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Communiqués de presse

Optimistes, les PME sont mal préparées à un ralentissement économique, selon une étude de BMO C’est l’occasion toute désignée de rencontrer l’un de nos spécialistes des comptes d’entreprise &

Animés par un étonnant élan d’optimisme économique, la plupart des propriétaires de PME canadiens ont négligé d’élaborer des plans d’urgence, révèle un nouveau rapport réalisé par Harris/Decima à la demande de BMO Banque de Montréal.

Selon les résultats de ce sondage, 70 pour cent des propriétaires de PME qualifient l’économie canadienne de « bonne », tandis que neuf pour cent d’entre eux la qualifient d’« excellente ». Par ailleurs, 92 pour cent d’entre eux croient pouvoir résister aux difficultés financières et quasi les deux tiers de ces derniers sont à ce point confiants qu’ils n’ont prévu aucune mesure d’urgence en cas de baisse de l’activité économique.

« Bien qu’il soit encourageant de constater un tel optimisme parmi les propriétaires de petites entreprises, un plan d’urgence s’avère de toute première importance, en particulier en période de volatilité économique, affirme Gail Cocker, première vice-présidente, Services bancaires aux entreprises, BMO Banque de Montréal. Selon notre expérience, le meilleur moment d’élaborer un plan d’urgence ou de le mettre à jour, c’est lorsque les choses vont bien, plutôt que de le faire en mode panique lorsque le vent tourne. »

Les plans d’urgence sont souvent mis sur pied par les entreprises qui veulent parer à toute éventualité. Ces plans englobent des stratégies spécialement adaptées à diverses situations critiques comme les problèmes de ruptures de stock avec un fournisseur clé; un processus de surveillance pour s’assurer que l’entreprise protège ses principales relations d’affaires; et des méthodes de surveillance d’événements déclencheurs comme les nouvelles législations, la chute des marchés, l’arrivée de nouveaux acteurs dans le secteur d’activité, ainsi que la fluctuation des devises et des prix des produits de base.

L’étude révèle que les épargnes de l’entreprise sont le plus souvent utilisées comme solution d’urgence lorsque des problèmes financiers se présentent. Plus de la moitié des propriétaires de PME misent sur leurs épargnes pour se protéger contre les fluctuations économiques futures et plus de 40 pour cent d’entre eux avouent être disposés à puiser dans leurs économies personnelles en cas de ralentissement économique. La rationalisation des processus s’est avérée être une méthode presque aussi populaire parmi les répondants alors que la moitié d’entre eux choisissent comme plan d’urgence de tenter de repérer les sources d’inefficacité de l’entreprise.

« Les propriétaires de PME, en particulier celles du secteur manufacturier, subissent les contrecoups du raffermissement du dollar canadien. Bien que la recherche de l’amélioration des efficacités soit une excellente pratique, il importe que tous les propriétaires de PME se fassent conseiller sur la façon d’élaborer le plan d’urgence le mieux adapté à leurs besoins, poursuit Mme Cocker. Un bon plan devrait prévoir divers scénarios axés sur les activités quotidiennes de l’entreprise et englober une stratégie claire de mise en œuvre en temps opportun. »

Parlez à un spécialiste des comptes d’entreprise

« C’est l’occasion toute désignée de venir rencontrer l’un de nos spécialistes des comptes d’entreprise. Nous serions ravis d’élaborer un plan d’urgence avec vous, affirme Mme Cocker. Nous sommes le plus important prêteur du marché de la PME au Canada et nous sommes la banque avec laquelle vous voudrez faire affaires tout au long du cycle d’affaires. Nos prêteurs détiennent un pouvoir d’autorisation local et peuvent répondre aux besoins immédiats de nos clients », précise Mme Cocker.

Outre les services offerts en succursale, BMO Banque de Montréal a créé des ressources externes pour aider les propriétaires de petites entreprises à atteindre leurs objectifs de résultats nets, dont un programme national de séminaires, une série de brochures d’information appelée Partenaires en affaires portant sur les secteurs essentiels de la gestion financière, ainsi qu’une série en ligne de plus de vingt baladodiffusions du même nom produites en partenariat avec le magazine PROFIT et, plus récemment, avec L'Actualité au Québec.

Différences régionales

  • Les propriétaires de PME de l’Ouest canadien, qui profitent actuellement du boom énergétique, sont plus confiants à l’égard de la stabilité de l’économie canadienne que les propriétaires de PME de l’Ontario, dont le secteur manufacturier a été durement touché.
  • Les plans d’urgence sont davantage populaires dans l’Ouest canadien qu’au Québec, dans les Prairies et en Ontario. Dans l’Ouest, environ la moitié des petites entreprises disposent d’un plan de secours. On ne sera pas étonnés d’apprendre que la même région affiche le taux de confiance le plus élevé en sa capacité de résister à un ralentissement économique. Les Prairies affichent le niveau de confiance le plus élevé.
  • Un poids deux mesures -- 51 pour cent des PME des Prairies et 38 pour cent de celles de l’Ouest canadien affirment que la hausse du dollar canadien a eu une incidence positive sur leurs résultats nets, comparativement à 24 et 26 pour cent pour le Québec et l’Ontario respectivement.
  • Davantage de PME du Québec (12 pour cent), de l’Ontario (10 pour cent) et de l’Ouest canadien (7 pour cent) affirment que l’économie américaine connaît une récession grave, comparativement à seulement deux pour cent dans les provinces de l’Atlantique.
  • Moins de PME de l’Ouest canadien (2 pour cent) que du Québec (12 pour cent) ou de l’Ontario (7 pour cent) affirment que le Canada est en récession (moyenne ou grave).

Perspectives économiques

  • Selon le Service des études économiques de BMO, les PME canadiennes devraient s’en tirer mieux que les entreprises américaines au cours de la prochaine année. « Les entreprises de détail canadiennes sont généralement en excellente santé financière, la consommation des ménages demeurant forte au pays, situation qui tranche avec les perspectives négatives qui assombrissent le monde économique aux États-Unis, commente Doug Porter, économiste en chef délégué, BMO Marchés des capitaux. Cette conjoncture a permis aux conditions d’emploi de demeurer robustes au Canada.
  • Le Canada devrait connaître une croissance d’environ 1,4 pour cent cette année, soit environ la moitié de celle de l’an dernier et notre performance économique la plus faible en 16 ans, ajoute M. Porter. La bonne nouvelle, c’est que l’économie est restée saine en cette période d’incertitude, l’inflation est demeurée sous le seuil des 2 %, le taux de chômage à 6 % et les finances des administrations publiques restent saines en règle générale. »

Le sondage Harris/Decima en ligne a été effectué entre le 14 et le 27 février 2008 auprès d’un échantillonnage de 777 propriétaires de PME de 1 à 49 employés disposant d’un revenu annuel de 5 millions de dollars ou moins de l’ensemble du pays.