BMO Groupe financier annonce un revenu net de 560 millions de dollars pour le quatrième trimestre
Les
résultats sont bons dans l’ensemble, compte tenu de
la conjoncture économique et de la situation des marchés
PE Canada fait de réels progrès dans la réalisation
de son plan stratégique, en produisant un revenu net de
plus de 1,3 milliard de dollars pour l’exercice et d’excellents
résultats pour le trimestre
Les résultats du groupe Gestion privée reflètent
une bonne performance sous-jacente, le revenu net de l’exercice égalant
le résultat record de l’an dernier
BMO Marchés des capitaux inscrit un revenu net de 285 millions de
dollars pour le trimestre, grâce aux bons résultats de plusieurs
secteurs d’activité de base
Points saillants
des résultats
financiers :
Comparaison des résultats du quatrième trimestre
de 2008 avec ceux du quatrième trimestre de 2007 :
- Revenu
net de 560 millions de dollars, alors qu’il était de
452 millions en 2007.
-
Résultat par action1 (RPA) de 1,06 $, alors qu’il était
de 0,87 $ en 2007, et RPA avant amortissement2 de 1,08 $ alors qu’il était
de 0,89 $ en 2007.
-
Solide ratio du capital de première catégorie, à 9,77 %, selon les règles du Nouvel accord de Bâle (Bâle
II).
-
Rendement des capitaux propres de 14,0 %, résultat des avantages
découlant de la diversification de nos secteurs d’activité.
- Transfert
de titres d'une valeur de 2 milliards de dollars de notre portefeuille
de titres de négociation à notre portefeuille
de titres disponibles à la vente et comptabilisation de pertes
non réalisées de 123 millions de dollars après impôts
dans les capitaux propres.
Comparaison
des résultats de l’exercice 2008 avec ceux de l’exercice
2007 :
- Revenu
net de 1 978 millions de dollars en 2008, alors qu’il atteignait
2 131 millions en 2007.
-
RPA de 3,76 $, alors qu’il s’élevait à 4,11 $ en 2007, et RPA avant amortissement de 3,83 $ alors qu’il se
chiffrait à 4,18 $ en 2007.
-
Rendement des capitaux propres de 13,0 %, alors qu’il s’élevait à 14,4 % en 2007.
1 | Sauf
indication contraire, lorsqu’il est question du résultat par
action (RPA) dans le présent document, il s’agit toujours
du résultat dilué par action. |
2 | Les rajustements
qui ont pour effet de substituer les résultats
avant amortissement aux résultats selon les principes comptables généralement
reconnus (PCGR) sont exposés dans la section Mesures non conformes
aux PCGR, à la fin du rapport de gestion, où sont également
expliqués toutes les mesures non conformes aux PCGR et leurs plus
proches équivalents selon les PCGR. |
Montréal,
le 25 novembre 2008 – BMO
Groupe financier a annoncé un revenu net de 560 millions
de dollars pour le quatrième trimestre terminé le
31 octobre 2008, soit une augmentation de 24 % par rapport à la
même période de l’exercice précédent.
Le résultat par action s’établit à 1,06 $, soit une hausse de 0,19 $ ou de 22 %.
« Le ratio de notre capital de première catégorie demeure élevé et
le rendement de nos capitaux propres se chiffre à 14 % pour le trimestre
et à 13 % pour l’exercice. Ces résultats illustrent la force
et la stabilité relatives de BMO par rapport aux autres institutions financières
du monde », a déclaré Bill Downe, président et chef
de la direction, BMO Groupe financier.
« Notre performance globale au quatrième trimestre a été bonne
et même si nous ne sommes pas immunisés contre les difficultés
liées à la situation actuelle des marchés, nous nous concentrons
sur nos activités de base et sur le service à la clientèle.
Cela se reflète dans nos résultats de ce trimestre et dans l’accroissement
de notre part de marché dans les secteurs prioritaires de nos services
bancaires de détail au Canada.
« PE Canada, qui regroupe nos services bancaires aux particuliers et aux
entreprises au Canada, a encore une fois obtenu d’excellents résultats.
Après avoir augmenté son revenu et son revenu net à chacun
des trimestres de l’exercice, le groupe a conclu cette solide performance
en 2008 en augmentant son revenu net du quatrième trimestre de 19 % par
rapport à la même période l’an dernier.
« Nous
avons la réputation bien méritée de travailler
avec nos clients à tous les stades du cycle du crédit.
Dans la conjoncture économique actuelle, nous continuons à appliquer
avec constance nos normes de soutien financier afin de permettre
aux Canadiens et à leurs entreprises d’accéder
au crédit. Nos clients et les clients potentiels ont reconnu
notre engagement et cette approche renforce nos relations d’affaires
et place nos services de détail au Canada en excellente
position pour l’avenir. Les prêts aux particuliers
ont fait un bond de 21 % par rapport à l’an dernier,
en partie grâce à notre MargExpress sur valeur domiciliaire,
et les prêts aux entreprises ont progressé de 12 %
dans le segment des prêts de 1 million à 5 millions
de dollars. Notre part des marchés des prêts aux particuliers
et des dépôts de particuliers a augmenté par
rapport à la même période l’an dernier
et par rapport au troisième trimestre.
« Les résultats du groupe Gestion privée pour l’exercice égalent
le record établi l’an dernier. Pour le quatrième trimestre,
les résultats sont cependant en recul en raison des charges liées à notre
offre d’achat de certains portefeuilles de clients liée à la
situation difficile sur les marchés. Après rajustement pour tenir
compte de ces charges, les résultats du trimestre et la performance sous-jacente
sont bons », a ajouté M. Downe.
Les résultats
de nos services bancaires aux particuliers et aux entreprises aux États-Unis
se sont détériorés en raison de la
hausse des coûts d’intégration, d’une hausse de la
réserve
annoncée plus tôt au titre d’un litige concernant Visa et
de l’incidence de la conjoncture difficile des marchés sur les
revenus et les frais. L’intégration de nos acquisitions au Wisconsin
est maintenant complétée. Le revenu net a diminué et s’établit à 11
millions de dollars américains pour le trimestre, ou à 24 millions
de dollars américains après rajustement pour tenir compte de
la charge liée au litige et des coûts d’intégration,
ce qui reflète le contexte difficile. Nous restons déterminés à satisfaire
aux besoins de nos clients en dépit de la conjoncture défavorable
et à renforcer nos relations d’affaires pour établir une
base solide en prévision de la prochaine reprise économique aux
Etats-Unis.
