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Communiqués de presse

BMO Groupe financier annonce son revenu net pour le quatrième trimestre  

 Communiqué intégral sur le quatrième rapport trimestriel 2007 aux actionnaires, y compris les points saillants des résultats, le tableau des faits saillants, le rapport de gestion et les états financiers non vérifiés, en format PDF.  

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Les résultats démontrent la valeur de la diversification des activités de BMO et le dynamisme soutenu de ses activités d’exploitation malgré une conjoncture difficile sur les marchés financiers.


Points saillants des résultats :

Comparaison des résultats du quatrième trimestre de 2007 avec ceux du quatrième trimestre de 2006 :

  • Revenu net de 452 millions de dollars, soit une baisse de 244 millions de dollars ou de 35 %.
  • Résultat par action1 (RPA) de 0,87 $ et RPA avant amortissement2 de 0,89 $, soit une baisse de 0,48 $ dans les deux cas ou de 36 % et 35 % respectivement.
  • Les résultats du trimestre comprennent des éléments significatifs3 qui ont réduit le revenu net de 275 millions de dollars ou de 0,55 $ par action. Les résultats de l’an dernier comprenaient une réduction de la provision générale qui avait eu pour effet d’augmenter le revenu net de 23 millions de dollars ou de 0,04 $ par action.
  • Si on fait abstraction de ces éléments significatifs4 :
    • le revenu net s’élève à 727 millions de dollars, soit une hausse de 54 millions de dollars ou de 8,0 %;
    • le RPA s’établit à 1,42 $ et le RPA avant amortissement, à 1,44 $, soit une hausse de 0,11 $ dans les deux cas ou de 8,4 % et 8,3 % respectivement.
  • Le ratio du capital de première catégorie est solide, à 9,51 %.

Comparaison des résultats de l’exercice 2007 avec ceux de l’exercice 2006 :

  • Revenu net de 2 131 millions de dollars, soit une baisse de 532 millions ou de 20 %.
  • RPA de 4,11 $ et RPA avant amortissement de 4,18 $, soit une baisse de 20 % dans les deux cas ou de 1,04 $ et 1,05 $ respectivement.
  • Rendement des capitaux propres de 14,4 %, reflet de la vigueur de nos activités de base et de la diversification des activités, en dépit des éléments significatifs comptabilisés au cours de l’exercice.
  • Les résultats de 2007 comprennent des éléments significatifs4 qui ont réduit le revenu net de 787 millions de dollars ou de 1,55 $ par action. Les résultats de l’exercice précédent comprenaient une réduction de la provision générale qui avait eu pour effet d’augmenter le revenu net de 23 millions de dollars ou de 0,04 $ par action.
  • Si on fait abstraction de ces éléments significatifs :
    • le revenu net s’élève à 2 918 millions de dollars, soit une hausse de 278 millions de dollars ou de 10,5 %;
    • le RPA s’établit à 5,66 $, soit une hausse de 0,55 $ ou de 10,8 %, et le RPA avant amortissement s’établit à 5,73 $, soit une hausse de 0,54 $ ou de 10,4 %;
    • le rendement des capitaux propres s’établit à 19,8 %.

1 Sauf indication contraire, lorsqu’il est question du résultat par action (RPA) dans le présent document, il s’agit toujours du résultat dilué par action.

2 Les rajustements qui ont pour effet de substituer les résultats avant amortissement aux résultats selon les principes comptables généralement reconnus (PCGR) et de substituer le revenu et les impôts sur les bénéfices sur une base d'imposition comparable (bic) au revenu et aux impôts sur les bénéfices selon les PCGR sont exposés plus loin dans la section Mesures non conformes aux PCGR, où sont également expliqués toutes les mesures non conformes aux PCGR et leurs plus proches équivalents selon les PCGR. Les revenus et les impôts sur les bénéfices sont indiqués dans les états financiers conformément aux PCGR. Sauf en ce qui concerne les états financiers, tous les revenus et impôts sur les bénéfices, ainsi que les mesures qui incluent des revenus ou des impôts sur les bénéfices, qui sont présentés dans le présent document le sont sur une base d'imposition comparable.

3 Les éléments significatifs sont présentés plus loin, dans le tableau intitulé Sommaire du revenu net.

4 Les résultats qui excluent les pertes sur produits de base, les charges liées à la détérioration des conditions des marchés financiers, les changements à la provision générale pour pertes sur créances et les charges de restructuration constituent des mesures non conformes aux PCGR. Voir la section Mesures non conformes aux PCGR.


