BMO Groupe financier annonce un revenu net de 521 millions de dollars pour le troisième trimestre
La
stratégie des services de détail au Canada continue à produire
de bons résultats, notamment un revenu net record pour le
groupe Gestion privée
BMO Marchés des capitaux annonce une forte croissance de
son revenu
Les dotations attribuées aux Services d’entreprise
relativement à la provision pour pertes sur créances
ont augmenté en raison de la détérioration
du secteur immobilier aux États-Unis
Le rendement des capitaux propres, à 13,5 %, illustre les avantages de la diversification de nos activités
Points saillants
des résultats financiers :
Comparaison des résultats du troisième trimestre
de 2008 avec ceux du troisième trimestre de 2007 :
- Revenu
net de 521 millions de dollars, alors qu’il s’élevait à 660
millions en 2007.
-
Résultat par action1 (RPA) de 0,98 $, alors qu’il était
de 1,28 $ en 2007, et RPA avant amortissement2 de 1,00 $ alors qu’il était
de 1,30 $ en 2007.
-
Solide ratio du capital de première catégorie, à 9,90 % selon les règles du Nouvel accord de Bâle (Bâle
II).
Comparaison des résultats
des neuf premiers mois de 2008 avec ceux de la même période en
2007 :
- Revenu net de 1 418 millions de dollars en 2008,
alors qu’il
atteignait 1 679 millions en 2007.
- RPA de 2,70 $ en 2008, alors qu’il était de 3,24 $ en
2007, et RPA avant amortissement de 2,75 $ alors qu’il était
de 3,29 $ en 2007.
- Rendement des capitaux propres de 12,7 %, alors qu’il s’élevait à 15,1 % en 2007.
1
Sauf indication contraire, lorsqu’il est question du résultat
par action (RPA) dans le présent document, il s’agit
toujours du résultat dilué par action.
2
Les rajustements qui ont pour effet de substituer les résultats
avant amortissement aux résultats selon les principes
comptables généralement reconnus (PCGR) sont exposés
dans la section Mesures non conformes aux PCGR, où sont également
expliqués toutes les mesures non conformes aux PCGR et
leurs plus proches équivalents selon les PCGR.
Montréal,
le 26 août 2008 – BMO
Groupe financier a annoncé un revenu net de 521 millions
de dollars, soit un résultat par action de 0,98 $,
pour le troisième trimestre terminé le 31 juillet
2008. Notre ratio du capital de première catégorie
demeure solide et le rendement des capitaux propres au troisième
trimestre, à 13,5 %, illustre les avantages sous-jacents
de la diversification de nos secteurs d’activité.
« Nous
restons déterminés à atteindre nos objectifs
stratégiques en plaçant le client au centre de tout
ce que nous faisons. C’est ce que reflètent les résultats
globaux que nous avons annoncés de même que l’accroissement
de la part de marché de PE Canada. La détérioration
du marché de l’habitation aux États-Unis a
eu une incidence sur nos résultats. Bien que la situation
comporte des incertitudes, nous croyons à la capacité de
résultats de nos principaux secteurs d’activité »,
a déclaré Bill Downe, président et chef de
la direction, BMO Groupe financier.
PE Canada, qui
regroupe nos services bancaires aux particuliers et aux entreprises
au Canada, a encore une fois bien performé et affiche un
de ses meilleurs résultats trimestriels. Son revenu net
est inférieur à celui
de la même période l’an dernier, mais il a légèrement
augmenté si on fait un rajustement pour tenir compte d’un recouvrement
d’impôts sur les bénéfices d’exercices antérieurs
comptabilisé en 2007. Par rapport au deuxième trimestre, le
revenu net de PE Canada a progressé de 12 millions de dollars, ou
de 3,4 %, grâce à une
croissance du revenu de 5,9 %. « Nous augmentons régulièrement
la part de marché de PE Canada dans les secteurs des prêts aux
particuliers et des prêts aux entreprises. L’idée de mettre
l’accent
sur le client avant tout s’enracine de plus en plus profondément
dans notre organisation et cela porte ses fruits. Nos clients sont de plus
en plus fidèles, ils sont de plus en plus nombreux et nos relations
avec eux sont plus solides », a poursuivi M. Downe.
« Les résultats de nos services bancaires aux particuliers et aux
entreprises aux États-Unis sont bons, leur revenu net ayant progressé de
12 % en devise d’origine par rapport à la même période
l’an dernier, grâce à la croissance des volumes, des marges
et des commissions. Les marges nettes d’intérêts se sont améliorées
par rapport au deuxième trimestre et montrent les premiers signes d’une
stabilisation, un fait encourageant compte tenu des pressions qu’elles
ont subies dans le passé. Nous prévoyons que l’intégration
des banques du Wisconsin sera en majeure partie complétée au quatrième
trimestre.
« Le groupe Gestion privée a produit un revenu net record, réussissant à augmenter
ses revenus dans l’ensemble de ses secteurs d’activité en
dépit de conditions difficiles sur les marchés.
« Les résultats
de BMO Marchés des capitaux se sont améliorés
par rapport à la même période l’an dernier,
mais ils continuent à refléter les conditions du marché,
notamment le faible niveau des activités dans certains de
nos secteurs des services bancaires d’investissement. Nos secteurs
d’activité sensibles
aux taux d’intérêt ont bien performé »,
a ajouté M.