« Les résultats de BMO Marchés des capitaux se sont améliorés
pour un troisième trimestre de suite et ils ont considérablement
progressé par rapport à la même période l’an
dernier. Même si certains secteurs d’activité sont manifestement
touchés par le ralentissement des activités et les charges liées
aux conditions actuelles des marchés, plusieurs de nos principaux secteurs
d’activité ont connu une solide croissance au cours du trimestre,
notamment ceux qui sont sensibles aux taux d’intérêt ainsi
que ceux de la négociation de contrats de change et de la négociation
de produits structurés à l’intérieur des Produits
de négociation », a conclu M. Downe. Les charges comptabilisées
au cours du trimestre sont présentées en détail dans la
section intitulée Incidence de la conjoncture des marchés financiers
sur les résultats du quatrième trimestre.
Le revenu de BMO s’est accru de 28 % par rapport au quatrième trimestre
de l’exercice précédent, alors que les frais ont augmenté de
10 %. La croissance du revenu net a été ralentie par la hausse
des pertes sur créances. Les dotations à la provision pour pertes
sur créances totalisent 465 millions de dollars pour le trimestre dont
une part de 333 millions de dollars a été attribuée aux
Services d’entreprise conformément à notre méthode
de la perte prévue. Il y a eu une majoration de 150 millions de dollars
de la provision générale. Les dotations à la provision spécifique, à 315
millions de dollars, ont diminué par rapport au trimestre précédent,
mais elles ont considérablement augmenté par rapport à la
même période l’an dernier, en raison de la faiblesse de l’économie
des États-Unis, particulièrement dans le secteur immobilier.
Le taux d’imposition
effectif pour le trimestre était un taux de
recouvrement de 9,2 % et incluait des recouvrements de 73 millions
de dollars d’impôts sur les bénéfices de périodes
antérieures.
Si on fait abstraction de l’incidence de l’augmentation de
la provision générale, des recouvrements d’impôts
et de l’augmentation
de la proportion de revenus provenant de territoires où les taux
d’imposition
sont moins élevés, le taux d’imposition effectif
du quatrième
trimestre se situe dans la fourchette normale prévue de 16 % à 20 %.
Revue
des résultats des groupes d’exploitation
PE
Canada
Le
revenu net s’établit à 344 millions de dollars,
soit une hausse de 57 millions ou de 19% par rapport à la
même période l’an dernier. Il s’agit
d’un excellent résultat, le revenu et le revenu
net ayant augmenté à chacun des trimestres de 2008.
Les volumes de la plupart des produits ont sensiblement augmenté.
Pour l’exercice 2008, le revenu net s’établit à 1
320 millions de dollars, soit une hausse de 53 millions ou de
4,1 % par rapport à l’exercice précédent.
Il y a un an, le revenu net incluait une somme de 6 millions
de dollars due à trois éléments, soit un
recouvrement d’impôts sur les bénéfices
d’exercices antérieurs de 43 millions et deux éléments
qui ont amoindri le résultat d'un montant net de 78 millions
de dollars (37 millions après impôts) : un gain
lié à MasterCard et un rajustement du passif lié aux échanges
de récompenses de notre programme de fidélisation
des clients titulaires de cartes de crédit.
Le revenu
du quatrième trimestre s’est accru de 202 millions
de dollars ou de 18 % par rapport à la même période
l’an
dernier. Après rajustement pour tenir compte des éléments
ci-dessus, le revenu a augmenté de 124 millions de dollars ou de 10 %. La forte croissance des volumes s’est poursuivie en dépit du
ralentissement de l’économie. Le revenu a augmenté dans
les secteurs des services aux particuliers et des services aux entreprises
et particulièrement
dans celui des services de cartes et de règlement. La marge nette d’intérêts
s’est accrue par rapport à la même période l’an
dernier, mais elle est restée inchangée comparativement au troisième
trimestre. Par rapport au quatrième trimestre de l’an dernier,
la marge a bénéficié des intérêts sur des
remboursements d’impôts, d’une évolution favorable
de la répartition
des produits et de rendements des produits plus élevés, facteurs
partiellement neutralisés par la hausse des coûts de mobilisation
des fonds et la baisse des frais de refinancement des prêts hypothécaires.
Les frais
ont augmenté de 38 millions de dollars ou de 5,7 % par
rapport à la même période l’an dernier,
en raison de la hausse des coûts liés au personnel,
et de l’augmentation des impôts sur le capital. Nous
poursuivons nos investissements stratégiques dans nos
activités, notamment dans l’agrandissement et la
rénovation de notre réseau de succursales et la
technologie des cartes de crédit et de débit à puce,
ainsi que dans l’accroissement du nombre de nos spécialistes
des prêts hypothécaires et de nos planificateurs
financiers. Au cours de l’exercice 2008, nous avons ouvert
16 nouvelles succursales et en avons fermé 10, en plus
d’en relocaliser 11 et d’en agrandir sept autres.
Dans le
secteur des services bancaires aux particuliers, la plupart des
produits ont poursuivi leur croissance. La
croissance des prêts aux particuliers
par rapport à la même période l’an dernier a été solide, à 21 %,
notre part de marché augmentant de 89 points de base par rapport à la
même période l’an dernier et de 33 points de base comparativement
au troisième trimestre. Notre MargExpress sur valeur domiciliaire
continue à jouer
un rôle important dans la croissance accélérée
des prêts aux particuliers. Notre portefeuille de prêts hypothécaires
a progressé, les nouveaux prêts établis ayant plus
que compensé l’effet
de notre décision de ne plus recourir aux courtiers hypothécaires.
Les dépôts des particuliers ont légèrement augmenté par
rapport à la même période l’an dernier, le nombre
de titulaires actifs de compte de chèques poursuivant sa croissance
et le nombre de produits par ménage évoluant de manière
positive. Notre part du marché des dépôts de particuliers
a augmenté de
6 points de base par rapport à la même période l’an
dernier et de 1 point de base comparativement au troisième trimestre,
en dépit de la vigueur soutenue de la concurrence.
