dollars après impôts pour une provision liée au litige concernant Visa. Après rajustement pour tenir compte de l’incidence de ces éléments, le revenu net se chiffre à 24 millions de dollars pour le trimestre. Les mauvaises conditions du crédit influent sur les résultats, en occasionnant une augmentation des prêts non productifs et des coûts de gestion de notre portefeuille.

Le revenu a progressé de 23 millions de dollars ou de 11 %, les acquisitions au Wisconsin ayant produit les trois quarts de la croissance et le reste étant dû à l’amélioration des revenus des activités de base. La marge nette d’intérêts s’est rétrécie, en raison d’un transfert de portefeuille effectué plus tôt au cours de l’année, de l’augmentation des prêts non productifs et de la répartition des produits.

Groupe Gestion privée
Le revenu net s’établit à 78 millions de dollars, alors qu’il s’élevait à 103 millions pour la même période l’an dernier. Les résultats ont subi l’incidence de charges de 31 millions de dollars (19 millions après impôts) liées aux mesures prises pour soutenir des clients aux États-Unis en raison de la détérioration des marchés financiers. Elles comprenaient des charges liées aux titres de Lehman Brothers Holdings Inc. et à l’évaluation des titres à enchères que nous avons offert d’acheter de clients. Après rajustement pour tenir compte des charges, la performance sous-jacente a été bonne pour le trimestre. En dépit des charges, le revenu net de l’exercice, à 395 millions de dollars, a été très solide et égale le record établi il y a un an.

Le revenu du trimestre a augmenté de 17 millions de dollars ou de 2,9 % par rapport à la même période l’an dernier, en excluant les charges mentionnées ci-dessus. Les soldes des dépôts ont augmenté dans les secteurs du courtage et des produits de placement à terme. Les prêts et les dépôts dans le secteur de la gestion bancaire privée en Amérique du Nord ont aussi progressé.

L’actif sous gestion et sous administration et les dépôts à terme ont subi le contrecoup de l’affaiblissement des conditions du marché et ils ont diminué de 27,4 milliards de dollars ou de 9,7 %, abstraction faite de l’incidence du change.

BMO Marché des capitaux
Le revenu net s’établit à 285 millions de dollars, soit une hausse de 239 millions par rapport à la même période l’an dernier. Le revenu net du trimestre a été diminué par des charges de 14 millions de dollars (8 millions après impôts) liées à la conjoncture des marchés financiers. Le revenu net de la même période l’an dernier avait été diminué d’une somme de 227 millions de dollars après impôts liés à des charges similaires et à des pertes sur produits de base. La section intitulée Incidence de la conjoncture des marchés financiers sur les résultats du quatrième trimestre présente plus de détails sur les charges liées à la conjoncture des marchés financiers. Les résultats du trimestre incluent un recouvrement d’impôts sur les bénéfices d’exercices antérieurs de BMO, dont une part de 52 millions de dollars a été attribuée au groupe.

Le revenu a augmenté de 294 millions de dollars et s’établit à 715 millions, en partie grâce à la solide performance de nos secteurs sensibles aux taux d’intérêt et à la hausse des revenus de négociation. Les charges mentionnées ci-dessus ont diminué le revenu de 14 millions de dollars au cours du trimestre et de 342 millions à la même période l’an dernier. Nous avons continué à nous efforcer d’améliorer notre profil risque-rendement, en réduisant la volatilité de notre revenu net et en nous concentrant sur nos relations d’affaires de base et profitables. En réaction à la situation des marchés, certaines stratégies de négociation ont été modifiées, de manière à réduire notre exposition aux risques. Comme il est expliqué à la note 5 afférente aux états financiers ci-joints, au cours du trimestre, l’Institut Canadien des Comptables Agréés (ICCA) a modifié ses règles concernant la comptabilisation des transferts d’instruments financiers et l’information à fournir à leur sujet. Comme nous n'avons plus l'intention de négocier activement ces titres pour en tirer un profit à court terme en raison des conditions actuelles du marché, nous avons choisi de transférer des titres de notre portefeuille de négociation à celui des titres disponibles à la vente. Ce transfert était conforme à notre stratégie déjà mentionnée, qui consiste à réduire la volatilité des résultats de notre groupe. La valeur des titres transférés au 1er août 2008 s'établissait à 2 milliards de dollars. Le transfert a entraîné la comptabilisation de charges d’évaluation à la valeur de marché de 183 millions de dollars avant impôts dans les autres éléments du résultat étendu plutôt que dans l’état des résultats.

