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Communiqués de presse

BMO Groupe financier annonce des résultats solides pour le deuxième trimestre avec une bonne progression du revenu net  

Notre orientation stratégique sur les services bancaires aux particuliers et aux entreprises au Canada porte ses fruits : les résultats financiers sont bons, la fidélisation de la clientèle s’améliore et la part de marché s’élargit

Revenu net record pour le groupe Gestion privée

Progression des résultats de BMO Marchés des capitaux par rapport au premier trimestre et réduction de l’exposition au risque


Points saillants des résultats financiers :
Comparaison des résultats du deuxième trimestre de 2008 avec ceux du deuxième trimestre de 2007 :
   Revenu net de 642 millions de dollars comparativement à 671 millions de dollars en 2007, les dotations à la provision pour pertes sur créances ayant augmenté par rapport à leurs niveaux peu élevés d’il y a un an.
   Résultat par action1 (RPA) de 1,25 $ comparativement à 1,29 $ et RPA avant amortissement2 de 1,26 $ comparativement à 1,31 $.
   Ratio du capital de première catégorie solide, à 9,42 %, selon les règles du Nouvel accord de Bâle (Bâle II).
Comparaison des résultats du premier semestre de 2008 avec ceux du premier semestre de 2007 :
   Revenu net de 897 millions de dollars, comparativement à 1 019 millions de dollars en 2007.
   RPA de 1,72 $ comparativement à 1,96 $ et RPA avant amortissement de 1,75 $ comparativement à 1,99 $.

1 Sauf indication contraire, lorsqu’il est question du résultat par action (RPA) dans le présent document, il s’agit toujours du résultat dilué par action.

2 Les rajustements qui ont pour effet de substituer les résultats avant amortissement aux résultats selon les principes comptables généralement reconnus (PCGR) sont exposés dans la section Mesures non conformes aux PCGR, où sont également expliqués toutes les mesures non conformes aux PCGR et leurs plus proches équivalents selon les PCGR.

Toronto, le 27 mai 2008 – BMO Groupe financier a annoncé des résultats solides pour le deuxième trimestre, de nombreux secteurs affichant de bons résultats au chapitre du revenu net, grâce à nos mesures de réduction des risques dans nos secteurs actifs sur les marchés financiers et à la rigueur de notre gestion du risque de crédit. Pour le deuxième trimestre terminé le 30 avril 2008, BMO Groupe financier a annoncé un revenu net de 642 millions de dollars, soit 1,25 $ par action.

PE Canada, qui regroupe nos services bancaires aux particuliers et aux entreprises au Canada, a enregistré des résultats solides et connu l’un des meilleurs trimestres qu’il ait jamais connu, affichant une forte amélioration par rapport au premier trimestre et à la période correspondante l’an dernier après rajustement pour tenir compte des gains sur assurances et sur placements qui avaient accru les résultats du deuxième trimestre de 2007. « Notre orientation client fait son chemin et nous constatons des progrès réels sur un certain nombre des mesures à cet égard, notamment l’amélioration du taux de fidélisation, la hausse du nombre des clients et le renforcement de nos relations avec eux, a déclaré Bill Downe, président et chef de la direction, BMO Groupe financier. Notre part de marché a grossi pour un sixième trimestre d’affilée dans le secteur du crédit aux particuliers et au cours de cinq des six derniers trimestres dans le secteur des prêts aux entreprises.

« Le groupe Gestion privée a enregistré un revenu net record. Des revenus diversifiés et une gestion des coûts active et efficace ont débouché encore une fois sur des résultats trimestriels impressionnants.

« Les résultats de BMO Marchés des capitaux reflètent les conditions actuelles du marché, l’activité au chapitre des services bancaires d’investissement ayant stagné pendant le trimestre », a indiqué M. Downe. Au deuxième trimestre, les résultats comprennent un recouvrement net de 28 millions de dollars après impôts lié à la conjoncture des marchés financiers, comparativement à des charges après impôts de 324 millions de dollars au premier trimestre. « Nos perspectives s’améliorent, a ajouté M. Downe, compte tenu d’indications que les inquiétudes liées aux marchés du crédit s’estompent, les écarts de taux semblant en effet revenir à des niveaux plus normaux, et ces nouveaux développements sont encourageants. » Pendant le trimestre, nous avons repris une partie des charges inscrites en lien avec la fiducie Apex/Sitka au cours des périodes précédentes, à la lumière de la conclusion de plus en plus probable de la restructuration. « Après la fin du trimestre, le 13 mai 2008, nous avons conclu la restructuration de Apex, préservant ainsi la valeur des actifs et plaçant la fiducie sur une base solide », a annoncé M. Downe. Nous prévoyons comptabiliser une autre reprise au troisième trimestre.

