BMO GROUPE FINANCIER ANNONCE LES RÉSULTATS DE SON PREMIER TRIMESTRE
Montréal, le 1er mars 2007 – BMO Groupe financier a annoncé aujourd'hui les résultats financiers de son premier trimestre terminé le 31 janvier 2007.
Principaux points de comparaison avec les résultats du premier trimestre de l'exercice précédent :
- Revenu net de 585 millions de dollars, soit une baisse de 21 millions de dollars ou de 3,4 %. Si on exclut1 une charge de restructuration de 135 millions de dollars (88 millions après impôts) déjà annoncée, le revenu net atteint 673 millions de dollars, soit une hausse de 67 millions ou de 11 %.
- Résultat par action2 (RPA) de 1,13 $ et RPA avant amortissement3 de 1,15 $, soit une baisse de 0,04 $ ou de 3,4 % dans les deux cas. Si on exclut l'incidence de la charge de restructuration, qui représente 0,17 $, le RPA se chiffre à 1,30 $ et le RPA avant amortissement, à 1,32 $, soit une hausse de 0,13 $ ou de 11 % dans les deux cas.
- Rendement des capitaux propres (RCP) de 15,7 %, alors qu'il était de 17,8 % l'an dernier. Si on exclut la charge de restructuration, le RCP s'élève à 18,0 %.
- La charge de restructuration incluse dans les résultats est constituée d'indemnités de départ de 117 millions de dollars en rapport avec la suppression prévue d'environ 1 000 postes, essentiellement ceux d'employés n'ayant pas de contact direct avec la clientèle, et d'autres frais de 18 millions de dollars non liés au personnel.
- Annonce, le 1er mars 2007, d'une hausse de 0,03 $ du dividende par action, ce qui porte le dividende trimestriel à 0,68 $ par action ordinaire, soit une hausse de 4,6 % par rapport au premier trimestre et de 28 % par rapport à la même période l'an dernier.
Tony Comper, dont c'était la dernière journée au poste de président et chef de la direction de BMO Groupe financier, a déclaré : « C'est la dernière fois qu'en tant que chef de la direction, je vous présente les résultats de BMO. Je suis heureux d'annoncer que si on fait abstraction de la charge de restructuration annoncée à la fin de janvier, le revenu net a sensiblement augmenté par rapport à la même période l'an dernier. Je suis convaincu que Bill Downe et son équipe sauront miser sur ces résultats et faire progresser BMO de manière à ce que nous atteignions nos buts. »
L'incidence de la forte croissance des volumes dans l'ensemble des secteurs de PE – Canada et du groupe Gestion privée a été partiellement neutralisée par les coûts occasionnés par l'augmentation, au cours de la deuxième moitié de l'an dernier, du personnel de première ligne affecté à la vente et au service afin d'augmenter notre chiffre d'affaires. Le groupe Services d'investissement a obtenu de bons résultats, mais son revenu net a diminué, les revenus de négociation ayant atteint un niveau record pour la même période l'an dernier grâce à la grande volatilité du secteur de l'énergie. Les Services bancaires PE – États-Unis ont encore bénéficié de la croissance des prêts aux particuliers et aux entreprises mais continuent de subir les effets des pressions exercées sur les marges.
Par rapport au quatrième trimestre de 2006, les résultats selon les états financiers représentent un recul, en raison de la baisse du revenu net du groupe Services d'entreprise, attribuable en partie à la charge de restructuration comptabilisée au premier trimestre de 2007. De plus, les résultats des Services d'entreprise au quatrième trimestre avaient bénéficié d'un taux d'imposition exceptionnellement bas et d'une réduction de la provision générale pour pertes sur créances. Il reste que le revenu net de chacun de nos groupes d'exploitation a progressé au cours du trimestre, après avoir reculé au quatrième trimestre.
Bill Downe, le nouveau président et chef de la direction de BMO, a déclaré : « Je suis très heureux de notre croissance générale au cours de ce trimestre. Chacun de nos groupes d’exploitation a produit un revenu net de qualité supérieure. Nous avons bénéficié d’un levier d’exploitation favorable, grâce à une croissance du revenu supérieure à celle des frais, et les dotations à la provision pour pertes sur créances sont demeurées stables et peu élevées.