Dans le
secteur des services bancaires aux entreprises, la croissance
des prêts
a été forte, à 7,2 %, en dépit de conditions
moins favorables. Notre part du marché des services aux entreprises
s’est
accrue de 67 points de base par rapport à la même période
l’an dernier, mais elle s’est rétrécie de 5 points
de base comparativement au troisième trimestre. BMO se classe au
deuxième
rang pour ce qui est de la part du marché des services aux entreprises
au Canada, avec une part de marché de 19,84 %, et notre objectif
est d’atteindre
le premier rang. Dans la catégorie des dépôts, la croissance
des soldes sur un an s’établit à 4,9 % et s’est
accompagnée
d’une croissance régulière des dépôts
d’entreprises.
Nous sommes
heureux de l’amélioration des taux de fidélité de
la clientèle de nos services bancaires aux particuliers et aux
entreprises, qui ont connu une croissance générale par
rapport à nos
concurrents.
Les revenus
tirés des services de cartes et de règlement ont
fait un bond de 15 % par rapport à la même période
de l’exercice
précédent, après rajustement pour tenir compte
des éléments
inhabituels de l’an dernier. Cette progression a été stimulée
par les transactions et la croissance accélérée
des soldes ainsi que par la hausse des revenus de Moneris, une entreprise
dans laquelle
nous avons une participation et qui est une des sociétés
les plus performantes en Amérique du Nord dans le domaine du
traitement des paiements par cartes de débit et de crédit.
Les plus récentes offres
de récompense de nos programmes AIR MILES et Remise en espèces
ont suscité beaucoup d’intérêt chez nos clients,
ce qui, combiné à nos stratégies tarifaires et
de crédit,
a continué à favoriser une forte croissance des soldes
dans un contexte de vive concurrence. Les services de cartes et de
règlement ont
aussi constaté des améliorations dans la fidélisation
de la clientèle. En 2008, le groupe a reçu le Global
Quality Platinum Award, un prix décerné par MasterCard
Worldwide pour souligner la performance dans les principaux secteurs
qui influent sur l’expérience
client lors des achats, y compris la satisfaction aux points de vente
grâce à la
disponibilité de l’émetteur et à la satisfaction à l’endroit
du processus d’autorisation.
PE États-Unis
(tous les montants sont en dollars américains)
Le
revenu net s’établit à 11 millions de dollars,
alors que pour la même période l’an dernier, il
avait été particulièrement élevé, à 33
millions de dollars. Les résultats incluent des coûts
d’intégration de 15 millions de dollars, ce qui est
moins que les 16 à 18 millions de dollars que nous avions
prévus il y a trois mois, grâce à l’accent
que nous avons mis sur l’efficience des frais. Les coûts
d’intégration des acquisitions ont augmenté de
13 millions de dollars (9 millions après impôts) par
rapport à la même période l’an dernier.
Les résultats ont également subi l’incidence
d’une charge supplémentaire de 4 millions de dollars
après impôts pour une provision liée au litige
concernant Visa. Après rajustement pour tenir compte de l’incidence
de ces éléments, le revenu net se chiffre à 24
millions de dollars pour le trimestre. Les mauvaises conditions du
crédit influent sur les résultats, en occasionnant
une augmentation des prêts non productifs et des coûts
de gestion de notre portefeuille.
Le revenu
a progressé de 23 millions de dollars ou de 11 %, les
acquisitions au Wisconsin ayant produit les trois quarts de la
croissance et le reste étant
dû à l’amélioration des revenus des activités
de base. La marge nette d’intérêts s’est rétrécie,
en raison d’un transfert de portefeuille effectué plus tôt
au cours de l’année, de l’augmentation des prêts non
productifs et de la répartition des produits.
Groupe
Gestion privée
Le revenu
net s’établit à 78 millions de dollars, alors qu’il
s’élevait à 103 millions pour la même période
l’an dernier. Les résultats ont subi l’incidence
de charges de 31 millions de dollars (19 millions après impôts)
liées aux mesures prises pour soutenir des clients aux États-Unis
en raison de la détérioration des marchés financiers.
Elles comprenaient des charges liées aux titres de Lehman Brothers
Holdings Inc. et à l’évaluation des titres à enchères
que nous avons offert d’acheter de clients. Après rajustement
pour tenir compte des charges, la performance sous-jacente a été bonne
pour le trimestre. En dépit des charges, le revenu net de l’exercice, à 395
millions de dollars, a été très solide et égale
le record établi il y a un an.
Le revenu
du trimestre a augmenté de 17 millions de dollars ou de
2,9 % par rapport à la même période l’an
dernier, en excluant les charges mentionnées ci-dessus.
Les soldes des dépôts ont augmenté dans les
secteurs du courtage et des produits de placement à terme.
Les prêts et les dépôts dans le secteur de
la gestion bancaire privée en Amérique du Nord
ont aussi progressé.
L’actif
sous gestion et sous administration et les dépôts à terme
ont subi le contrecoup de l’affaiblissement des conditions du marché et
ils ont diminué de 27,4 milliards de dollars ou de 9,7 %, abstraction
faite de l’incidence du change.
BMO
Marché des capitaux
Le
revenu net s’établit à 285 millions de dollars, soit une
hausse de 239 millions par rapport à la même période
l’an dernier. Le revenu net du trimestre a été diminué par
des charges de 14 millions de dollars (8 millions après
impôts) liées à la conjoncture des marchés
financiers. Le revenu net de la même période l’an
dernier avait été diminué d’une somme
de 227 millions de dollars après impôts liés à des
charges similaires et à des pertes sur produits de base.
La section intitulée Incidence
de la conjoncture des marchés
financiers sur les résultats du quatrième trimestre présente plus de détails sur les charges liées à la
conjoncture des marchés financiers. Les résultats
du trimestre incluent un recouvrement d’impôts sur
les bénéfices d’exercices antérieurs
de BMO, dont une part de 52 millions de dollars a été attribuée
au groupe.