Downe. Les résultats du groupe incluent des charges après
impôts
liées à la conjoncture actuelle des marchés
financiers et à des
indemnités de licenciement, ainsi qu’un recouvrement
d’impôts
sur les bénéfices de périodes antérieures.
La section intitulée Incidence de la conjoncture des marchés
financiers sur les résultats du troisième trimestre
contient plus de détails
sur ce sujet.
« Dans l’ensemble, le revenu de BMO s’est accru de 7,5 % sur
un an, ce qui reflète la croissance de nos secteurs d’activité ainsi
que l’incidence des charges inscrites en rapport avec la conjoncture des
marchés financiers au troisième trimestre et les pertes sur produits
de base comptabilisées l’an dernier. Les frais ont augmenté à un
rythme comparable et reflètent l’incidence des investissements dans
nos secteurs d’activité, des indemnités de licenciement et
des impôts sur le capital peu élevés l’an dernier.
Gérer les frais tout en investissant dans notre croissance future continuera
d’être une priorité », a ajouté M. Downe.
Les dotations à la provision pour pertes sur créances s’élèvent à 484
millions de dollars, incluant une majoration de 50 millions de dollars de la
provision générale. Les dotations à la provision spécifique, à 434
millions de dollars, ont subi une hausse exceptionnelle par rapport au trimestre
précédent en raison de l’inclusion de dotations de 247
millions pour deux prêts à des entreprises, prêts qui sont
liés au marché de l’habitation aux États-Unis et
qui ont été classés comme douteux au cours de la première
moitié de l’exercice en cours. La taille des dotations liées à ces
deux prêts reflète la faiblesse du marché immobilier résidentiel
aux États-Unis et la nature spécifique des prêts sous-jacents.
Abstraction faite des dotations établies pour ces deux comptes, les
dotations à la provision spécifique se chiffrent à 187
millions de dollars pour le trimestre.
Le taux d’imposition
effectif pour le trimestre était un taux
de recouvrement de 12,2 % et incluait des recouvrements de
95 millions de dollars d’impôts sur les bénéfices
de périodes antérieures.
Revue
des résultats des groupes d’exploitation
PE
Canada
Le
revenu net s’établit à 343 millions de dollars,
soit une baisse de 13 millions de dollars ou de 3,2 % par rapport à la
même période l’an dernier. Il y a un an, les
résultats comprenaient un recouvrement d’impôts
sur les bénéfices de périodes antérieures
de 14 millions de dollars. Les résultats du troisième
trimestre de cette année sont parmi les meilleurs résultats
trimestriels que nous ayons jamais réalisés, grâce à une
progression de 12 millions de dollars ou de 3,4 % par rapport
au deuxième trimestre.
Le revenu
s’est accru de 35 millions de dollars ou de 3,0 % sur un
an. La forte croissance des volumes s’est poursuivie en
dépit du ralentissement
de l’économie. Les revenus tirés des services bancaires
aux particuliers et des frais de services relatifs aux cartes et aux ordres
de paiement
ont augmenté, tandis que ceux des services bancaires aux entreprises
ont légèrement diminué en raison du niveau élevé des
recouvrements d’intérêts sur prêts l’an dernier.
La marge nette d’intérêts s’est rétrécie
par rapport à la même période l’an dernier, mais
elle s’est légèrement accrue comparativement au deuxième
trimestre, en partie grâce à l’évolution favorable
de la répartition des produits.
Les frais
ont augmenté de 46 millions de dollars ou de 6,8 % par
rapport à la
même période l’an dernier, en raison de l’augmentation
des frais engagés dans des initiatives stratégiques et d’impôts
sur le capital plus élevés. Nous continuons à investir
dans nos activités en rénovant et en étendant notre
réseau
de succursales, et nous avons accru le nombre de nos spécialistes
des prêts hypothécaires et de nos planificateurs financiers.
Depuis le début de l’exercice, nous avons ouvert sept nouvelles
succursales, en plus d’en relocaliser quatre et d’en agrandir
six autres. Nos clients continuent à nous dire que les initiatives
que nous prenons améliorent
leur expérience.
Dans le
secteur des services bancaires aux particuliers, la plupart des
produits ont poursuivi leur croissance. La
croissance des prêts aux particuliers
par rapport à la même période l’an dernier a été solide, à 19 %, notre part de marché augmentant de 87 points de base par rapport à la
même période l’an dernier et de 29 points de base comparativement
au deuxième trimestre. Notre MargExpress sur valeur domiciliaire
joue un rôle important dans la croissance accélérée
des prêts aux particuliers. Encore une fois ce trimestre, nous avons
observé une
progression dans notre portefeuille de prêts hypothécaires,
les nouveaux prêts établis ayant plus que compensé l’effet
de notre retrait du circuit des courtiers hypothécaires. Les dépôts
des particuliers ont légèrement augmenté par rapport à la
même période l’an dernier et au deuxième trimestre,
le nombre de titulaires actifs de comptes de chèques poursuivant
sa croissance et le nombre de produits par ménage évoluant
de manière
positive. Notre part du marché des dépôts de particuliers
a diminué de 10 points de base par rapport à la même
période
l’an dernier et de 6 points de base comparativement au deuxième
trimestre, en raison de la vigueur soutenue de la concurrence.
