Sauter la navigation
Show
Navigation ignorée

Communiqués de presse

BMO Groupe financier annonce ses résultats pour le premier trimestre  

Principaux points de comparaison des résultats du premier trimestre de 2008 avec ceux du premier trimestre de 2007 :

  • Revenu net de 255 millions de dollars, soit une baisse de 93 millions de dollars ou de 27 %. Abstraction faite des éléments significatifs2, 3, le revenu net s'élève à 617 millions de dollars, soit une baisse de 56 millions de dollars ou de 8,4 %.
  • Résultat par action1 (RPA) de 0,47 $ et RPA avant amortissement2 de 0,49 $, soit des baisses de 0,20 $ et 0,19 $ ou de 30 % et 28 % respectivement. Abstraction faite des éléments significatifs2, 3, le RPA se chiffre à 1,19 $ et le RPA avant amortissement, à 1,21 $, soit des baisses de 0,11 $ et 0,10 $ ou de 8,5 % et 7,6 % respectivement.
  • Conformément à ce qui a déjà été annoncé, les résultats du trimestre comprennent des éléments significatifs3 qui ont réduit le revenu net de 362 millions de dollars ou de 0,72 $ par action. Les résultats du premier trimestre de l'an dernier comportaient aussi des éléments significatifs qui avaient réduit le revenu net de 325 millions de dollars ou de 0,63 $ par action.
  • Le ratio du capital de première catégorie est solide, à 9,48 %, selon les règles du Nouvel accord de Bâle (Bâle II).

1 Sauf indication contraire, lorsqu'il est question du résultat par action (RPA) dans le présent document, il s'agit toujours du résultat dilué par action.

2 Les rajustements qui ont pour effet de substituer les résultats avant amortissement aux résultats selon les principes comptables généralement reconnus (PCGR) sont exposés dans la section Mesures non conformes aux PCGR, où sont également expliqués toutes les mesures non conformes aux PCGR et leurs plus proches équivalents selon les PCGR. Les résultats qui excluent les pertes sur produits de base, les charges liées à certaines activités de négociation et à des rajustements d'évaluation, les changements à la provision générale pour pertes sur créances ou les charges de restructuration constituent des mesures non conformes aux PCGR. Voir la section Mesures non conforme aux PCGR.

3 Les éléments significatifs sont présentés plus loin, dans la section Éléments significatifs, à la page 7.

Québec, le 4 mars 2008 – BMO Groupe financier a annoncé que ses services aux particuliers et aux entreprises et ses services de gestion de patrimoine ont obtenu de solides résultats au premier trimestre, alors que ses résultats globaux reflètent la conjoncture difficile des marchés financiers.

Pour le premier trimestre terminé le 31 janvier 2008, BMO Groupe financier a annoncé un revenu net de 255 millions de dollars, soit 0,47 $ par action. Conformément à ce qui a déjà été annoncé, les résultats incluent des pertes de 362 millions de dollars après impôts, attribuables à des charges pour certaines activités de négociation et des rajustements d'évaluation et à une hausse de la provision générale pour pertes sur créances. Ces éléments sont présentés en détail dans la section Éléments significatifs, à la page 7. Abstraction faite des éléments significatifs, le revenu net s'élève à 617 millions de dollars, soit 1,19 $ par action.

PE Canada, qui regroupe nos services bancaires aux particuliers et aux entreprises au Canada, a augmenté son revenu net par rapport aux premier et quatrième trimestres de l'an dernier. « Nous poursuivons sur notre lancée et je suis encouragé par les résultats de nos efforts pour mettre encore plus l'accent sur nos clients et faire en sorte qu'il soit plus facile de faire des affaires avec nous. Si j'en juge par l'augmentation de notre part des marchés des prêts aux particuliers et des prêts aux entreprises comparativement aux premier et quatrième trimestres de 2007, nous sommes sur la bonne voie et nos efforts devraient continuer à porter leurs fruits », a déclaré Bill Downe, président et chef de la direction, BMO Groupe financier.

Aux États-Unis, les résultats de nos services bancaires aux particuliers et aux entreprises se sont améliorés par rapport au premier trimestre de l'an dernier. Ils sont cependant inférieurs, comme prévu, aux résultats particulièrement remarquables obtenus au quatrième trimestre. « Nos services bancaires aux particuliers et aux entreprises aux États-Unis ont obtenu de bons résultats au premier trimestre, dans un contexte de concurrence extrêmement vive. Les volumes ont légèrement augmenté, mais les marges sur les prêts se sont rétrécies en raison de la concurrence dans le secteur du crédit », a ajouté M. Downe.

« Nos services de gestion de patrimoine continuent à produire des résultats impressionnants, ayant augmenté leur revenu net par rapport à la même période l'an dernier. Ils ont réussi à gérer leurs dépenses discrétionnaires en les ajustant à la situation de leurs revenus, ce qui devrait leur être utile dans un contexte de ralentissement de la croissance des revenus.

« Au cours du premier trimestre de 2008, nous avons été confrontés à des défis en raison de la conjoncture des marchés financiers. Les marchés financiers internationaux ont été fortement touchés par une modification de la tarification du risque de crédit et BMO, comme d’autres, a subi les répercussions de ce changement. Les participants aux marchés étaient insuffisamment rémunérés pour le risque et les marchés sont en train de s’ajuster à cette situation. Pendant ces ajustements, la volatilité et les écarts de taux ont augmenté. Les résultats de BMO Marchés des capitaux pour le trimestre reflètent cette situation, mais nous sommes déterminés à faire en sorte que ce secteur d’activité produise un rendement des capitaux propres élevé et stable et nous prenons les mesures nécessaires pour réduire les risques et la volatilité des résultats », a expliqué M. Downe.