« Aux États-Unis, les résultats de nos services bancaires aux particuliers et aux entreprises se sont également améliorés par rapport au deuxième trimestre de 2007 et au premier trimestre de 2008 selon les états financiers, dans un environnement de vive concurrence et une conjoncture difficile, a indiqué M. Downe. Nous avons conclu les acquisitions de deux banques établies au Wisconsin pendant le trimestre et nous gérons leur intégration efficacement. Nous sommes très heureux de la contribution de ces deux acquisitions jusqu’à maintenant. »

Revue des résultats des groupes d’exploitation
PE Canada
Le revenu net s’établit à 331 millions de dollars, soit une hausse de 4 millions de dollars ou de 1,1 % par rapport à la même période l’an dernier. Les résultats du deuxième trimestre de 2007 incluaient un gain sur assurances de 26 millions de dollars et un gain sur placements de 14 millions de dollars qui, ensemble, avaient accru le revenu net de 32 millions de dollars. Après rajustement pour tenir compte de ces éléments, le revenu net a augmenté de 36 millions de dollars, soit 12 %.

Le revenu a progressé de 11 millions de dollars, soit 0,8 % ou après rajustement pour tenir compte des gains sur assurances et sur placements de l’an dernier, de 51 millions de dollars, soit 4,3 %. Sur cette base, la croissance du revenu a été supérieure de 2,8 % à la croissance des frais. La forte croissance des volumes s’est poursuivie pour la plupart des produits. L’accent mis sur les produits à forte marge s’est traduit par une répartition des produits favorable et a débouché sur une hausse de la marge nette d’intérêts par rapport au deuxième trimestre de 2007 et au premier trimestre de 2008, malgré les pressions concurrentielles.

Les frais ont augmenté légèrement par rapport au deuxième trimestre de 2007 et ont baissé par rapport au premier trimestre de 2008. Nous maintenons notre engagement à gérer les dépenses d’un point de vue tactique tout en continuant à investir dans nos initiatives stratégiques. Nous poursuivons nos investissements dans nos activités en étendant et en rénovant notre réseau de succursales, ainsi qu’en accroissant le nombre de nos spécialistes des prêts hypothécaires et de nos planificateurs financiers. Grâce aux initiatives stratégiques sur lesquelles nous mettons l’accent, nos clients indiquent une amélioration de leur expérience de nos services. Nous prévoyons continuer à reporter les initiatives non essentielles compte tenu de la situation actuelle des revenus.

Dans le secteur des services bancaires aux particuliers, la croissance des prêts a été solide, à 18 %, la part de marché augmentant de 81 points de base par rapport au deuxième trimestre de 2007 et de 7 points de base par rapport au premier trimestre de 2008. Notre portefeuille de prêts hypothécaires a encore progressé pendant le trimestre, les nouveaux prêts établis ayant plus que compensé l’effet de notre retrait des circuits des tiers et des courtiers. Les soldes des dépôts des particuliers sont restés relativement inchangés par rapport au premier trimestre, mais le nombre des titulaires de comptes de chèques actifs, le pourcentage de ménages fidélisés et le nombre de produits par ménage sont en hausse.

Dans le secteur des services bancaires aux entreprises, les prêts ont enregistré une progression marquée de 11 % par rapport au deuxième trimestre de 2007 et la part de marché des prêts aux entreprises a gagné 80 points de base en 12 mois et 23 points de base par rapport au premier trimestre. BMO se classe au deuxième rang pour ce qui est de la part du marché des services aux entreprises au Canada, avec une part de marché de 19,6 %, et notre objectif et d’atteindre le premier rang.

Les revenus tirés des frais de service relatifs aux cartes et aux ordres de paiement ont augmenté grâce à la croissance des transactions et à l’accélération de la croissance des soldes.

Postérieurement à la fin du trimestre, nous avons conclu une entente en vue de transférer le passif associé à notre programme de récompense et de fidélisation des clients titulaires de cartes de crédit à Loyalty Management Group Canada Inc. (LMGCI), notre partenaire dans le programme de milles de récompense AIR MILES. De plus, nous avons renégocié et prolongé notre entente avec LMGCI concernant l’émission de milles de récompense AIR MILES. Aux termes de cette entente, nous ne conserverons plus au passif la charge correspondant aux futurs échanges de milles de récompense AIR MILES et, en conséquence, nous ne serons plus exposés au risque lié à la modification des habitudes en matière d’échange. Nous prévoyons que l’incidence de cette entente sur les frais courants sera négligeable.