La plupart des secteurs d’activité continuent sur leur lancée


Montréal, le 27 novembre 2007 – La plupart des secteurs d’activité de BMO Groupe financier ont obtenu d’excellents résultats au quatrième trimestre terminé le 31 octobre 2007, malgré une conjoncture difficile sur les marchés financiers.

« En nous concentrant sur nos clients et en respectant nos priorités, nous avons pu poursuivre résolument sur notre lancée dans la plupart de nos secteurs d’activité. Grâce aux résultats de ce trimestre, les Services bancaires Particuliers et entreprises – Canada (PE Canada) et le groupe Gestion privée ont atteint un revenu net record pour l’exercice 2007, a déclaré Bill Downe, président et chef de la direction de BMO Groupe financier. Nos secteurs d’activité ont bien performé au cours du trimestre, malgré une conjoncture difficile, ce qui devrait être profitable lorsque les conditions des marchés s’amélioreront. »

Pour le quatrième trimestre terminé le 31 octobre 2007, BMO Groupe financier a annoncé un revenu net de 452 millions de dollars, soit 0,87 $ par action. Les résultats comprennent des pertes de 275 millions de dollars après impôts, occasionnées par des charges liées à la détérioration des conditions des marchés financiers, des pertes dans notre secteur des produits de base, une augmentation de la provision générale et des charges de restructuration. Si on fait abstraction de ces éléments significatifs, le revenu net s’établit à 727 millions de dollars ou à 1,42 $ par action.

Pour l’exercice 2007, le revenu net se chiffre à 2 131 millions de dollars, soit une baisse de 532 millions par rapport à l’an dernier. Les résultats de l’ensemble de l’exercice comprennent des pertes de 787 millions de dollars après impôts, occasionnées par des charges liées à la détérioration des marchés financiers, des pertes dans notre secteur des produits de base, une augmentation de la provision générale et des charges de restructuration. Abstraction faite de ces éléments significatifs, le revenu net atteint 2 918 millions de dollars, soit une progression de 278 millions, ou de 10,5 %, après un rajustement pour tenir compte de la réduction de la provision générale au précédent exercice.

« Nous avons obtenu un revenu net de 2,1 milliards de dollars et un rendement des capitaux propres de 14,4 % pour l’exercice 2007. Le rendement de nos capitaux propres, obtenu en dépit de conditions difficiles cette année, démontre la vigueur de nos activités de base et les avantages de la diversification de nos activités, a ajouté M. Downe.

« PE Canada a amélioré ses résultats financiers au quatrième trimestre par rapport à la même période l’an dernier, malgré la compression des marges due aux conditions du marché. Pour l’exercice 2007, PE Canada a produit un revenu net record de 1,25 milliard de dollars, soit une progression de plus de 9 %. Nous sommes heureux des progrès accomplis en 2007 et le groupe s’efforce toujours mieux faire les choses, en cherchant particulièrement à faire en sorte qu’il soit plus facile pour nos clients de faire affaire avec nous. Ces initiatives donnent de bons résultats. Nous avons réussi à augmenter nos volumes ainsi que notre part de nos marchés prioritaires, comme les prêts aux particuliers et les cartes de crédit, les prêts aux entreprises et les dépôts d’entreprises. Nous progressons à un bon rythme et nous allons continuer à investir dans notre croissance.

« Les Services bancaires Particuliers et entreprises – États-Unis (PE États-Unis) ont connu un excellent trimestre. En dollars américains, leur revenu net a progressé de 51 % par rapport à la même période l’an dernier et de 31 % comparativement au troisième trimestre. Leur revenu net s’est amélioré pour un quatrième trimestre de suite, abstraction faite des coûts d’intégration des acquisitions. Sur cette même base, le ratio de productivité avant amortissement de PE États-Unis est descendu sous 70 % pour le trimestre, ce qui est tout à l’honneur de cette équipe qui a travaillé très dur pour gérer ses frais dans un contexte d’exploitation difficile.

« Le groupe Gestion privée a lui aussi obtenu des résultats remarquables. Son revenu net s’est accru de 27 % et ses revenus ont progressé de 10 % par rapport à la même période l’an dernier, malgré l’affaiblissement du marché au cours du trimestre. Pour l’exercice, le groupe Gestion privée a inscrit un revenu net record de 408 millions de dollars, soit une hausse de 15 % par rapport à 2006, et il continue à innover et à investir pour assurer sa croissance.