« Nous réduisons la taille de nos activités hors bilan et nous cherchons un meilleur équilibre entre le risque et le rendement. Pour réduire la volatilité et accroître la rentabilité, nous nous assurons que nos activités de négociation servent principalement à soutenir des clients avec lesquels nous entretenons des relations étendues et de grande valeur. Nous allons aussi réduire les capitaux affectés à d’autres secteurs de négociation et à certains de nos portefeuilles de prêts dont les rendements ne sont pas suffisamment intéressants. Et notre groupe de gestion des risques surveillera plus directement les décisions relatives au rapport risque-rendement que prennent les secteurs d’activité. »

Les résultats des Services d'entreprise reflètent la hausse des dotations à la provision pour pertes sur créances et la baisse des revenus, neutralisées en partie par la diminution des frais.

M. Downe a poursuivi : « La qualité du portefeuille de prêts est typique de ce stade du cycle du crédit, lorsque des signes de détérioration de la performance des comptes des clients commencent à apparaître. Nous avons constaté une augmentation du nombre de nos comptes en souffrance. Cette augmentation, même si le nombre des comptes en question demeure inférieur à la moyenne du secteur des services financiers, est un premier signe de futures pertes sur créances. Nous sommes cependant convaincus qu'à la longue, nous pourrons conserver l'avantage que nous avons acquis à ce chapitre depuis longtemps.

« Les conditions sont particulièrement difficiles dans certains de nos secteurs actifs sur les marchés financiers. Nous avons relevé ces défis de différentes façons dans tous nos secteurs d'activité. Nous continuons à mettre l'accent sur la gestion des frais, en ralentissant au besoin le rythme de croissance des dépenses liées à certaines initiatives, en nous assurant que les dépenses discrétionnaires produisent un rendement maximal et en réaffectant les ressources en conséquence. Grâce à la cohérence de nos pratiques de crédit aux entreprises, nous prévoyons saisir plus d’occasions d’affaires dans une conjoncture plus difficile. Et nous avons réagi aux offensives tarifaires de la concurrence dans le marché des services de détail, là où l'enjeu est la rétention et l'augmentation de la clientèle. »

Après la fin du trimestre, nous avons annoncé une proposition visant à fournir un soutien de premier rang pour le financement de nos entités de gestion de placements structurés au Royaume-Uni. Selon cette proposition, les facilités de trésorerie de BMO soutiendraient le remboursement de billets de premier rang pour faciliter l'accès à d'autres fonds de premier rang, fourniraient des fonds supplémentaires aux entités de gestion de placements structurés et leur permettraient de poursuivre la mise en œuvre de leur stratégie de vente ordonnée d'actifs pour en obtenir une meilleur valeur de réalisation. Ceci fait l'objet d'une analyse plus détaillée dans la section Conjoncture du marché, à la page 6.

Les résultats du présent trimestre ainsi que des premier et quatrième trimestres de 2007 incluaient des éléments significatifs qui ont diminué le revenu net. Ces éléments sont résumés ci-dessous et présentés en détail dans la section Éléments significatifs.

Sommaire du revenu net

1) Les éléments significatifs sont présentés en détail dans la section Éléments significatifs, à la page 7.
2) Pour le premier trimestre de 2008, les pertes sur produits de base se chiffrent à 12 millions de dollars (8 millions après impôts) et elles n’ont pas été considérées comme un élément significatif pour ce trimestre.
3) La réduction de la rémunération liée au rendement rattachée aux charges n’a pas été incluse dans le calcul des éléments significatifs.
4) Montants ou mesures non conformes aux PCGR. Voir plus haut la note 2 des Principaux points de comparaison des résultats et, plus loin, la section Mesures non conformes aux PCGR, qui portent sur l’utilisation des mesures non conformes aux PCGR dans le présent document.

Revue des résultats des groupes d’exploitation

PE Canada
Le revenu net de PE Canada se chiffre à 302 millions de dollars, soit une hausse de 5 millions de dollars, ou de 1,7 %, par rapport au premier trimestre de l'an dernier et de 15 millions, ou de 4,6 %, par rapport au quatrième trimestre. Le revenu a augmenté de 45 millions de dollars, ou de 3,8 %, par rapport à la même période l'an dernier, grâce à la croissance accélérée des soldes de la plupart des produits, à une meilleure répartition des activités et à une hausse des revenus d'assurance. Les marges ont rétréci par rapport à la même période l'an dernier, mais elles se sont accrues comparativement au quatrième trimestre.

Comparativement à la même période l'an dernier, la hausse des frais a été supérieure à celle du revenu, principalement en raison de l'augmentation des frais liés au personnel et des dépenses liées à certaines initiatives. Pour ce qui est de l’avenir, nous avons l'intention de maintenir nos investissements dans des initiatives stratégiques clés et, attentifs aux pressions exercées par les taux d'intérêt, nous continuerons à gérer rigoureusement nos dépenses d’un point de vue tactique.

La croissance s'est poursuivie dans la plupart des secteurs des services bancaires aux particuliers, particulièrement ceux des cartes et des prêts à forte marge, ainsi que dans celui des revenus d'assurance. Les prêts hypothécaires ont augmenté par rapport au quatrième trimestre, la croissance des prêts établis par nos succursales ayant plus que compensé l'incidence de notre retrait du marché des prêts provenant de tiers et de courtiers. Les dépôts de particuliers ont augmenté par rapport à la même période l'an dernier et au quatrième trimestre, et notre part de ce marché a progressé comparativement au quatrième trimestre. Nous voyons des signes que nos initiatives concernant les dépôts donnent de bons résultats. Nous sommes convaincus que les initiatives prises en 2007 et 2008 vont continuer à produire d'autres améliorations.