Le revenu a
augmenté de 294 millions de dollars et s’établit à 715
millions, en partie grâce à la solide performance de nos secteurs
sensibles aux taux d’intérêt et à la hausse des revenus
de négociation. Les charges mentionnées ci-dessus ont diminué le
revenu de 14 millions de dollars au cours du trimestre et de 342 millions à la
même période l’an dernier. Nous avons continué à nous
efforcer d’améliorer notre profil risque-rendement, en réduisant
la volatilité de notre revenu net et en nous concentrant sur nos relations
d’affaires de base et profitables. En réaction à la situation
des marchés, certaines stratégies de négociation ont été modifiées,
de manière à réduire notre exposition aux risques. Comme
il est expliqué à la note 5 afférente aux états
financiers ci-joints, au cours du trimestre, l’Institut Canadien des
Comptables Agréés
(ICCA) a modifié ses règles concernant la comptabilisation des
transferts d’instruments financiers et l’information à fournir à leur
sujet. Comme nous n'avons plus l'intention de négocier activement ces
titres pour en tirer un profit à court terme en raison des conditions
actuelles du marché, nous avons choisi de transférer des titres
de notre portefeuille de négociation à celui des titres disponibles à la
vente. Ce transfert était conforme à notre stratégie déjà mentionnée,
qui consiste à réduire la volatilité des résultats
de notre groupe. La valeur des titres transférés au 1er août
2008 s'établissait à 2 milliards de dollars. Le transfert a entraîné la
comptabilisation de charges d’évaluation à la valeur de
marché de
183 millions de dollars avant impôts dans les autres éléments
du résultat étendu plutôt que dans l’état
des résultats.
BMO Marchés
des capitaux a participé à 49 nouvelles émissions
au cours du trimestre, soit 21 émissions de titres de créance
d’entreprises,
9 émissions de titres de créance d’administrations publiques,
sept émissions d’actions privilégiées et 12 transactions
portant sur des actions ordinaires, pour un total de 23,5 milliards de dollars.
Objectifs
de rendement
Nous avons atteint un de nos cinq objectifs de rendement en 2008, ayant
maintenu un solide ratio du capital de première catégorie. À la
fin du premier trimestre, nous avons indiqué que, compte tenu
de la conjoncture économique difficile, nous prévoyions
ne pas pouvoir atteindre quatre de nos cinq objectifs de l’exercice.
La faiblesse
de la situation économique ainsi que les conditions difficiles
dans le domaine du crédit et sur les marchés financiers rendent
l’estimation des résultats financiers futurs encore plus incertaine.
Par conséquent, nous ne dévoilerons pas les cibles financières
pour l’exercice 2009. Cependant, BMO s’est doté d’un
processus de planification rigoureux qui prend en compte plusieurs scénarios économiques
potentiels. Le plan précise clairement les responsabilités en
matière
de rendement par rapport à des points de référence internes
et en matière de progrès par rapport aux priorités stratégiques,
y compris des mesures financières. Il est aligné sur nos objectifs à moyen
terme, qui sont une croissance annuelle moyenne du RPA de 10 %, un RCP moyen
de 17 % à 20 %, un levier d’exploitation avant amortissement annuel
moyen d’au moins 2 % et le maintien d’un solide capital réglementaire.
Cibles
pour 2008 |
Résultats
au 31 octobre 2008* |
- Croissance du RPA de 10 % à 15 % par rapport
au montant de base de 5,24 $1
|
- RPA de 4,08 $, soit une baisse de 22 % par rapport
au RPA de 5,24 $ il y a un an
|
|
|
- Dotation à la provision spécifique
pour pertes sur créances de 475 millions de dollars ou moins
|
- Dotation à la provision spécifique
pour pertes sur créances de 1 070 millions de dollars
|
- Ratio du capital de première
catégorie d’au moins 8,0 % (selon Bâle II)
|
- Ratio du capital de première catégorie
de 9,77 % (selon Bâle II)
|
- Levier d’exploitation avant amortissement
d’au moins 2,0 %
|
- Levier d’exploitation avant amortissement
de – 5,3 %
|
|
* Excluant les changements à la
provision générale |
1 |
Le montant de base
de 2007 exclut l’incidence de la restructuration, des changements à la
provision générale et des pertes sur produits de base. Le
résultat exclut l’augmentation de la provision générale
et est mesuré par rapport au montant de base, selon le cas. |
|
Mise
en garde concernant les déclarations prospectives
Les communications
publiques de la Banque de Montréal comprennent souvent des déclarations
prospectives, écrites ou verbales. Le présent document
contient de telles déclarations, qui peuvent aussi figurer dans
d’autres documents déposés auprès des organismes
de réglementation des valeurs mobilières canadiens ou
de la Securities and Exchange Commission des États-Unis, ou
dans d’autres communications. Toutes ces déclarations
sont énoncées sous réserve des règles d’exonération
de la loi américaine intitulée Private Securities
Litigation Reform Act of 1995, et des lois canadiennes sur les valeurs mobilières
applicables, et elles sont conçues comme des déclarations
prospectives aux termes de ces lois. Les déclarations prospectives
peuvent comprendre notamment des observations concernant nos objectifs
et nos priorités pour l’exercice 2009 et au-delà,
nos stratégies ou actions futures, nos cibles, nos attentes
concernant notre situation financière ou le cours de nos actions
et les résultats ou les perspectives de notre exploitation ou
des économies canadienne et américaine.
De par leur nature,
les déclarations prospectives exigent la formulation
d’hypothèses et comportent des risques et des incertitudes. Il
existe un risque appréciable que les prévisions, pronostics,
conclusions ou projections se révèlent inexacts, que nos hypothèses
soient erronées et que les résultats réels diffèrent
sensiblement de ces prévisions, pronostics, conclusions ou projections.
Nous conseillons aux lecteurs du présent document de ne pas se fier
indûment à ces
déclarations, étant donné que les résultats réels,
les conditions, les actions ou les événements futurs pourraient
différer sensiblement des cibles, attentes, estimations ou intentions
exprimées dans ces déclarations prospectives, en raison d’un
certain nombre de facteurs.
Les résultats
réels ayant trait aux déclarations prospectives
peuvent être influencés par de nombreux facteurs, notamment
la situation économique
générale et la conjoncture des marchés dans les pays
où nous
sommes présents, la faiblesse des marchés financiers ou du
crédit,
les fluctuations des taux d’intérêt et de change, les
changements de politique monétaire, l’intensité de la
concurrence dans les secteurs géographiques et les domaines d’activité dans
lesquels nous œuvrons, les changements de législation, les procédures
judiciaires ou démarches réglementaires, l’exactitude
ou l’exhaustivité de l’information que nous obtenons sur
nos clients et nos contreparties, notre capacité de mettre en œuvre
nos plans stratégiques, de conclure des acquisitions et d’intégrer
les entreprises acquises, les estimations comptables critiques, les risques
opérationnels
et infrastructurels, la situation politique générale, les activités
des marchés financiers internationaux, les répercussions de
guerres ou d’activités terroristes sur nos activités,
les répercussions
de maladies sur les économies locales, nationales ou mondiale, et
les répercussions de perturbations des infrastructures publiques telles
que les perturbations des services de transport et de communication et des
systèmes
d’alimentation en énergie ou en eau et les changements technologiques.
