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Communiqués de presse

BMO constatera des charges dans ses résultats du premier trimestre, propose un soutien pour Links et Parkland, met à jour les renseignements concernant Apex/Sitka Trust et annonce des changements à la haute direction  

BMO a annoncé aujourd’hui que des charges seront comptabilisées dans ses résultats du premier trimestre et a apporté des éclaircissements supplémentaires concernant certaines entités hors bilan gérées par BMO Groupe financier. BMO a également annoncé des changements à sa haute direction, qui entreront en vigueur le 5 mars, soit le lendemain de son assemblée annuelle.

Évaluations d’actifs à la fin du trimestre

BMO Groupe financier a annoncé aujourd’hui que les résultats de son premier trimestre (terminé le 31 janvier 2008) devraient comprendre les éléments suivants :

  • Des charges comptabilisées dans les résultats de BMO Marchés des capitaux pour certaines activités de négociation et des rajustements d’évaluation d’environ 490 millions de dollars avant impôts (325 millions après impôts). Les charges sont liées aux éléments suivants :
    • Certaines transactions auparavant couvertes avec ACA Financial Guaranty Corporation, un assureur spécialisé : environ 160 millions de dollars avant impôts. BMO a liquidé ces positions et n’est pas exposé à d’autres risques liés à ACA ni à des transactions qui étaient couvertes avec ACA. 
    • Des positions de négociation et de crédits structurés, des actions privilégiées, des conduits canadiens de tiers et d’autres pertes liées à la valeur de marché : environ 175 millions de dollars avant impôts.
    • L’investissement de BMO dans Apex/Sitka Trust : environ 130 millions de dollars avant impôts. Cette somme s’ajoute à la charge de 80 millions de dollars comptabilisée au quatrième trimestre de 2007. Apex/Sitka Trust est une entité de gestion de placements structurés à laquelle BMO n’a pas fourni de soutien de trésorerie.
    • Des billets de capital des entités de gestion de placements structurés Links Finance Corporation et Parkland Finance Corporation : environ 25 millions de dollars avant impôts. Les autres billets de capital de BMO sont évalués à environ 30 millions de dollars.
  • Une augmentation de la provision générale pour pertes sur créances pour tenir compte de la croissance du portefeuille et du déplacement du risque : environ 60 millions de dollars avant impôts (40 millions après impôts).

Ces éléments réduiront le résultat par action au premier trimestre d’environ 0,70 $. Le ratio du capital de première catégorie de BMO demeure solide et s’établissait à 9,51 % au 31 octobre 2007 selon la méthode du premier accord de Bâle.BMO n’a pas encore terminé l’examen et l’établissement final de ses résultats pour le premier trimestre. En conséquence, les renseignements ci-dessus sont fondés sur les estimations actuelles et pourraient changer. BMO annoncera ses résultats pour le premier trimestre de 2008 le 4 mars 2008.

Entités de gestion de placements structurésBMO a aussi annoncé aujourd’hui une proposition visant à fournir un soutien de premier rang pour le financement de Links Finance Corporation et de Parkland Finance Corporation. La conclusion de l’accord de soutien final dépendra d’un certain nombre de facteurs, notamment l’approbation des modalités par les conseils d’administration des entités de gestion de placements structurés. Les facilités de trésorerie de BMO soutiendront le remboursement de billets de premier rang pour aider les entités de gestion de placements structurés à accéder à d’autres fonds de premier rang, procurer des fonds supplémentaires à ces entités et leur permettre de maintenir la stratégie consistant à vendre des actifs de façon méthodique.

Depuis le 31 juillet 2007, les actifs de Links ont été réduits, passant de 23,4 milliards de dollars américains à 12,3 milliards de dollars américains, tandis que ceux de Parkland passaient de 3,4 milliards d’euros à 1,2 milliard d’euros, déduction faite de l’encaisse dans les deux cas. Ces réductions reflètent principalement les progrès accomplis dans la mise en œuvre de la stratégie visant à réduire la taille des entités de gestion de placements structurés.