BMO Marchés des capitaux a participé à 49 nouvelles émissions au cours du trimestre, soit 21 émissions de titres de créance d’entreprises, 9 émissions de titres de créance d’administrations publiques, sept émissions d’actions privilégiées et 12 transactions portant sur des actions ordinaires, pour un total de 23,5 milliards de dollars.

Objectifs de rendement
Nous avons atteint un de nos cinq objectifs de rendement en 2008, ayant maintenu un solide ratio du capital de première catégorie. À la fin du premier trimestre, nous avons indiqué que, compte tenu de la conjoncture économique difficile, nous prévoyions ne pas pouvoir atteindre quatre de nos cinq objectifs de l’exercice.

La faiblesse de la situation économique ainsi que les conditions difficiles dans le domaine du crédit et sur les marchés financiers rendent l’estimation des résultats financiers futurs encore plus incertaine. Par conséquent, nous ne dévoilerons pas les cibles financières pour l’exercice 2009. Cependant, BMO s’est doté d’un processus de planification rigoureux qui prend en compte plusieurs scénarios économiques potentiels. Le plan précise clairement les responsabilités en matière de rendement par rapport à des points de référence internes et en matière de progrès par rapport aux priorités stratégiques, y compris des mesures financières. Il est aligné sur nos objectifs à moyen terme, qui sont une croissance annuelle moyenne du RPA de 10 %, un RCP moyen de 17 % à 20 %, un levier d’exploitation avant amortissement annuel moyen d’au moins 2 % et le maintien d’un solide capital réglementaire.

Cibles pour 2008 Résultats au 31 octobre 2008*
  • Croissance du RPA de 10 % à 15 % par rapport au montant de base de 5,24 $1
  • RPA de 4,08 $, soit une baisse de 22 % par rapport au RPA de 5,24 $ il y a un an
  • RCP de 18 % à 20 %
  • RCP de 14,1 %
  • Dotation à la provision spécifique pour pertes sur créances de 475 millions de dollars ou moins
  • Dotation à la provision spécifique pour pertes sur créances de 1 070 millions de dollars
  • Ratio du capital de première catégorie d’au moins 8,0 % (selon Bâle II)
  • Ratio du capital de première catégorie de 9,77 % (selon Bâle II)
  • Levier d’exploitation avant amortissement d’au moins 2,0 %
  • Levier d’exploitation avant amortissement de – 5,3 %
* Excluant les changements à la provision générale
1 Le montant de base de 2007 exclut l’incidence de la restructuration, des changements à la provision générale et des pertes sur produits de base. Le résultat exclut l’augmentation de la provision générale et est mesuré par rapport au montant de base, selon le cas.

Mise en garde concernant les déclarations prospectives
Les communications publiques de la Banque de Montréal comprennent souvent des déclarations prospectives, écrites ou verbales. Le présent document contient de telles déclarations, qui peuvent aussi figurer dans d’autres documents déposés auprès des organismes de réglementation des valeurs mobilières canadiens ou de la Securities and Exchange Commission des États-Unis, ou dans d’autres communications. Toutes ces déclarations sont énoncées sous réserve des règles d’exonération de la loi américaine intitulée Private Securities Litigation Reform Act of 1995, et des lois canadiennes sur les valeurs mobilières applicables, et elles sont conçues comme des déclarations prospectives aux termes de ces lois. Les déclarations prospectives peuvent comprendre notamment des observations concernant nos objectifs et nos priorités pour l’exercice 2009 et au-delà, nos stratégies ou actions futures, nos cibles, nos attentes concernant notre situation financière ou le cours de nos actions et les résultats ou les perspectives de notre exploitation ou des économies canadienne et américaine.

