Communiqués de presse

Voilà une nouvelle qui a de quoi faire frémir les parents. Selon les résultats d’un nouveau sondage de BMO Banque de Montréal effectué auprès d’acheteurs potentiels d’une nouvelle maison, 29 pour cent des Canadiens âgés de 21 à 34 ans vivent toujours chez leurs parents afin d’économiser l’équivalent d’une mise de fonds en vue de l’achat d’une maison. Dans les villes canadiennes les plus importantes, telles que Toronto et Vancouver, ces chiffres sont même beaucoup plus élevés, suggérant que le fait de demeurer plus longtemps « à la maison » est considéré comme la façon la plus rapide d’accéder à la propriété.

Dans le cadre du sondage de BMO, effectué par la société Decima Research, 1205 jeunes adultes de six grandes villes canadiennes (Halifax, Montréal, Toronto, Winnipeg, Calgary et Vancouver) âgés de 21 à 34 ans ayant pour objectif de s’acheter une maison dans un « proche » avenir ont été interrogés. Selon les résultats du sondage, près d’un de ces jeunes sur trois vivent chez leurs parents en attendant d’être prêts à devenir propriétaires.

S’il n’est pas surprenant de confirmer que les Canadiens âgés de moins de 30 ans demeurent « à la maison » plus longtemps, que ce soit pour poursuivre leurs études ou pour économiser en vue de l’achat d’une maison, ce qui surprend, c’est le nombre de Canadiens âgés de 31 à 34 ans qui habitent encore chez leurs parents. Toujours selon les résultats du sondage, la grande région de Toronto, ainsi que les villes de Halifax et de Calgary, possèdent les taux les plus élevés de jeunes âgés de plus de 31 ans qui demeurent toujours chez leurs parents (22 pour cent dans la grande région de Toronto et 17 pour cent à Halifax et à Calgary).

« Un marché immobilier en pleine ébullition et les prix des maisons qui ne cessent d’augmenter ont probablement contribué au développement d’une telle tendance », a expliqué Cid Palacio, vice-présidente, BMO Banque de Montréal. « Mais ces facteurs peuvent également favoriser un sentiment d’urgence chez les jeunes acheteurs d’une première maison, qui ont le sentiment de ne pas avoir des finances assez solides et de devoir se battre pour réunir la somme nécessaire à une mise de fonds. Il est possible d’éviter en partie cette angoisse en élaborant très tôt un plan financier qui définit des objectifs financiers à court et à long terme. »

Mme Palacio a fait remarquer que le sondage commandé par BMO a permis de repérer un écart considérable entre les attentes des acheteurs potentiels d’une première maison et leur situation réelle en ce qui concerne la planification et les économies en vue d’acheter une propriété. « Nous avons ainsi appris que si la plupart des jeunes Canadiens souhaitent s’acheter une maison au cours des années à venir, la plupart d’entre eux ne disposent d’aucun plan pratique pour y parvenir. »

Selon les résultats du sondage, les Canadiens âgés de 21 à 34 ans économisent, en moyenne, depuis 1,6 an seulement pour amasser la somme nécessaire à une mise de fonds, mais il s’attendent à ne mettre que 3,8 ans pour économiser suffisamment pour effectuer un achat.

« En moyenne, les jeunes Canadiens nous ont répondu espérer être en mesure d’amasser une mise de fonds équivalent à 15,4 pour cent du prix d’une nouvelle maison d’ici à ce qu’ils soient prêts à acheter », a expliqué Mme Palacio. « J’ai bien peur, cependant, que ces attentes soient excessivement élevées étant donné leur faible taux d’épargne et les coûts sans cesse croissants sur les marchés de l’ensemble du pays. »

Voici quelques-unes des autres conclusions de ce sondage :

Ø 30 pour cent de ceux qui aspirent à devenir propriétaires ont l’intention de profiter du programme d’utilisation des REER à l’intention des acheteurs d’une première maison comme source principale de financement pour leur mise de fonds;

Ø 60 pour cent comptent essentiellement sur leurs épargnes ou leurs placements pour effectuer un achat;

Ø le taux d’épargne mentionné par les jeunes Canadiens interrogés (en pourcentage du revenu avant impôt) se répartit comme suit :

o à l’échelle du Canada : 12,5 pour cent;

o à Toronto : 14,3 pour cent;

o à Vancouver : 13,3 pour cent;

o à Halifax et à Winnipeg : 8,8 pour cent;

o chez les jeunes adultes qui demeurent « à la maison », chez leurs parents : 16,6 pour cent;

o chez ceux qui louent actuellement un appartement : 11 pour cent.

« S’il est un point que cette étude met en lumière, c’est la nécessité, pour les jeunes Canadiens, de s’asseoir avec un professionnel de la planification financière afin de mettre au point un plan de match réaliste, s’il veulent écourter leur séjour chez leurs parents et faire de leur rêve d’accession à la propriété une réalité », a expliqué Mme Palacio.

Selon elle, il existe un certain nombre d’étapes que les jeunes Canadiens se doivent de franchir s’ils veulent réaliser leur objectif d’accession à la propriété plus rapidement. Elle recommande en premier lieu qu’ils consultent un professionnel des services financiers le plus tôt possible afin d’établir un plan financier susceptible de les aider à atteindre leurs objectifs à court et à long terme. Ce plan devrait couvrir des points tels que la façon de rembourser les dettes plus rapidement afin de disposer de plus de liquidités pour la mise de fonds nécessaire à l’achat de leur maison, et l’élaboration d’un budget mensuel fonctionnel.

Ce sondage, effectué par la société Decima Research du 1^er au 9 mars 2007, a été mené auprès d’un échantillon sélectionnés au hasard de 1205 Canadiens âgés de 21 à 34 ans, qui ne sont pas actuellement propriétaires d’une maison et qui vivent dans six grandes villes canadiennes (Halifax, Montréal, Toronto, Winnipeg, Calgary et Vancouver), à partir du panel de répondants exclusif de Decima. Avec un échantillon de cette taille, les résultats sont considérés comme fiables à ± 2,9 pour cent près, 19 fois sur 20.

À propos de BMO Groupe financier

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 gamme de produits et de solutions dans les services bancaires de détail, de la gestion de patrimoine et
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Personne-ressource :

Lucie Gosselin, Montréal, lucie.gosselin@bmo.com, 514-877-1101