« Les pertes de notre secteur des produits de base ont diminué au quatrième trimestre et nous avons continué à appliquer notre stratégie visant à réduire la taille et les risques de ce portefeuille. Les dévaluations et rajustements d’évaluation dans nos activités liées aux marchés financiers au quatrième trimestre sont le reflet du contexte général dans lequel de nombreuses autres institutions financières ont subi des pertes. En dépit d’une conjoncture difficile sur les marchés, nous continuerons à prendre des mesures pour réduire la volatilité dans nos activités de négociation, les pertes subies en 2007 étant liées au dépassement de notre seuil de tolérance au risque. Nous visons, pour BMO Marchés des capitaux, un rendement annuel des capitaux propres supérieur à 20 % »

Les résultats du quatrième trimestre comprennent une hausse de la provision générale pour pertes sur créances de 50 millions de dollars et une charge de restructuration nette de 24 millions comptabilisées dans les résultats des Services d’entreprise. La hausse de la provision générale est attribuable à la croissance du portefeuille et au déplacement du risque. La charge de restructuration nette est liée à la poursuite de nos efforts pour améliorer notre performance et notre service à la clientèle, en investissant dans le personnel affecté à la vente et au service et en simplifiant nos processus dans l’ensemble de l’organisation. C’est pourquoi nous avons inscrit une nouvelle charge de 40 millions de dollars, tout en réintégrant au revenu net 16 millions de dollars de la charge de restructuration initiale comptabilisée au premier trimestre, principalement parce que nous avons pu réaffecter un plus grand nombre d’employés que prévu à l’intérieur de l’organisation.

Sommaire du revenu net

Montants non conformes aux PCGR. Voir plus haut la note 2 des Points saillants des résultats et, plus loin, la section Mesures non conformes aux PCGR qui portent sur l'utilisation des mesures non conformes aux PCGR dans le présent document.

« Nos cibles pour 2008 s’appuient sur la progression rapide de notre revenu net et la forte croissance de l’ensemble de nos secteurs d’activité, tout en tenant compte de la détérioration anticipée des conditions du crédit, a ajouté M. Downe. Ces cibles reflètent notre confiance dans nos activités sous-jacentes et dans nos équipes, l’importance accrue que nous accordons au client et notre engagement à produire des rendements élevés pour nos actionnaires. » Elles reposent également sur nos attentes concernant la conjoncture économique de 2008, telles que nous les présentons plus loin, dans la section Perspectives économiques et conjoncture du marché.

Revue des résultats des groupes d’exploitation pour le quatrième trimestre

PE Canada
Le revenu net de PE Canada se chiffre à 284 millions de dollars, soit une hausse de 12 millions ou de 4,2 % par rapport à la même période l’an dernier. Les résultats comprennent trois éléments qui s’annulent en grande partie : un gain provenant de la vente de notre investissement dans les actions ordinaires de MasterCard International Inc., un recouvrement d’impôts sur les bénéfices d’exercices antérieurs et un rajustement visant à augmenter le passif lié aux récompenses de notre programme de fidélisation de nos clients titulaires de cartes de crédit.

Les volumes ont fortement augmenté dans tous nos secteurs d’activité. Le revenu du trimestre a subi l’effet du rétrécissement de la marge nette d’intérêts par rapport à la même période l’an dernier, favorisée par l’augmentation des coûts de mobilisation de fonds et les pressions de la concurrence sur les marges des prêts aux particuliers et aux entreprises. En 2007, nous nous sommes fixé comme priorité de placer le client au centre de nos activités. Nous avons obtenu un revenu net record de 1,25 milliard de dollars pour l’exercice, soit une progression de 9 %. Nos secteurs d’activité font preuve d’un grand dynamisme, comme le montrent la progression des prêts aux particuliers et celle de notre part de marché. Les prêts aux entreprises ainsi que les dépôts d’entreprises, qui sont des secteurs prioritaires, ont également poursuivi leur croissance. Par contre, l’augmentation des dépôts de particuliers continue à poser un défi.

La plupart des secteurs des services bancaires aux particuliers affichent une croissance, particulièrement ceux des prêts à plus forte marge et des cartes, alors que nous poursuivons nos efforts pour améliorer l’expérience client et renforcer nos relations d’affaires. Notre offre de milles AIR MILES aux utilisateurs de cartes de débit s’avère populaire auprès des clients actuels et des nouveaux clients, et le nombre des déposants a sensiblement augmenté au quatrième trimestre.

Les services bancaires aux entreprises ont augmenté leur part de marché par rapport à la même période l’an dernier et la croissance s’est poursuivie dans le secteur des dépôts et particulièrement dans celui des prêts, qui a progressé de 11 % comparativement à la même période l’an dernier, toutes les régions ayant contribué à cette progression.