« Les Services bancaires PE – Canada et le groupe Gestion privée ont obtenu de bons résultats grâce à la croissance des revenus dans la plupart de leurs secteurs et PE – Canada a accru sa part de marché dans certains de nos principaux segments. Les résultats de ce trimestre nous donnent une base solide pour l’avenir et je m’efforcerai de faire progresser encore davantage cette formidable organisation. »
Revue des résultats des groupes d’exploitation
Services bancaires PE – Canada
Le revenu net s’est accru de 30 millions de dollars, ou de 12 %, par rapport à la même période l’an dernier et il se chiffre à 292 millions, la forte croissance du revenu ayant été partiellement neutralisée par l’augmentation des frais en partie attribuable à l’augmentation, au cours de la deuxième moitié de 2006, du personnel de première ligne affecté à la vente et au service et par une plus forte dépréciation des investissements effectués l’an dernier. Par rapport au quatrième trimestre, le revenu net a progressé de 20 millions de dollars, ou de 7,1 %, grâce à la croissance des volumes et à l’efficacité de la gestion des frais. Sur douze mois, la croissance du revenu a été supérieure de 2,3 points de pourcentage à celle des frais et la marge nette d’intérêts est restée stable par rapport à la même période l’an dernier et au quatrième trimestre.
Dans le secteur des services bancaires aux particuliers, nous nous sommes concentrés sur l’augmentation des volumes des produits à forte marge qui consolident les liens avec la clientèle. Cette stratégie a contribué à la stabilité des marges au cours du trimestre et à la croissance rentable des prêts aux particuliers et sur cartes de crédit. La croissance des prêts hypothécaires a ralenti en raison de notre décision de miser sur le développement des relations avec nos clients en privilégiant les prêts établis par nos succursales plutôt que ceux qui proviennent de tiers, qui sont en baisse. En décembre, nous avons conclu l’acquisition de bcpbank Canada, le premier fournisseur de services financiers des Canadiens d’origine portugaise dans la grande région de Toronto. Nous avons amélioré notre réseau de distribution et, pour 2007, nous prévoyons ouvrir 15 nouvelles succursales, en rénover ou déménager 30 autres et en fermer cinq. Au cours du premier trimestre, nous avons rénové ou déménagé cinq succursales et nous en avons fermé une. Nous avons mené à terme le remplacement de l’ensemble de notre réseau de guichets automatiques. Nos nouveaux appareils comportent de nouvelles fonctions de service à la clientèle qui accélèrent et simplifient les opérations bancaires faites à partir de guichets automatiques.
Le secteur des services bancaires aux entreprises a connu une forte croissance, qui se chiffre à 6,8 % sur 12 mois. Nous continuons à considérer ce secteur comme un de nos points forts, puisque BMO se classe au deuxième rang dans le marché canadien des services bancaires aux entreprises. L’approche intégrée en matière de service à la clientèle et la vaste gamme de produits de PE – Canada lui permettent d’être un leader dans ce secteur. Le lancement d’un nouveau produit dans la catégorie des prêts de moins de un million de dollars et l’établissement, en 2006, de centres de services aux entreprises dans nos trois plus grands marchés urbains, soit Toronto, Montréal et Calgary, indiquent bien l’importance que nous accordons au secteur des entreprises.
Services bancaires PE – États-Unis
Le revenu net se chiffre à 29 millions de dollars, soit une baisse de 4 millions, ou de 14 %, comparativement à la même période l’an dernier, mais une augmentation de 5 millions, ou de 22 %, par rapport au quatrième trimestre. La bonne croissance du volume des prêts et des dépôts dans les secteurs particuliers et entreprises et le renforcement du dollar américain ont eu comme incidence d’améliorer les revenus, bien que la compression des marges ait réduit cette incidence. Les frais ont augmenté par rapport à la même période l’an dernier en raison des coûts liés à la hausse des volumes d’affaires et en raison de l’augmentation des frais d’exploitation liés à la nouvelle plateforme technologique de nos succursales. Par rapport au quatrième trimestre, les frais ont diminué, ce qui a fortement contribué à l’amélioration de nos résultats.