Les services bancaires aux entreprises, qui ont acquis une réputation de prêteurs cohérents à tous les stades du cycle économique, ont augmenté leur part de marché par rapport à la même période l'an dernier et au quatrième trimestre. La croissance s'est poursuivie à un bon rythme dans les secteurs des prêts et des dépôts, qui constituent des priorités pour BMO.

Les revenus tirés des frais de service relatifs aux cartes et aux ordres de paiement ont augmenté par rapport au premier trimestre de l'an dernier, grâce à la progression des volumes et du nombre des transactions.

PE États-Unis
Le revenu net de PE États-Unis s'établit à 26 millions de dollars américains pour le trimestre, soit une hausse de 1 million de dollars américains ou de 5,2 % comparativement à la même période l'an dernier. Le revenu a progressé de 19 millions de dollars américains, ou de 9,9 %, en grande partie grâce à l'inclusion des résultats d'exploitation de la First National Bank & Trust. Par rapport au résultat remarquable du quatrième trimestre, le revenu net a diminué.

PE États-Unis a fait face à des conditions difficiles depuis 2006, notamment une forte concurrence, la faiblesse du marché de l'habitation et le ralentissement de la croissance économique. La direction a concentré ses efforts sur la gestion efficace des frais, tout en investissant dans la croissance malgré un contexte d'exploitation difficile. Nous gérons activement les frais liés à l'intégration des entreprises acquises et nous réaffectons nos compétences et nos ressources pour maximiser le rendement. Le marché a été perturbé en raison des acquisitions locales effectuées par la Bank of America et la National City Bank et c'est dans ce contexte que nous continuons avec succès et détermination à cibler les clients et les compétences.

Un certain nombre d'institutions financières ont éprouvé des difficultés en raison de leur exposition aux prêts hypothécaires à risque. PE États-Unis n'octroie pas de prêts hypothécaires à risque et son exposition liée à des prêts aux particuliers ayant certaines caractéristiques des prêts à risque est très faible.

Le 29 février 2008, nous avons conclu les acquisitions de la Ozaukee Bank et de Merchants and Manufacturers Bancorporation, Inc., deux banques du Wisconsin. Ces acquisitions ont ajouté 41 succursales à service complet à notre réseau.

Groupe Gestion privée
Le revenu net du groupe Gestion privée s'établit à 98 millions de dollars pour le trimestre, soit une hausse de 7 millions ou de 7,6 % par rapport à la même période l'an dernier. Le revenu a augmenté de 13 millions de dollars et de 2,7 %, ou de 25 millions et de 5,0 % si on fait abstraction de l'incidence de l'affaiblissement du dollar américain. L'amélioration est due à la progression des dépôts dans les secteurs du courtage, à l'augmentation des revenus des services fiduciaires et des services d'investissement pour la gestion bancaire privée en Amérique du Nord et à la décision de BMO Fonds d'investissement de remplacer son tarif par un prix ferme. L'actif sous gestion et sous administration a subi le contrecoup de l'affaiblissement des marchés d'actions et de titres à revenu fixe.

Le 14 décembre 2007, le groupe Gestion privée a conclu l'acquisition de Pyrford International plc. Cette acquisition permet au groupe d'étendre ses capacités de gestion d'actif international à l'extérieur de l'Amérique du Nord.

Le groupe continue à innover et à être reconnu pour ses produits et ses services. Pour la deuxième année de suite, BMO Fonds d'investissement a obtenu, de Dalbar Inc., le Mutual Fund Service Award du meilleur service général à la clientèle, dans les catégories francophone et anglophone. Le Fonds mondial Technologie du Groupe de Fonds Guardian a remporté le prix du meilleur fonds dans la catégorie Actions de science et technologie au gala des Prix canadiens d'investissement 2007. Les Prix canadiens d'investissement, les plus importants prix dans ce domaine au Canada, soulignent l'excellence dans le secteur des services financiers. Le 28 novembre 2007, nos services d'investissement traditionnels ont ajouté un portefeuille canadien d'investissements socialement responsables de Inhance Investment Management au programme Architecte de BMO Nesbitt Burns. C'est la première fois au Canada que les particuliers peuvent investir dans un portefeuille d'investissements socialement responsables géré séparément.

BMO Marchés des capitaux
BMO Marchés des capitaux a subi une perte nette de 34 millions de dollars, alors qu'il avait inscrit une perte nette de 20 millions à la même période l'an dernier. Abstraction faite des éléments significatifs comptabilisés au premier trimestre de 2008 et de 2007, le revenu net a progressé de 73 millions de dollars et se chiffre à 290 millions, en grande partie grâce à la baisse de la rémunération liée au rendement. Les éléments significatifs sont présentés en détail dans la section Éléments significatifs, à la page 7.

La conjoncture était difficile, mais si on fait abstraction des éléments significatifs des deux périodes, le revenu s'est accru de 38 millions de dollars, ou de 5,2 %, comparativement au premier trimestre de 2007, grâce à la forte croissance de nos secteurs sensibles aux taux d'intérêt et à l'augmentation des revenus de commissions et de négociation sur les opérations de change. Les pertes sur produits de base ont continué à diminuer. Elles se chiffrent à 12 millions de dollars pour le trimestre et nous ne nous attendons pas à ce qu'elles soient importantes en 2008.

BMO Marchés des capitaux a participé à un certain nombre de transactions importantes au cours du trimestre, agissant notamment à titre de coresponsable des livres pour un premier appel public à l'épargne (PAPE) de 1,25 milliard de dollars de Franco-Nevada, ce qui constituait le plus important PAPE d'une entreprise minière dans l'histoire de l'Amérique du Nord. Nous avons également participé, à titre de coresponsable des livres, au plus important placement privé jamais fait en Amérique du Sud, portant sur l'émission d'actions privilégiées d'une valeur de 1,28 milliard de dollars américains par OGX Petroleo E Gas, une société brésilienne. Nous avons aussi été co-chef de file d'une émission d'actions ordinaires d'une valeur de 1 375 milliard de dollars par Agrium. Les nouvelles émissions ont été légèrement moins nombreuses qu'au quatrième trimestre de 2007. BMO Marchés des capitaux a participé à 84 nouvelles émissions au cours du trimestre, soit 21 souscriptions de titres de créance d'entreprises, 23 émissions de titres de créance d'administrations publiques, deux émissions d'actions privilégiées et 38 transactions portant sur des actions ordinaires, pour un total de 32,5 milliards de dollars.