Au cours du trimestre, nous avons comptabilisé une augmentation du passif lié aux futurs échanges de récompenses de notre programme de fidélisation des clients titulaires de cartes de crédit. Afin de réduire au minimum la volatilité du revenu net, nous explorons la possibilité de transférer le passif et de modifier la structure de coûts pour éliminer notre risque lié aux changements dans les habitudes d’échange de récompenses. Nous ne prévoyons pas de changement important dans les coûts d’exploitation du programme en raison de la charge ou de la modification de la structure de coûts.

PE États-Unis
Le revenu net de PE États-Unis s’établit à 32 millions de dollars américains, soit une hausse de 11 millions de dollars américains, ou de 51 %, par rapport à la même période l’an dernier, et de 8 millions de dollars américains, ou de 31 %, comparativement au troisième trimestre. Les résultats d’exploitation de la First National Bank & Trust, la réduction des coûts d’intégration des acquisitions et une gestion de coûts efficace ont contribué à améliorer la performance.

PE États-Unis a fait face à des conditions difficiles en 2007, notamment une forte concurrence, la faiblesse du marché de l’habitation et le ralentissement de la croissance économique. La croissance des volumes par rapport à la même période l’an dernier s’est poursuivie, mais la progression du revenu net a été freinée par la réduction des marges nettes d’intérêts, qui se sont considérablement rétrécies par rapport à la même période l’an dernier. Les marges se sont stabilisées pendant la plus grande partie de 2007 et, en conséquence, la croissance des volumes commence à influer favorablement sur les revenus. La direction a concentré ses efforts sur la gestion active des dépenses dans un contexte d’exploitation difficile et, au quatrième trimestre, abstraction faite des coûts d’intégration des acquisitions, elle a réussi à améliorer le ratio de productivité avant amortissement en l’abaissant à 69,7 %. Si on fait abstraction des coûts d’intégration des acquisitions, PE États-Unis a augmenté son revenu net à chaque trimestre de l’exercice 2007.

Un certain nombre d’institutions financières ont éprouvé des difficultés en raison de leur exposition aux prêts hypothécaires à risques. PE États-Unis n’octroie pas de prêts hypothécaires à risques et son exposition à des risques liés à des prêts aux particuliers ayant certaines caractéristiques des prêts à risques est très faible. Veuillez vous reporter à la section Perspectives économiques et conjoncture du marché.

Nous avons déjà annoncé des ententes en vue d’acquérir la Ozaukee Bank et Merchants and Manufacturers Bancorporation, Inc., qui sont toutes deux situées au Wisconsin. Nous prévoyons conclure ces transactions au cours du premier trimestre de l'exercice 2008, sous réserve de l’approbation des organismes de réglementation
des États-Unis et des actionnaires de la Ozaukee Bank. Les actionnaires de Merchants and Manufacturers Bancorporation, Inc. ont approuvé la transaction le 13 novembre 2007. Ces acquisitions ajouteront 40 succursales à service complet et 13 succursales à service limité à notre réseau de services bancaires.

Groupe Gestion privée
Le revenu net du groupe Gestion privée s’établit à 107 millions de dollars, soit une hausse de 23 millions, ou de 27 %, par rapport à la même période l’an dernier, et il atteint le niveau record de 408 millions de dollars pour l’exercice. Ce trimestre a encore une fois été très fructueux pour nos services de gestion de patrimoine. Les revenus ont fortement progressé par rapport à la même période l’an dernier, tous les secteurs d’activité ayant contribué à la croissance. Le groupe poursuit ses efforts pour développer sa force de vente et en augmenter la productivité et pour améliorer les solutions et les services offerts aux clients. Au cours du trimestre, nous avons lancé maConnexion, le premier service de courtage en ligne au Canada qui envoie des messages personnalisés aux investisseurs. Le Groupe de fonds Guardian Ltée a lancé la Société en commandite d’actions accréditives minières 2007 GGOF, un fonds qui offre la possibilité d’investir dans un portefeuille diversifié d’actions de sociétés minières. Le 2 novembre 2007, nous avons annoncé la conclusion d’une entente en vue d’acquérir Pyrford International plc, un gestionnaire d’actif institutionnel basé au Royaume-Uni, qui accroîtra les capacités du groupe en matière de gestion d’actif international et améliorera notre offre de produits pour nos clients nord-américains. La transaction devrait être conclue au cours du premier trimestre de 2008, sous réserve de l’approbation des organismes de réglementation.

BMO Marchés des capitaux
Le revenu net de BMO Marchés des capitaux se chiffre à 48 millions de dollars, soit une baisse de 140 millions de dollars, ou de 74 %, par rapport à la même période l’an dernier, ce qui reflète l’incidence de charges de 211 millions de dollars après impôts en rapport avec la détérioration des marchés financiers et des pertes de 16 millions de dollars subies par notre secteur des produits de base. Si on fait abstraction de ces éléments significatifs, le revenu net s’élève à 275 millions de dollars, soit une hausse de 87 millions de dollars ou de 47 % comparativement à la même période l’an dernier.