Nous avons généré une bonne croissance des prêts malgré l’affaiblissement du marché de l’habitation dans une économie au ralenti, mais l’incidence de cette croissance a été neutralisée par la compression des marges. La compression des marges est attribuable aux pressions exercées par la concurrence sur la tarification et par des changements dans l’importance relative des prêts et des dépôts, les clients délaissant les produits à marge élevée pour privilégier les produits à faible marge, tant dans le secteur des prêts que dans celui des dépôts. Nous avons fait de bons progrès relativement au contrôle des frais, le revenu net ayant augmenté de 22 % par rapport au quatrième trimestre. Nous prévoyons réduire nos effectifs, dans le cadre de la charge de restructuration que nous avons annoncée. Nous prévoyons également freiner l’ouverture de nouvelles succursales, envisageant d’ouvrir de trois à cinq nouvelles succursales cette année. Nous poursuivons l’optimisation de la structure de nos succursales, en ayant fermé une et annoncé la fermeture d’une autre pendant le trimestre.
Au début de janvier, nous avons conclu l’acquisition de la First National Bank & Trust, une banque locale possédant 32 succursales à Indianapolis et dans les environs, un marché qui se situe au deuxième rang pour le taux de croissance dans le Midwest américain. Cette acquisition a permis à Harris de porter le nombre de ses succursales à 233, ce qui nous rapproche de notre objectif de 350 à 400 succursales dans l’ensemble du Midwest. Les Services bancaires aux entreprises ont annoncé leur expansion dans le marché de Phoenix au cours du trimestre. Harris est présent en Arizona depuis plus de 30 ans, par l’entremise de son groupe de gestion de patrimoine, Harris Private Bank. Comme plusieurs des clients de Harris Private Bank sont des propriétaires d’entreprises, cette expansion permettra de compléter tout naturellement les services de l’organisation. Les Services aux entreprises sont également en voie d’établir des bureaux de prêts à Milwaukee et à Indianapolis.
Groupe Gestion privée
Le revenu net s’élève à 95 millions de dollars, soit une augmentation de 4 millions, ou de 4,2 %, par rapport à la même période l’an dernier et de 11 millions, ou de 13 %, par rapport au quatrième trimestre. La croissance dans l’ensemble des secteurs d’activité a produit une forte progression globale du revenu. Les avantages de cette progression ont toutefois été partiellement neutralisés par l’augmentation des frais attribuable à la hausse des coûts liés au revenu et à la poursuite de nos investissements dans notre force de vente et dans nos services de gestion de placements aux États-Unis, qui visent à stimuler la croissance future de notre revenu.
BMO a remporté quelques prix liés au service à la clientèle au cours du trimestre, en plus de lancer de nouvelles initiatives. BMO Banque privée Harris a été nommée meilleure banque locale privée au Canada dans le classement général d’Euromoney Magazine; il s'agit de la quatrième année de suite où cette banque se voit décerner un des plus prestigieux prix accordés par le magazine. BMO Fonds d’investissement a obtenu le Mutual Fund Service Award de 2006 de Dalbar, Inc., un chef de file des sociétés de recherche dans le domaine des services financiers. Nous avons remporté les plus hauts honneurs pour la qualité des services à la clientèle en anglais et en français. BMO Ligne d’action a amélioré son service de placement en ligne, en offrant les services du meilleur groupe de recherche sur les actions au Canada, BMO Marchés des capitaux. BMO Placements à terme a lancé trois nouveaux CPG liés aux marchés financiers sous la bannière des CPG progressifs BMO. Ces nouveaux produits permettent aux clients d’obtenir des rendements plus élevés en toute sécurité, en participant à des marchés boursiers tout en préservant leur capital.