BMO a déclaré que compte tenu des conditions du marché, ces facilités de trésorerie proposées visent à faciliter la poursuite de la gestion ordonnée des entités de gestion de placements structurés, tout en prenant en compte les intérêts de ses actionnaires, de ses clients et de ses créanciers.

Les facilités de trésorerie proposées, qui comprennent le soutien financier auparavant fourni par BMO, seront plafonnées à environ 11 milliards de dollars américains pour Links et à 1,2 milliard d’euros pour Parkland. Compte tenu des conditions générales des facilités de trésorerie proposées et du profil des échéances des billets de premier rang, la somme à prélever devrait représenter environ la moitié du montant maximal des facilités.
 
La solidité de la situation financière de BMO et la qualité des actifs des entités de gestion de placements structurés permettent à BMO de fournir ce soutien sans qu’il y ait d’incidence défavorable importante sur sa situation financière :

  • Le risque de perte lié à ces facilités proposées est faible :
    • La qualité des actifs des entités de gestion de placements structurés est élevée; environ 90 % des actifs sont cotés AA ou mieux par Moody’s et plus de 80 % par Standard and Poor’s. Certaines de ces cotes sont sous observation. Le risque lié aux prêts hypothécaires à risque aux États-Unis est minime.
    • Les détenteurs de billets de capital continueront à assumer le risque économique lié aux pertes réelles jusqu’à concurrence de la valeur totale de leur investissement. BMO ne fournit actuellement aucune protection contre le risque économique aux détenteurs de billets de capital, et n’en fournira pas dans l’avenir. Au 12 février, les valeurs liquidatives des billets de capital étaient d’environ 877 millions de dollars américains dans le cas de Links et d’environ 146 millions d’euros dans le cas de Parkland.
    • Le risque de perte pour BMO en vertu de l’arrangement proposé est considéré comme peu élevé, compte tenu de la grande qualité des actifs et du fait que les avances aux termes des facilités de trésorerie seront d’un rang supérieur aux billets de capital subordonnés. 
  • L’incidence sur le capital de première catégorie n’est pas importante.
  • Le montant de ces facilités de trésorerie représente environ 3 % de l’actif total de BMO au 31 octobre 2007.
  • Les ventes et échéances d’actifs et le profil des échéances des billets de premier rang réduisent le financement prévu à un niveau nettement inférieur au montant total des facilités de trésorerie.

Apex/Sitka Trust
BMO poursuit ses discussions avec un certain nombre de contreparties concernant les possibilités de restructuration de Apex/Sitka Trust. Les positions sous-jacentes du conduit  sont cotées « super senior », et les risques qu’elles comportent sont ceux de titres de créance d’entreprises de haute qualité sous forme de titres adossés à des instruments de dette. Ces positions restent cotées AAA, même si elles sont en réévaluation. Les charges comptabilisées par BMO au quatrième trimestre de 2007 et au premier trimestre de 2008 en rapport avec Apex/Sitka Trust totalisent 210 millions de dollars, ce qui laisse BMO avec une position nette de 495 millions. Les charges comptabilisées par BMO reflètent ses attentes concernant la probabilité d’une restructuration de Apex/Sitka Trust. S’il n’y a pas de restructuration de Apex/Sitka, il est à prévoir que BMO comptabilisera une charge supplémentaire correspondant approximativement à son investissement net restant de 495 millions de dollars avant impôts. Si BMO détermine qu’il est dans son intérêt de le faire, il pourrait fournir un soutien supplémentaire à Apex/Sitka Trust.

Changements apportés à la direction
En même temps, BMO a annoncé un certain nombre de changements à sa haute direction, en conformité avec ses objectifs de planification de la relève. Tous ces changements entreront en vigueur le 5 mars 2008.