PE États-Unis
Le revenu net s’établit à 30 millions de dollars américains, soit une hausse de 5 millions de dollars américains ou de 20 % comparativement à la même période l’an dernier, selon les états financiers. Les volumes et les revenus de commissions ont augmenté. La marge nette d’intérêts a reculé légèrement par rapport au premier trimestre et s’est aussi repliée par rapport au deuxième trimestre de 2007, freinant la croissance du revenu. Les résultats comprennent un gain après impôts d’un montant net de 13 millions de dollars américains lié au produit du PAPE de Visa Inc., diminué d’une provision pour litiges connexe. Les bénéfices ont été largement neutralisés par nos investissements continus dans nos ressources des services bancaires aux entreprises et notre équipe de vente des prêts hypothécaires, par les coûts différentiels des nouvelles succursales ouvertes en 2007 et par un certain nombre d’éléments peu significatifs qui ont eu un effet négatif sur les frais au deuxième trimestre. Des conditions de crédit plus difficiles ont également eu une incidence sur le revenu et les frais.

Les résultats incluent un mois de revenu et de frais des banques établies au Wisconsin, Merchants and Manufacturers Bancorporation Inc. et Ozaukee Bank, par suite de la conclusion réussie de ces acquisitions pendant le trimestre. Elles ont ajouté 41 succursales à service complet à notre réseau.

Groupe Gestion privée
Le revenu net s’élève à 109 millions de dollars, soit une hausse de 10 millions de dollars ou de 10 %, un niveau record dans un environnement d’exploitation difficile, en raison de revenus diversifiés et d’une gestion judicieuse des frais discrétionnaires.

Le revenu s’est légèrement replié, mais a augmenté après rajustement pour tenir compte de l’incidence de l’affaiblissement du dollar américain et d’un gain sur placements de 7 millions de dollars au deuxième trimestre de 2007. Sur cette base, la croissance du revenu a été supérieure de 4,0 % à la croissance des frais. Les soldes des dépôts ont augmenté dans le secteur du courtage et des produits de placement à terme, de même que les soldes des prêts et des dépôts pour la gestion bancaire privée en Amérique du Nord. Les revenus tirés des commissions ont diminué dans le secteur du courtage en raison de la baisse du revenu tiré des transactions incluant l’incidence des tarifs concurrentiels pratiqués dans le domaine des services de courtage en direct.

L’actif sous gestion et sous administration a subi le contrecoup de la faiblesse des conditions du marché. Nous sommes toutefois encouragés par la croissance des soldes des produits de placement à terme et par l’élargissement de 8 points de base de la part de marché par rapport au deuxième trimestre de 2007. Cette part de marché a été stable par rapport au premier trimestre, en hausse de 1 point de base.

Le groupe continue à être reconnu pour ses produits et ses services. Quatre fonds gérés par le groupe Gestion privée ont reçu un prix Lipper 2008 dans leur catégorie (BMO Fonds de ressources, BMO Fonds de dividendes, Fonds mondial Technologie GGOF et Phoenix Insight Value Equity Fund, Harris Investment Management étant sous-conseiller de ce dernier fonds).

Le site de BMO Ligne d’action a été désigné site de courtage en ligne le plus rapide du Canada par Gomez Canada.

BMO Marchés des capitaux
Le revenu net se chiffre à 182 millions de dollars, soit une baisse de 15 millions de dollars ou de 7,5 % par rapport au deuxième trimestre de 2007. Les résultats du trimestre reflètent les conditions actuelles du marché avec l’effet favorable de rajustements d’évaluation de 42 millions de dollars (28 millions de dollars après impôts). Ce gain est attribuable à un recouvrement net de 26 millions de dollars (18 millions après impôts) en lien avec la reprise partielle des pertes liées à la valeur de marché de la fiducie Apex/Sitka, moins des charges en rapport avec les billets de capital des entités de gestion de placements structurés Links et Parkland et le papier commercial de conduits canadiens administrés par des tiers touchés par la Proposition de Montréal; à un recouvrement de 35 millions de dollars (24 millions après impôts) lié aux portefeuilles de négociation ayant subi l’effet négatif des écarts de taux de credit; et à des charges nettes de 19 millions de dollars (14 millions après impôts) liées à quatre éléments moins importants. Voir la section Incidence de la conjoncture des marchés financiers pour de plus amples détails.