Groupe Services d’investissement
Le revenu net a diminué de 3 millions de dollars, ou de 1,6 %, et s’établit à 219 millions, les revenus de négociation ayant diminué par rapport aux résultats records pour la même période l’an dernier. Par rapport au quatrième trimestre, le revenu net a progressé de 31 millions de dollars, ou de 17 %, résultat de la forte croissance des revenus de négociation, de prise ferme de titres de participation et de commissions. Ces facteurs ont compensé l’incidence de la hausse de la rémunération liée au rendement au cours du premier trimestre et d’un taux d’imposition effectif plus élevé qu’au quatrième trimestre.
Dans notre secteur Investissements et services aux grandes entreprises, nous avons continué à accroître les actifs des services bancaires aux grandes entreprises, le solde moyen des prêts et acceptations progressant de 5,7 milliards de dollars ou de 35 % sur un an, abstraction faite des titres pris en pension. Une grande partie de cette croissance s’est faite aux États-Unis. Le niveau des engagements de crédit non utilisés a continué à monter, ce qui devrait assurer la croissance soutenue des prêts aux grandes entreprises. Nous avons été le chef de file unique d’un crédit-relais de un milliard de dollars à Borealis Infrastructure Management Inc., qui visait à l’aider à acquérir MDS Diagnostic Services pour 1,3 milliard de dollars. Bien que ce prêt ait été accordé en février, il s’agit d’un exemple des activités du trimestre qui ont contribué à la croissance de nos prêts. Les marges sur les prêts demeurent toutefois sous pression en raison de la concurrence.
Au cours du trimestre, BMO Marchés des capitaux a conservé sa position de chef de file dans le secteur des services tarifés à haut rendement au Canada, participant à 139 nouvelles émissions, soit 42 souscriptions de titres de créance d’entreprises, 7 émissions d’actions privilégiées, 71 transactions portant sur des actions ordinaires et 19 émissions de titres de créance d’administrations publiques, pour un total de 40,9 milliards de dollars. Nous avons également agi à titre de conseillers financiers pour plusieurs importantes opérations de fusion et acquisition. Nous avons conseillé le comité spécial de Bema Gold Corporation dans le cadre de sa vente, au prix de 3,1 milliards de dollars, à Kinross Gold Corporation et nous avons agi comme conseillers stratégiques de Goldcorp Inc. lorsque cette société a acquis Glamis Gold Ltd. pour 9,9 milliards de dollars, créant ainsi une des plus grandes sociétés d’exploitation aurifère du monde. Nous avons également conseillé Calpine Power Income Fund dans le cadre de sa restructuration et de sa défense contre une offre publique d’achat hostile, ce qui a entraîné une offre supérieure, au montant de 875 millions de dollars, de la part de Harbinger Capital.
Nos secteurs des produits de négociation ont connu une croissance significative au cours du trimestre, comme le montrent les augmentations des titres pris en pension et des titres de placement et de négociation, comparativement à l’an dernier et au trimestre précédent. Cette croissance est conforme à notre stratégie qui consiste à développer nos activités de négociation en 2007. Au cours du trimestre, notre équipe des produits structurés a lancé trois nouveaux CPG structurés à capital protégé, qui ont été mis au point conjointement avec le groupe Gestion privée, et commercialisés dans le réseau des succursales BMO Banque de Montréal.
1 Les résultats qui excluent la charge de restructuration constituent des mesures non conformes aux PCGR. Voir la section Mesures non conformes aux PCGR.
2 Sauf indication contraire, lorsqu'il est question du résultat par action (RPA) dans le présent communiqué, il s'agit toujours du résultat dilué par action.
3 Les rajustements qui ont pour effet de substituer les résultats avant amortissement aux résultats selon les principes comptables généralement reconnus (PCGR) et de substituer le revenu et les impôts sur les bénéfices sur une base d'imposition comparable (bic) au revenu et aux impôts sur les bénéfices selon les PCGR sont exposés plus loin dans la section Mesures non conformes aux PCGR, de l'Analyse des résultats financiers, où sont également expliqués toutes les mesures non conformes aux PCGR et leurs plus proches équivalents selon les PCGR. Les revenus et les impôts sur les bénéfices sont indiqués dans les états financiers conformément aux PCGR. Sauf en ce qui concerne les états financiers, tous les revenus et impôts sur les bénéfices, ainsi que les mesures qui incluent des revenus ou des impôts sur les bénéfices, qui sont présentés dans le présent document le sont sur une base d'imposition comparable.