Dans le
secteur des services bancaires aux entreprises, les prêts
poursuivent leur forte croissance, ayant progressé de
9,3 % par rapport à la
même période l’an dernier, en dépit d’une
concurrence toujours vive. Notre
part du marché des services aux entreprises s’est
accrue de 69 points de base par rapport à la même période
l’an dernier et de 29 points de base comparativement au deuxième
trimestre. BMO se classe au deuxième rang pour ce qui est
de la part du marché des services aux entreprises au Canada,
avec une part de marché de 19,89 %, et notre objectif est
d’atteindre le premier rang. Dans la catégorie des dépôts,
la croissance des soldes sur un an s’établit à 4,5 % et s’est accompagnée d’une croissance régulière
des dépôts d’entreprises.
Les revenus tirés
des services de cartes et de règlement ont progressé de
10 % par rapport à la même période de l’exercice
précédent, stimulés par les transactions et la croissance
accélérée des soldes ainsi que par la hausse des revenus
de Moneris, par notre investissement commun avec une autre banque et par un
processeur d'opérations de paiement par cartes de débit et de
crédit
parmi les plus performants en Amérique du Nord. Les plus récentes
offres de récompense de nos programmes AIR MILES et Remise en espèces
ont suscité beaucoup d’intérêt chez nos clients,
ce qui, combiné à nos stratégies tarifaires et de crédit,
a continué à favoriser une forte croissance des soldes dans un
contexte de vive concurrence.
PE États-Unis
Le
revenu net s’établit à 28 millions de dollars
américains, soit une hausse de 4 millions de dollars américains
ou de 12 % par rapport à la même période l’an
dernier. Il y a eu une solide croissance des volumes et les premiers
signes d’une stabilisation des marges des prêts et des
dépôts dans les segments des particuliers et des entreprises.
Même si la marge nette d’intérêts a diminué par
rapport à la même période l’an dernier,
elle s’est accrue de façon appréciable comparativement
au deuxième trimestre. Le revenu a progressé de 35
millions de dollars américains ou de 16 %, les acquisitions
au Wisconsin ayant produit un peu plus de la moitié de la
croissance et le reste étant dû à l’amélioration
des revenus liés aux activités de base. Les frais d’intégration
des acquisitions s’élèvent à 3 millions
de dollars américains pour le troisième trimestre et
nous prévoyons qu’ils atteindront de 16 à 18
millions de dollars américains au quatrième trimestre,
au cours duquel l’intégration de ces acquisitions devrait être
en grande partie complétée.
Les résultats
sont légèrement en recul par rapport à ceux
du deuxième trimestre, qui comprenaient un gain net après impôts
de 13 millions de dollars américains lié au produit du premier
appel public à l’épargne (PAPE) de Visa Inc., mais aussi
une provision pour litiges connexe, des frais exceptionnellement élevés
et des revenus réduits. Les résultats des activités de
base ont été meilleurs qu’au deuxième trimestre,
grâce à la
progression des volumes, des marges et des commissions. Les conditions de crédit
plus difficiles ont influé sur les revenus et les frais, mais leur incidence
a été moins prononcée au troisième trimestre qu’au
deuxième, grâce à des recouvrements au comptant.
Les résultats
comprennent les revenus et les frais d’un trimestre
complet des banques acquises au Wisconsin, soit Merchants and Manufacturers
Bancorporation Inc. et Ozaukee Bank, à la suite de la conclusion
réussie de ces
transactions au deuxième trimestre. Les résultats du deuxième
trimestre comprenaient seulement un mois de résultats de ces acquisitions.
Groupe
Gestion privée
Le revenu
net s’élève à 110 millions de dollars, soit
une hausse de 8 millions ou de 8,4 % par rapport à la même
période l’an dernier, ce qui constitue un résultat
trimestriel record en dépit de conditions d’exploitation
plus difficiles.
Le revenu
a progressé de 24 millions de dollars ou de 4,8 %. Les revenus
de plusieurs de nos secteurs d’activité ont augmenté, notamment
ceux des services tarifés des services de placement traditionnels et
ceux des services de fiducie et de placement de la gestion bancaire privée
en Amérique du Nord. Dans le secteur du courtage, les soldes des dépôts
ont augmenté de même que les soldes des prêts et des dépôts
dans le secteur de la gestion bancaire privée en Amérique du
Nord.
L’actif
sous gestion et sous administration et les dépôts à terme
ont subi le contrecoup de l’affaiblissement des conditions du marché,
mais si on fait abstraction de l’incidence du change, ils ont progressé de
4,2 milliards de dollars ou de 1,5 %.
BMO Marchés
des capitaux
Le revenu net se chiffre à 259 millions de dollars, soit une hausse
de 65 millions ou de 34 % par rapport à la même période
l’an dernier. Le revenu net du trimestre a été diminué par
l’incidence nette, soit 33 millions de dollars, des éléments
suivants : des charges de 96 millions de dollars après impôts liées à la
conjoncture des marchés financiers, une charge de 19 millions après
impôts liée aux indemnités de licenciement et un recouvrement
d’impôts sur les bénéfices de périodes antérieures
dont une part de 82 millions a été attribuée au groupe.
Le revenu net de la même période l’an dernier avait été diminué d’une
somme de 97 millions de dollars liée aux pertes de notre secteur des
produits de base. Pour plus de détails sur les charges liées à la
conjoncture des marchés financiers, voir la section Incidence de la conjoncture
des marchés financiers sur les résultats du troisième trimestre.