De par leur nature, les déclarations prospectives exigent la formulation d’hypothèses et comportent des risques et des incertitudes. Il existe un risque appréciable que les prévisions, pronostics, conclusions ou projections se révèlent inexacts, que nos hypothèses soient erronées et que les résultats réels diffèrent sensiblement de ces prévisions, pronostics, conclusions ou projections. Nous conseillons aux lecteurs du présent document de ne pas se fier indûment à ces déclarations, étant donné que les résultats réels, les conditions, les actions ou les événements futurs pourraient différer sensiblement des cibles, attentes, estimations ou intentions exprimées dans ces déclarations prospectives, en raison d’un certain nombre de facteurs.

Les résultats réels ayant trait aux déclarations prospectives peuvent être influencés par de nombreux facteurs, notamment la situation économique générale et la conjoncture des marchés dans les pays où nous sommes présents, la faiblesse des marchés financiers ou du crédit, les fluctuations des taux d’intérêt et de change, les changements de politique monétaire, l’intensité de la concurrence dans les secteurs géographiques et les domaines d’activité dans lesquels nous œuvrons, les changements de législation, les procédures judiciaires ou démarches réglementaires, l’exactitude ou l’exhaustivité de l’information que nous obtenons sur nos clients et nos contreparties, notre capacité de mettre en œuvre nos plans stratégiques, de conclure des acquisitions et d’intégrer les entreprises acquises, les estimations comptables critiques, les risques opérationnels et infrastructurels, la situation politique générale, les activités des marchés financiers internationaux, les répercussions de guerres ou d’activités terroristes sur nos activités, les répercussions de maladies sur les économies locales, nationales ou mondiale, et les répercussions de perturbations des infrastructures publiques telles que les perturbations des services de transport et de communication et des systèmes d’alimentation en énergie ou en eau et les changements technologiques.

Nous tenons à souligner que la liste de facteurs qui précède n’est pas exhaustive. D’autres facteurs pourraient influer défavorablement sur nos résultats. Pour de plus amples renseignements, le lecteur peut se reporter aux pages 28 et 29 du Rapport annuel 2007 de BMO, qui décrit en détail certains facteurs clés susceptibles d’influer sur les résultats futurs de BMO. Les investisseurs et les autres personnes qui se fient à des déclarations prospectives pour prendre des décisions à l’égard de la Banque de Montréal doivent tenir soigneusement compte de ces facteurs, ainsi que d’autres incertitudes et événements potentiels, et de l’incertitude inhérente aux déclarations prospectives. La Banque de Montréal ne s’engage pas à mettre à jour les déclarations prospectives, verbales ou écrites, qui peuvent être faites, à l’occasion, par elle-même ou en son nom, sauf lorsque la loi l’exige. L’information prospective contenue dans le présent document est présentée dans le but d’aider nos actionnaires à comprendre notre situation financière aux dates indiquées ou pour les périodes terminées à ces dates ainsi que nos priorités et objectifs stratégiques, et peut ne pas convenir à d’autres fins.

Les hypothèses relatives aux ventes d'actifs, aux prix de vente prévus pour les actifs, au coût net de mobilisation des fonds, à la qualité du crédit et au risque de défaillance et de pertes sur défaillance des actifs sous-jacents des entités de gestion de placements structurés sont des facteurs importants dont nous avons tenu compte lors de l'établissement de nos attentes concernant les entités de gestion de placements structurés dont il est question dans le présent document, y compris le montant qui pourrait être retiré en vertu des facilités de trésorerie fournies par BMO et la perspective que la protection de premier niveau fournie par les billets de capital subordonnés dépasse les pertes futures. Selon certaines de nos principales hypothèses, les actifs continueront à être vendus dans le but de réduire la taille des entités de gestion de placements structurés, selon diverses hypothèses de prix d'actifs, et le niveau des défauts et des pertes sera conforme à la qualité du crédit des actifs sous-jacents et à nos attentes actuelles concernant la persistance des difficultés sur les marchés.

Les hypothèses relatives au niveau de défauts et aux pertes en cas de défaut sont des facteurs importants dont nous avons tenu compte lors de l'établissement de nos attentes concernant les résultats futurs des transactions que Apex Trust a conclues. Selon certaines de nos principales hypothèses, le niveau des défauts et les pertes en cas de défaut seraient comparables à ceux de l'expérience historique. En établissant nos attentes concernant le risque de pertes sur créances lié à Apex Trust dans l'avenir, nous avons tenu compte de facteurs importants dont la diversification sectorielle, la qualité initiale du crédit de chaque portefeuille et la protection de premier niveau intégrée à la structure.