MD Marque déposée de la Banque de Montréal.
La Banque de Montréal utilise une marque unifiée reliant toutes les sociétés membres de l'organisation. La Banque de Montréal et ses filiales sont désignées par l'appellation BMO Groupe financier. Ainsi, dans le présent document, les appellations BMO et BMO Groupe financier désignent la Banque de Montréal ainsi que ses filiales.
Le tableau ci-dessus contient des déclarations prospectives. Voir ci-dessous la mise en garde concernant les déclarations prospectives.
RAPPORT DE GESTION DU PREMIER TRIMESTRE DE 2007
Les commentaires contenus dans ce Rapport de gestion du premier trimestre sont en date du 1er mars 2007. Sauf indication contraire, tous les montants sont en dollars canadiens et ont été établis à partir d'états financiers préparés conformément aux principes comptables généralement reconnus (PCGR) du Canada. Le présent Rapport de gestion doit être lu en se reportant aux états financiers consolidés non vérifiés pour la période terminée le 31 janvier 2007, qui sont inclus dans le présent document, et au Rapport de gestion de l’exercice terminé le 31 octobre 2006, qui est inclus dans le Rapport annuel 2006 de BMO. L’information qui précède cette section fait partie du Rapport de gestion.
1) Montants et mesures non conformes aux PCGR. Voir plus haut les notes 1 et 3 des Principaux points de comparaison des résultats et, dans l’Analyse des résultats financiers, la section Mesures non conformes aux PCGR et mesures connexes non conformes aux PCGR utilisées dans le Rapport de gestion, qui portent sur l’utilisation des mesures non conformes aux PCGR dans le présent document.
1) Toutes les données dans le tableau ci-dessus excluent l’incidence de la charge de restructuration de 135 millions de dollars (88 millions après impôts) comptabilisée au premier trimestre de 2007. Tous les résultats qui excluent la charge de restructuration sont des éléments non conformes aux PCGR. Le tableau qui précède le tableau ci-dessus a été préparé selon les états financiers, incluant la charge de restructuration.
2) Montants et mesures non conformes aux PCGR. Voir plus haut les notes 1 et 3 des Principaux points de comparaison des résultats et, dans l'Analyse des résultats financiers, la section Mesures non conformes aux PCGR, qui portent sur l'utilisation des mesures non conformes aux PCGR dans le présent document.
Mise en garde concernant les déclarations prospectives
Les communications publiques de la Banque de Montréal comprennent souvent des déclarations prospectives, écrites ou verbales. Le présent document contient de telles déclarations, qui peuvent aussi figurer dans d’autres documents déposés auprès des organismes canadiens de réglementation ou de la Securities and Exchange Commission des États-Unis, ou dans d’autres communications. Toutes ces déclarations sont énoncées sous réserve des règles d’exonération de la Private Securities Litigation Reform Act, loi américaine de 1995, et des lois canadiennes sur les valeurs mobilières applicables, et elles sont conçues comme des déclarations prospectives aux termes de ces lois. Les déclarations prospectives peuvent comprendre notamment des observations concernant nos objectifs et nos priorités pour l’exercice 2007 et au-delà, nos stratégies ou actions futures, nos cibles, nos attentes concernant notre situation financière ou le cours de nos actions et les résultats ou les perspectives de notre exploitation ou des économies canadienne et américaine.