Le revenu a augmenté de
56 millions de dollars, ou de 7,9 %, et s’établit à 746
millions de dollars grâce en partie à l’excellente performance
de nos secteurs d’activité sensibles aux taux d’intérêt.
L’activité dans certains secteurs de nos services bancaires d’investissement
demeure faible, les marchés financiers étant caractérisés
par la prudence et nos secteurs à services tarifés faisant face à des
conditions difficiles.
Nous avons réorienté certains
de nos secteurs d’activité au
cours du trimestre, dans le but d’améliorer notre profil risque-rendement
et de nous concentrer sur les relations d’affaires profitables. Dans
le secteur des prêts, nous nous efforçons de soutenir principalement
les clients avec lesquels nous avons des relations solides, profitables et
comportant plusieurs produits ou qui représentent un potentiel de
développement.
En conséquence, il a été déterminé qu’environ
20 % de nos autorisations de crédit aux États-Unis concernent
des clients ne faisant pas partie de notre clientèle de base et ne
seront pas renouvelées à leur échéance. Nous
avons réorganisé nos
secteurs des opérations sur actions et de la recherche sur actions,
afin de pouvoir offrir à l’ensemble de notre clientèle
une plateforme nord-américaine intégrée pour la recherche,
la vente et la négociation. Nous nous efforçons de réduire
la volatilité des
résultats du groupe et de produire un rendement des capitaux propres à la
fois élevé et stable, en modifiant la répartition de
nos activités et en nous retirant de certains secteurs. À la
suite de ces initiatives, nous avons comptabilisé une charge pour
des indemnités
de licenciement de 28 millions de dollars avant impôts au cours du
trimestre et nous avons supprimé un certain nombre de postes à l’intérieur
de BMO Marchés des capitaux.
Au cours du trimestre,
nous avons conclu l’acquisition de Griffin, Kubik,
Stephens & Thompson Inc., une société basée à Chicago. À la
suite de cette transaction, BMO se classe au premier rang en Illinois,
et au sixième rang aux États-Unis, des courtiers en obligations
municipales répondant
aux critères d’achat par les banques. Les obligations municipales
constituent un secteur axé sur la clientèle qui cadre bien
avec notre stratégie globale.
BMO Marchés
des capitaux a participé à 107 nouvelles émissions
au cours du trimestre, soit 42 émissions de titres de créance
d’entreprises,
22 émissions de titres de créance d’administrations publiques,
8 émissions d’actions privilégiées et 35 transactions
portant sur des actions ordinaires, pour un total de 43,3 milliards de dollars.
Objectifs
de rendement
Comme nous l’avons indiqué à la fin du premier trimestre,
nous ne croyons pas pouvoir atteindre quatre de nos cinq cibles annuelles,
compte tenu de la conjoncture économique difficile.
Cibles
pour 2008 |
Résultats
au 31 juillet 2008* |
|
Croissance du RPA
de 10 % à 15 % par rapport au montant de base de 5,24 $1 |
|
RPA de 2,84 $, soit
une baisse de 33 % par rapport au RPA de 4,24 $ il y a un an |
|
RCP de 18 % à 20 % |
|
RCP annualisé de
13,3 % |
|
Dotation à la
provision spécifique pour pertes sur créances de 475 millions
de dollars ou moins |
|
Dotation à la
provision spécifique pour pertes sur créances de 755 millions
de dollars |
|
Ratio du capital
de première catégorie d’au moins 8,0 % (selon Bâle
II) |
|
Ratio du capital
de première catégorie de 9,90 % (selon Bâle II) |
|
Levier d’exploitation
avant amortissement d’au moins 2,0 % |
|
Levier d’exploitation
avant amortissement de - 10,4 % |
|
* Excluant
les changements à la provision générale |
1) Le montant de base
exclut l’incidence de la restructuration, des changements à la
provision générale et des pertes sur produits de base. |
Mise
en garde concernant les déclarations prospectives
Les communications
publiques de la Banque de Montréal comprennent souvent des déclarations
prospectives, écrites ou verbales. Le présent document
contient de telles déclarations, qui peuvent aussi figurer dans
d’autres documents déposés auprès des organismes
canadiens de réglementation ou de la Securities and Exchange
Commission des États-Unis, ou dans d’autres communications.
Toutes ces déclarations sont énoncées sous réserve
des règles d’exonération de la Private Securities
Litigation Reform Act, loi américaine de 1995, et des lois canadiennes
sur les valeurs mobilières applicables, et elles sont conçues
comme des déclarations prospectives aux termes de ces lois.
Les déclarations prospectives peuvent comprendre notamment des
observations concernant nos objectifs et nos priorités pour
l’exercice 2008 et au-delà, nos stratégies ou actions
futures, nos cibles, nos attentes concernant notre situation financière
ou le cours de nos actions et les résultats ou les perspectives
de notre exploitation ou des économies canadienne et américaine.
De par leur nature,
les déclarations prospectives exigent la formulation
d’hypothèses et comportent des risques et des incertitudes. Il
existe un risque appréciable que les prévisions, pronostics,
conclusions ou projections se révèlent inexacts, que nos hypothèses
soient erronées et que les résultats réels diffèrent
sensiblement de ces prévisions, pronostics, conclusions ou projections.
