Communiqués de presse

Selon les résultats d’un sondage effectué pour le compte de BMO Groupe financier par la firme Ipsos Reid, les baby-boomers du Québec comptent passer moins d’années à la retraite complète que leurs homologues canadiens, ce qui pourrait expliquer pourquoi beaucoup d’entre eux n’ont pas de REER ni de plans financiers.

Le sondage, effectué auprès de 1411 Canadiens âgés de 45 à 60 ans, révèle que 48 pour cent des baby-boomers du Québec s’attendent à passer moins de 10 ans à la retraite, et que 22 pour cent d’entre eux pensent y passer de 10 à 15 ans, alors que la moyenne nationale est de 33 et 19 pour cent respectivement. En ce qui concerne les économies et la planification en vue de la retraite, 36 pour cent des baby-boomers du Québec n’ont pas de REER, comparativement à 30 pour cent de leurs homologues des autres provinces, et ils sont encore moins nombreux à disposer d’un plan financier (47 % contre 34 %).

Des baby-boomers québécois qui ne disposent pas de REER, 25 pour cent ne savent pas comment ils vont financer leur retraite, tandis que certains comptent sur d’autres sources de revenus, telles que le gouvernement (31 %), les régimes de retraite d’entreprise (24 %), d’autres épargnes ou placements (16 %), ou encore leur conjoint ou leurs enfants (9 %). Par ailleurs, toujours d’après le sondage, 47 pour cent des baby-boomers du Québec qui disposent de REER ne surveillent leurs placements qu’une seule fois par année, vers la date limite de contribution annuelle, et la moitié considèrent leur REER comme leur plan financier.

« Il est logique de conclure qu’avec une retraite plus courte, les baby-boomers du Québec auront moins besoin d’argent pour financer cette étape de leur vie. Cela dit, s’ils veulent garder le contrôle des choses au moment de la retraite, les baby-boomers québécois se doivent d’agir dès maintenant et d’élaborer un plan de retraite », a expliqué Michel Bélanger, directeur régional des ventes, BMO Fonds d’investissement.

À la question de savoir pour quels projets ils économisent actuellement, 64 pour cent des baby-boomers du Québec ont répondu se concentrer d’abord sur la retraite, suivie par les « imprévus » (45 %), les voyages (27 %) et l’éducation des enfants (13 %). Pourtant, malgré le fait que plus de la moitié des baby-boomers du Québec ont affirmé économiser pour la retraite, nombreux sont ceux qui passent plus de temps à préparer d’autres activités qu’à planifier leur retraite. Ainsi, la moitié des baby-boomers québécois affirment qu’ils passent plus de temps à planifier leurs séances d’exercice physique que leur retraite, 43 pour cent, à préparer des voyages, 42 pour cent, à planifier des rénovations domiciliaires, 39 pour cent, à s’occuper de leur régime, et 29 pour cent d’entre eux, enfin, passent plus de temps à entretenir leur voiture qu’à préparer leur retraite.

« Ce rejet envers toute forme de planification de la retraite est une constante au sein de notre étude. Si certains sont mieux préparés que d’autres, il existe une réticence commune, chez les baby-boomers canadiens, à planifier quelque chose qui paraît si loin alors qu’il existe bien d’autres priorités dont il faut s’occuper », a poursuivi M. Bélanger.

Pourtant, nombreux sont les baby-boomers à reconnaître l’importance d’économiser et de planifier en vue de la retraite. Dans une étude précédente, également réalisée par la firme Ipsos-Reid pour le compte de BMO, 81 pour cent des baby-boomers canadiens ont reconnu qu’ils auraient aimé avoir commencé à économiser plus jeunes, même à l’adolescence, en vue de la retraite, et 91 pour cent ont admis que pour avoir assez d’argent à la retraite, il faut faire de gros efforts de planification et se faire adéquatement conseiller si l’on veut atteindre ses objectifs.

« La retraite représente un territoire inexploré pour les baby-boomers. Il est donc très important pour eux de commencer à faire des sacrifices et des choix de vie dès aujourd’hui. Qu’ils prévoient continuer à travailler durant les premières années de leur retraite, faire du bénévolat ou partir sur la route et découvrir le monde, nous devons les aider à conceptualiser leur retraite telle qu’ils l’imaginent, afin qu’ils puissent planifier en vue de financer le style de vie qu’ils rêvent de vivre dans le futur », a ajouté M. Bélanger pour conclure.

Résultats additionnels du sondage –

Passez-vous davantage de temps à préparer les activités suivantes qu’à planifier votre retraite ?

Que pensez-vous qui vous intéressera le plus à l’âge de 62 ans ?

Les résultats complets du sondage sont disponibles sur demande.

- 30 -