De par leur nature, les déclarations prospectives exigent la formulation d’hypothèses et comportent des risques et des incertitudes. Il existe un risque appréciable que les prévisions, pronostics, conclusions ou projections se révèlent inexacts, que nos hypothèses soient erronées et que les résultats réels diffèrent sensiblement de ces prévisions, pronostics, conclusions ou projections. Nous conseillons aux lecteurs du présent document de ne pas se fier indûment à ces déclarations, étant donné que les résultats réels, les conditions, les actions ou les événements futurs pourraient différer sensiblement des cibles, attentes, estimations ou intentions exprimées dans ces déclarations prospectives, en raison d’un certain nombre de facteurs.
Les résultats réels ayant trait aux déclarations prospectives peuvent être influencés par de nombreux facteurs, notamment : la situation économique générale dans les pays où nous sommes présents, les fluctuations des taux d’intérêt et de change, les changements de politique monétaire, l’intensité de la concurrence dans les secteurs géographiques et les domaines d’activité dans lesquels nous œuvrons, les changements de législation, les procédures judiciaires ou démarches réglementaires, l’exactitude ou l’exhaustivité de l’information que nous obtenons sur nos clients et nos contreparties, notre capacité de mettre en œuvre nos plans stratégiques, de conclure des acquisitions et d’intégrer les entreprises acquises, les estimations comptables critiques, les risques opérationnels et infrastructurels, la situation politique générale, les activités des marchés financiers internationaux, les répercussions de guerres ou d’activités terroristes sur nos activités, les répercussions de maladies sur les économies locales, nationales ou mondiale, et les répercussions de perturbations des infrastructures publiques telles que les perturbations des services de transport et de communication et des systèmes d’alimentation en énergie ou en eau et les changements technologiques.
Nous tenons à souligner que la liste de facteurs qui précède n’est pas exhaustive. D’autres facteurs pourraient influer défavorablement sur nos résultats. Pour de plus amples renseignements, le lecteur peut se reporter aux pages 28 et 29 du Rapport annuel 2006 de BMO, qui décrit en détail certains facteurs clés susceptibles d’influer sur les résultats futurs de BMO. Les investisseurs et les autres personnes qui se fient à des déclarations prospectives pour prendre des décisions à l’égard de la Banque de Montréal doivent tenir soigneusement compte de ces facteurs, ainsi que d’autres incertitudes et événements potentiels, et de l’incertitude inhérente aux déclarations prospectives. La Banque de Montréal ne s’engage pas à mettre à jour les déclarations prospectives, verbales ou écrites, qui peuvent être faites, à l’occasion, par elle-même ou en son nom.
Les hypothèses relatives au comportement des économies canadienne et américaine en 2007 et aux conséquences de ce comportement sur nos activités étaient des facteurs importants dont nous avons tenu compte lors de l’établissement de nos priorités et objectifs stratégiques et de nos cibles financières, y compris notre dotation à la provision pour pertes sur créances. Selon certaines de nos principales hypothèses, les économies canadienne et américaine croîtraient à un rythme modéré en 2007 et le taux d’inflation demeurerait bas. Nous avons également supposé que les taux d’intérêt changeraient peu au Canada en 2007 mais qu’ils baisseraient aux États-Unis, et que le dollar canadien conserverait sa valeur par rapport au dollar américain. Bien que le dollar américain se soit renforcé par rapport au dollar canadien au cours du premier trimestre, nous croyons que nos autres hypothèses sont valides. Dans l’analyse de notre capacité à atteindre nos cibles pour 2007, nous avons continué à nous fier à ces hypothèses et aux prévisions énoncées dans la section Perspectives économiques ci-dessous. Pour élaborer nos prévisions en matière de croissance économique, en général et dans le secteur des services financiers, nous utilisons principalement les données économiques historiques fournies par les administrations publiques du Canada et des États-Unis et leurs agences. Les lois fiscales en vigueur dans les pays où nous sommes présents, principalement le Canada et les États-Unis, sont des facteurs importants dont nous devons tenir compte pour déterminer notre taux d’imposition effectif normal.