Objectifs de rendement
Compte tenu de l'importance des charges comptabilisées au premier trimestre, de nos attentes actuelles concernant les dotations à la provision pour pertes sur créances pour l'exercice 2008, des difficultés persistantes sur les marchés financiers et de la probabilité d'une performance économique inférieure à ce qui était prévu lorsque nous avons établi nos cibles pour l'exercice, nous ne croyons pas pouvoir atteindre ces cibles. Nous croyons que la dotation à la provision spécifique pour pertes sur créances de 170 millions de dollars au premier trimestre est une indication du niveau des dotations trimestrielles d'ici à la fin de l'exercice.

Cibles pour 2008

Le tableau ci-dessus contient des déclarations prospectives. Voir la mise en garde concernant les déclarations prospectives.


Mise en garde concernant les déclarations prospectives

Les communications publiques de la Banque de Montréal comprennent souvent des déclarations prospectives, écrites ou verbales. Le présent document contient de telles déclarations, qui peuvent aussi figurer dans d’autres documents déposés auprès des organismes canadiens de réglementation ou de la Securities and Exchange Commission des États-Unis, ou dans d’autres communications. Toutes ces déclarations sont énoncées sous réserve des règles d’exonération de la Private Securities Litigation Reform Act, loi américaine de 1995, et des lois canadiennes sur les valeurs mobilières applicables, et elles sont conçues comme des déclarations prospectives aux termes de ces lois. Les déclarations prospectives peuvent comprendre notamment des observations concernant nos objectifs et nos priorités pour l’exercice 2008 et au-delà, nos stratégies ou actions futures, nos cibles, nos attentes concernant notre situation financière ou le cours de nos actions et les résultats ou les perspectives de notre exploitation ou des économies canadienne et américaine.

De par leur nature, les déclarations prospectives exigent la formulation d’hypothèses et comportent des risques et des incertitudes. Il existe un risque appréciable que les prévisions, pronostics, conclusions ou projections se révèlent inexacts, que nos hypothèses soient erronées et que les résultats réels diffèrent sensiblement de ces prévisions, pronostics, conclusions ou projections. Nous conseillons aux lecteurs du présent document de ne pas se fier indûment à ces déclarations, étant donné que les résultats réels, les conditions, les actions ou les événements futurs pourraient différer sensiblement des cibles, attentes, estimations ou intentions exprimées dans ces déclarations prospectives, en raison d’un certain nombre de facteurs.

Les résultats réels ayant trait aux déclarations prospectives peuvent être influencés par de nombreux facteurs, notamment la situation économique générale et la conjoncture des marchés dans les pays où nous sommes présents, les fluctuations des taux d’intérêt et de change, les changements de politique monétaire, l’intensité de la concurrence dans les secteurs géographiques et les domaines d’activité dans lesquels nous œuvrons, les changements de législation, les procédures judiciaires ou démarches réglementaires, l’exactitude ou l’exhaustivité de l’information que nous obtenons sur nos clients et nos contreparties, notre capacité de mettre en œuvre nos plans stratégiques, de conclure des acquisitions et d’intégrer les entreprises acquises, les estimations comptables critiques, les risques opérationnels et infrastructurels, la situation politique générale, les activités des marchés financiers internationaux, les répercussions de guerres ou d’activités terroristes sur nos activités, les répercussions de maladies sur les économies locales, nationales ou mondiale, et les répercussions de perturbations des infrastructures publiques telles que les perturbations des services de transport et de communication et des systèmes d’alimentation en énergie ou en eau et les changements technologiques.

Nous tenons à souligner que la liste de facteurs qui précède n’est pas exhaustive. D’autres facteurs pourraient influer défavorablement sur nos résultats. Pour de plus amples renseignements, le lecteur peut se reporter aux pages 28 et 29 du Rapport annuel 2007 de BMO, qui décrit en détail certains facteurs clés susceptibles d’influer sur les résultats futurs de BMO. Les investisseurs et les autres personnes qui se fient à des déclarations prospectives pour prendre des décisions à l’égard de la Banque de Montréal doivent tenir soigneusement compte de ces facteurs, ainsi que d’autres incertitudes et événements potentiels, et de l’incertitude inhérente aux déclarations prospectives. La Banque de Montréal ne s’engage pas à mettre à jour les déclarations prospectives, verbales ou écrites, qui peuvent être faites, à l’occasion, par elle-même ou en son nom. L’information prospective contenue dans le présent document est présentée dans le but d’aider nos actionnaires à comprendre notre situation financière aux dates indiquées ou pour les périodes terminées à ces dates ainsi que nos priorités et objectifs stratégiques, et peut ne pas convenir à d’autres fins.

Les hypothèses relatives aux ventes d’actifs, aux prix de vente prévus pour les actifs et au risque de défaillance des actifs sous-jacents des entités de gestion de placements structurés sont des facteurs importants dont nous avons tenu compte lors de l’établissement de nos attentes concernant les résultats futurs de nos participations dans les entités de gestion de placements structurés dont il est question dans le présent document. Selon certaines de nos principales hypothèses, les actifs continueront à être vendus dans le but de réduire la taille des entités de gestion de placements structurés, selon diverses hypothèses de prix d’actifs.