Les hypothèses relatives au comportement des économies canadienne et américaine en 2009 et aux conséquences de ce comportement sur nos activités sont des facteurs importants dont nous avons tenu compte lors de l'établissement de nos priorités et objectifs stratégiques et les perspectives de nos divers secteurs d'activité. Selon certaines de nos principales hypothèses, les économies canadienne et américaine vont se contracter au cours de la première moitié de 2009 et les taux d'intérêt et d'inflation vont demeurer bas. Nous avons également supposé que les marchés de l'habitation au Canada faibliraient en 2009 et qu'ils prendraient de la vigueur au cours de la deuxième moitié de l'année aux États Unis. Nous avons supposé que la situation des marchés financiers s'améliorerait quelque peu au cours de la deuxième moitié de 2009 et que le dollar canadien se raffermirait légèrement par rapport au dollar américain. Pour élaborer nos prévisions en matière de croissance économique, en général et dans le secteur des services financiers, nous utilisons principalement les données économiques historiques fournies par les administrations publiques du Canada et des États-Unis et leurs agences. Les lois fiscales en vigueur dans les pays où nous sommes présents, principalement le Canada et les États-Unis, sont des facteurs importants dont nous tenons compte pour déterminer notre taux d'imposition effectif normal.

Revue et perspectives économiques
L’économie canadienne a légèrement progressé en 2008, les exportations ayant poursuivi leur déclin en réaction à la faiblesse de la demande aux États-Unis. La croissance des dépenses de consommation s’est ralentie par rapport au rythme rapide de l’an dernier, la croissance de l’emploi et la confiance ayant faibli. Les investissements des entreprises ont eux aussi faibli, en réaction à l’incertitude persistante concernant les répercussions de la crise mondiale du crédit sur l’économie. Les ventes de maisons ont diminué par rapport aux niveaux records atteints l’an dernier, résultat de la réduction de l’abordabilité. L’affaiblissement de l’économie a occasionné un certain ralentissement des prêts hypothécaires à l’habitation et du crédit aux entreprises et aux particuliers au cours de la deuxième moitié de l’année, même si la croissance est demeurée relativement vive. La hausse des prix des produits de base au cours de la première moitié de l’année a porté l’inflation à son plus haut niveau en cinq ans; cependant, la plupart des prix continuent à monter légèrement et dans certains cas (comme dans ceux des livres et des véhicules automobiles), ils baissent. La Banque du Canada a réduit les taux du financement à un jour de 225 points de base au cours de l’exercice, en réaction au ralentissement économique, à la baisse récente des prix des produits de base et aux inquiétudes liées au crédit sur le marché.

L’économie américaine a légèrement progressé au cours de la première moitié de 2008 et elle s’est vraisemblablement contractée pendant la deuxième moitié, malgré de vigoureux stimulants monétaires et fiscaux et de forts gains dans le secteur des exportations. L’aggravation de la situation du crédit et l’effondrement du secteur immobilier, combinés à des coûts de l’énergie records, ont eu d’importantes répercussions sur les consommateurs et les entreprises. Les écarts de taux sur les prêts interbancaires se sont élargis jusqu’à des niveaux records au début d’octobre, pendant qu’un certain nombre de banques et de sociétés de courtage de Wall Street s’effondraient ou faisaient l’objet de prises de contrôle forcées, ce qui a sérieusement réduit la disponibilité du crédit et haussé les coûts d’emprunt pour les entreprises et les consommateurs. Même si la tendance à la baisse des ventes de maisons semble s’être stabilisée, le grand nombre de maisons invendues continue à peser sur les prix. La croissance des prêts hypothécaires à l’habitation et des prêts aux particuliers et aux entreprises s’est ralentie en 2008. La Réserve fédérale a considérablement réduit les taux d’intérêt et elle a augmenté ses provisions de liquidités pour soutenir les prêts bancaires et l’économie.