Responsabilité de la direction à l’égard de l’information financière
Un cadre de gouvernance financière rigoureux et complet a été mis en place au sein de BMO et de ses filiales, aux niveaux de la direction et du Conseil d'administration. Chaque année, le rapport annuel de BMO contient une déclaration signée par le président et chef de la direction et par le chef des finances et des affaires administratives faisant état de la responsabilité de la direction à l'égard de l'information financière contenue dans le rapport. BMO a déposé des attestations, signées par le chef de la direction et le chef des finances et des affaires administratives, auprès des Autorités canadiennes en valeurs mobilières et de la Securities and Exchange Commission des États-Unis, en décembre 2006, lors du dépôt de notre Rapport annuel et d’autres documents d’information annuels. Dans ces documents, le chef de la direction et le chef des finances et des affaires administratives de BMO certifient, comme l'exigent, au Canada, la norme multilatérale 52-109 (Attestation de l’information présentée dans les documents annuels et intermédiaires des émetteurs) et, aux États-Unis, la Securities and Exchange Act de 1934, l'exactitude de l'information financière contenue dans nos documents d'information annuels ainsi que l'efficacité de nos contrôles et procédures de communication de l’information.
Dans le cadre de notre processus d’évaluation annuelle, la direction de BMO Groupe financier, y compris le chef de la direction et le chef des finances et des affaires administratives, a évalué l’efficacité de notre contrôle interne à l’égard de l’information financière selon les critères du document intitulé Internal Control – Integrated Framework, publié par le Committee of Sponsoring Organizations of the Treadway Commission. En s’appuyant sur cette évaluation, la direction a conclu que le contrôle interne exercé à l’égard de l’information financière a été efficace en date du 31 octobre 2006. Le chef de la direction et le chef des finances et des affaires administratives de BMO ont certifié ce qui précède, comme l’exige la Securities and Exchange Act de 1934 aux États-Unis.
Le chef de la direction et le chef des finances et des affaires administratives de BMO vont certifier l’exactitude de l’information financière contenue dans notre Rapport de gestion intermédiaire et dans nos états financiers consolidés intermédiaires non vérifiés, pour la période terminée le 31 janvier 2007. Ils vont également certifier qu’ils sont responsables de la conception de nos contrôles et procédures de communication de l’information, ainsi que de la conception du contrôle interne à l’égard de l’information financière. Au cours du trimestre terminé le 31 janvier 2007, il n’y a eu aucun changement au contrôle interne à l’égard de l’information financière qui a eu un effet important, ou qui est raisonnablement susceptible d’avoir un effet important, sur notre contrôle interne à l’égard de l’information financière.
Comme lors des trimestres précédents, le Comité de vérification de BMO a examiné le présent document et les états financiers consolidés intermédiaires non vérifiés ci-joints, et le Conseil d'administration de BMO a approuvé ces documents avant leur publication.
On trouvera une analyse plus détaillée de nos secteurs d’activité, de nos stratégies et de nos objectifs dans la section Rapport de gestion du Rapport annuel 2006 de BMO, accessible sur notre site Web à l’adresse www.bmo.com/relationsinvestisseurs. Nous invitons également les lecteurs à visiter ce site pour y obtenir d’autres renseignements financiers trimestriels.
Documents déposés auprès des organismes de réglementation
Nos documents d’information continue, y compris nos documents intermédiaires, Rapport de gestion annuel, États financiers consolidés vérifiés, Notice annuelle et Avis de convocation à l’assemblée annuelle des actionnaires et circulaire de sollicitation de procurations, sont accessibles sur notre site Web, à www.bmo.com/relationsinvestisseurs, sur le site des autorités canadiennes en valeurs mobilières, à www.sedar.com, et dans la section EDGAR du site Web de la SEC, à www.sec.gov.
Perspectives économiques
Nous continuons à prévoir que l’économie canadienne croîtra à un rythme modéré en 2007. Le marché de l’habitation devrait continuer à ralentir, les précédentes hausses de taux d’intérêt freinant les ventes et la construction et ralentissant la croissance des prêts hypothécaires à l’habitation. En revanche, étant donné la bonne situation des bilans, on prévoit que les investissements des entreprises demeureront élevés, stimulant ainsi la croissance des prêts aux entreprises. Malgré la faiblesse du secteur manufacturier, les fabricants et les exportateurs devraient profiter du récent fléchissement du dollar canadien. Nous prévoyons que la devise canadienne s’échangera aux environs de 85 cents américains cette année. Les taux d’intérêt resteront assez stables dans un contexte d’inflation faible et de croissance modérée. Les provinces de l’Ouest canadien continueront à mener l’économie du pays, grâce aux prix élevés des ressources. Cependant, l’industrie manufacturière du centre du Canada et des provinces de l’Atlantique devrait bénéficier d’un certain regain d’activité.