Nous tenons à souligner
que la liste de facteurs qui précède
n’est pas exhaustive. D’autres facteurs pourraient influer
défavorablement
sur nos résultats. Pour de plus amples renseignements, le lecteur
peut se reporter aux pages 28 et 29 du Rapport annuel 2007 de BMO, qui
décrit
en détail certains facteurs clés susceptibles d’influer
sur les résultats futurs de BMO. Les investisseurs et les autres
personnes qui se fient à des déclarations prospectives pour
prendre des décisions à l’égard
de la Banque de Montréal doivent tenir soigneusement compte de ces
facteurs, ainsi que d’autres incertitudes et événements
potentiels, et de l’incertitude inhérente aux déclarations
prospectives. La Banque de Montréal ne s’engage pas à mettre à jour
les déclarations prospectives, verbales ou écrites, qui peuvent être
faites, à l’occasion, par elle-même ou en son nom, sauf
lorsque la loi l’exige. L’information prospective contenue
dans le présent
document est présentée dans le but d’aider nos actionnaires à comprendre
notre situation financière aux dates indiquées ou pour les
périodes
terminées à ces dates ainsi que nos priorités et objectifs
stratégiques, et peut ne pas convenir à d’autres fins.
Les hypothèses
relatives aux ventes d'actifs, aux prix de vente prévus
pour les actifs, au coût net de mobilisation des fonds, à la
qualité du
crédit et au risque de défaillance et de pertes sur défaillance
des actifs sous-jacents des entités de gestion de placements structurés
sont des facteurs importants dont nous avons tenu compte lors de l'établissement
de nos attentes concernant les entités de gestion de placements
structurés
dont il est question dans le présent document, y compris le montant
qui pourrait être retiré en vertu des facilités de
trésorerie
fournies par BMO et la perspective que la protection de premier niveau
fournie par les billets de capital subordonnés dépasse
les pertes futures. Selon certaines de nos principales hypothèses,
les actifs continueront à être
vendus dans le but de réduire la taille des entités de
gestion de placements structurés, selon diverses hypothèses
de prix d'actifs, et le niveau des défauts et des pertes sera
conforme à la qualité du
crédit des actifs sous-jacents et à nos attentes actuelles
concernant la persistance des difficultés sur les marchés.
Les hypothèses
relatives au niveau de défauts et aux pertes en
cas de défaut sont des facteurs importants dont nous avons tenu
compte lors de l'établissement de nos attentes concernant les
résultats
futurs des transactions que Apex Trust a conclues. Selon certaines
de nos principales hypothèses, le niveau des défauts
et les pertes en cas de défaut
seraient comparables à ceux de l'expérience historique.
En établissant
nos attentes concernant le risque de pertes sur créances lié à Apex
Trust dans l'avenir, nous avons tenu compte de facteurs importants
dont la diversification sectorielle, la qualité initiale du
crédit de chaque portefeuille
et la protection de premier niveau intégrée à la
structure.
Les hypothèses
relatives au comportement des économies canadienne
et américaine en 2009 et aux conséquences de ce comportement
sur nos activités sont des facteurs importants dont nous avons
tenu compte lors de l'établissement de nos priorités
et objectifs stratégiques
et les perspectives de nos divers secteurs d'activité. Selon
certaines de nos principales hypothèses, les économies
canadienne et américaine
vont se contracter au cours de la première moitié de
2009 et les taux d'intérêt et d'inflation vont demeurer
bas. Nous avons également
supposé que les marchés de l'habitation au Canada faibliraient
en 2009 et qu'ils prendraient de la vigueur au cours de la deuxième
moitié de
l'année aux États Unis. Nous avons supposé que
la situation des marchés financiers s'améliorerait
quelque peu au cours de la deuxième moitié de 2009
et que le dollar canadien se raffermirait légèrement
par rapport au dollar américain. Pour élaborer
nos prévisions en matière de croissance économique,
en général
et dans le secteur des services financiers, nous utilisons principalement
les données économiques historiques fournies par les
administrations publiques du Canada et des États-Unis et leurs
agences. Les lois fiscales en vigueur dans les pays où nous
sommes présents, principalement
le Canada et les États-Unis, sont des facteurs importants
dont nous tenons compte pour déterminer notre taux d'imposition
effectif normal.
Revue
et perspectives économiques
L’économie canadienne a légèrement progressé en
2008, les exportations ayant poursuivi leur déclin en réaction à la
faiblesse de la demande aux États-Unis. La croissance des dépenses
de consommation s’est ralentie par rapport au rythme rapide de l’an
dernier, la croissance de l’emploi et la confiance ayant faibli. Les
investissements des entreprises ont eux aussi faibli, en réaction à l’incertitude
persistante concernant les répercussions de la crise mondiale du crédit
sur l’économie. Les ventes de maisons ont diminué par
rapport aux niveaux records atteints l’an dernier, résultat de
la réduction de l’abordabilité. L’affaiblissement
de l’économie a occasionné un certain ralentissement des
prêts hypothécaires à l’habitation et du crédit
aux entreprises et aux particuliers au cours de la deuxième moitié de
l’année, même si la croissance est demeurée relativement
vive. La hausse des prix des produits de base au cours de la première
moitié de l’année a porté l’inflation à son
plus haut niveau en cinq ans; cependant, la plupart des prix continuent à monter
légèrement et dans certains cas (comme dans ceux des livres
et des véhicules automobiles), ils baissent. La Banque du Canada a
réduit les taux du financement à un jour de 225 points de base
au cours de l’exercice, en réaction au ralentissement économique, à la
baisse récente des prix des produits de base et aux inquiétudes
liées au crédit sur le marché.