Thomas E. Flynn est nommé chef de la gestion globale des risques, BMO Groupe financier, en remplacement de Robert L. McGlashan, qui avait annoncé son intention de se retirer l’an dernier. M. Flynn était chef des finances intérimaire depuis octobre 2007. Auparavant, il a été vice-président à la direction, Finances et trésorier. Après s’être joint à BMO en 1992, il a occupé plusieurs postes de haut niveau au sein de BMO Marchés des capitaux, notamment celui de chef des Services financiers du groupe Investissements et services aux grandes entreprises.

Il relèvera de Bill Downe, président et chef de la direction de BMO Groupe financier.

Russel C. Robertson se joint à BMO Groupe financier à titre de chef des finances intérimaire. Il travaillait auparavant pour Deloitte and Touche LLP, à Toronto, où il était vice-président du conseil depuis 2002. M. Robertson a entrepris sa carrière en 1969 au sein de Arthur Andersen LLP, à Toronto, et il a occupé des postes de niveaux de plus en plus élevés dans cette société, notamment celui d’associé directeur général canadien. Il est un associé en vérification chevronné et possède une vaste expérience des services financiers. Récemment, chez Deloitte and Touche, il était partenaire de service à la clientèle principal pour BMO Groupe financier. Il relèvera également de M. Downe.

Thomas V. Milroy est nommé chef de la direction de BMO Marchés des capitaux, succédant ainsi à Yvan Bourdeau. M. Milroy a été coprésident de BMO Marchés des capitaux au cours des deux dernières années. Il s’est joint à BMO en 1994 et il a occupé des postes de plus en plus élevés au sein de BMO Marchés des capitaux. Il relèvera lui aussi de M. Downe.

M. Bourdeau deviendra vice-président du conseil de BMO Marchés des capitaux et il sera responsable de la couverture des comptes tout en continuant à se concentrer sur la poursuite de nos objectifs en Chine et dans d’autres pays. Il fait partie de BMO depuis 1972 et il a occupé de nombreux postes clés dans plusieurs secteurs de la Banque.

Parallèlement à ces changements, Eric Tripp, qui a également été coprésident de BMO Marchés des capitaux, occupera le nouveau poste de président de BMO Marchés des capitaux. Il relèvera de Tom Milroy. M. Tripp s’est joint à BMO en 1994 et depuis, il a rempli des fonctions de plus en plus élevées au sein de l’organisation.

Commentant ces changements, M. Downe à déclaré : « Conformément à nos objectifs de planification de la relève, ces changements maintiennent notre solide équipe dirigeante et nous placent en excellente position pour l’avenir alors que nous avançons à grands pas vers la réalisation de nos ambitieux objectifs.

« Grâce à sa connaissance de nos Marchés des capitaux et aux postes de haute direction qu’il a occupés dans le domaine des finances, Tom Flynn est bien préparé à diriger la gestion globale des risques, au moment où nous mettons en œuvre des plans visant à améliorer tous les aspects de notre gestion des risques. Je souhaite la bienvenue à Russel Robertson dans ses fonctions intérimaires au sein de BMO, pendant que Karen Maidment continue à soigner sa santé. C’est un dirigeant respecté et expérimenté, qui connaît bien notre organisation et le secteur des services financiers, de sorte qu’il peut immédiatement assumer ses fonctions de chef des finances. Tom Milroy a démontré qu’il possède l’expérience et la vision nécessaires pour diriger BMO Marchés des capitaux et il sera assisté avec compétence par Eric Tripp, avec qui il a si bien collaboré dans le passé. Yvan Bourdeau a servi BMO de façon exceptionnelle pendant sa longue carrière et il continuera à le faire dans ses fonctions de vice-président du conseil. Enfin, je remercie Bob McGlashan pour les 35 années de loyaux services qu’il a données à BMO et je lui souhaite bonne chance dans sa retraite imminente. »