Nous prévoyons que l’économie américaine croîtra à un rythme modéré en 2007. Bien que la correction des marchés de l’habitation semble se stabiliser, elle continuera probablement à freiner la demande de prêts hypothécaires à l’habitation cette année. Par contre, la vigueur soutenue des investissements des entreprises, résultat de la hausse de leurs profits, devrait favoriser la croissance des prêts aux entreprises. Même si le dollar américain s’est apprécié par rapport au dollar canadien au premier trimestre, il s’est affaibli comparativement à la plupart des principales monnaies. Il est à prévoir qu’il continuera à se déprécier par rapport à la plupart des principales monnaies à court terme, en raison de l’importance du déficit commercial des États-Unis et de la possible diversification des réserves de devises de la Chine. Nous prévoyons que l’économie du Midwest acquerra de la vigueur au cours de l’année, car l’activité manufacturière bénéficie de l’affaiblissement du dollar.
Cette section Perspectives économiques contient des déclarations prospectives. Voir ci-dessus la mise en garde concernant les déclarations prospectives.
Pour consulter les autres éléments de ce communiqué, notamment :
Les faits saillants financiers |
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Analyse des résultats financiers |
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Les états financiers non vérifiés |
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RENSEIGNEMENTS À L'INTENTION DES INVESTISSEURS ET DES MÉDIAS
Documents destinés aux investisseurs
Les parties intéressées peuvent consulter le présent communiqué, les présentations qui l'accompagnent et des données financières complémentaires sur notre site www.bmo.com/relationsinvestisseurs. Ces documents sont également disponibles aux bureaux de BMO Groupe financier, 100 King Street West, 1 First Canadian Place, 18e étage, Toronto, Ontario, M5X 1A1.
Téléconférence et cyberconférence trimestrielles
Les parties intéressées sont invitées à se joindre à notre téléconférence trimestrielle, le jeudi 1er mars 2007 à 15 h (HNE). À cette occasion, les hauts dirigeants de BMO commenteront les résultats du trimestre et répondront aux questions des investisseurs. La conférence sera accessible par téléphone, au 416-695-9753 (région de Toronto) ou au 1-888-789-0089 (extérieur de Toronto, sans frais). L'enregistrement de la conférence sera accessible jusqu'au jeudi 15 mars 2007, au 416-641-2196 (région de Toronto) ou au 1-888-742-2491 (extérieur de Toronto, sans frais) (code d'accès : 7567).
La cyberconférence trimestrielle sera accessible en direct à l'adresse suivante : www.bmo.com/relationsinvestisseurs. Elle sera accessible en différé sur notre site jusqu'au mardi 22 mai 2007.
Relations avec les médias
Ronald Monet, Montréal, ronald.monet@bmo.com, (514) 877-1101
Ralph Marranca, Toronto, ralph.marranca@bmo.com, (416) 867-3996
Relations avec les investisseurs
Viki Lazaris, première vice-présidente, Relations avec les investisseurs, viki.lazaris@bmo.com, 416-867-6656
Steven Bonin, directeur général, Relations avec les investisseurs, steven.bonin@bmo.com, (416) 867-5452
Krista White, directrice principale, Relations avec les investisseurs, krista.white@bmo.com, 416-867-7019
Chef des finances
Karen Maidment, chef des finances et des affaires administratives, karen.maidment@bmo.com, (416) 867-6776
Secrétariat général
Sharon Sandall, secrétaire intérimaire, Secrétariat général et affaires juridiques, corp.secretary@bmo.com, (416) 867-6785
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