Le revenu net du deuxième trimestre de 2007 avait été réduit de 90 millions de dollars compte tenu de pertes de 171 millions de dollars dans notre secteur des produits de base, déduction faite d’un montant net de 33 millions de dollars au titre de la réduction de la rémunération liée au rendement et des impôts sur les bénéfices. Les pertes sur produits de base s’élèvent à 18 millions de dollars (12 millions après impôts) au deuxième trimestre de 2008 et à 30 millions de dollars (20 millions après impôts) pour les six premiers mois de l’exercice.

Le revenu a augmenté de 34 millions de dollars, ou de 5,3 %, pour s’établir à 685 millions de dollars, en raison de la hausse des revenus de négociation, les résultats du deuxième trimestre de 2007 ayant inclus des pertes sur produits de base significatives. L’activité dans certains secteurs de nos services bancaires d’investissement demeure faible, les marchés financiers étant caractérisés par la prudence, mais il y a des indications que les inquiétudes liées aux marchés du crédit s’estompent, les écarts de taux semblant en effet revenir à des niveaux plus normaux. Les prises fermes de titres d’emprunt et de participation accusent un recul par rapport à leurs niveaux élevés d’il y a 12 mois, mais une hausse par rapport au premier trimestre. Le groupe continue à évaluer les activités de BMO Marchés des capitaux dans le but de réduire la volatilité des résultats et de générer un rendement des capitaux propres élevé et stable.

Pendant le trimestre, nous avons annoncé la signature d’une entente finale en vue d’acquérir Griffin, Kubik, Stephens & Thompson, Inc., une société de Chicago. À la clôture de la transaction début mai, BMO est devenu le sixième courtier en obligations municipales répondant aux critères d’achat par les banques en importance aux États-Unis et le plus important en Illinois. Les obligations municipales constituent un secteur axé sur la clientèle qui cadre bien avec notre stratégie globale.

BMO Marchés des capitaux a participé à 92 nouvelles émissions au cours du trimestre, soit 34 émissions de titres de créance d’entreprises, 19 émissions de titres de créance d’administrations publiques, cinq émissions d’actions privilégiées et 34 transactions portant sur des actions ordinaires, pour un total de 39,5 milliards de dollars.

Objectifs de rendement
Comme nous l’avons indiqué à la fin du premier trimestre, nous ne croyons pas pouvoir atteindre nos cibles annuelles. Nous avons indiqué précédemment que la dotation à la provision spécifique pour pertes sur créances de 170 millions de dollars comptabilisée au premier trimestre était une indication du niveau des dotations trimestrielles d'ici la fin de l'exercice. Bien que les dotations à la provision spécifique soient moins élevées au deuxième trimestre, à l'heure actuelle nous prévoyons que les dotations à la provision spécifique trimestrielles moyennes pour le reste de l'exercice seront plus élevées qu'au premier trimestre, en raison de la dégradation continue du contexte du crédit, entre autres dans les secteurs immobiliers américains, et plus particulièrement le secteur immobilier résidentiel.

Cibles pour 2008

Le tableau ci-dessus contient des déclarations prospectives. Voir la mise en garde concernant les déclarations prospectives.

Mise en garde concernant les déclarations prospectives
Les communications publiques de la Banque de Montréal comprennent souvent des déclarations prospectives, écrites ou verbales. Le présent document contient de telles déclarations, qui peuvent aussi figurer dans d’autres documents déposés auprès des organismes canadiens de réglementation ou de la Securities and Exchange Commission des États-Unis, ou dans d’autres communications. Toutes ces déclarations sont énoncées sous réserve des règles d’exonération de la Private Securities Litigation Reform Act, loi américaine de 1995, et des lois canadiennes sur les valeurs mobilières applicables, et elles sont conçues comme des déclarations prospectives aux termes de ces lois. Les déclarations prospectives peuvent comprendre notamment des observations concernant nos objectifs et nos priorités pour l’exercice 2008 et au-delà, nos stratégies ou actions futures, nos cibles, nos attentes concernant notre situation financière ou le cours de nos actions et les résultats ou les perspectives de notre exploitation ou des économies canadienne et américaine.

De par leur nature, les déclarations prospectives exigent la formulation d’hypothèses et comportent des risques et des incertitudes. Il existe un risque appréciable que les prévisions, pronostics, conclusions ou projections se révèlent inexacts, que nos hypothèses soient erronées et que les résultats réels diffèrent sensiblement de ces prévisions, pronostics, conclusions ou projections. Nous conseillons aux lecteurs du présent document de ne pas se fier indûment à ces déclarations, étant donné que les résultats réels, les conditions, les actions ou les événements futurs pourraient différer sensiblement des cibles, attentes, estimations ou intentions exprimées dans ces déclarations prospectives, en raison d’un certain nombre de facteurs.