L’économie canadienne devrait se contracter modérément au cours de la première moitié de 2009, entraînée par la baisse continue des exportations, avant de se redresser légèrement au cours de la deuxième moitié de l’année, grâce à des taux d’intérêt peu élevés et au récent affaiblissement de la monnaie. Le taux de chômage devrait augmenter d’environ un point de pourcentage et s’établir juste au-dessus de 7 % à la fin de 2009. Les dépenses des consommateurs et des entreprises vont sans doute demeurer faibles, ce qui ralentira encore la croissance du crédit. L’activité du marché de l’habitation devrait continuer à diminuer, ce qui affaiblira la demande de prêts hypothécaires à l’habitation. On s’attend à ce que la Banque du Canada réduise encore les taux d’intérêt, en lien avec la baisse de l’inflation, et à ce que le dollar canadien s’apprécie légèrement par rapport au dollar américain au cours de la deuxième moitié de l’année, grâce à une plus grande stabilité des prix des produits de base.

L’économie américaine devrait continuer à se contracter au cours de la première moitié de 2009, avant de s’améliorer légèrement lorsque le marché de l’habitation se stabilisera et que les conditions du crédit s’amélioreront. La demande de prêts aux particuliers et aux entreprises et de prêts hypothécaires à l’habitation devrait demeurer faible, au moins pendant la première moitié de l’année. Le chômage aux États-Unis a augmenté régulièrement au cours de l’année et il est à prévoir qu’il augmentera d’environ deux points de pourcentage à 8,5 % en 2009, un taux nettement supérieur au taux canadien. La Réserve fédérale pourrait continuer à réduire les taux d’intérêt pour soutenir l’économie. La faiblesse des marchés financiers devrait durer jusqu’au début de 2009, mais une certaine amélioration est à prévoir pendant la deuxième moitié de l’année, lorsque l’économie se redressera et que les prix des maisons se stabiliseront.

La section Revue et perspectives économiques contient des déclarations prospectives. Voir la mise en garde concernant les déclarations prospectives.

Incidence de la conjoncture des marchés financiers sur les résultats du quatrième trimestre
Les marchés des capitaux demeurent instables en raison des inquiétudes persistantes concernant les marchés financiers ainsi que l’ampleur et la gravité du ralentissement économique. Au cours du quatrième trimestre, les marchés financiers ont continué à subir le contrecoup de la volatilité des écarts de taux, ce qui a influé sur les évaluations à la valeur de marché. Les évaluations de titres de participation, en particulier, ont été durement touchées au cours du trimestre, plusieurs secteurs affichant des reculs importants.

Les résultats de BMO pour le quatrième trimestre ont été marqués par des charges de 45 millions de dollars (27 millions après impôts et 0,06 $ par action) liées à la conjoncture des marchés financiers et constatées dans les résultats de BMO Marchés des capitaux et du groupe Gestion privée. Les charges imputées à BMO Marchés des capitaux incluaient une somme de 14 millions de dollars (8 millions après impôts) constituée des éléments suivants :

une charge de 258 millions de dollars (173 millions après impôts) pour des expositions liées à Apex, une entité canadienne de protection contre le risque de crédit (170 millions avant impôts) et des évaluations à la valeur du marché découlant de notre exposition au risque de crédit lié aux contreparties d'instruments dérivés, en grande partie en raison de l'élargissement des écarts de taux des contreparties par rapport à celui de BMO (88 millions avant impôts);
une charge de 49 millions de dollars (33 millions après impôts) pour des moins-values durables visant des titres dans nos portefeuilles, incluant 29 millions de dollars pour des transferts de titres de négociation dans les titres disponibles à la vente;
un bénéfice de 133 millions de dollars (90 millions après impôts) pour des évaluations à la valeur de marché de swaps sur défaillance liés au portefeuille de prêts de BMO Marchés des capitaux;
un bénéfice de 89 millions de dollars (60 millions après impôts) provenant de notre passif comptabilisé à sa juste valeur en raison de l’élargissement des écarts de taux;
un certain nombre d’autres rajustements d’évaluation et d’activités de négociation entraînant un bénéfice net de 71 millions de dollars (48 millions après impôts), incluant un gain avant impôts de 81 millions de dollars lié principalement à des portefeuilles dont certains titres ont été transférés au portefeuille des titres disponibles à la vente.