Le trimestre a été difficile pour le groupe et pour de nombreuses autres banques d’affaires, les inquiétudes concernant la qualité des actifs ayant eu des effets défavorables sur les liquidités, les écarts de taux et les évaluations. Pour la plupart des produits, le niveau d’activité a baissé par rapport aux trois premiers trimestres de l’exercice.

Les pertes sur produits de base ont fortement diminué par rapport aux trois premiers trimestres. Nous avons réduit la taille et les risques de ce portefeuille au cours du trimestre dans le cadre de nos activités de négociation.

Pour l’exercice, le revenu net s’établit à 425 millions de dollars, ce qui représente une baisse de 435 millions par rapport à l’an dernier. Si on fait abstraction des charges de 211 millions de dollars inscrites au quatrième trimestre et des pertes de 440 millions après impôts dans le secteur des produits de base, le revenu net s’établit à 1 076 millions de dollars, soit une hausse de 216 millions, ou de 25 %, grâce à une bonne performance dans plusieurs secteurs. Les secteurs des fusions et acquisitions et des prises fermes de titres de participation ont eu énormément de succès en 2007, tandis que les commissions sur prêts et les autres commissions augmentaient fortement. Nous avons maintenu notre rythme et BMO Marchés des capitaux a conservé sa position de chef de file dans le secteur des services de base tarifés à haut rendement au Canada. Notre part de marché a diminué par rapport au trimestre précédent, mais le montant global des fonds mobilisés aux fins des transactions auxquelles nous participons a augmenté. Au cours du trimestre, nous avons participé à 100 nouvelles émissions, soit 26 souscriptions de titres de créance d’entreprises, 3 émissions d’actions privilégiées, 48 transactions portant sur des actions ordinaires et 23 émissions de titres de créance d’administrations publiques, pour un total de 39 milliards de dollars. Nous avons également agi à titre de conseillers financiers pour plusieurs importantes opérations de fusions et acquisitions.

Au cours du trimestre, nos services de recherche sur les actions se sont classés en tête du rapport Brendan Wood International au Canada pour une 27e année de suite. Nous avons lancé une nouvelle gamme de services de gestion de trésorerie internationaux, grâce auxquels les entreprises du Canada et des États-Unis peuvent plus facilement faire des affaires dans le monde entier à partir de leur pays. Nos services bancaires mondiaux sont parmi les premiers de leur catégorie à être offerts au Canada, grâce à nos efforts incessants pour assurer un service à la clientèle intégré. Nous avons également établi un bureau de vente et de négociation à Londres, une initiative qui permettra à BMO de consolider son excellente position sur le marché des changes en dollars canadiens.

Cibles de rendement
En raison de l’importance des pertes subies par notre secteur des produits de base cette année et des dévaluations liées aux marchés financiers effectuées au quatrième trimestre, nous n’avons pas pu atteindre la plupart de nos cibles financières de l’exercice. Nos cibles pour 2008 ont été établies en tenant compte de notre performance en 2007 et de nos attentes concernant l’économie pour l’année qui vient.

Cibles pour l'exercice

Les données du tableau ci-dessus sont des montants et des mesures non conformes aux PCGR, Voir plus haut la note 2 des Points saillants des résultats et, plus loin, la section Mesures non conformes aux PCGR qui portent sur l'utilisation des mesures non conformes aux PCGR dans le présent document.

La section qui précède et le tableau ci-dessus contiennent des déclarations prospectives. Voir la mise en garde concernant les déclarations prospectives.

Perspectives économiques et conjoncture du marché
L’économie canadienne a progressé à un rythme modéré en 2007, la très forte demande intérieure ayant été partiellement neutralisée par l’affaiblissement des exportations. Le resserrement des conditions du crédit au cours de l’été n’a pas encore eu de répercussions défavorables sur la croissance. Les dépenses des consommateurs ont été soutenues par de solides gains dans les domaines de l’emploi et du revenu, ce qui a favorisé la croissance des prêts aux particuliers. L’activité du marché de l’habitation est restée forte, stimulant le secteur des prêts hypothécaires à l’habitation. Les entreprises ont beaucoup investi pour accroître leurs capacités, ce qui a favorisé la croissance du crédit aux entreprises. La vigueur du dollar canadien a maintenu l’inflation à un bas niveau, en dépit de la hausse du prix du pétrole et du plus bas taux de chômage en 33 ans.

