Une étude de BMO révèle que les propriétaires canadiens considèrent qu’ils gèrent sainement leurs dépenses
La majorité des propriétaires canadiens considèrent qu’ils gèrent sainement leurs dépenses, selon le rapport Harris/Decima commandé par BMO Banque de Montréal. Les répondants ont par ailleurs manifesté le désir d’avoir accès à des produits souples qui leur permettraient d’utiliser le crédit de manière responsable et selon leurs besoins, afin de faire face aux imprévus et de saisir les bonnes occasions.
La plupart des propriétaires ont indiqué qu’ils géraient étroitement leurs dépenses et 26 pour cent d’entre eux ont déclaré observer une « discipline rigoureuse » à cet égard.
Invités à définir le sens d’une « saine gestion des dépenses », la majorité des participants ont répondu que cela signifiait « dépenser dans les limites de son budget » ou « tirer le meilleur parti possible de chaque dollar ». Sur le plan des comportements personnels, 84 pour cent des répondants se sont décrits comme des « chasseurs d’aubaines » ou des acheteurs avertis et plus de 80 pour cent ont affirmé qu’ils effectuaient des recherches avant de faire un achat important.
« Le fait que les propriétaires soient plus enclins à saisir des occasions d’accroître leur avoir à long terme qu’à effectuer des achats impulsifs (voiture de luxe ou voyage exotique) démontre clairement leur aptitude à gérer leurs dépenses de manière avisée, affirme Lynne Kilpatrick, première vice-présidente, Services bancaires aux particuliers à BMO. Plus de 41 pour cent des gens ont indiqué qu’ils utiliseraient le crédit supplémentaire pour rénover leur maison et 34 pour cent, qu’ils investiraient pour leur retraite. »
Selon le sondage, trois quarts des propriétaires utilisent d’autres formes de crédit en plus de leur prêt hypothécaire et le niveau d’endettement moyen se situe à 29 400 $. Près de 80 pour cent des répondants ont dit avoir très ou assez confiance en leur capacité de gérer une dette importante. Cette confiance tient notamment au fait que selon eux, « c’est avec de l’argent qu’on fait de l’argent », à condition de bien l’utiliser. Cependant, 50 pour cent ont déjà raté de bonnes occasions faute de fonds.
« Les gens ont besoin d’un maximum de souplesse pour faire face aux dépenses imprévues ou profiter d’une bonne affaire, explique Madame Kilpatrick. Les produits de crédit offerts aux propriétaires, comme la MargExpress sur valeur domiciliaire de BMO, leur procurent plus de choix et de contrôle pour prendre eux-mêmes l’initiative, en plus de réduire le coût d’emprunt et d’être toujours accessibles au besoin. »
Variations régionales
- En Colombie-Britannique, 45 % des répondants ont indiqué qu’ils utiliseraient le crédit pour accroître leur capital de retraite, soit le taux le plus élevé au Canada.
- À Vancouver et à Calgary, qui affichent les plus fortes augmentations du prix des maisons, plus de la moitié des répondants (56 et 51 pour cent respectivement) ont affirmé qu’ils avaient raté au moins une occasion d’acheter une propriété parce qu’ils ne disposaient pas des fonds nécessaires.
- À Montréal, 63 pour cent des gens ont dit qu’ils n’avaient pas besoin d’emprunter et 64 pour cent ont indiqué qu’ils ne souhaitaient pas vivre au-dessus de leurs moyens. De plus, selon les données sur la région métropolitaine de recensement (RMR), plus de Montréalais estiment qu’ils gèrent leurs dépenses de manière avisée.
- De toutes les régions sondées, les propriétaires de Regina sont les plus susceptibles d’avoir trois marges de crédit ou plus et d’opter pour les prêts qui leur offrent un contrôle total sur leurs dépenses. Ils sont également les investisseurs les plus prudents au pays, préférant rester à l’affût des bonnes affaires plutôt que de « dépenser de l’argent pour en gagner ».
- Dans les provinces de l’Atlantique, 72 pour cent des propriétaires utiliseraient leur marge de crédit pour faire face à des besoins financiers urgents.
Le sondage en ligne Harris/Decima a été effectué entre le 15 et le 26 février auprès d’un échantillon de 1 875 propriétaires sélectionnés au hasard, âgés de 35 à 65 ans et possédant une valeur domiciliaire d’au moins 20 pour cent.
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