Les charges imputées au groupe Gestion privée incluaient une somme de 31 millions de dollars canadiens (19 millions de dollars canadiens après impôts) en rapport avec des mesures prises par la direction pour soutenir nos clients aux États-Unis en raison de la faiblesse des marchés financiers, notamment :

une charge nette de 19 millions de dollars canadiens liée aux titres de Lehman;
une charge de 12 millions de dollars canadiens en rapport avec l’évaluation de titres à enchères pour lesquels nous prévoyons de faire une offre d’achat à nos clients.

Les charges de 45 millions de dollars indiquées ci-dessus et liées à la conjoncture des marchés financiers ont toutes une incidence sur le revenu autre que d’intérêts. Il y a eu des pertes de 181 millions de dollars dans les gains ou pertes sur titres autres que de négociation, une réduction de 30 millions des autres revenus et une augmentation de 166 millions du revenu autre que d’intérêts lié aux activités de négociation.

Comme nous l’expliquons dans la section sur BMO Marchés des capitaux ci-dessus, au cours du trimestre, l’ICCA a modifié ses règles concernant la comptabilisation des instruments financiers et l’information à fournir à leur sujet. À la suite de ces modifications, nous avons choisi de transférer certains titres de notre portefeuille de négociation à celui des titres disponibles à la vente. Nous avons ensuite comptabilisé des charges à la valeur de marché pour ces titres, totalisant 212 millions de dollars (143 millions après impôts), dont 29 millions (20 millions après impôts) ont été imputés au revenu net, comme faisant partie des moins-values durables mentionnées plus haut, et 183 millions (123 millions après impôts) qui ont été constatés dans les autres éléments du résultat étendu plutôt que dans les revenus de négociation dans l’état des résultats.

Les effets des éléments notables qui influent sur les résultats des périodes comparées sont présentés à la fin du présent Rapport de gestion.

Compte tenu de la conjoncture incertaine des marchés financiers, nos investissements dans du papier commercial adossé à des actifs (PCAA), des entités de gestion de placements structurés, des entités à financement structuré et d’autres investissements comptabilisés à la valeur de marché pourraient subséquemment enregistrer des gains et des pertes. La section Incidence de la conjoncture des marchés financiers sur les résultats du quatrième trimestre contient des déclarations prospectives. Voir la mise en garde concernant les déclarations prospectives.

Éléments notables
Quatrième trimestre de 2008

Les charges liées à la conjoncture des marchés financiers au quatrième trimestre sont présentées en détail dans la section intitulée Incidence de la conjoncture des marchés financiers sur les résultats du quatrième trimestre. Les résultats reflètent aussi une augmentation de 150 millions de dollars (98 millions après impôts) de la provision générale pour pertes sur créances.

Troisième trimestre de 2008
Les résultats de BMO pour le troisième trimestre ont été marqués par des charges de 134 millions de dollars (96 millions après impôts), ou de 0,19 $ par action, liées à la conjoncture des marchés financiers. Ces charges étaient constituées des éléments suivants :

une charge de 88 millions de dollars (65 millions après impôts) incluant :
  o une charge de 58 millions de dollars (39 millions après impôts) pour des évaluations à la valeur de marché découlant de notre exposition au risque de crédit lié aux contreparties d'instruments dérivés, en grande partie en raison de l'élargissement des écarts de taux des contreparties par rapport à BMO;
  o une charge de 55 millions de dollars (43 millions après impôts) pour des moins-values durables et des rajustements d'évaluation d'actions privilégiées détenues dans notre portefeuille de négociation;
  o un recouvrement de 25 millions de dollars (17 millions après impôts) au titre de positions de négociation et de crédits structurés;
une charge de dépréciation de 28 millions de dollars (19 millions après impôts) pour du papier commercial adossé à des actifs touché par l’Accord de Montréal;
une charge nette de 15 millions de dollars (10 millions après impôts) liée à Apex;
une charge de 3 millions de dollars (2 millions après impôts) pour notre investissement dans des billets de capital d'entités de gestion de placements structurés.
Les résultats reflètent également une augmentation de 50 millions de dollars (30 millions après impôts) de la provision générale pour pertes sur créances.

Ces charges de 134 millions de dollars liées à la conjoncture des marchés financiers ont toutes une incidence sur le revenu autre que d'intérêts : 61 millions de dollars dans les gains ou pertes sur titres autres que de négociation, 76 millions dans le revenu autre que d'intérêts lié aux activités de négociation et un recouvrement de 3 millions dans les autres revenus.

