BMO Groupe Financier Déclare Une Augmentation De 11 % De Son Revenu Net Et Un Revenu Net Record Pour L’exercice 2006.
Communiqué intégral sur les résultats trimestriels, y compris la vue d'ensemble des résultats, le tableau des faits saillants, l’analyse des résultats financiers et les états financiers non vérifiés, en format PDF.
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Principaux points de comparaison des résultats de l’exercice 2006 avec ceux de l’exercice précédent :
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Revenu net record de 2 663 millions de dollars, en hausse de 267 millions ou de 11 %.
- Résultat par action1 (RPA) de 5,15 $ et RPA avant amortissement2 de 5,23 $, en hausse respectivement de 0,52 $ ou 11,2 % et 0,45 $ ou 9,4 %.
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Rendement des capitaux propres (RCP) de 19,2 %, alors qu’il était de 18,8 % l’an dernier.
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Rendement total des capitaux propres de 24,1 % pour l’exercice 2006.
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Croissance du revenu2 de 1,5 % (de 4,2 % si on fait abstraction de Harrisdirect3 et de 5,9 % si on exclut également l’incidence de l’affaiblissement du dollar américain).
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Augmentation des frais de 0,3 % (de 4,3 % si on fait abstraction de Harrisdirect et de 6,1 % si on exclut également l’incidence de l’affaiblissement du dollar américain).
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Amélioration de 77 points de base du ratio de productivité, qui s’établit à 62,8 %, et amélioration de 25 points de base du ratio de productivité avant amortissement, qui s’établit à 62,4 %.
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Provision pour créances irrécouvrables de 176 millions de dollars, soit des provisions spécifiques de 211 millions et une réduction de la réserve générale de 35 millions; l’an dernier, la provision pour créances irrécouvrables s’élevait à 179 millions de dollars, et était constituée de provisions spécifiques de 219 millions et d’une réduction de la réserve générale de 40 millions.
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Taux d’imposition effectif2 de 23,6 %, alors qu’il était de 28,8 % l’an dernier.
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Aujourd’hui, une hausse de 0,03 $ du dividende trimestriel a été annoncée, ce qui le porte à 0,65 $ par action ordinaire, soit une hausse de 33 % comparativement à l’an dernier. Sur une base annuelle, ce dividende de 0,65 $ représente environ 50 % du revenu net de 2006 afférent aux actions ordinaires, ce qui est conforme à notre fourchette de ratio de distribution cible de 45 % à 55 %, une des meilleures du secteur des services financiers.
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Revenu net des groupes d’exploitation
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Services bancaires Particuliers et entreprises : revenu net record de 1 256 millions de dollars, en hausse de 57 millions, ou de 4,8 %.
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Services bancaires PE – Canada : revenu net record de 1 141 millions de dollars, en hausse de 67 millions ou de 6,2 %, grâce à la progression des volumes, à un gain sur le premier appel public à l’épargne (PAPE) de MasterCard et à une augmentation de la provision relative à la carte de fidélisation de la clientèle en 2005, facteurs partiellement neutralisés par le rétrécissement des marges nettes d’intérêts et par l’augmentation des frais.
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Services bancaires PE – États-Unis : revenu net de 115 millions de dollars, soit une baisse de 10 millions ou de 7,4 %, la forte croissance des prêts et l’amélioration des marges sur les dépôts n’ayant pas pu compenser l’affaiblissement du dollar américain, le rétrécissement des marges sur les prêts et la hausse des coûts liés aux nouvelles succursales et à l’intégration des entreprises acquises (en devise d’origine, baisse du revenu net de un million de dollars américains).
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Groupe Gestion privée : revenu net record de 360 millions de dollars, en hausse de 40 millions ou de 13 %, attribuable à la progression des revenus des services tarifés liée à l’augmentation des niveaux des actifs et de l’accroissement du revenu net d’intérêts, facteurs partiellement neutralisés par les gains réalisés en 2005 sur la vente de Harrisdirect et des actions ordinaires TSX.
- Groupe Services d’investissement : revenu net record de 860 millions de dollars, en hausse de 7 millions ou de 0,9 %, en grande partie grâce à la forte progression des revenus de négociation, à l’augmentation des commissions sur les fusions et acquisitions et à un taux d’imposition peu élevé. Les résultats de l’exercice précédent comprenaient un revenu de 44 millions de dollars (37 millions après impôts) lié à la restructuration des entités à détenteurs de droits variables (EDDV).
- Services d’entreprise : 187 millions de dollars, en hausse de 163 millions, en grande partie grâce à la réduction des impôts sur les bénéfices, des frais et des provisions pour créances irrécouvrables.
MD Marque déposée de la Banque de Montréal.
Principaux points de comparaison avec les résultats du quatrième trimestre de l’an dernier :
- Revenu net de 696 millions de dollars, en hausse de 32 millions ou de 4,8 %.
- RPA de 1,35 $, en hausse de 0,07 $ ou de 5,5 %, et RPA avant amortissement de 1,37 $, en hausse de 0,05 $ ou de 3,8 %.
- RCP de 19,4 %, alors qu’il était de 20,0 % l’an dernier.
- Baisse du revenu de 5,9 % (de 2,3% si on fait abstraction de Harrisdirect et de 1,2 % si on exclut également l’incidence de l’affaiblissement du dollar américain).
- Diminution des frais de 0,9 % (hausse de 3,0 % si on fait abstraction de Harrisdirect et de 4,3 % si on exclut également l’incidence de l’affaiblissement du dollar américain).
- Détérioration de 329 points de base du ratio de productivité, qui s’établit à 64,6 %, et détérioration de 369 points de base du ratio de productivité avant amortissement, qui s’établit à 64,2 %.