Les résultats réels ayant trait aux déclarations prospectives peuvent être influencés par de nombreux facteurs, notamment la situation économique générale et la conjoncture des marchés dans les pays où nous sommes présents, les fluctuations des taux d’intérêt et de change, les changements de politique monétaire, l’intensité de la concurrence dans les secteurs géographiques et les domaines d’activité dans lesquels nous oeuvrons, les changements de législation, les procédures judiciaires ou démarches réglementaires, l’exactitude ou l’exhaustivité de l’information que nous obtenons sur nos clients et nos contreparties, notre capacité de mettre en oeuvre nos plans stratégiques, de conclure des acquisitions et d’intégrer les entreprises acquises, les estimations comptables critiques, les risques opérationnels et infrastructurels, la situation politique générale, les activités des marchés financiers internationaux, les répercussions de guerres ou d’activités terroristes sur nos activités, les répercussions de maladies sur les économies locales, nationales ou mondiale, et les répercussions de perturbations des infrastructures publiques telles que les perturbations des services de transport et de communication et des systèmes d’alimentation en énergie ou en eau et les changements technologiques.

Nous tenons à souligner que la liste de facteurs qui précède n’est pas exhaustive. D’autres facteurs pourraient influer défavorablement sur nos résultats. Pour de plus amples renseignements, le lecteur peut se reporter aux pages 28 et 29 du Rapport annuel 2007 de BMO, qui décrit en détail certains facteurs clés susceptibles d’influer sur les résultats futurs de BMO. Les investisseurs et les autres personnes qui se fient à des déclarations prospectives pour prendre des décisions à l’égard de la Banque de Montréal doivent tenir soigneusement compte de ces facteurs, ainsi que d’autres incertitudes et événements potentiels, et de l’incertitude inhérente aux déclarations prospectives. La Banque de Montréal ne s’engage pas à mettre à jour les déclarations prospectives, verbales ou écrites, qui peuvent être faites, à l’occasion, par elle-même ou en son nom. L’information prospective contenue dans le présent document est présentée dans le but d’aider nos actionnaires à comprendre notre situation financière aux dates indiquées ou pour les périodes terminées à ces dates ainsi que nos priorités et objectifs stratégiques, et peut ne pas convenir à d’autres fins.

Les hypothèses relatives aux ventes d’actifs, aux prix de vente prévus pour les actifs et au risque de défaillance des actifs sous-jacents des entités de gestion de placements structurés sont des facteurs importants dont nous avons tenu compte lors de l’établissement de nos attentes concernant le montant qui pourrait être retiré en vertu des concours de trésorerie fournis par BMO aux entités de gestion de placements structurés dont il est question dans le présent document. Selon certaines de nos principales hypothèses, les actifs continueront à être vendus dans le but de réduire la taille des entités de gestion de placements structurés, selon diverses hypothèses de prix d’actifs.

Les hypothèses relatives au niveau de défauts et aux pertes en cas de défaut sont des facteurs importants dont nous avons tenu compte lors de l’établissement de nos attentes concernant les résultats futurs des transactions que les fiducies Apex et Sitka ont conclues. Selon certaines de nos principales hypothèses, le niveau des défauts et les pertes en cas de défaut seraient comparables à ceux de l’expérience historique. En établissant nos attentes concernant le risque de pertes sur créances lié à la fiducie Apex/Sitka dans l'avenir, tel que nous l'expliquons dans le présent document, nous avons tenu compte de facteurs importants dont la diversification sectorielle, la qualité initiale du crédit de chaque portefeuille et la protection de premier niveau intégrée à la structure.

Lorsque nous indiquons notre intention de contrepasser une partie des charges liées à Apex/Sitka enregistrées au cours des périodes antérieures, tel que nous l'expliquons dans le présent document, nous tenons compte de la restructuration effectuée le 13 mai et nous émettons l'hypothèse que l'environnement de crédit demeurera sensiblement comparable à ce que nous avons connu récemment.

Lorsque nous avons établi nos prévisions relatives aux coûts courants de notre programme de récompense et de fidélisation des clients titulaires de cartes de crédit, tel que nous l'expliquons dans le présent document, nous avons tenu compte des modalités de l'entente que nous avons conclue avec Loyalty Management Group Canada Inc. postérieurement à la fin du trimestre.