Deuxième trimestre de 2008
Les résultats de BMO au deuxième trimestre incluent un gain net de 42 millions de dollars (28 millions après impôts) attribuable aux charges/recouvrements liés à la conjoncture des marchés financiers. Ces charges/recouvrements étaient constitués :

d'un recouvrement net de 26 millions de dollars (18 millions après impôts) lié à :
  o un recouvrement à la valeur de marché de 85 millions de dollars (57 millions après impôts) en rapport avec la fiducie Apex/Sitka, pour tenir compte de la probabilité accrue de la réussite de la restructuration observée pendant le trimestre;
  o une charge à la valeur de marché de 36 millions de dollars (24 millions après impôts) en rapport avec des placements dans du papier commercial de conduits canadiens administrés par des tiers touchés par l’Accord de Montréal;
  o une charge de 23 millions de dollars (15 millions après impôts) en rapport avec des billets de capital des entités de gestion de placements structurés Links et Parkland;
d'un recouvrement de 35 millions de dollars (24 millions après impôts) en rapport avec des éléments touchés par les écarts de taux, plus précisément des rajustements de la valeur de marché; ce recouvrement consiste en un bénéfice de 128 millions de dollars (86 millions après impôts) en rapport avec des gains à la valeur de marché découlant de notre exposition au risque de crédit lié aux contreparties d'instruments dérivés, les écarts de taux de BMO s'étant élargis relativement à diverses contreparties, moins une charge de 93 millions de dollars (62 millions après impôts) au titre de positions de négociation et de crédits structurés;
d'une charge de 19 millions de dollars (14 millions après impôts) liée à quatre éléments moins importants, chacun ayant une incidence de 10 millions de dollars ou moins sur le revenu net et comportant des charges à la valeur de marché attribuables à notre portefeuille de négociation d'actions privilégiées et à notre exposition liée à des assureurs spécialisés.

Le gain net de 42 millions de dollars décrit plus haut a eu un impact sur le revenu autre que d'intérêts lié aux activités de négociation (71 millions de dollars), les autres revenus (6 millions de dollars) et les gains ou pertes sur titres autres que de négociation (-35 millions de dollars).

Premier trimestre de 2008
Au premier trimestre de 2008, BMO a comptabilisé des charges de 548 millions de dollars (362 millions après impôts et 0,72 $ par action) pour certaines activités de négociation et des rajustements d'évaluation, ainsi qu'une augmentation de la provision générale pour pertes sur créances. Ces charges comprenaient 488 millions de dollars (324 millions après impôts) imputés aux résultats de BMO Marchés des capitaux, en rapport avec les éléments suivants : des pertes découlant de l'abandon de positions liées à l'assureur spécialisé ACA Financial Guarantee Corporation (158 millions de dollars); des positions de négociation et de crédits structurés, des actions privilégiées, des conduits canadiens administrés par des tiers et d'autres pertes liées à la valeur de marché (177 millions); des investissements dans Apex (130 millions); et des billets de capital dans les entités de gestion de placements structurés Links et Parkland (23 millions). BMO n'est pas exposé à d'autres risques liés à ACA. La réduction de la rémunération liée au rendement rattachée aux charges n'était pas incluse dans le calcul de l'incidence des éléments significatifs.

La charge de 177 millions de dollars mentionnée ci-dessus était principalement due à l'incidence de l'élargissement des écarts de taux dans un certain nombre de nos portefeuilles de négociation. Elle était constituée de plusieurs éléments, dont le plus important se chiffrait à 78 millions de dollars pour un risque de contrepartie lié à nos dérivés, dont environ la moitié était liée à des assureurs spécialisés (autres que ACA) et à des sociétés d'instruments dérivés de crédit similaires. La charge de 488 millions de dollars incluait des réductions du revenu autre que d'intérêts lié aux activités de négociation (420 millions), des gains sur titres de placement (23 millions) et d'autres revenus (45 millions).

Les résultats des Services d'entreprise comprenaient une augmentation de 60 millions de dollars (38 millions après impôts) de la provision générale pour pertes sur créances, afin de tenir compte de la croissance du portefeuille et du déplacement du risque.