MISE EN GARDE CONCERNANT LES DÉCLARATIONS PROSPECTIVES
Les communications publiques de la Banque de Montréal comprennent souvent des déclarations prospectives, écrites ou verbales. Le présent document contient de telles déclarations, qui peuvent aussi figurer dans d’autres documents déposés auprès des organismes canadiens de réglementation ou de la Securities and Exchange Commission des États-Unis, ou dans d’autres communications. Toutes ces déclarations sont énoncées sous réserve des règles d’exonération de la Private Securities Litigation Reform Act, loi américaine de 1995, et des lois canadiennes sur les valeurs mobilières applicables, et elles sont conçues comme des déclarations prospectives aux termes de ces lois. Les déclarations prospectives peuvent comprendre notamment des observations concernant nos objectifs et nos priorités pour l’exercice 2008 et au-delà, nos stratégies ou actions futures, nos cibles, nos attentes concernant notre situation financière ou le cours de nos actions et les résultats ou les perspectives de notre exploitation ou des économies canadienne et américaine.

De par leur nature, les déclarations prospectives exigent la formulation d’hypothèses et comportent des risques et des incertitudes. Il existe un risque appréciable que les prévisions, pronostics, conclusions ou projections se révèlent inexacts, que nos hypothèses soient erronées et que les résultats réels diffèrent sensiblement de ces prévisions, pronostics, conclusions ou projections. Nous conseillons aux lecteurs du présent document de ne pas se fier indûment à ces déclarations, étant donné que les résultats réels, les conditions, les actions ou les événements futurs pourraient différer sensiblement des cibles, attentes, estimations ou intentions exprimées dans ces déclarations prospectives, en raison d’un certain nombre de facteurs.

Les résultats réels ayant trait aux déclarations prospectives peuvent être influencés par de nombreux facteurs, notamment la situation économique générale dans les pays où nous sommes présents, les fluctuations des taux d’intérêt et de change, les changements de politique monétaire, l’intensité de la concurrence dans les secteurs géographiques et les domaines d’activité dans lesquels nous œuvrons, les changements de législation, les procédures judiciaires ou démarches réglementaires, l’exactitude ou l’exhaustivité de l’information que nous obtenons sur nos clients et nos contreparties, notre capacité de mettre en œuvre nos plans stratégiques, de conclure des acquisitions et d’intégrer les entreprises acquises, les estimations comptables critiques, les risques opérationnels et infrastructurels, la situation politique générale, les activités des marchés financiers internationaux, les répercussions de guerres ou d’activités terroristes sur nos activités, les répercussions de maladies sur les économies locales, nationales ou mondiale, et les répercussions de perturbations des infrastructures publiques telles que les perturbations des services de transport et de communication et des systèmes d’alimentation en énergie ou en eau et les changements technologiques.

Les hypothèses relatives au niveau des ventes d’actifs, aux prix de vente d’actifs prévus et au risque d’insolvabilité des actifs sous-jacents des entités de gestion de placements structurés ont été des facteurs importants dont nous avons tenu compte lors de l’établissement de nos attentes relatives au rendement futur de nos participations dans les entités de gestion de placements structurés dont il est question dans le présent communiqué. Selon certaines de nos principales hypothèses, les actifs devaient continuer à être vendus, à divers prix, dans l’intention de réduire la taille des entités de gestion de placements structurés.

Nous tenons à souligner que la liste de facteurs qui précède n’est pas exhaustive. D’autres facteurs pourraient influer défavorablement sur nos résultats. Pour de plus amples renseignements, le lecteur peut se reporter aux pages 28 et 29 du Rapport annuel 2007 de BMO, qui décrit en détail certains facteurs clés susceptibles d’influer sur les résultats futurs de BMO. Les investisseurs et les autres personnes qui se fient à des déclarations prospectives pour prendre des décisions à l’égard de la Banque de Montréal doivent tenir soigneusement compte de ces facteurs, ainsi que d’autres incertitudes et événements potentiels, et de l’incertitude inhérente aux déclarations prospectives. La Banque de Montréal ne s’engage pas à mettre à jour les déclarations prospectives, verbales ou écrites, qui peuvent être faites, à l’occasion, par elle-même ou en son nom.

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