Les hypothèses relatives au comportement des économies canadienne et américaine en 2008 et aux conséquences de ce comportement sur nos activités sont des facteurs importants dont nous avons tenu compte lors de l’établissement de nos priorités et objectifs stratégiques et de nos cibles financières, y compris nos dotations à la provision pour pertes sur créances, ainsi que de l'établissement de nos attentes concernant l'atteinte de ces cibles et les perspectives de nos divers secteurs d'activité. Selon certaines de nos principales hypothèses, l’économie canadienne croîtra à un rythme modéré en 2008 tandis que l’économie américaine progressera de façon modeste et le taux d’inflation demeurera bas en Amérique du Nord. Nous avons également supposé que les taux d’intérêt diminueraient légèrement au Canada et aux États-Unis en 2008 et que le dollar canadien s’échangerait à parité avec le dollar américain à la fin de 2008. Pour élaborer nos prévisions en matière de croissance économique, en général et dans le secteur des services financiers, nous utilisons principalement les données économiques historiques fournies par les administrations publiques du Canada et des États-Unis et leurs agences. Au premier trimestre, nous avons anticipé que la croissance économique ralentirait au Canada et que les États-Unis s’engageraient dans une légère récession au cours de la première moitié de 2008. Nous nous attendons également à des taux d’intérêt plus bas et à un dollar canadien un peu plus faible que ce que nous avions prévu lors de l’établissement de nos cibles financières pour 2008. Nos prévisions demeurent inchangées par rapport au premier trimestre. Les lois fiscales en vigueur dans les pays où nous sommes présents, principalement le Canada et les États-Unis, sont des facteurs importants dont nous devons tenir compte pour déterminer notre taux d’imposition effectif normal.

Perspectives économiques
En 2008, l’économie canadienne devrait connaître son taux de croissance le plus bas en 16 ans. Bien que le faible niveau des taux d’intérêt et les prix élevés des produits de base soutiennent la demande intérieure, la faiblesse de l’économie des États-Unis et la force du dollar canadien continueront à freiner les exportations. Les marchés de l’habitation et la croissance des prêts hypothécaires à l’habitation devraient ralentir, car les hausses de prix antérieures ont réduit l’abordabilité. La croissance des dépenses de consommation et des prêts aux particuliers s’essoufflera vraisemblablement, comparativement aux taux élevés des dernières années, en raison d’un tassement de l’emploi. Les investissements des entreprises devraient diminuer également, même si la vigueur remarquable du secteur des ressources appuiera sans doute la croissance des prêts aux entreprises. Nous prévoyons que la Banque du Canada baissera encore les taux d’intérêt, quoique modérément, en raison du ralentissement de l’économie. Le dollar canadien devrait s’échanger au-dessous du pair avec le dollar américain cette année, puisqu’il est peu probable que les prix des produits de base puissent prévenir une nouvelle détérioration de la balance commerciale. Les provinces-ressources de l’Ouest devraient continuer de mieux performer que les provinces centrales et que la région de l’Atlantique, car le secteur de la fabrication devra encore faire face à des conditions difficiles.

L’économie des États-Unis pourrait avoir entamé une légère récession au cours de la première moitié de 2008. L’importante correction du marché de l’habitation se poursuit, ce qui implique que la demande de prêts hypothécaires reculera encore. La confiance des consommateurs et les dépenses de consommation ont diminué en raison du resserrement des conditions du crédit, de la dépréciation des maisons ainsi que du niveau élevé des prix des combustibles et de l’épicerie. Les dépenses de consommation des particuliers devraient baisser nettement cette année, ce qui freinera la croissance du crédit aux particuliers. Les entreprises réduisent également leurs dépenses, ce qui pèse sur la croissance des prêts aux entreprises. Nous nous attendons à ce que les marchés financiers restent moroses jusqu’à ce que les tensions sur les marchés du crédit s’estompent. Après avoir réduit ses taux d’intérêt de 325 points de base depuis septembre, la Réserve fédérale est sur le point de conclure l’un des cycles de détente les plus dynamiques de son histoire. Les précédentes baisses de taux ainsi que d’importantes réductions de l’impôt des particuliers devraient favoriser une reprise économique modeste au cours de la deuxième moitié de l’année.

La section Perspectives économiques contient des déclarations prospectives. Voir la mise en garde concernant les déclarations prospectives.

Incidence de la conjoncture des marchés financiers sur les résultats du deuxième trimestre
On a noté une amélioration sur les marchés internationaux des dépôts de gros au cours des dernières semaines, comme le reflètent la tendance à la baisse des écarts de taux des obligations de sociétés de catégorie investissement et le rétrécissement des écarts entre les taux des acceptations bancaires et des bons du Trésor du Canada et le LIBOR et les taux des bons du Trésor des États-Unis. Comme, de plus, les banques centrales continuent d’appuyer méthodiquement la liquidité des marchés, nous faisons preuve d’un optimisme prudent à l’égard de l’amélioration des perspectives de nos secteurs actifs sur les marchés financiers.