Quatrième trimestre de 2007
Au quatrième trimestre de 2007, le revenu net a été réduit d'un montant de 275 millions de dollars après impôts (0,55 $ par action) attribuable aux éléments notables. Les résultats comprenaient des charges de 318 millions de dollars (211 millions après impôts) pour certaines activités de négociation et des rajustements d'évaluation liés à la détérioration des marchés financiers, 16 millions après impôts liés à des pertes sur produits de base, 33 millions après impôts découlant d'une augmentation de la provision générale et une incidence de 15 millions après impôts d’une charge de restructuration. Les charges comprenaient un montant de 169 millions de dollars en rapport avec des positions de négociation et de crédits structurés ainsi qu'avec des actions privilégiées, un montant de 134 millions lié à du papier commercial adossé à des actifs (PCAA) canadien et un montant de 15 millions lié à des placements dans des billets de capital des entités de gestion de placements structurés Links Finance Corporation (Links) et Parkland Finance Corporation (Parkland).

Les charges comptabilisées au titre du PCAA canadien sont constituées de 80 millions de dollars pour notre investissement dans du papier commercial émis par un des conduits soutenus par BMO, et de 54 millions de dollars pour notre investissement dans du papier commercial émis par des conduits non soutenus par des banques.

Exercice 2008
Les éléments notables en 2008 sont présentés en détail ci-dessus.

Exercice 2007
Le revenu net de l'exercice 2007 a été réduit d'un montant de 787 millions de dollars attribuable aux éléments notables. Les résultats incluaient un montant de 440 millions de dollars après impôts lié à des pertes sur produits de base de 853 millions, déduction faite de la réduction de 120 millions de la rémunération liée au rendement. Ils comprenaient aussi un montant de 318 millions de dollars (211 millions après impôts) attribuable aux charges liées à la conjoncture des marchés financiers, l’incidence de 103 millions après impôts découlant d'une charge de restructuration de 159 millions et une augmentation de 33 millions après impôts de la provision générale.


Pour consulter les autres éléments de ce communiqué, notamment :

Les faits saillants financiers
Rapport de gestion
Les états financiers non vérifiés

RENSEIGNEMENTS À L'INTENTION DES INVESTISSEURS ET DES MÉDIAS

Documents destinés aux investisseurs
Les parties intéressées peuvent consulter le présent communiqué, les présentations qui l'accompagnent et des données financières complémentaires sur notre site www.bmo.com/relationsinvestisseurs. Ces documents sont également disponibles aux bureaux de BMO Groupe financier, 100 King Street West, 1 First Canadian Place, 18th Floor, Toronto, Ontario, M5X 1A1.

Téléconférence et cyberconférence trimestrielles
Les parties intéressées sont invitées à se joindre à notre téléconférence trimestrielle, le mardi 25 novembre 2008 à 14 h (HNE). À cette occasion, les hauts dirigeants de BMO commenteront les résultats du trimestre et répondront aux questions des investisseurs. La conférence sera accessible par téléphone, au 416-695-9753 (région de Toronto) ou au 1-888-789-0089 (extérieur de Toronto, sans frais). L'enregistrement de la conférence sera accessible jusqu'au lundi 2 mars 2009, au 416-695-5800 (région de Toronto) ou au 1-800-408-3053 (extérieur de Toronto, sans frais) (code d'accès 648306).

La cyberconférence trimestrielle sera accessible en direct à l'adresse suivante : www.bmo.com/relationsinvestisseurs. Elle sera accessible en différé sur notre site jusqu'au lundi 2 mars 2009.

Relations avec les médias
Ralph Marranca, Toronto, ralph.marranca@bmo.com, 416-867-3996
Ronald Monet, Montréal, ronald.monet@bmo.com, 514-877-1873

Relations avec les investisseurs
Viki Lazaris, première vice-présidente, viki.lazaris@bmo.com, 416-867-6656
Steven Bonin, directeur général, steven.bonin@bmo.com, 416-867-5452
Krista White, directrice principale, krista.white@bmo.com, 416-867-7019

Chef des finances
Russel Robertson, chef des finances intérimaire
russ.robertson@bmo.com, 416-867-7360

Secrétariat général
Blair Morrison, vice-président et secrétaire général
corp.secretary@bmo.com, 416-867-6785