Le niveau élevé des prix des produits de base a stimulé la croissance des revenus du secteur des ressources, favorisant fortement les activités des secteurs des prises fermes et des fusions et acquisitions au cours de la première moitié de l’année. La Banque du Canada a haussé le taux d’emprunt à un jour de 25 points de base en juillet, avant de décider de ne pas intervenir lorsque sont apparues des inquiétudes concernant le crédit et les liquidités sur les marchés vers la fin de l’été. L’économie des États-Unis a progressé à un rythme modéré en 2007, ralentissant comparativement à l’année précédente en raison de l’affaiblissement du marché de l’habitation et de la hausse des coûts de l’énergie. La hausse des taux de défaillance et la baisse des ventes ont stimulé l’offre de maisons invendues, ce qui a entraîné la baisse des prix des maisons. Même si la croissance des prêts hypothécaires à l’habitation a poursuivi son ralentissement, la progression des prêts aux particuliers et aux entreprises s’est maintenue. En septembre, la Réserve fédérale américaine a baissé les taux d’intérêt pour la première fois en plus de quatre ans, en réaction aux risques que court l’économie en raison du resserrement des conditions du crédit et de l’affaiblissement du marché de l’habitation.

En 2008, l’économie canadienne, freinée par la faiblesse de l’économie des États-Unis et la vigueur du dollar canadien, devrait continuer à croître modérément. Le ralentissement de l’activité du marché de l’habitation, attribuable à une baisse de la capacité financière, atténuera probablement la demande de prêts hypothécaires à l’habitation. En revanche, les investissements des entreprises devraient demeurer considérables grâce à la santé des bilans des entreprises, favorisant ainsi la croissance des prêts aux entreprises. Les taux d’intérêt devraient baisser modérément en 2008. Même si le dollar canadien demeurera fort par rapport à un dollar américain généralement faible, il devrait faiblir quelque peu en 2008 en réaction à la baisse des prix des produits de base. L’économie américaine devrait continuer à croître modérément en 2008, la faiblesse du marché de l’habitation étant partiellement compensée par les effets favorables de l’assouplissement de la politique monétaire et de l’augmentation de la valeur nette des exportations découlant de la croissance rapide de l’économie mondiale et de l’affaiblissement du dollar américain. La croissance devrait reprendre au cours de la deuxième moitié de l’année, lorsque le marché de l’habitation sortira de son marasme. La demande de prêts aux particuliers et aux entreprises devrait continuer à croître modérément, même s’il est à prévoir que la croissance des prêts hypothécaires à l’habitation ralentira encore. On s’attend à ce que la Réserve fédérale américaine baisse de nouveau ses taux au début de 2008.

Au quatrième trimestre, BMO a comptabilisé des charges de 318 millions de dollars (211 millions après impôts) relativement à certaines activités de négociation et des rajustements d’évaluation attribuables à la détérioration des marchés financiers. Les charges comprenaient une somme de 169 millions de dollars en rapport avec des positions de négociation liées à des crédits structurés et des actions privilégiées; une somme de 134 millions relative à du papier commercial adossé à des actifs (PCAA) canadien; et une somme de 15 millions relative à des billets de capital dans les entités de gestion de placements structurés Links Finance Corporation (Links) et Parkland Finance Corporation (Parkland).

Les charges liées au PCAA canadien sont constituées de 80 millions de dollars pour notre investissement dans du papier commercial émis par des conduits soutenus par BMO, et de 54 millions de dollars pour notre investissement dans du papier commercial émis par des conduits non soutenus par des banques. Les deux dévaluations reposent sur un rajustement estimatif à la valeur de marché de 15 %. BMO ne s'est engagé à fournir de concours de trésorerie à aucun des conduits ci-dessus.

Les positions sous-jacentes du conduit ci-dessus soutenu par BMO sont cotées « super senior » AAA, et les risques qu'elles comportent sont ceux de titres de créances d'entreprise de haute qualité sous forme de titres adossés à des instruments de dettes. Ce conduit ne comporte aucun risque direct lié à des prêts hypothécaires à risques des États-Unis. Nous sommes en discussion avec des contreparties relativement aux façons possibles de restructurer ce conduit.

La réalisation de notre investissement dans les conduits non soutenus par des banques dépendra du résultat de l’entente conclue entre certains conduits canadiens émetteurs de PCAA, non soutenus par les banques, et certains investisseurs, connue sous le nom de « Proposition de Montréal ».

