Communiqués de presse

Contexte
En mai 2006, le gouvernement fédéral a éliminé l’impôt sur les gains en capital résultant du don d’actions cotées en bourse à des œuvres de bienfaisance ou à des fondations. Comme beaucoup de Canadiens semblent dorénavant enclins à délier les cordons de leur bourse quand vient la période des dons, vers la fin de l’année, BMO Banque privée Harris a demandé à Ipsos Reid Canada, à la fin du mois d’octobre, d’effectuer un sondage sur l’incidence des modifications fiscales sur les intentions philanthropiques des baby-boomers canadiens. Les constatations de ce sondage concordent avec celles d’une recherche précédente de BMO qui a établi qu’en vieillissant, les baby-boomers sont plus enclins à faire des dons.

Points saillants
Plus enclins à donner avec l’âge

• À la question Combien de temps entendez-vous consacrer à des activités de bénévolat lorsque vous serez à la retraite?, 16 pour cent des semi-retraités répondent qu’ils y consacreront « beaucoup de temps » et 72 pour cent répondent qu’il y consacreront « du temps ».
• La probabilité de consacrer ou d’avoir l’intention de consacrer beaucoup de temps au bénévolat s’accroît avec l’âge : 15 pour cent des répondants de 45 à 54 ans, 16 pour cent des répondants de 55 à 64 ans, 23 pour cent des répondants de 65 à 70 ans et 22 pour cent des répondants âgés de 70 ans et plus comptent réserver une grande partie de leur temps à une telle activité.*
• Quand on demande aux baby-boomers de citer une liste d’activités auxquelles ils aimeraient s’adonner lorsqu’ils auront 62 ans, un bon 49 pour cent d’entre eux citent le bénévolat comme premier et comme second choix.**
• Les répondants domiciliés dans les provinces de l’Atlantique sont plus portés à citer le bénévolat comme premier choix (67 %), suivis de près par ceux de la Saskatchewan et du Manitoba (61 %).**

Désir de choisir l’organisme bénéficiaire

• En matière de dons, 74 pour cent des répondants, soit trois baby-boomers canadiens sur quatre, indiquent une préférence pour orienter leurs dons vers une cause ou un but spécifique puisqu’ils veulent que leur argent serve à bon escient.
• Dans ce groupe, les répondants du Québec sont les plus représentés (86 %).
• Cinq pour cent des répondants indiquent qu’ils incluent les dons dans leur planification en matière d’épargne.
• Les répondants de la Saskatchewan et du Manitoba (8 %), et ceux de l’Alberta (7 %) sont ceux qui ont le plus tendance à planifier leurs dons; cette tendance est au moins le double de celle que l’on constate chez les répondants du Québec (2 %) et des provinces de l’Atlantique (3 %).**

Les modifications d’ordre fiscal favorisent les dons

• Sept pour cent des répondants indiquent que l’élimination de l’impôt sur les gains en capital résultant du don d’actions cotées en bourse à des œuvres de bienfaisance les a encouragés à donner davantage à ces œuvres cette année.
• Les répondants de l’Alberta (10 %), de la Saskatchewan et du Manitoba (10 %) sont deux fois plus susceptibles que ceux de la Colombie-Britannique (5 %) ou du Québec (5 %) de faire partie de ce groupe. Les diplômés d’université ont tendance à donner davantage que les personnes ayant un niveau de scolarisation moindre.**

Les résultats de ce sondage correspondent au contenu du récent rapport de Statistique Canada sur les tendances en matière de dons aux œuvres de bienfaisance en 2005, publié le 23 novembre 2006. L’étude dont fait état Statistique Canada indique que les contribuables canadiens ont été plus généreux envers les œuvres de bienfaisance en 2005 où plus de 5,8 millions de donateurs ont versé la somme totale de 7,9 milliards de dollars, un record, en hausse de 13,8 pour cent par rapport à 2004.
(http://www.statcan.ca/Daily/Francais/061123/q061123e.htm).

Implications
Marvi Ricker, vice-présidente et directrice générale, Services conseils en philanthropie, BMO Banque privée Harris, est à votre disposition pour discuter des constatations de la recherche sur les dons et des sujets suivants :

• l’évolution de la philanthropie et les prévisions pour 2007;
• l’incidence que la loi peut avoir sur les dons;
• les nouvelles formules de don comme les dons d’actions et d’objets d’art ou les dons faits par l’intermédiaire des fonds assujettis aux instructions des donateurs.

*L’étude de BMO sur les tendances en matière de retraite a été effectuée par Ipsos Reid. Elle a été réalisée auprès de 5 325 Canadiens de 45 ans et plus, responsables des décisions financières, du 21 au 27 octobre 2005.
**Sondage effectué par Ipsos Reid pour BMO Groupe financier auprès de 1 411 Canadiens de 45 à 60 ans, entre le 30 novembre et le 3 décembre 2006.

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