L’économie
américaine a légèrement progressé au
cours de la première moitié de 2008 et elle s’est vraisemblablement
contractée pendant la deuxième moitié, malgré de
vigoureux stimulants monétaires et fiscaux et de forts gains dans le
secteur des exportations. L’aggravation de la situation du crédit
et l’effondrement
du secteur immobilier, combinés à des coûts de l’énergie
records, ont eu d’importantes répercussions sur les consommateurs
et les entreprises. Les écarts de taux sur les prêts interbancaires
se sont élargis jusqu’à des niveaux records au début
d’octobre, pendant qu’un certain nombre de banques et de sociétés
de courtage de Wall Street s’effondraient ou faisaient l’objet
de prises de contrôle forcées, ce qui a sérieusement réduit
la disponibilité du crédit et haussé les coûts d’emprunt
pour les entreprises et les consommateurs. Même si la tendance à la
baisse des ventes de maisons semble s’être stabilisée, le
grand nombre de maisons invendues continue à peser sur les prix. La
croissance des prêts hypothécaires à l’habitation
et des prêts
aux particuliers et aux entreprises s’est ralentie en 2008. La Réserve
fédérale a considérablement réduit les taux d’intérêt
et elle a augmenté ses provisions de liquidités pour soutenir
les prêts bancaires et l’économie.
L’économie
canadienne devrait se contracter modérément
au cours de la première moitié de 2009, entraînée
par la baisse continue des exportations, avant de se redresser légèrement
au cours de la deuxième moitié de l’année, grâce à des
taux d’intérêt peu élevés et au récent
affaiblissement de la monnaie. Le taux de chômage devrait augmenter
d’environ
un point de pourcentage et s’établir juste au-dessus de 7 % à la
fin de 2009. Les dépenses des consommateurs et des entreprises vont
sans doute demeurer faibles, ce qui ralentira encore la croissance du crédit.
L’activité du marché de l’habitation devrait continuer à diminuer,
ce qui affaiblira la demande de prêts hypothécaires à l’habitation.
On s’attend à ce que la Banque du Canada réduise encore
les taux d’intérêt, en lien avec la baisse de l’inflation,
et à ce que le dollar canadien s’apprécie légèrement
par rapport au dollar américain au cours de la deuxième moitié de
l’année, grâce à une plus grande stabilité des
prix des produits de base.
L’économie
américaine devrait continuer à se contracter
au cours de la première moitié de 2009, avant de s’améliorer
légèrement lorsque le marché de l’habitation
se stabilisera et que les conditions du crédit s’amélioreront.
La demande de prêts aux particuliers et aux entreprises et de prêts
hypothécaires à l’habitation
devrait demeurer faible, au moins pendant la première moitié de
l’année. Le chômage aux États-Unis a augmenté régulièrement
au cours de l’année et il est à prévoir qu’il
augmentera d’environ deux points de pourcentage à 8,5 % en
2009, un taux nettement supérieur au taux canadien. La Réserve
fédérale
pourrait continuer à réduire les taux d’intérêt
pour soutenir l’économie. La faiblesse des marchés
financiers devrait durer jusqu’au début de 2009, mais une
certaine amélioration
est à prévoir pendant la deuxième moitié de
l’année,
lorsque l’économie se redressera et que les prix des maisons
se stabiliseront.
La section Revue
et perspectives économiques contient des déclarations
prospectives. Voir
la mise
en garde concernant les déclarations
prospectives.
Incidence
de la conjoncture des marchés financiers sur les résultats
du quatrième trimestre
Les marchés des capitaux demeurent instables en raison
des inquiétudes persistantes concernant les marchés financiers
ainsi que l’ampleur et la gravité du ralentissement économique.
Au cours du quatrième trimestre, les marchés financiers
ont continué à subir le contrecoup de la volatilité des écarts
de taux, ce qui a influé sur les évaluations à la
valeur de marché. Les évaluations de titres de participation,
en particulier, ont été durement touchées au cours
du trimestre, plusieurs secteurs affichant des reculs importants.
Les résultats
de BMO pour le quatrième trimestre ont été marqués
par des charges de 45 millions de dollars (27 millions après impôts
et 0,06 $ par action) liées à la conjoncture des marchés
financiers et constatées dans les résultats de BMO Marchés
des capitaux et du groupe Gestion privée. Les charges imputées à BMO
Marchés des capitaux incluaient une somme de 14 millions de dollars
(8 millions après impôts) constituée des éléments
suivants :
• |
une charge de 258 millions
de dollars (173 millions après impôts) pour des
expositions liées à Apex, une entité canadienne
de protection contre le risque de crédit (170 millions
avant impôts) et des évaluations à la valeur
du marché découlant de notre exposition au risque
de crédit lié aux contreparties d'instruments dérivés,
en grande partie en raison de l'élargissement des écarts
de taux des contreparties par rapport à celui de BMO (88
millions avant impôts); |
• |
une charge de 49 millions
de dollars (33 millions après impôts) pour des moins-values
durables visant des titres dans nos portefeuilles, incluant 29
millions de dollars pour des transferts de titres de négociation
dans les titres disponibles à la vente; |
• |
un bénéfice
de 133 millions de dollars (90 millions après impôts)
pour des évaluations à la valeur de marché de
swaps sur défaillance liés au portefeuille de prêts
de BMO Marchés des capitaux; |
• |
un bénéfice
de 89 millions de dollars (60 millions après impôts)
provenant de notre passif comptabilisé à sa juste
valeur en raison de l’élargissement des écarts
de taux; |
• |
un certain
nombre d’autres rajustements d’évaluation
et d’activités de négociation entraînant
un bénéfice net de 71 millions de dollars (48 millions
après impôts), incluant un gain avant impôts
de 81 millions de dollars lié principalement à des
portefeuilles dont certains titres ont été transférés
au portefeuille des titres disponibles à la vente. |
Les charges
imputées au groupe Gestion privée incluaient une
somme de 31 millions de dollars canadiens (19 millions de dollars
canadiens après impôts) en rapport avec des mesures
prises par la direction pour soutenir nos clients aux États-Unis
en raison de la faiblesse des marchés financiers, notamment
:
• |
une charge nette de 19
millions de dollars canadiens liée aux titres de Lehman; |
• |
une charge de 12 millions
de dollars canadiens en rapport avec l’évaluation
de titres à enchères pour lesquels nous prévoyons
de faire une offre d’achat à nos clients. |
Les charges
de 45 millions de dollars indiquées ci-dessus et liées à la
conjoncture des marchés financiers ont toutes une incidence
sur le revenu autre que d’intérêts. Il y a eu
des pertes de 181 millions de dollars dans les gains ou pertes
sur titres autres que de négociation, une réduction
de 30 millions des autres revenus et une augmentation de 166 millions
du revenu autre que d’intérêts lié aux
activités de négociation.