Les hypothèses relatives au niveau de défauts et aux pertes en cas de défaut sont des facteurs importants dont nous avons tenu compte lors de l'établissement de nos attentes concernant les résultats futurs des transactions que les fiducies Apex et Sitka ont conclues. Selon certaines de nos principales hypothèses, le niveau des défauts et les pertes en cas de défaut seraient comparables à ceux de l'expérience historique.

Les hypothèses relatives au niveau de risque de notre portefeuille de produits de base et aux niveaux de liquidité sur les marchés des produits dérivés du secteur de l'énergie, ainsi qu'aux conséquences de ces facteurs sur le rendement de notre secteur des produits de base, sont des facteurs importants dont nous avons tenu compte en préparant les déclarations prospectives concernant notre secteur des produits de base énoncées dans le présent document. Selon nos principales hypothèses, le niveau de risque actuel de notre portefeuille et les niveaux actuels de liquidité sur les marchés des produits dérivés du secteur de l'énergie devraient demeurer stables.

Les hypothèses relatives au comportement des économies canadienne et américaine en 2008 et aux conséquences de ce comportement sur nos activités sont des facteurs importants dont nous avons tenu compte lors de l’établissement de nos priorités et objectifs stratégiques et de nos cibles financières, y compris nos dotations à la provision pour pertes sur créances. Selon certaines de nos principales hypothèses, l’économie canadienne croîtra à un rythme modéré en 2008 tandis que l’économie américaine progressera de façon modeste et le taux d’inflation demeurera bas en Amérique du Nord. Nous avons également supposé que les taux d’intérêt diminueraient légèrement au Canada et aux États-Unis en 2008 et que le dollar canadien s’échangerait à parité avec le dollar américain à la fin de 2008. Pour élaborer nos prévisions en matière de croissance économique, en général et dans le secteur des services financiers, nous utilisons principalement les données économiques historiques fournies par les administrations publiques du Canada et des États-Unis et leurs agences. Nous nous attendons maintenant à une croissance économique plus faible au Canada et à ce que les États-Unis s’engagent dans une période de légère récession au cours de la première moitié de 2008. Nous nous attendons également à des taux d’intérêt plus bas et à un dollar canadien un peu plus faible que ce que nous avions prévu lors de l’établissement de nos cibles financières pour 2008. Les lois fiscales en vigueur dans les pays où nous sommes présents, principalement le Canada et les États-Unis, sont des facteurs importants dont nous devons tenir compte pour déterminer notre taux d’imposition effectif normal.

Perspectives économiques
En 2008, l'économie canadienne devrait croître plus lentement qu'en 2007. La baisse des taux d'intérêt et les prix élevés des produits de base devraient continuer à soutenir la demande intérieure, mais la faiblesse de l'économie des États-unis et la force du dollar canadien continueront à freiner les exportations. L'activité sur le marché de l'habitation et la croissance des prêts hypothécaires à l'habitation devraient ralentir, car les hausses de prix antérieures ont réduit l'abordabilité. Nous nous attendons à ce que les investissements des entreprises diminuent, même si la vigueur soutenue du secteur des ressources soutiendra sans doute la croissance des prêts aux entreprises. La croissance des dépenses de consommation et des prêts aux particuliers devrait ralentir en 2008, comparativement aux taux de croissance élevés des dernières années, car l'amélioration de la situation de l'emploi sera moindre. Cependant, la baisse des taux d'intérêt, qui sont déjà bas, devrait soutenir la demande intérieure. Nous nous attendons à ce que la Banque du Canada baisse encore les taux d'intérêt en raison de la faiblesse de l'économie. Le dollar canadien s'échangera au-dessous du pair avec le dollar américain, car les prix des produits de base devraient baisser en raison de la diminution de la demande mondiale. Comme c'est le cas depuis quelques années, les provinces-ressources de l'Ouest devraient mieux performer que les provinces centrales et que la région de l'Atlantique, car le secteur de la fabrication devra encore faire face à des conditions difficiles.

L'économie des États-Unis devrait s'engager dans une légère récession au cours de la première moitié de 2008. La correction du marché de l'habitation ne semble pas être proche de la fin, ce qui implique que la demande de prêts hypothécaires diminuera encore. La confiance des consommateurs a diminué en raison du resserrement des conditions du crédit, de la dépréciation des maisons et du niveau élevé des prix des combustibles. En conséquence, les dépenses de consommation des particuliers devraient diminuer nettement cette année, ce qui freinera la croissance du crédit aux particuliers. Les entreprises vont probablement réduire leurs investissements, ce qui ralentira la croissance des prêts aux entreprises. Nous nous attendons à ce que les marchés financiers restent instables, jusqu'à ce que les marchés des crédits structurés soient moins incertains. La Réserve fédérale devrait continuer à réduire substantiellement les taux d'intérêt au cours de la première moitié de l'année. La baisse des taux d'intérêt ainsi que des dégrèvements d'impôts assez considérables devraient favoriser une reprise économique au cours de la deuxième moitié de l'année.

La section Perspectives économiques contient des déclarations prospectives. Voir la mise en garde concernant les déclarations prospectives.

Conjoncture du marché
Les investissements de BMO dans le papier commercial adossé à des actifs (PCAA) de six conduits de titrisation canadiens soutenus par BMO ont chuté et s'établissaient à 1 797 millions de dollars au 31 janvier 2008, alors qu'ils se chiffraient à 5 931 millions de dollars au 31 octobre 2007. Nous nous sommes engagés à fournir des concours de trésorerie d'une valeur de 23,0 milliards de dollars à ces conduits. Leurs actifs sont constitués principalement de prêts hypothécaires à l'habitation canadiens, de prêts automobiles et de contrats de crédit-bail automobile, et aucun ne comporte de risque lié à des prêts hypothécaires à l'habitation à risques des États-Unis. Aucune perte n'a été comptabilisée en rapport avec le PCAA de ces conduits.