Nous conseillons aux lecteurs du présent document de ne pas se fier
indûment à ces
déclarations, étant donné que les résultats réels,
les conditions, les actions ou les événements futurs pourraient
différer sensiblement des cibles, attentes, estimations ou intentions
exprimées dans ces déclarations prospectives, en raison d’un
certain nombre de facteurs.
Les résultats
réels ayant trait aux déclarations prospectives
peuvent être influencés par de nombreux facteurs, notamment
la situation économique
générale et la conjoncture des marchés dans les pays
où nous
sommes présents, les fluctuations des taux d’intérêt
et de change, les changements de politique monétaire, l’intensité de
la concurrence dans les secteurs géographiques et les domaines d’activité dans
lesquels nous œuvrons, les changements de législation, les procédures
judiciaires ou démarches réglementaires, l’exactitude
ou l’exhaustivité de l’information que nous obtenons sur
nos clients et nos contreparties, notre capacité de mettre en œuvre
nos plans stratégiques, de conclure des acquisitions et d’intégrer
les entreprises acquises, les estimations comptables critiques, les risques
opérationnels
et infrastructurels, la situation politique générale, les activités
des marchés financiers internationaux, les répercussions de
guerres ou d’activités terroristes sur nos activités,
les répercussions
de maladies sur les économies locales, nationales ou mondiale, et
les répercussions de perturbations des infrastructures publiques telles
que les perturbations des services de transport et de communication et des
systèmes
d’alimentation en énergie ou en eau et les changements technologiques.
Nous tenons à souligner
que la liste de facteurs qui précède
n’est pas exhaustive. D’autres facteurs pourraient influer
défavorablement
sur nos résultats. Pour de plus amples renseignements, le lecteur
peut se reporter aux pages 28 et 29 du Rapport annuel 2007 de BMO, qui
décrit
en détail certains facteurs clés susceptibles d’influer
sur les résultats futurs de BMO. Les investisseurs et les autres
personnes qui se fient à des déclarations prospectives pour
prendre des décisions à l’égard
de la Banque de Montréal doivent tenir soigneusement compte de ces
facteurs, ainsi que d’autres incertitudes et événements
potentiels, et de l’incertitude inhérente aux déclarations
prospectives. La Banque de Montréal ne s’engage pas à mettre à jour
les déclarations prospectives, verbales ou écrites, qui peuvent être
faites, à l’occasion, par elle-même ou en son nom. L’information
prospective contenue dans le présent document est présentée
dans le but d’aider nos actionnaires à comprendre notre situation
financière aux dates indiquées ou pour les périodes
terminées à ces
dates ainsi que nos priorités et objectifs stratégiques,
et peut ne pas convenir à d’autres fins.
Les hypothèses
relatives aux ventes d’actifs, aux prix de vente prévus
pour les actifs et au risque de défaillance des actifs sous-jacents
des entités de gestion de placements structurés sont
des facteurs importants dont nous avons tenu compte lors de l’établissement
de nos attentes concernant les entités de gestion de placements
structurés dont il est question dans le présent document,
y compris le montant qui pourrait être retiré en vertu
des facilités de trésorerie fournies par BMO. Selon
certaines de nos principales hypothèses, les actifs continueront à être
vendus dans le but de réduire la taille des entités
de gestion de placements structurés, selon diverses hypothèses
de prix d’actifs.
Les hypothèses
relatives au niveau de défauts et aux pertes en cas de défaut
sont des facteurs importants dont nous avons tenu compte lors de
l’établissement de nos attentes concernant les résultats
futurs des transactions que Apex Trust a conclues. Selon certaines
de nos principales hypothèses, le niveau des défauts
et les pertes en cas de défaut seraient comparables à ceux
de l’expérience historique. En établissant
nos attentes concernant le risque de pertes sur créances
lié à Apex Trust dans l'avenir, tel que nous l'expliquons
dans le présent document, nous avons tenu compte de facteurs
importants dont la diversification sectorielle, la qualité initiale
du crédit de chaque portefeuille et la protection de premier
niveau intégrée à la structure.
Lorsque nous
avons établi nos prévisions relatives aux coûts
courants de notre programme de récompense et de fidélisation
des clients titulaires de cartes de crédit, tel que nous l'expliquons
dans le présent document, nous avons tenu compte des modalités
de l'entente que nous avons conclue avec Loyalty Management Group
Canada Inc. au cours du
trimestre.
Lorsque nous
avons établi nos prévisions concernant la date à laquelle
serait complétée l’intégration des acquisitions
au Wisconsin et concernant les coûts connexes, tel que nous
l'expliquons dans le présent document, nous avons émis
l'hypothèse que l'intégration
serait complétée conformément au plan de projet
actuel et aux estimations de coûts actuelles.
Lorsque nous
avons établi nos prévisions du quatrième trimestre
concernant les dotations à la provision pour pertes sur
créances
et le solde brut des prêts douteux, nous avons émis
l'hypothèse
que les conditions de crédit demeureraient conformes aux
conditions actuelles, et que nos engagements comportant des risques
de crédit produiraient des
résultats conformes aux prévisions que nous avons élaborées
en nous fondant sur l'évaluation continue de nos risques.