Comme nous
l’expliquons dans la section sur BMO Marchés des capitaux
ci-dessus, au cours du trimestre, l’ICCA a modifié ses
règles concernant la comptabilisation des instruments financiers
et l’information à fournir à leur sujet. À la
suite de ces modifications, nous avons choisi de transférer
certains titres de notre portefeuille de négociation à celui
des titres disponibles à la vente. Nous avons ensuite comptabilisé des
charges à la valeur de marché pour ces titres, totalisant
212 millions de dollars (143 millions après impôts),
dont 29 millions (20 millions après impôts) ont été imputés
au revenu net, comme faisant partie des moins-values durables mentionnées
plus haut, et 183 millions (123 millions après impôts)
qui ont été constatés dans les autres éléments
du résultat étendu plutôt que dans les revenus
de négociation dans l’état des résultats.
Les effets des éléments
notables qui influent sur les résultats des périodes
comparées sont présentés à la fin du
présent Rapport de gestion.
Compte tenu
de la conjoncture incertaine des marchés financiers, nos
investissements dans du papier commercial adossé à des
actifs (PCAA), des entités de gestion de placements structurés,
des entités à financement structuré et d’autres
investissements comptabilisés à la valeur de marché pourraient
subséquemment enregistrer des gains et des pertes. La section
Incidence de la conjoncture des marchés financiers sur les
résultats du quatrième trimestre contient des déclarations
prospectives. Voir la mise
en garde concernant les déclarations
prospectives.
Éléments
notables
Quatrième trimestre de 2008
Les charges liées à la conjoncture des marchés
financiers au quatrième trimestre sont présentées
en détail dans la section intitulée Incidence de la
conjoncture des marchés financiers sur les résultats
du quatrième trimestre. Les résultats reflètent
aussi une augmentation de 150 millions de dollars (98 millions après
impôts) de la provision générale pour pertes
sur créances.
Troisième
trimestre de 2008
Les résultats de BMO pour le troisième trimestre ont été marqués
par des charges de 134 millions de dollars (96 millions après
impôts), ou de 0,19 $ par action, liées à la conjoncture
des marchés financiers. Ces charges étaient constituées
des éléments suivants :
• |
une charge de 88 millions
de dollars (65 millions après impôts) incluant : |
|
o |
une charge de
58 millions de dollars (39 millions après impôts)
pour des évaluations à la valeur de marché découlant
de notre exposition au risque de crédit lié aux
contreparties d'instruments dérivés, en grande
partie en raison de l'élargissement des écarts
de taux des contreparties par rapport à BMO; |
|
o |
une charge de 55 millions
de dollars (43 millions après impôts) pour des
moins-values durables et des rajustements d'évaluation
d'actions privilégiées détenues dans notre
portefeuille de négociation; |
|
o |
un recouvrement de 25 millions
de dollars (17 millions après impôts) au titre
de positions de négociation et de crédits structurés; |
• |
une charge de dépréciation
de 28 millions de dollars (19 millions après impôts)
pour du papier commercial adossé à des actifs
touché par l’Accord de Montréal; |
• |
une charge
nette de 15 millions de dollars (10 millions après impôts)
liée à Apex; |
• |
une charge
de 3 millions de dollars (2 millions après impôts)
pour notre investissement dans des billets de capital d'entités
de gestion de placements structurés. |
Les
résultats reflètent également une augmentation
de 50 millions de dollars (30 millions après impôts) de
la provision générale pour pertes sur créances.
Ces charges de 134 millions
de dollars liées à la
conjoncture des marchés financiers ont toutes une incidence
sur le revenu autre que d'intérêts : 61 millions de
dollars dans les gains ou pertes sur titres autres que de négociation,
76 millions dans le revenu autre que d'intérêts lié aux
activités de négociation et un recouvrement de 3 millions
dans les autres revenus.
Deuxième
trimestre de 2008
Les résultats de BMO au deuxième trimestre incluent un gain
net de 42 millions de dollars (28 millions après impôts) attribuable
aux charges/recouvrements liés à la conjoncture des marchés
financiers. Ces charges/recouvrements étaient constitués :
• |
d'un recouvrement net
de 26 millions de dollars (18 millions après impôts)
lié à : |
|
o |
un recouvrement à la
valeur de marché de 85 millions de dollars (57 millions
après impôts) en rapport avec la fiducie Apex/Sitka,
pour tenir compte de la probabilité accrue de la réussite
de la restructuration observée pendant le trimestre; |
|
o |
une charge à la valeur
de marché de 36 millions de dollars (24 millions après
impôts) en rapport avec des placements dans du papier commercial
de conduits canadiens administrés par des tiers touchés
par l’Accord de Montréal; |
|
o |
une charge de 23
millions de dollars (15 millions après impôts) en
rapport avec des billets de capital des entités de gestion
de placements structurés Links et Parkland; |
• |
d'un recouvrement de
35 millions de dollars (24 millions après impôts)
en rapport avec des éléments touchés par
les écarts de taux, plus précisément des
rajustements de la valeur de marché; ce recouvrement consiste
en un bénéfice de 128 millions de dollars (86 millions
après impôts) en rapport avec des gains à la
valeur de marché découlant de notre exposition
au risque de crédit lié aux contreparties d'instruments
dérivés, les écarts de taux de BMO s'étant élargis
relativement à diverses contreparties, moins une charge
de 93 millions de dollars (62 millions après impôts)
au titre de positions de négociation et de crédits
structurés; |
• |
d'une charge
de 19 millions de dollars (14 millions après impôts)
liée à quatre éléments moins importants,
chacun ayant une incidence de 10 millions de dollars ou moins
sur le revenu net et comportant des charges à la valeur
de marché attribuables à notre portefeuille de
négociation d'actions privilégiées et à notre
exposition liée à des assureurs spécialisés. |
Le gain net de 42 millions de dollars
décrit plus haut a eu un impact sur le revenu autre que d'intérêts lié aux activités de négociation (71 millions de dollars), les autres revenus (6 millions de dollars) et les gains ou pertes sur titres autres que de négociation
(-35 millions de dollars).