Au 31 janvier 2008, nous détenions du PCAA de conduits canadiens administrés par des tiers, dont la valeur comptable s'élevait à 302 millions de dollars (308 millions au 31 octobre 2007). Nous n'avons aucun engagement de concours de trésorerie envers ces conduits. La réalisation de notre investissement dans des conduits non soutenus par des banques sera fonction du résultat de l'accord conclu par certains conduits canadiens de PCAA non soutenus par des banques et des investisseurs, accord connu sous le nom de « Proposition de Montréal ». BMO appuie totalement la résolution de la Proposition de Montréal.

Nous parrainons également Apex Trust (y compris Sitka Trust) [ci-après Apex] qui fournit une protection contre le risque de crédit lié à des tranches de titres de grande qualité, à levier financier, cotés super senior, provenant d'un lot diversifié de titres de crédit aux entreprises américains et européens, sous forme de swaps sur défaillance position vendeur. Les parties prenantes de Apex, y compris BMO, sont engagées dans des discussions relativement à une restructuration potentielle de Apex. Si elle réussit, cette restructuration préserverait la valeur économique sous-jacente qui continue d'exister. BMO croit que les pertes sur créances réelles qui seront réalisées au fil du temps dans les transactions que Apex a conclues devraient être très modestes. Les charges à la valeur de marché qui ont été passées relativement à Apex reflètent l'élargissement des marges de crédit et non les pertes sur créances réelles réalisées. BMO pourrait décider d'augmenter son investissement dans Apex dans le cadre d'une transaction de restructuration s'il détermine qu'il est dans son intérêt de le faire. BMO a également constaté que, avec les discussions en cours sur la restructuration, aucune partie prenante n'a pris de mesures pour faire reconnaître les droits qu'elles pourraient avoir par suite du défaut de Apex.

Alors que les swaps sur défaillance position vendeur affichaient d'importantes pertes liées à la valeur de marché au 31 janvier 2008, les crédits d'entreprise sous-jacents n'ont eu pratiquement aucun défaut. Au cours du premier trimestre, nous avons comptabilisé des charges de 130 millions de dollars relativement à notre risque dans Apex. Les charges comptabilisées par BMO au quatrième trimestre de 2007 et au premier trimestre de 2008 en rapport avec Apex totalisent 210 millions de dollars, ce qui laisse BMO avec une position nette de 495 millions de dollars au 31 janvier 2008 quant aux investissements et aux garanties à l’égard de tierces parties. Les charges comptabilisées par BMO en date du 31 janvier 2008 reflétaient ses attentes concernant la réussite potentielle d'une restructuration.

Depuis la fin du trimestre, BMO a participé à d'actives négociations en vue de restructurer Apex. Le 27 février, Apex a été incapable de reconduire ses billets et, en conséquence, n'a pas pu s'acquitter de ses obligations de paiement. De plus, Apex n'a pas pu satisfaire aux appels de sûretés. Si aucun accord de restructuration n'est conclu, BMO prévoit comptabiliser une charge d’environ 500 millions de dollars pour son risque restant lié à Apex au cours du trimestre se terminant le 30 avril 2008. Il existe également un autre risque lié à la possibilité qu'Apex ne soit pas restructurée. Un porteur de billet d'Apex conteste la demande de BMO concernant le remboursement d'un transfert de fonds de 400 millions. De plus, une contrepartie de swap conteste ses obligations envers BMO jusqu'à concurrence de 600 millions de dollars, qu'elle avait contractées en vertu d'une entente, relativement à une transaction de swap sur rendement total qu'elle avait confirmée précédemment. Même si BMO a confiance dans sa position et défendra énergiquement ses droits dans ces différends, il n'est pas possible de déterminer la probabilité que BMO subisse des pertes ni, le cas échéant, le montant des pertes en question, ni si des charges seront comptabilisées au cours du trimestre se terminant le 30 avril 2008. Il est à prévoir que s'il y a restructuration, ces questions seront réglées dans le cadre de la restructuration.

Nous détenons des billets de capital de Links Finance Corporation et de Parkland Finance Corporation, deux entités de gestion de placements structurés basées à Londres et gérées par BMO, billets dont la valeur comptable se chiffrait à 33 millions de dollars canadiens au 31 janvier 2008. Les billets de capital sont des investissements non garantis avec droit de recours limité, qui sont de rang inférieur à ceux de toutes les autres obligations de crédit des deux entités en question. Au 28 février 2008, les valeurs liquidatives des billets de capital des entités étaient d'environ 755 millions de dollars américains pour Links et d'environ 127 millions d'euros pour Parkland. Les actifs de Links et de Parkland (déduction faite de l'encaisse), qui s'élevaient respectivement à 23,4 milliards de dollars américains et à 3,4 milliards d'euros au 31 juillet 2007, ont diminué et s'établissent à 13,2 milliards de dollars américains (déduction faite d'une encaisse de 2,4 milliards de dollars américains) et à 1,4 milliard d'euros (déduction faite d'une encaisse de 0,3 milliard d'euros) au 31 janvier 2008. Au 3 mars 2008, les actifs de Links et de Parkland, déduction faite de l’encaisse, s’élevaient respectivement à environ 10 milliards de dollars américains et 1 milliard d’euros. Cette diminution reflète essentiellement les progrès accomplis à ce jour dans le cadre de la stratégie visant à réduire la taille des entités de gestion de placements structurés. Au 31 janvier 2008, nous détenions des billets de premier rang d'une valeur de 1,4 milliard de dollars canadiens, qui étaient d'un rang supérieur aux billets de capital des entités.

