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Communiqués de presse

Les entrepreneurs canadiens ne trouvent pas la porte de sortie, selon un sondage de BMO Les entrepreneurs ne savent pas comment, quand ni à qui ils lègueront leur entreprise  

Les entrepreneurs canadiens sont indécis en ce qui concerne la planification d’une stratégie de sortie, la grande majorité d’entre eux ne sachant pas comment, quand ni à qui ils transmettront la propriété de leur entreprise.

Selon les résultats d’un sondage effectué récemment par Harris/Decima pour le compte de BMO Banque de Montréal, plus de la moitié (56 %) des entreprises questionnées se trouvent à une étape avancée de leur développement, mais seulement 21 pour cent de leurs propriétaires ont déjà nommé un successeur. Parmi les entrepreneurs qui n’ont toujours pas de plan de succession, 40 pour cent estiment qu’il est trop tôt pour cela. Malgré tout, et en contradiction avec cette affirmation, plusieurs nouveaux propriétaires d’entreprise sont conscients de l’intérêt que représente la mise en place d’un plan de succession officiel plus tôt durant le cycle de vie de l’entreprise.

Seuls 19 pour cent des propriétaires d’entreprise ont nommé quelqu’un pour leur succéder, mais à peine un tiers d’entre eux ont mis en place un plan de transition, avec un programme de formation et d’accompagnement dont la fréquence varie.

« Les résultats de notre sondage, de même que notre expérience à fournir des conseils aux entrepreneurs du Canada, tendent à montrer que la plupart d’entre eux ne sont pas préparés à l’inévitable », a expliqué Sean Foran, vice-président – Solutions de planification de la relève, BMO Banque privée Harris. « Qu’ils aient l’intention de vendre leur entreprise ou de la léguer à un membre de leur famille, il est important qu’ils commencent à planifier leur relève le plus tôt possible, afin de s’assurer de retirer le maximum de leurs nombreuses années de travail au sein de leur entreprise. »

Autres faits saillants du sondage :

  • Près de 40 pour cent des répondants ont affirmé que leur plan de succession idéal serait de vendre leur entreprise à un étranger.
  • 17 pour cent seulement ont exprimé le désir de vendre à un membre de leur famille.
  • Un quart des répondants ont expliqué n’avoir personne d’intéressé à prendre la relève au sein de leur famille, et 17 pour cent ont répondu n’avoir personne capable de prendre la relève.
  • 85 pour cent des entrepreneurs ayant répondu au sondage ont affirmé représenter la première ou la deuxième génération de propriétaires au sein de l’entreprise.

« Ces conclusions sont représentatives de la façon de penser de l’entrepreneur type », a expliqué Gail Cocker, première vice-présidente, Services aux entreprises, BMO Banque de Montréal. « La plupart des entrepreneurs sont tellement concentrés sur le maintien et la croissance de leurs activités qu’ils trouvent difficile, voire épuisant sur le plan émotionnel, de songer à la vente ou à la fermeture de leur entreprise. Le meilleur conseil que nous ayons à leur donner est de s’adresser à l’un de nos banquiers spécialisés dans les services aux entreprises. Ceux-ci sont en mesure de fournir de précieux conseils sur la façon de mettre en place un plan de succession. »

Dans une grande majorité, les entrepreneurs ont l’intention d’investir les revenus provenant de la vente de leur entreprise. En fait, les deux tiers des entrepreneurs interrogés dans le cadre de ce sondage ont affirmé qu’ils investiraient l’argent obtenu à la suite de la vente de leur entreprise, soit presque autant que ceux qui ont l’intention de financer leur retraite grâce à un REER ou à d’autres placements. Cela dit, 61 pour cent des entrepreneurs interrogés prévoient compter en partie sur le Régime de pensions du Canada pour les aider tout au long de leur retraite.

« Il est clair que certains entrepreneurs ont peur que la vente de leur entreprise ne suffise pas à financer leur mode de vie au moment de la retraite », a expliqué M. Foran. « C’est pourquoi il est important qu’ils maximisent les fruits d’une telle vente en investissant cet argent avec intelligence, grâce à l’aide d’un conseiller professionnel. »

Près des trois quarts des personnes interrogées sont à moins de cinq ans de la vente de leur entreprise, ce qui leur donne amplement le temps de planifier avec soin une stratégie de sortie.

Les données nouvellement compilées sont tirées d’un tout nouveau livre intitulé Objectif relève : témoignage et conseils à l’intention des chefs d’entreprise familiale, un recueil de témoignages véritables sur la planification successorale rassemblés par Sarah Kruger et Sean Foran, et qui analyse la difficulté de passer le flambeau lorsque l’on est propriétaire d’une entreprise bien établie. Vous trouverez de plus amples renseignements au sujet de ce livre, ainsi que des dates de présentation d’une série de séminaires qui seront organisés à l’échelle nationale, à l’adresse suivante : www.bmo.com/planificationreleve. De plus, les entrepreneurs ont la possibilité d’écouter des conversations sur la planification de la relève et la planification successorale, en téléchargeant les épisodes 3, 4 et 5 de la série Partenaires en affaires en baladodiffusion, qu’ils trouveront à l’adresse suivante : www.bmo.com/baladodiffusion.

Le sondage Harris/Decima a été effectué du 5 au 14 février 2008, auprès d’un échantillon de 400 entrepreneurs canadiens de partout au pays.

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