Premier
trimestre de 2008
Au premier trimestre de 2008, BMO a comptabilisé des charges de
548 millions de dollars (362 millions après impôts et 0,72 $ par action) pour certaines activités de négociation et
des rajustements d'évaluation, ainsi qu'une augmentation de la provision
générale pour pertes sur créances. Ces charges comprenaient
488 millions de dollars (324 millions après impôts) imputés
aux résultats de BMO Marchés des capitaux, en rapport avec
les éléments suivants : des pertes découlant de l'abandon
de positions liées à l'assureur spécialisé ACA
Financial Guarantee Corporation (158 millions de dollars); des positions
de négociation et de crédits structurés, des actions
privilégiées, des conduits canadiens administrés par
des tiers et d'autres pertes liées à la valeur de marché (177
millions); des investissements dans Apex (130 millions); et des billets
de capital dans les entités de gestion de placements structurés
Links et Parkland (23 millions). BMO n'est pas exposé à d'autres
risques liés à ACA. La réduction de la rémunération
liée au rendement rattachée aux charges n'était pas
incluse dans le calcul de l'incidence des éléments significatifs.
La charge de 177
millions de dollars mentionnée ci-dessus était principalement
due à l'incidence de l'élargissement des écarts
de taux dans un certain nombre de nos portefeuilles de négociation.
Elle était constituée de plusieurs éléments,
dont le plus important se chiffrait à 78 millions de dollars
pour un risque de contrepartie lié à nos dérivés,
dont environ la moitié était liée à des
assureurs spécialisés (autres que ACA) et à des
sociétés d'instruments dérivés de crédit
similaires. La charge de 488 millions de dollars incluait des réductions
du revenu autre que d'intérêts lié aux activités
de négociation (420 millions), des gains sur titres de placement
(23 millions) et d'autres revenus (45 millions).
Les résultats
des Services d'entreprise comprenaient une augmentation de 60 millions
de dollars (38 millions après impôts) de la provision
générale pour pertes sur créances, afin de tenir compte
de la croissance du portefeuille et du déplacement du risque.
Quatrième
trimestre de 2007
Au quatrième trimestre de 2007, le revenu net a été réduit
d'un montant de 275 millions de dollars après impôts (0,55 $ par
action) attribuable aux éléments notables. Les résultats
comprenaient des charges de 318 millions de dollars (211 millions après
impôts) pour certaines activités de négociation et des rajustements
d'évaluation liés à la détérioration des marchés
financiers, 16 millions après impôts liés à des pertes
sur produits de base, 33 millions après impôts découlant
d'une augmentation de la provision générale et une incidence de
15 millions après impôts d’une charge de restructuration.
Les charges comprenaient un montant de 169 millions de dollars en rapport avec
des positions de négociation et de crédits structurés ainsi
qu'avec des actions privilégiées, un montant de 134 millions lié à du
papier commercial adossé à des actifs (PCAA) canadien et un montant
de 15 millions lié à des placements dans des billets de capital
des entités de gestion de placements structurés Links Finance Corporation
(Links) et Parkland Finance Corporation (Parkland).
Les charges
comptabilisées au titre du PCAA canadien sont constituées
de 80 millions de dollars pour notre investissement dans du papier commercial émis
par un des conduits soutenus par BMO, et de 54 millions de dollars pour notre
investissement dans du papier commercial émis par des conduits non soutenus
par des banques.
Exercice 2008
Les éléments notables en 2008 sont
présentés en
détail ci-dessus.
Exercice 2007
Le revenu net de l'exercice 2007 a été réduit d'un
montant de 787 millions de dollars attribuable aux éléments
notables. Les résultats incluaient un montant de 440 millions
de dollars après impôts lié à des pertes sur
produits de base de 853 millions, déduction faite de la réduction
de 120 millions de la rémunération liée au rendement.
Ils comprenaient aussi un montant de 318 millions de dollars (211 millions
après impôts) attribuable aux charges liées à la
conjoncture des marchés financiers, l’incidence de 103 millions
après impôts découlant d'une charge de restructuration
de 159 millions et une augmentation de 33 millions après impôts
de la provision générale.
Pour consulter
les autres éléments de ce communiqué, notamment :
Les faits
saillants financiers |
|
Rapport
de gestion |
|
Les états
financiers non vérifiés |
|
RENSEIGNEMENTS À L'INTENTION
DES INVESTISSEURS ET DES MÉDIAS
Documents destinés
aux investisseurs
Les parties intéressées peuvent consulter le présent
communiqué, les présentations qui l'accompagnent et des
données financières complémentaires sur notre
site www.bmo.com/relationsinvestisseurs. Ces documents sont également
disponibles aux bureaux de BMO Groupe financier, 100 King Street West,
1 First Canadian Place, 18th Floor, Toronto, Ontario, M5X 1A1.
Téléconférence
et cyberconférence trimestrielles
Les parties intéressées sont invitées à se
joindre à notre téléconférence trimestrielle,
le mardi 25 novembre 2008 à 14 h (HNE). À cette occasion,
les hauts dirigeants de BMO commenteront les résultats du trimestre
et répondront aux questions des investisseurs. La conférence
sera accessible par téléphone, au 416-695-9753 (région
de Toronto) ou au 1-888-789-0089 (extérieur de Toronto, sans
frais). L'enregistrement de la conférence sera accessible jusqu'au
lundi 2 mars 2009, au 416-695-5800 (région de Toronto) ou au
1-800-408-3053 (extérieur de Toronto, sans frais) (code d'accès
648306).
La cyberconférence
trimestrielle sera accessible en direct à l'adresse
suivante : www.bmo.com/relationsinvestisseurs. Elle sera accessible en différé sur
notre site jusqu'au lundi 2 mars 2009.
Relations avec
les médias
Ralph Marranca, Toronto, ralph.marranca@bmo.com,
416-867-3996
Ronald Monet, Montréal, ronald.monet@bmo.com,
514-877-1873
Relations avec
les investisseurs
Viki Lazaris, première vice-présidente, viki.lazaris@bmo.com,
416-867-6656
Steven Bonin, directeur général, steven.bonin@bmo.com, 416-867-5452
Krista White, directrice principale, krista.white@bmo.com, 416-867-7019
Chef des finances
Russel Robertson, chef des finances intérimaire
russ.robertson@bmo.com, 416-867-7360
Secrétariat
général
Blair Morrison, vice-président et secrétaire général
corp.secretary@bmo.com,
416-867-6785