Le 19 février 2008, nous avons annoncé une proposition visant à fournir un soutien de premier rang pour le financement de Links et de Parkland. Un accord final est maintenant en place pour fournir du soutien à ces entités de gestion de placements structurés, au moyen de facilités de trésorerie de BMO. Les facilités soutiendront le remboursement de billets de premier rang pour aider ces entités à accéder à d'autres fonds de premier rang, pour leur procurer des fonds supplémentaires et leur permettre de maintenir la stratégie consistant à vendre des actifs de façon méthodique afin d'en obtenir une meilleure valeur. Les facilités de trésorerie, qui incluent le soutien financier auparavant fourni par BMO, sont plafonnées à environ 11 milliards de dollars américains pour Links et à 1,2 milliard d'euros pour Parkland. Compte tenu des conditions générales de ces facilités de trésorerie et du profil des échéances des billets de premier rang, la somme à prélever devrait représenter environ la moitié du montant maximal des facilités.

En prenant cette décision, nous avons considéré un certain nombre de faits : la solidité de la situation financière de BMO et la qualité des actifs des entités de gestion de placements structurés permettent à BMO de fournir ce soutien sans qu'il y ait d'incidence défavorable importante sur sa situation financière; la qualité des actifs de ces entités est élevée, plus de 90 % des actifs ont une cote AA ou supérieure selon Moody's et plus de 80 % des actifs ont une cote AA ou supérieure selon Standard & Poor's (S&P); certaines des cotes des actifs sont sous surveillance. Le 25 février, anticipant la signature de ces accords, S&P a modifié ses cotes attribuées aux billets de premier rang des entités en question et leur a attribué la cote AA-. Le 3 mars, par suite de la signature de ces accords, Moody's a confirmé la cote AAA pour les billets de premier rang et a simultanément annulé l'examen de ces billets qui étaient sous examen en vue d'une révision à la baisse. Les entités de gestion de placements structurés détiennent peu de prêts hypothécaires américains à risque. Les avances faites dans le cadre des facilités de trésorerie seront d'un rang supérieur à celui des billets de capital. Les détenteurs de billets de capital vont continuer à assumer le risque économique lié aux pertes réelles jusqu'à concurrence de la valeur totale de leur investissement et BMO ne fournit actuellement aucune protection contre le risque économique aux détenteurs de billets de capital, et n'en fournira pas dans l'avenir. L'incidence sur le capital de première catégorie n'est pas importante et le montant de ces facilités de trésorerie représente environ 3 % de l'actif total de BMO au 31 janvier 2008. Les ventes et échéances d'actifs et le profil des échéances des billets de premier rang réduisent le financement prévu à un niveau nettement inférieur au montant total des facilités de trésorerie.

BMO s'est engagé à fournir des facilités de trésorerie de 10,2 milliards de dollars à Fairway Finance Company LLC, un conduit américain émetteur de PCAA soutenu par BMO, et 624 millions de dollars avaient été utilisés dans le cadre de ces facilités au 31 janvier 2008. Au cours du premier trimestre de 2008, une provision spécifique de 39 millions de dollars a été comptabilisée à l'égard des sommes avancées dans le cadre de la facilité de trésorerie. Il n'y a pas de PCAA inscrit au bilan de BMO en rapport avec ce conduit.

Compte tenu de la conjoncture incertaine des marchés financiers, l'évaluation de nos investissements dans du PCAA, des entités de gestion de placements structurés, des entités à financement structuré, Fairway et d'autres investissements au cours du marché pourrait subséquemment être l'objet de gains et de pertes en raison des variations de la valeur de marché.

La section Conjoncture du marché contient des déclarations prospectives. Voir la mise en garde concernant les déclarations prospectives.

Éléments significatifs
Premier trimestre de 2008

Au premier trimestre de 2008, comme nous l'avons déjà annoncé, BMO a comptabilisé des charges de 548 millions de dollars (362 millions après impôts et 0,72 $ par action) pour certaines activités de négociation et des rajustements d'évaluation, ainsi qu'une augmentation de la dotation à la provision générale pour pertes sur créances. Ces charges comprenaient 488 millions de dollars (324 millions après impôts) imputés aux résultats de BMO Marchés des capitaux, en rapport avec les éléments suivants : des pertes découlant de l'abandon de positions liées à l'assureur spécialisé ACA Financial Guarantee Corporation (158 millions de dollars); des positions de négociation liées à des crédits structurés, des actions privilégiées, des conduits canadiens administrés par des tiers et d'autres pertes liées à la valeur de marché (177 millions); des investissements dans Apex, une entité de gestion à financement structuré que BMO parrainait mais à laquelle BMO n'a pas fourni de concours de trésorerie (130 millions); et des billets de capital dans les entités de gestion de placements structurés Links et Parkland (23 millions). BMO n'est pas exposé à d'autres risques liés à ACA. La réduction de la rémunération liée au rendement rattachée aux charges n'a pas été incluse dans le calcul de l'incidence des éléments significatifs.

La charge de 177 millions de dollars mentionnée ci-dessus est principalement due à l'incidence de l'élargissement des écarts de taux dans un certain nombre de nos portefeuilles de négociation. La charge est constituée de plusieurs éléments, dont le plus important se chiffre à 78 millions de dollars pour un risque de contrepartie lié à nos actifs dérivés, dont environ la moitié est liée à des assureurs spécialisés (autres que ACA) et à des sociétés d'instruments dérivés similaires. Au 31 janvier 2008, le bilan de BMO affiche des actifs dérivés de 184 millions de dollars liés à des assureurs spécialisés (autres que ACA) et à des sociétés d'instruments dérivés similaires. Les contrats avec ces sociétés sont liés principalement à des structures d'obligations adossées à des actifs et à des swaps sur défaillance position vendeur de notre portefeuille de négociation et fournissent une protection conte les pertes découlant des défaillances. Le risque de ces instruments lié aux prêts hypothécaires à risque est minime. La protection fournie s’applique à la valeur notionnelle totale de notre portefeuille, qui se chiffrait à 3,9 milliards de dollars au 31 janvier 2008. BMO détient également des obligations municipales assurées par des assureurs spécialisés, dont la valeur s’élevait à 962 millions de dollars au 31 janvier 2008.