Les résultats de BMO au deuxième trimestre incluent un gain net de 42 millions de dollars (28 millions après impôts) attribuable aux charges/recouvrements liés à la conjoncture des marchés financiers. Ces charges/recouvrements sont constitués :

d’un recouvrement net de 26 millions de dollars (18 millions après impôts) lié à :
  o un recouvrement à la valeur de marché de 85 millions de dollars (57 millions après impôts) en rapport avec la fiducie Apex/Sitka, pour tenir compte de la probabilité accrue de la réussite de la restructuration observée pendant le trimestre;
  o une charge à la valeur de marché de 36 millions de dollars (24 millions après impôts) en rapport avec des placements dans du papier commercial de conduits canadiens administrés par des tiers touchés par la Proposition de Montréal;
  o une charge de 23 millions de dollars (15 millions après impôts) en rapport avec des billets de capital des entités de gestion de placements structurés Links et Parkland;
d’un recouvrement de 35 millions de dollars (24 millions après impôts) en rapport avec des éléments touchés par les écarts de taux, plus précisément des rajustements de la valeur de marché; ce recouvrement consiste en un bénéfice de 128 millions de dollars (86 millions après impôts) en rapport avec des gains à la valeur de marché découlant de notre exposition au risque de crédit lié aux contreparties d’instruments dérivés, les écarts de taux de BMO s’étant élargis relativement à diverses contreparties, moins une charge de 93 millions de dollars (62 millions après impôts) au titre de positions de négociation et de crédits structurés;
d’une charge de 19 millions de dollars (14 millions après impôts) liée à quatre éléments moins importants, chacun ayant une incidence de 10 millions de dollars ou moins sur le revenu net et comportant des charges à la valeur de marché attribuables à notre portefeuille de négociation d’actions privilégiées et à notre exposition liée à des assureurs spécialisés.

Le gain net de 42 millions de dollars décrit plus haut a eu un impact sur le revenu autre que d’intérêts lié aux activités de négociation (71 millions de dollars), les autres revenus (6 millions de dollars) et les gains ou pertes sur titres autres que de négociation (-35 millions de dollars).

Les effets des éléments significatifs influant sur les résultats des périodes comparées sont présentés à la page 28.

Compte tenu de la conjoncture incertaine des marchés financiers, l’évaluation de nos investissements dans du PCAA, des entités de gestion de placements structurés, des entités à financement structuré, Fairway et d’autres investissements comptabilisés à la valeur de marché pourrait subséquemment refléter des gains et des pertes en raison des variations de la valeur de marché.

La section Incidence de la conjoncture des marchés financiers sur les résultats du deuxième trimestre contient des déclarations prospectives. Voir la mise en garde concernant les déclarations prospectives.

Éléments significatifs
Deuxième trimestre de 2008

Aucun montant n’a été désigné comme éléments significatifs ce trimestre, car les charges liées aux conditions du crédit n’ont pas eu de répercussions importantes sur une base nette. Les charges et les réductions de charges antérieures sont présentées à la section qui précède intitulée Incidence de la conjoncture des marchés financiers sur les résultats du deuxième trimestre.

L’incidence des éléments significatifs sur les périodes antérieures est expliquée ci-après et elle fait l’objet d’une analyse plus détaillée dans le tableau des mesures conformes aux PCGR et mesures connexes non conformes aux PCGR.

Deuxième trimestre de 2007
Au deuxième trimestre de 2007, BMO a comptabilisé des charges de 171 millions de dollars (90 millions après impôts et 0,18 $ par action). Nous avons comptabilisé des pertes sur produits de base de 171 millions de dollars dans le revenu autre que d’intérêts lié aux opérations de négociation, qui ont, déduction faite d’une réduction de 33 millions de la rémunération liée au rendement et de la baisse des impôts sur les bénéfices, entraîné une baisse du revenu net de BMO Marchés des capitaux de 90 millions de dollars pour le deuxième trimestre de 2007.