Les hypothèses
relatives au comportement des économies canadienne
et américaine en 2008 et aux conséquences éventuelles
de ce comportement sur nos activités sont des facteurs
importants dont nous avons tenu compte lors de l’établissement
de nos priorités
et objectifs stratégiques et de nos cibles financières,
y compris nos dotations à la provision pour pertes
sur créances, ainsi que
lors de l'établissement de nos attentes concernant
l'atteinte de ces cibles et les perspectives de nos divers
secteurs d'activité. Selon certaines
de nos principales hypothèses, l’économie
canadienne croîtra à un
rythme modéré en 2008 tandis que l’économie
américaine
progressera de façon modeste et le taux d’inflation
demeurera bas en Amérique du Nord. Nous avons également
supposé que les
taux d’intérêt diminueraient légèrement
au Canada et aux États-Unis en 2008 et que le dollar
canadien s’échangerait à parité avec
le dollar américain à la fin de 2008. Pour élaborer
nos prévisions en matière de croissance économique,
en général
et dans le secteur des services financiers, nous utilisons
principalement les données économiques historiques
fournies par les administrations publiques du Canada et des États-Unis
et leurs agences. Au premier trimestre, nous avons anticipé que
la croissance économique ralentirait au
Canada et que les États-Unis s’engageraient
dans une légère
récession au cours de la première moitié de
2008. Nous nous attendons également à des taux
d’intérêt plus
bas et à un dollar canadien un peu plus faible que
ce que nous avions prévu lors de l’établissement
de nos cibles financières
pour 2008. Même si les États-Unis ont évité une
récession
technique au cours de la première moitié de
l’année,
nous nous attendons à ce que leur économie
s’affaiblisse
encore et, en conséquence, nos prévisions demeurent
en grande partie inchangées par rapport au premier
trimestre. Les lois fiscales en vigueur dans les pays où nous
sommes présents, principalement le Canada
et les États-Unis, sont des facteurs importants dont
nous devons tenir compte pour déterminer notre taux
d’imposition
effectif normal.
Perspectives économiques
En 2008, l’économie canadienne devrait croître de 1 %
seulement, soit son taux de croissance le plus bas depuis 1992. La faiblesse
de l’économie des États-Unis et la force du dollar canadien
continuent à faire baisser les exportations et la fabrication, même
si le faible niveau des taux d’intérêt et les prix élevés
des produits de base ont soutenu la demande intérieure et les revenus.
Les marchés de l’habitation ont reculé par rapport aux
niveaux d’activité records atteints l’an dernier et ils
devraient continuer à ralentir, car les hausses de prix antérieures
ont réduit l’abordabilité. Les dépenses de consommation
demeurent solides, particulièrement dans le secteur de l’automobile,
mais elles vont vraisemblablement faiblir en raison d’un tassement de
l’emploi. Les dépenses des entreprises devraient également
diminuer compte tenu du climat économique incertain et du récent
recul des prix des produits de base. Malgré une inflation plus forte,
les taux d’intérêt canadiens devraient se stabiliser près
des bas niveaux actuels pour le reste de l’année, en raison de
la faiblesse de l’économie. Nous prévoyons que le dollar
canadien continuera à s’échanger au-dessous du pair avec
le dollar américain, en raison de la baisse de la balance commerciale.
Les provinces-ressources de l’Ouest canadien devraient continuer à mieux
performer que les provinces centrales et que la région de l’Atlantique.
L’économie
américaine continuera probablement à ralentir
au cours de la seconde moitié de l’année 2008, après
avoir modérément progressé au cours du premier semestre.
Les prix des maisons vont continuer à baisser jusqu’à ce
que la demande reprenne de la vigueur et que l’important stock de maisons
invendues diminue. Le repli des prix des maisons, la hausse du taux de chômage,
le resserrement des normes de crédit et les prix élevés
des aliments et des combustibles continueront à diminuer les dépenses
de consommation. La réduction du soutien que constituent les chèques
de remboursement d’impôt pourrait entraîner un déclin
de la consommation à court terme. Il est également à prévoir
que les entreprises vont continuer à réduire leurs investissements
jusqu’à ce que les perspectives économiques s’améliorent.
L’activité des marchés financiers demeure faible en réaction
au bouleversement continu des marchés du crédit. Malgré que
l’inflation ait atteint son plus haut niveau en 17 ans, la Réserve
fédérale n’a annoncé aucune intention à court
terme de hausser les taux d’intérêt, en raison des inquiétudes
suscitées par l’économie et les marchés des capitaux.
Elle restera sans doute en attente jusqu’à la fin de l’année.
La section Perspectives économiques
contient des déclarations prospectives.
Voir la mise en garde concernant les déclarations prospectives.
Incidence
de la conjoncture des marchés financiers sur les résultats
du troisième trimestre
Les marchés des capitaux demeurent incertains en raison
des inquiétudes persistantes suscitées par les marchés
financiers et le ralentissement de l’économie. Au cours
du troisième trimestre, les marchés financiers ont continué à subir
le contrecoup de la volatilité des écarts de taux, ce
qui a influé sur les évaluations à la valeur de
marché. Le ralentissement économique provoque des inquiétudes
au sujet des risques de crédit que courent les institutions
financières en rapport avec des produits traditionnels comme
les marges de crédit sur valeur domiciliaire, les prêts
automobiles et les prêts aux entreprises.