La charge de 488 millions de dollars incluait des réductions du revenu autre que d'intérêts lié aux activités de négociation (420 millions), des gains sur titres de placement (23 millions) et d'autres revenus (45 millions).

Les résultats des Services d'entreprise comprennent une augmentation de 60 millions de dollars (38 millions après impôts) de la provision générale pour pertes sur créances, afin de tenir compte de la croissance du portefeuille et du déplacement du risque.

L'incidence des éléments significatifs est expliquée de façon plus détaillée dans les tableaux qui suivent.

Premier trimestre de 2007
Au premier trimestre de 2007, BMO a comptabilisé des charges de 644 millions de dollars (325 millions après impôts et 0,63 $ par action). Nous avons comptabilisé des pertes sur produits de base de 509 millions de dollars dans le revenu autre que d'intérêts lié aux opérations de négociation, qui ont, déduction faite d'une réduction de 87 millions de la rémunération liée au rendement et de la baisse des impôts sur les bénéfices, entraîné une baisse du revenu net de BMO Marchés des capitaux de 237 millions de dollars pour le premier trimestre de 2007. Nous avons également comptabilisé une charge de restructuration de 135 millions de dollars (88 millions après impôts) dans les résultats des Services d'entreprise.

Quatrième trimestre de 2007
Au quatrième trimestre de 2007, BMO a comptabilisé des charges de 416 millions de dollars (275 millions après impôts et 0,55 $ par action). Cette somme comprenait des charges de 342 millions de dollars (227 millions après impôts) imputées aux résultats de BMO Marchés des capitaux, soit 318 millions pour certaines activités de négociation et des rajustements d'évaluation, et 24 millions pour des pertes sur produits de base. Nous avons également comptabilisé, dans les résultats des Services d'entreprise, des charges de 74 millions de dollars (48 millions après impôts), qui consistaient en un ajout de 50 millions de dollars à la provision générale pour pertes sur créances et en une charge de restructuration nette de 24 millions.

Les charges de 318 millions de dollars liées à certaines activités de négociation et à des rajustements d'évaluation comprenaient : 169 millions de dollars en rapport avec des positions de négociation et de crédits structurés et des actions privilégiées; 134 millions de dollars en rapport avec du PCAA canadien; et 15 millions en rapport avec des billets de capital des entités de gestion de placements structurés Links et Parkland. Les charges comptabilisées au titre du PCAA canadien étaient constituées de 80 millions de dollars pour notre investissement dans du papier commercial émis par Apex et de 54 millions pour notre investissement dans du papier commercial émis par des conduits non soutenus par des banques. Les deux dévaluations reposent sur un rajustement estimatif de la valeur de marché de 15 %. La réduction de la rémunération liée au rendement due aux charges n'a pas été incluse dans le calcul des éléments significatifs.

Les charges de 342 millions de dollars imputées aux résultats de BMO Marchés des capitaux étaient constituées de réductions de 317 millions de dollars du revenu autre que d'intérêts lié aux activités de négociation, de 10 millions de dollars du revenu net d'intérêts lié aux activités de négociation et de 15 millions de dollars des gains sur titres, autres que de négociation.


Pour consulter les autres éléments de ce communiqué, notamment :

Les faits saillants financiers  
Rapport de gestion  
Les états financiers non vérifiés  

RENSEIGNEMENTS À L'INTENTION DES INVESTISSEURS ET DES MÉDIAS

Documents destinés aux investisseurs
Les parties intéressées peuvent consulter le présent communiqué, les présentations qui l'accompagnent et des données financières complémentaires sur notre site www.bmo.com/relationsinvestisseurs. Ces documents sont également disponibles aux bureaux de BMO Groupe financier, 100 King Street West, 1 First Canadian Place, 18e étage, Toronto, Ontario, M5X 1A1.

Téléconférence et cyberconférence trimestrielles
Les parties intéressées sont invitées à se joindre à notre téléconférence trimestrielle, le mardi 4 mars 2008 à 14 h (HNE). À cette occasion, les hauts dirigeants de BMO commenteront les résultats du trimestre et répondront aux questions des investisseurs. La conférence sera accessible par téléphone, au 416-695-9753 (région de Toronto) ou au 1-888-789-0089 (extérieur de Toronto, sans frais). L'enregistrement de la conférence sera accessible jusqu'au lundi 26 mai 2008, au 416-695-5800 (région de Toronto) ou au 1-800-408-3053 (extérieur de Toronto, sans frais) (code d'accès 648299).

La cyberconférence trimestrielle sera accessible en direct à l’adresse suivante : www.bmo.com/relationsinvestisseurs. Elle sera accessible en différé sur notre site jusqu’au lundi 26 mai 2008.

Relations avec les médias
Ralph Marranca, Toronto, ralph.marranca@bmo.com, 416-867-3996
Ronald Monet, Montréal, ronald.monet@bmo.com, 514-877-1873

Relations avec les investisseurs
Viki Lazaris, première vice-présidente, viki.lazaris@bmo.com, 416-867-6656
Steven Bonin, directeur général, steven.bonin@bmo.com, 416-867-5452
Krista White, directrice principale, krista.white@bmo.com, 416-867-7019

Chef des finances
Tom Flynn, vice-président à la direction, Finances et trésorier, chef des finances intérimaire
tom.flynn@bmo.com, 416-867-4649

Secrétariat général
Blair Morrison, vice-président et secrétaire général
corp.secretary@bmo.com, 416-867-6785

Pour plus de renseignements: