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Communiqués de presse

Une première étude historique souligne la grande générosité des philanthropes canadiens au Canada et à l’étranger  

Une nouvelle étude publiée par Imagine Canada met en lumière certains gestes de générosité parmi les plus inspirants de toute l’histoire du Canada. Cette étude, commandée par BMO Banque privée Harris, constitue la première étape en vue de souligner la grande générosité de la philanthropie canadienne – et des philanthropes canadiens – dans notre propre pays et partout dans le monde.

« C’est un mythe de dire qu’il faut être Bill Gates pour devenir un philanthrope efficace », a déclaré Marvi Ricker, vice-présidente et directrice générale, Services conseils en philanthropie, BMO Harris Banque privée. « Les gens s’imaginent souvent qu’à moins d’être riches, ils ne pourront faire preuve d’innovation, ni s’attaquer directement à la source des problèmes. Nous avons voulu donner des exemples concrets de changements profonds qui se sont produits dans la société canadienne grâce à la vision et à la détermination de gens ordinaires, et pas nécessairement de personnes riches ayant fait des dons importants, afin de stimuler l’imagination des autres Canadiens, et de les inciter à adopter eux aussi cette passion à changer les choses. »

La philanthropie, d’après les experts interrogés par Imagine Canada dans le cadre de ce projet, c’est bien plus qu’une simple contribution monétaire; c’est aussi une question de passion, d’influence sur les choses, d’altruisme et de don de temps. La philanthropie peut être risquée, sert parfois à soutenir des causes impopulaires, se pratique sans chercher à en retirer un bénéfice personnel, fait preuve d’innovation, et profite de l’expertise de ceux qui travaillent sur le terrain.

« L’influence exercée par les travaux de Stephen Lewis en vue d’intéresser et de motiver les gens, et de faire prendre conscience de la réalité du SIDA en Afrique, est un excellent exemple de ce qui peut être fait », a expliqué le Dr Michael Hall, vice-président à la recherche à Imagine Canada, et auteur de l’étude Philanthropic Success Stories in Canada. « Plusieurs de nos experts ont mentionné M. Lewis pour l’influence exercée par ses travaux, ainsi que pour sa capacité à attirer des ressources financières en vue de soutenir sa cause, par l’intermédiaire de sa fondation », a poursuivi le Dr Hall.

La philanthropie n’est pas un domaine réservé à l’élite; les riches et puissants comme les Canadiens « ordinaires » peuvent contribuer à changer les choses au sein de leurs collectivités. En fait, l’Enquête canadienne sur le don, le bénévolat et la participation (ECDBP), réalisée par Imagine Canada, révèle que 85 % des Canadiens versent des contributions de nature financière.

Voici quelques-uns des points saillants de la nouvelle étude :

  • En 1875, Elizabeth McMaster, préoccupée par les taux de décès élevés chez les enfants, a créé l’hôpital pour enfants malades de Toronto. En compagnie d’un groupe de femmes, elle a loué une maison de 11 chambres dotée de six lits pliants en métal, pour la somme de 320 $. L’hôpital pour enfants malades est aujourd’hui reconnu comme étant l’un des meilleurs centres de soins pédiatriques dans le monde.
  • En 1922, l’une des plus célèbres contributions canadiennes à la médecine est due à la découverte de l’insuline par Sir Frederick Banting. N’ayant accès à aucune bourse de recherche à cette époque, M. Banting a vendu sa voiture afin de financer ses travaux. Par la suite, il a vendu ses droits sur l’insuline pour la somme symbolique de 1 $, renonçant aux revenus qu’il aurait pu obtenir de sa découverte, dans le but de s’assurer que l’insuline puisse être offerte à un prix abordable à tous ceux qui en auraient besoin.
  • Alice MacKay, secrétaire à Vancouver, a fait un don de 1000 $ afin de mettre en place la Vancouver Foundation en 1944. Il s’agit aujourd’hui de la plus importante fondation communautaire du Canada, disposant d’actifs de près de 830 millions de dollars.
  • Le Marathon de l’espoir, créé en 1980 par Terry Fox, se démarque comme étant l’une des réalisations les plus notables de l’étude. À ce jour, le Marathon de l’espoir a permis d’amasser plus de 400 millions de dollars à l’échelle internationale pour aider à la recherche sur le cancer.
  • En 2003, le Dr Israel Asper et la Asper Foundation ont lancé le projet d’un Musée canadien des droits de la personne, avec un don de 20 millions de dollars. Une fois qu’il sera terminé, le musée sera le plus important centre des droits de la personne dans le monde.

Aucune liste ne serait complète sans inclure également June Callwood, l’organisme United Way/Centraide Canada, David Suzuki, Jean Vanier, ou un nombre incalculable de Canadiens qui ont contribué à changer les choses face à certains besoins au sein de leurs collectivités. Ce qui a motivé tous ces gens demeure vrai aujourd’hui : l’ECDBP révèle en effet que la principale motivation à faire un don de nature financière est la « compassion pour ceux qui sont dans le besoin ».

À propos des services conseils en philanthropie de BMO Harris Banque privée
Dans le cadre d’une offre intégrée de services à nos clients, BMO Banque privée Harris dispose d’un groupe de services conseils en philanthropie, composé de professionnels dévoués et expérimentés. Ceux-ci sont dirigés par Marvi Ricker, et sont en mesure d’aider les clients à atteindre leurs objectifs dans le domaine caritatif. De concert avec l’équipe de gestion des placements, le groupe de services conseils en philanthropie propose également des fonds qui offrent à la fois une protection du capital et une croissance modérée, afin de soutenir le financement des organismes caritatifs.

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Quelques données supplémentaires sur le secteur canadien des organismes caritatifs et sans but lucratif d’aujourd’hui

Le secteur canadien des organismes caritatifs et sans but lucratif comprend quelque 161 000 organismes, génère des revenus de 112 milliards de dollars, est le deuxième en importance dans le monde, et représente 7,1 % du PIB du pays, ce qui est plus important que les secteurs de la construction automobile, du commerce de détail, et de l’extraction minière, pétrolière et gazière.

  • 85 % des Canadiens ont fait un don à un organisme caritatif en 2004. La moyenne annuelle de contribution était de 400 $.
  • 45 % ont donné de leur temps à un organisme caritatif ou sans but lucratif.
  • Les organismes religieux reçoivent 45 % de la valeur de tous les dons versés au Canada. Les organismes du secteur de la santé en reçoivent 14 %, et les organismes de protection de l’environnement, 2 %.
  • Les femmes donnent plus souvent que les hommes (88 % des femmes canadiennes ont fait un don en 2004, contre 82 % chez les hommes).
  • Les Canadiens dont le revenu familial est inférieur à 19 999 $ donnent 1,7 % de leurs revenus, tandis que ceux dont le revenu familial est de 100 000 $ et plus ne donnent que 0,5 % de leurs gains.
  • Les dons varient selon les provinces et les territoires. Ainsi, les Albertains ont donné en moyenne 500 $ en 2004, comparativement aux résidents du Québec, qui ont fait des dons annuels moyens de 176 $.