La charge de 15 millions de dollars pour les billets de capital dans les entités de gestion de placements structurés Links et Parkland a réduit la valeur comptable des billets de capital de BMO à 53 millions de dollars. Il y a environ 2,2 milliards de dollars de billets de capital en cours dans le conduit. Au cours du trimestre, BMO a accepté de participer aux billets de créances prioritaires de ces entités jusqu’à concurrence d’environ 1,3 milliard de dollars en plus de notre engagement existant à fournir des concours de trésorerie de 221 millions de dollars, pour un engagement total d’environ 1,6 milliard ou de 8 % de la créance prioritaire totale en cours au 31 octobre 2007. À cette date, BMO avait acheté environ pour 350 millions de billets de capital dans les entités de gestion de placements structurés. Après la fin de l’exercice, BMO a acheté des billets prioritaires pour un autre montant de 900 millions de dollars.

Les actifs des entités de gestion de placements structurés sont des actifs structurés, bancaires et non bancaires, ayant une cote de catégorie investissement. Selon des agences de cotation externes, les actifs de ces entités sont de premier ordre et comprennent plus de 60 % d’actifs ayant une cote AAA, plus de 85 % d’actifs ayant une cote AA ou supérieure et 99 % d’actifs ayant une cote A ou supérieure. Moins de 0,01 % des actifs sont directement exposés à des prêts hypothécaires à risques aux États-Unis.

Étant donné le montant de nos investissements dans les PCAA et les entités de gestion de placements structurés, et étant donné l'incertitude dans les conditions des marchés financiers, l'évaluation de ces investissements pourraient subséquemment être l'objet de gains et pertes en raison des variations de la valeur de marché.

La présente section Perspectives économiques et conjoncture du marché contient des déclarations prospectives. Voir la section Mise en garde concernant les déclarations prospectives.


Mise en garde concernant les déclarations prospectives

Les communications publiques de la Banque de Montréal comprennent souvent des déclarations prospectives, écrites ou verbales. Le présent document contient de telles déclarations, qui peuvent aussi figurer dans d’autres documents déposés auprès des organismes canadiens de réglementation ou de la Securities and Exchange Commission des États-Unis, ou dans d’autres communications. Toutes ces déclarations sont énoncées sous réserve des règles d’exonération de la Private Securities Litigation Reform Act, loi américaine de 1995, et des lois canadiennes sur les valeurs mobilières applicables, et elles sont conçues comme des déclarations prospectives aux termes de ces lois. Les déclarations prospectives peuvent comprendre notamment des observations concernant nos objectifs et nos priorités pour l’exercice 2007 et au-delà, nos stratégies ou actions futures, nos cibles, nos attentes concernant notre situation financière ou le cours de nos actions et les résultats ou les perspectives de notre exploitation ou des économies canadienne et américaine.

De par leur nature, les déclarations prospectives exigent la formulation d’hypothèses et comportent des risques et des incertitudes. Il existe un risque appréciable que les prévisions, pronostics, conclusions ou projections se révèlent inexacts, que nos hypothèses soient erronées et que les résultats réels diffèrent sensiblement de ces prévisions, pronostics, conclusions ou projections. Nous conseillons aux lecteurs du présent document de ne pas se fier indûment à ces déclarations, étant donné que les résultats réels, les conditions, les actions ou les événements futurs pourraient différer sensiblement des cibles, attentes, estimations ou intentions exprimées dans ces déclarations prospectives, en raison d’un certain nombre de facteurs.

Les résultats réels ayant trait aux déclarations prospectives peuvent être influencés par de nombreux facteurs, notamment la situation économique générale dans les pays où nous sommes présents, les fluctuations des taux d’intérêt et de change, les changements de politique monétaire, l’intensité de la concurrence dans les secteurs géographiques et les domaines d’activité dans lesquels nous œuvrons, les changements de législation, les procédures judiciaires ou démarches réglementaires, l’exactitude ou l’exhaustivité de l’information que nous obtenons sur nos clients et nos contreparties, notre capacité de mettre en œuvre nos plans stratégiques, de conclure des acquisitions et d’intégrer les entreprises acquises, les estimations comptables critiques, les risques opérationnels et infrastructurels, la situation politique générale, les activités des marchés financiers internationaux, les répercussions de guerres ou d’activités terroristes sur nos activités, les répercussions de maladies sur les économies locales, nationales ou mondiale, et les répercussions de perturbations des infrastructures publiques telles que les perturbations des services de transport et de communication et des systèmes d’alimentation en énergie ou en eau et les changements technologiques.

