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Communiqués de presse

Les Canadiens éprouvent un malaise face aux questions d’argent, selon Sherry Cooper de BMO  

MONTRÉAL, le 6 août, 2008 – Selon les résultats d’un sondage national de BMO Groupe financier, les Canadiens sont préoccupés par leurs finances personnelles et avouent mal comprendre de nombreux aspects touchant les questions d’argent. L’étude menée par le centre de recherche Harris/Décima révèle en outre que le secteur des services financiers devrait saisir cette occasion d’aider les Canadiens à mieux comprendre le paysage financier.

Selon les résultats du sondage :

  • près de la moitié des Canadiens, soit 46 pour cent, éprouvent un malaise lorsqu’ils abordent les questions financières;
  • plus de la moitié des personnes interrogées, soit 53 pour cent, regrettent de ne pas être en mesure de mieux gérer leur argent;
  • deux jeunes familles sur trois, soit 66 pour cent, souhaiteraient exercer un meilleur contrôle sur leurs finances;
  • les ménages dont le revenu est supérieur à 100 000 dollars ne sont pas à l’abri de ce sentiment puisqu’un tiers d’entre eux, soit 35 pour cent, affirment que les questions d’argent les empêchent de dormir à l’occasion.

« Ces conclusions nous indiquent que les Canadiens maîtrisent mal leurs finances personnelles », explique Sherry Cooper, économiste en chef à BMO Groupe financier et auteur du best-seller The New Retirement: How It Will Change Our Future. « C’est pourquoi ils éprouvent un certain malaise face aux questions d’argent et sont nombreux à s’inquiéter pour leur retraite. »

Interrogés au sujet de leur principale préoccupation financière, les Canadiens ont cité, en premier lieu, la crainte de ne pas disposer de suffisamment d’argent pour jouir d’une retraite confortable. Ils ont également exprimé les inquiétudes suivantes :

  • Quatre répondants sur dix, soit 43 pour cent, ont répondu que leur principale crainte était de ne pas disposer de suffisamment d’argent pour jouir d’une retraite confortable.
  • Un répondant sur cinq, soit 20 pour cent, a dit craindre de vivre au-dessus de ses moyens.
  • Treize pour cent des répondants regrettent de ne pas avoir profité de leur argent lorsqu’ils en avaient.
  • Seulement 12 pour cent s’inquiètent de vivre plus longtemps que les ressources dont ils disposent.

Maîtriser la « langue de l’argent »

Une partie des craintes et du malaise qu’éprouvent les Canadiens s’explique par un manque de connaissance et de confiance lorsqu’il s’agit de traiter de questions financières.

Le sondage révèle qu’une vaste majorité de Canadiens ne maîtrisent pas parfaitement la « langue de l’argent ». Bien qu’un quart des répondants aient affirmé se sentir tout à fait à l’aise dans ce domaine, 71 pour cent déclarent qu’ils peuvent se débrouiller mais qu’ils ont parfois besoin d’aide.

La moitié des répondants, soit 51 pour cent, estiment que les institutions financières compliquent les choses.

« Le fait que les gens sont mal à l’aise lorsqu’on parle d’argent révèle un besoin évident d’améliorer la clarté de nos communications, selon Madame Cooper. Les institutions financières devraient saisir cette occasion d’aider les Canadiens à mieux comprendre les questions financières et ainsi apaiser une part de leurs craintes. »

Les Canadiens, peu enclins à discuter de questions financières

Concernant les sujets considérés comme « délicats », l’étude démontre que l’argent est l’un des sujets les plus difficiles à aborder pour la plupart des Canadiens.

Selon le sondage :

  • pour près de la moitié des Canadiens, soit 46 pour cent, l’argent est le sujet dont ils aiment le moins parler;
  • un répondant sur cinq, soit 20 pour cent, a indiqué que la politique était le sujet le plus tabou;
  • pour un tiers des répondants, soit 34 per cent, le sujet le plus tabou est la religion.

Cela signifie que seulement quatre répondants sur dix dévoileraient à leurs amis ou à leur famille à combien s’élèvent leurs dettes et combien ils gagnent.

Fait intéressant à signaler, les Canadiens sont beaucoup moins réticents à aborder d’autres sujets traditionnellement considérés comme confidentiels. Ainsi :

  • six Canadiens sur dix n’éprouvent aucune gêne à parler de leur vie amoureuse;
  • la majorité des Canadiens, soit 65 pour cent, n’hésitent pas à révéler leur poids;
  • sept sur dix vont révéler sans difficulté le prix qu’ils ont payé leur maison;
  • plus des trois quarts, soit 78 pour cent, sont prêts à dire pour qui ils ont voté aux dernières élections.

Les couples canadiens prônent l’honnêteté et la transparence

Le seul domaine où les Canadiens sont ouverts au dialogue sur les questions d’argent est au sein du couple : neuf personnes sur dix savent combien leur conjoint gagne et fait intéressant à signaler, cette proportion est la même pour les deux sexes. Les hommes et les femmes ont indiqué dans une proportion égale connaître le montant des revenus de leur conjoint.

De la même manière, presque tous les couples mariés ou vivant en union de fait, soit 89 pour cent, discutent de leurs achats personnels avec leur partenaire. À ce chapitre, les hommes sont deux fois plus enclins que les femmes à discuter d’achats supérieurs à 1 000 $.

Quand on leur a demandé s’ils discutaient des questions d’argent avec leurs enfants :

  • les trois quarts, soit 76 pour cent, des parents canadiens ont répondu par l’affirmative;
  • huit mamans sur dix (81 pour cent) abordent le sujet avec leurs enfants, comparativement à 71 pour cent des papas.

« Les parents, les éducateurs et les institutions financières devraient saisir cette occasion d’aider les enfants à comprendre les questions d’argent et à prendre des décisions financière judicieuses, dès maintenant et pour le reste de leur vie », affirme Madame Cooper.


À propos du sondage

Le sondage Harris/Décima, exécuté sur commande de BMO Groupe financier, a été mené entre le 17 et le 25 juin 2008 auprès d’un échantillon choisi au hasard de 1 000 adultes canadiens. Les données ont été recueillies au moyen du panel en ligne exclusif de Harris/Décima. Elles ont été pondérées pour assurer une représentation équitable de l’échantillon en matière de sexe, d’âge et de profil régional de la population canadienne.

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