Premier trimestre de 2008
Au premier trimestre de 2008, BMO a comptabilisé des charges de 548 millions de dollars (362 millions après impôts et 0,72 $ par action) pour certaines activités de négociation et des rajustements d’évaluation, ainsi qu’une augmentation de la provision générale pour pertes sur créances. Ces charges comprenaient 488 millions de dollars (324 millions après impôts) imputés aux résultats de BMO Marchés des capitaux, en rapport avec les éléments suivants : des pertes découlant de l’abandon de positions liées à l’assureur spécialisé ACA Financial Guarantee Corporation (158 millions de dollars); des positions de négociation et de crédits structurés, des actions privilégiées, des conduits canadiens administrés par des tiers et d’autres pertes liées à la valeur de marché (177 millions); des investissements dans Apex, une entité de gestion à financement structuré soutenue par BMO (130 millions); et des billets de capital dans les entités de gestion de placements structurés Links et Parkland (23 millions). BMO n’est pas exposé à d’autres risques liés à ACA. La réduction de la rémunération liée au rendement rattachée aux charges n’a pas été incluse dans le calcul de l’incidence des éléments significatifs.

La charge de 177 millions de dollars mentionnée ci-dessus était principalement due à l’incidence de l’élargissement des écarts de taux dans un certain nombre de nos portefeuilles de négociation. Elle était constituée de plusieurs éléments, dont le plus important se chiffrait à 78 millions de dollars pour un risque de contrepartie lié à nos dérivés, dont environ la moitié était liée à des assureurs spécialisés (autres que ACA) et à des sociétés de produits sur défaillance d’instruments dérivés de crédit similaires. La charge de 488 millions de dollars incluait des réductions du revenu autre que d’intérêts lié aux activités de négociation (420 millions), des gains sur titres de placement (23 millions) et d’autres revenus (45 millions).

Les résultats des Services d’entreprise comprenaient une augmentation de 60 millions de dollars (38 millions après impôts) de la provision générale pour pertes sur créances, afin de tenir compte de la croissance du portefeuille et du déplacement du risque.

Premier semestre de 2008
Les éléments significatifs du premier semestre de 2008 ne comprennent que les éléments précisés ci-dessus pour le premier trimestre.

Premier semestre de 2007
Le revenu net du premier semestre de 2007 a été réduit d’un montant de 415 millions de dollars attribuable aux éléments significatifs qui incluait un montant de 327 millions de dollars après impôts lié à des pertes sur produits de base de 680 millions, déduction faite de la réduction de 120 millions de la rémunération liée au rendement, et un montant de 88 millions après impôts découlant d’une charge de restructuration de 135 millions.


Pour consulter les autres éléments de ce communiqué, notamment :

Les faits saillants financiers  
Rapport de gestion  
Les états financiers non vérifiés  

RENSEIGNEMENTS À L'INTENTION DES INVESTISSEURS ET DES MÉDIAS

Documents destinés aux investisseurs
Les parties intéressées peuvent consulter le présent communiqué, les présentations qui l’accompagnent et des données financières complémentaires sur notre site www.bmo.com/relationsinvestisseurs. Ces documents sont également disponibles aux bureaux de BMO Groupe financier, 100 King Street West, 1 First Canadian Place, 18th Floor, Toronto, Ontario, M5X 1A1.

Téléconférence et cyberconférence trimestrielles
Les parties intéressées sont invitées à se joindre à notre téléconférence trimestrielle, le mardi 27 mai 2008 à 14 h (HNE). À cette occasion, les hauts dirigeants de BMO commenteront les résultats du trimestre et répondront aux questions des investisseurs. La conférence sera accessible par téléphone, au 416-695-9753 (région de Toronto) ou au 1-888-789-0089 (extérieur de Toronto, sans frais). L’enregistrement de la conférence sera accessible jusqu’au lundi 25 août 2008, au 416-695-5800 (région de Toronto) ou au 1-800-408-3053 (extérieur de Toronto, sans frais) (code d’accès 648302).

La cyberconférence trimestrielle sera accessible en direct à l’adresse suivante : www.bmo.com/relationsinvestisseurs. Elle sera accessible en différé sur notre site jusqu’au lundi 25 août 2008.

Relations avec les médias
Ralph Marranca, Toronto, ralph.marranca@bmo.com, 416-867-3996
Ronald Monet, Montréal, ronald.monet@bmo.com, 514-877-1873

Relations avec les investisseurs
Viki Lazaris, première vice-présidente, viki.lazaris@bmo.com, 416-867-6656
Steven Bonin, directeur général, steven.bonin@bmo.com, 416-867-5452
Krista White, directrice principale, krista.white@bmo.com, 416-867-7019

Chef des finances
Russel Robertson, chef des finances intérimaire
russ.robertson@bmo.com, 416-867-7360

Secrétariat général
Blair Morrison, vice-président et secrétaire général
corp.secretary@bmo.com, 416-867-6785

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