Les résultats
de BMO pour le troisième trimestre ont été marqués
par des charges de 134 millions de dollars (96 millions après impôts)
ou de 0,19 $ par action, liées à la conjoncture des marchés
financiers. Ces charges sont constituées des éléments
suivants :
• |
une charge de 88 millions
de dollars (65 millions après impôts) incluant : |
|
o |
une charge de
58 millions de dollars (39 millions après impôts)
pour des évaluations à la valeur de marché découlant
de notre exposition au risque de crédit lié aux
contreparties d’instruments dérivés, en
grande partie en raison de l’élargissement des écarts
de taux des contreparties par rapport à BMO; |
|
o |
une charge de 55 millions
de dollars (43 millions après impôts) pour des
moins-values durables et des rajustements d’évaluation
d’actions privilégiées détenues
dans notre portefeuille de négociation; |
|
o |
un recouvrement de 25 millions de dollars
(17 millions après impôts) au titre de positions
de négociation et de crédits structurés;
|
• |
une charge de dépréciation
de 28 millions de dollars (19 millions après impôts)
pour du papier commercial adossé à des actifs
touché par la Proposition de Montréal;
|
• |
une charge
nette de 15 millions de dollars (10 millions après impôts)
liée à Apex; |
• |
une charge
de 3 millions de dollars (2 millions après impôts)
pour notre investissement dans des billets de capital d’entités
de gestion de placements structurés. |
Ces charges
de 134 millions de dollars liées à la conjoncture
des marchés financiers ont toutes une incidence sur le revenu
autre que d’intérêts, soit 61 millions de dollars
dans les gains ou pertes sur titres autres que de négociation,
76 millions dans le revenu autre que d’intérêts
lié aux activités de négociation et un recouvrement
de 3 millions dans les autres revenus.
Les effets
des éléments
significatifs ou notables qui influent sur les résultats
des périodes comparées sont présentés à la
fin du présent Rapport de gestion.
Compte tenu de
la conjoncture incertaine des marchés financiers, l’évaluation
de nos investissements dans du PCAA, des entités de gestion de placements
structurés, des entités à financement structuré et
d’autres investissements comptabilisés à la valeur
de marché pourrait
subséquemment refléter des gains et des pertes en raison
des variations de la valeur de marché.
La section Incidence
de la conjoncture des marchés financiers sur les
résultats du troisième trimestre contient des déclarations
prospectives. Voir la mise en garde concernant les déclarations prospectives.
Éléments
significatifs et notables
Troisième trimestre de 2008
Les charges liées à la conjoncture des marchés
financiers au troisième trimestre sont présentées
en détail dans la section intitulée Incidence de la
conjoncture des marchés financiers sur les résultats
du troisième trimestre. En outre, une hausse de 50 millions
de dollars de la provision générale a été incluse
dans les éléments significatifs tels qu'ils sont présentés
dans le tableau des mesures conformes aux PCGR et mesures connexes
non conformes aux PCGR.
Deuxième
trimestre de 2008
Aucun montant n’a été désigné comme élément
significatif au deuxième trimestre, car les charges liées aux
conditions du crédit n’ont pas eu de répercussions importantes
sur une base nette.
Les résultats
de BMO au deuxième trimestre incluent un gain net
de 42 millions de dollars (28 millions après impôts) attribuable
aux charges/recouvrements liés à la conjoncture des marchés
financiers. Ces charges/recouvrements sont constitués:
• |
d’un recouvrement
net de 26 millions de dollars (18 millions après impôts)
lié à : |
|
o |
un recouvrement à la
valeur de marché de 85 millions de dollars (57 millions
après impôts) en rapport avec la fiducie Apex/Sitka,
pour tenir compte de la probabilité accrue de la réussite
de la restructuration observée pendant le trimestre; |
|
o |
une charge à la valeur
de marché de 36 millions de dollars (24 millions après
impôts) en rapport avec des placements dans du papier commercial
de conduits canadiens administrés par des tiers touchés
par la Proposition de Montréal; |
|
o |
une charge de 23 millions
de dollars (15 millions après impôts) en rapport
avec des billets de capital des entités de gestion de
placements structurés Links et Parkland; |
• |
d’un recouvrement
de 35 millions de dollars (24 millions après impôts)
en rapport avec des éléments touchés par
les écarts de taux, plus précisément des
rajustements de la valeur de marché; ce recouvrement consiste
en un bénéfice de 128 millions de dollars (86 millions
après impôts) en rapport avec des gains à la
valeur de marché découlant de notre exposition
au risque de crédit lié aux contreparties d’instruments
dérivés, les écarts de taux de BMO s’étant élargis
relativement à diverses contreparties, moins une charge
de 93 millions de dollars (62 millions après impôts)
au titre de positions de négociation et de crédits
structurés;
|
• |
d’une
charge de 19 millions de dollars (14 millions après impôts)
liée à quatre éléments moins importants,
chacun ayant une incidence de 10 millions de dollars ou moins
sur le revenu net et comportant des charges à la valeur
de marché attribuables à notre portefeuille de
négociation d’actions privilégiées
et à notre exposition liée à des assureurs
spécialisés.
|
Le gain net de 42 millions de dollars
décrit plus haut a eu un impact sur le revenu autre que d’intérêts lié aux activités de négociation (71 millions de dollars), les autres revenus (6 millions de dollars) et les gains ou pertes sur titres autres que de négociation
(-35 millions
de dollars).