Nous tenons à souligner que la liste de facteurs qui précède n’est pas exhaustive. D’autres facteurs pourraient influer défavorablement sur nos résultats. Pour de plus amples renseignements, le lecteur peut se reporter aux pages 28 et 29 du Rapport annuel 2006 de BMO, qui décrit en détail certains facteurs clés susceptibles d’influer sur les résultats futurs de BMO. Les investisseurs et les autres personnes qui se fient à des déclarations prospectives pour prendre des décisions à l’égard de la Banque de Montréal doivent tenir soigneusement compte de ces facteurs, ainsi que d’autres incertitudes et événements potentiels, et de l’incertitude inhérente aux déclarations prospectives. La Banque de Montréal ne s’engage pas à mettre à jour les déclarations prospectives, verbales ou écrites, qui peuvent être faites, à l’occasion, par elle-même ou en son nom.

Les hypothèses relatives au comportement des économies canadienne et américaine en 2008 et aux conséquences de ce comportement sur nos activités sont des facteurs importants dont nous tenons compte lors de l’établissement de nos priorités et objectifs stratégiques et de nos cibles financières, y compris notre dotation à la provision pour pertes sur créances. Selon certaines de nos principales hypothèses, l’économie canadienne croîtra à un rythme modéré en 2008 tandis que l’économie américaine progressera de façon modeste et le taux d’inflation demeurera bas en Amérique du Nord. Nous avons également supposé que les taux d’intérêt diminueraient légèrement au Canada et aux États-Unis en 2008 et que le dollar canadien s’échangerait à peu près à parité avec le dollar américain à la fin de 2008. Pour élaborer nos prévisions en matière de croissance économique, en général et dans le secteur des services financiers, nous utilisons principalement les données économiques historiques fournies par les administrations publiques du Canada et des États-Unis et leurs agences. Les hypothèses relatives aux modalités des ententes que nous concluons pour transférer notre passif lié aux échanges de récompenses dans le cadre de notre programme de fidélisation des clients titulaires de cartes de crédit, ou pour modifier la structure de coûts de ce programme, sont des facteurs importants dont nous avons tenu compte dans l'évaluation des changements prévus quant aux coûts courants du programme. Les lois fiscales en vigueur dans les pays où nous sommes présents, principalement le Canada et les États-Unis, sont des facteurs importants dont nous devons tenir compte pour déterminer notre taux d’imposition effectif normal.


Pour consulter les autres éléments de ce communiqué, notamment :

Les faits saillants financiers
Rapport de gestion
Les états financiers non vérifiés

RENSEIGNEMENTS À L'INTENTION DES INVESTISSEURS ET DES MÉDIAS

Documents destinés aux investisseurs
Les parties intéressées peuvent consulter le présent communiqué, les présentations qui l'accompagnent et des données financières complémentaires sur notre site www.bmo.com/relationsinvestisseurs. Ces documents sont également disponibles aux bureaux de BMO Groupe financier, 100 King Street West, 1 First Canadian Place, 18e étage, Toronto, Ontario, M5X 1A1.

Téléconférence et cyberconférence trimestrielles
Les parties intéressées sont invitées à se joindre à notre téléconférence trimestrielle, le mardi 27 novembre 2007 à 14 h (HAE). À cette occasion, les hauts dirigeants de BMO commenteront les résultats du trimestre et répondront aux questions des investisseurs. La conférence sera accessible par téléphone, au 416-695-9753 (région de Toronto) ou au 1-888-789-0089 (extérieur de Toronto, sans frais). L’enregistrement de la conférence sera accessible jusqu’au lundi 3 mars 2008, au 416-641-2196 (région de Toronto) ou au 1-888-742-2491 (extérieur de Toronto, sans frais) (code d’accès : 7581).

La cyberconférence trimestrielle sera accessible en direct à l’adresse suivante : www.bmo.com/relationsinvestisseurs. Elle sera accessible en différé sur notre site jusqu’au lundi 3 mars 2008.

Relations avec les médias
Ronald Monet, Montréal, ronald.monet@bmo.com, 514-877-1873
Ralph Marranca, Toronto, ralph.marranca@bmo.com, 416-867-3996

Relations avec les investisseurs
Viki Lazaris, première vice-présidente, viki.lazaris@bmo.com, 416-867-6656
Steven Bonin, directeur général, steven.bonin@bmo.com, 416-867-5452
Krista White, directrice principale, krista.white@bmo.com, 416-867-7019

Chef des finances
Tom Flynn, vice-président à la direction, Finances et trésorier, chef des finances intérimaire
tom.flynn@bmo.com, 416-867-4649

Secrétariat général
Blair Morrison, vice-président et secrétaire général
corp.secretary@bmo.com, 416-867-6785


Assemblée annuelle 2008

La prochaine assemblée annuelle des actionnaires aura lieu le mardi 4 mars 2008, dans la ville de Québec (Québec).