Premier
trimestre de 2008
Des éléments notables ont été signalés
comme des éléments significatifs au premier trimestre.
Au premier trimestre
de 2008, BMO a comptabilisé des charges de 548 millions
de dollars (362 millions après impôts et 0,72 $ par action) pour
certaines activités de négociation et des rajustements d’évaluation,
ainsi qu’une augmentation de la provision générale pour
pertes sur créances. Ces charges comprenaient 488 millions de dollars
(324 millions après impôts) imputés aux résultats
de BMO Marchés
des capitaux, en rapport avec les éléments suivants : des pertes
découlant de l’abandon de positions liées à l’assureur
spécialisé ACA Financial Guarantee Corporation (158 millions
de dollars); des positions de négociation et de crédits structurés,
des actions privilégiées, des conduits canadiens administrés
par des tiers et d’autres pertes liées à la valeur de marché (177
millions); des investissements dans Apex (130 millions); et des billets de
capital dans les entités de gestion de placements structurés
Links et Parkland (23 millions). BMO n’est pas exposé à d’autres
risques liés à ACA. La réduction de la rémunération
liée au rendement rattachée aux charges n’était
pas incluse dans le calcul de l’incidence des éléments
significatifs.
La charge de
177 millions de dollars mentionnée ci-dessus était
principalement due à l’incidence de l’élargissement
des écarts de taux dans un certain nombre de nos portefeuilles de
négociation.
Elle était constituée de plusieurs éléments,
dont le plus important se chiffrait à 78 millions de dollars pour
un risque de contrepartie lié à nos dérivés,
dont environ la moitié était liée à des assureurs
spécialisés
(autres que ACA) et à des sociétés d’instruments
dérivés
de crédit similaires. La charge de 488 millions de dollars incluait
des réductions du revenu autre que d’intérêts lié aux
activités de négociation (420 millions), des gains sur titres
de placement (23 millions) et d’autres revenus (45 millions).
Les résultats des Services d’entreprise comprenaient une augmentation
de 60 millions de dollars (38 millions après impôts) de la provision
générale pour pertes sur créances, afin de tenir compte
de la croissance du portefeuille et du déplacement du risque.
Troisième
trimestre de 2007
Au troisième trimestre de 2008, BMO a comptabilisé des charges
de 149 millions de dollars (97 millions après impôts et 0,19 $ par action) pour des pertes sur produits de base.
Neuf
premiers mois de 2008
Les éléments significatifs et notables en 2008 sont présentés
en détail ci-dessus.
Neuf
premiers mois de 2007
Le revenu net des neuf premiers mois de 2007 a été réduit
d’un montant de 512 millions de dollars attribuable aux éléments
significatifs. Ils incluaient un montant de 424 millions de dollars après
impôts lié à des pertes sur produits de base de 829 millions,
déduction faite de la réduction de 120 millions de la rémunération
liée au rendement. Ils incluaient également un montant de 88 millions
après impôts découlant d’une charge de restructuration
de 135 millions.
Pour consulter
les autres éléments de ce communiqué, notamment :
Les faits
saillants financiers |
|
Rapport
de gestion |
|
Les états
financiers non vérifiés |
|
RENSEIGNEMENTS À L'INTENTION DES INVESTISSEURS ET DES MÉDIAS
Documents destinés
aux investisseurs
Les parties intéressées peuvent consulter le présent
communiqué, les présentations qui l’accompagnent
et des données financières complémentaires sur
notre site www.bmo.com/relationsinvestisseurs. Ces documents sont également
disponibles aux bureaux de BMO Groupe financier, 100 King Street West,
1 First Canadian Place, 18th Floor, Toronto, Ontario, M5X 1A1.
Téléconférence
et cyberconférence trimestrielles
Les parties intéressées sont invitées à se
joindre à notre téléconférence trimestrielle,
le mardi 26 août 2008, à 15 h 30 (HAE). À cette
occasion, les hauts dirigeants de BMO commenteront les résultats
du trimestre et répondront aux questions des investisseurs.
La conférence sera accessible par téléphone, au
416-695-9753 (région de Toronto) ou au 1-888-789-0089 (extérieur
de Toronto, sans frais). L’enregistrement de la conférence
sera accessible jusqu’au lundi 24 novembre 2008, au 416-695-5800
(région de Toronto) ou au 1-800-408-3053 (extérieur de
Toronto, sans frais) (code d’accès 648304).
La cyberconférence
trimestrielle sera accessible en direct à l’adresse
suivante : www.bmo.com/relationsinvestisseurs. Elle sera accessible en différé sur
notre site jusqu’au lundi 24 novembre 2008.
Relations avec
les médias
Ralph Marranca, Toronto, ralph.marranca@bmo.com,
416-867-3996
Ronald Monet, Montréal, ronald.monet@bmo.com,
514-877-1873
Relations avec
les investisseurs
Viki Lazaris, première vice-présidente, viki.lazaris@bmo.com,
416-867-6656
Steven Bonin, directeur général, steven.bonin@bmo.com, 416-867-5452
Krista White, directrice principale, krista.white@bmo.com, 416-867-7019
Chef des finances
Russel Robertson, chef des finances intérimaire
russ.robertson@bmo.com, 416-867-7360
Secrétariat
général
Blair Morrison, vice-président et secrétaire général
corp.secretary@bmo.com,
416-867-6785