- Provision pour créances irrécouvrables de 16 millions de dollars, soit des provisions spécifiques de 51 millions et une réduction de la réserve générale de 35 millions; l’an dernier, les provisions spécifiques s’élevaient à 57 millions de dollars et il n’y avait pas eu de réduction de la réserve générale.
- Taux d’imposition effectif de 17,4 %, alors qu’il était de 29,7 % l’an dernier.
- Revenu net des groupes d’exploitation
- Services bancaires Particuliers et entreprises : 294 millions de dollars, soit une baisse de 11 millions ou de 3,3 %.
- Services bancaires PE – Canada : résultat inchangé à 271 millions de dollars, la croissance des volumes ayant été neutralisée par le rétrécissement de la marge nette d’intérêts et l’augmentation des frais.
- Services bancaires PE – États-Unis : 23 millions de dollars, soit une baisse de 11 millions attribuable à l’affaiblissement du dollar américain, aux coûts d’intégration des entreprises acquises et aux frais liés à la technologie des succursales (en devise d’origine, baisse du revenu net de 7 millions de dollars américains).
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Groupe Gestion privée : 85 millions de dollars, soit une baisse de 22 millions mais une augmentation de 12 millions, ou de 18 %, si on exclut les gains résultant de la vente d’actifs l’an dernier, en raison de la hausse des revenus tirés des fonds d’investissement et des revenus d’intérêts.
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Groupe Services d’investissement : 186 millions de dollars, soit une baisse de 40 millions ou de 17 %, surtout à cause de la diminution des revenus de négociation et des gains sur titres de placement (attribuable en partie au gain sur la vente des actions TSX comptabilisé en 2005) partiellement compensée par la baisse des impôts sur le revenu.
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Services d’entreprise : 131 millions de dollars, soit une progression de 105 millions, principalement attribuable à la réduction des impôts sur les bénéfices et des provisions pour créances irrécouvrables.
1 Sauf indication contraire, lorsqu’il est question du résultat par action (RPA) dans le présent communiqué, il s’agit toujours du résultat dilué par action.
2 Les rajustements qui ont pour effet de substituer les résultats avant amortissement aux résultats selon les principes comptables généralement reconnus (PCGR) et de substituer le revenu et les impôts sur les bénéfices sur une base d’imposition comparable (bic) au revenu et aux impôts sur les bénéfices selon les PCGR sont exposés plus loin dans la section Mesures conformes aux PCGR et mesures connexes non conformes aux PCGR utilisées dans le Rapport de gestion, de l’Analyse des résultats financiers, où sont également expliqués toutes les mesures non conformes aux PCGR et leurs plus proches équivalents selon les PCGR. Les revenus et les impôts sur les bénéfices sont indiqués dans les états financiers conformément aux PCGR. Sauf en ce qui concerne les états financiers, tous les revenus et impôts sur les bénéfices, ainsi que les mesures qui incluent des revenus ou des impôts sur les bénéfices, qui sont présentés dans le présent document le sont sur une base d’imposition comparable.
3 Au quatrième trimestre de 2005, BMO a conclu la vente de Harrisdirect, notre ancienne société de placement en direct aux États-Unis. Certaines de nos mesures de la croissance des revenus et des frais et de la productivité sont présentées sur une base qui exclut les résultats de Harrisdirect au cours des périodes comparées, afin de faciliter l’explication des résultats.
Les références aux services bancaires aux particuliers et aux entreprises concernent les activités des Services bancaires Particuliers et entreprises et les références aux services de gestion de patrimoine concernent les activités du groupe Gestion privée.
La Banque de Montréal utilise une marque unifiée reliant toutes les sociétés membres de l’organisation. La Banque de Montréal et ses filiales sont désignées par l’appellation BMO Groupe financier. Ainsi, dans le présent document, les appellations BMO et BMO Groupe financier désignent la Banque de Montréal ainsi que ses filiales.
RAPPORT DE GESTION DU QUATRIÈME TRIMESTRE DE 2006
Les commentaires contenus dans ce Rapport de gestion du quatrième trimestre sont en date du 28 novembre 2006. Sauf indication contraire, tous les montants sont en dollars canadiens et ont été établis à partir d'états financiers préparés conformément aux principes comptables généralement reconnus (PCGR) du Canada. Le présent Rapport de gestion doit être lu en se reportant aux états financiers consolidés non vérifiés pour les périodes de douze mois et de trois mois terminées le 31 octobre 2006, qui sont inclus dans ce communiqué, et au Rapport de gestion de l’exercice terminé le 31 octobre 2005, qui est inclus dans le Rapport annuel 2005 de BMO.
Sommaire des résultats
Montréal, le 28 novembre 2006 – BMO Groupe financier déclare un revenu net de 696 millions de dollars pour le trimestre terminé le 31 octobre 2006, soit une hausse de 32 millions, ou de 4,8 %, par rapport au quatrième trimestre de l’an dernier. Le RPA s’est accru de 0,07 $, ou de 5,5 %, et s’établit à 1,35 $, et le RPA avant amortissement s’est accru de 0,05 $, ou de 3,8 %, et s’établit à 1,37 $.
REVUE DES RÉSULTATS
« Malgré le ralentissement des activités au quatrième trimestre dû à un contexte commercial moins favorable, le revenu net de BMO a augmenté de 11 % et atteint un niveau record en 2006, et le rendement de nos capitaux propres s’élève à 19,2 %, a déclaré Tony Comper, président et chef de la direction de BMO Groupe financier. Dans l’ensemble, l’année a été bonne, BMO ayant produit des résultats records pour une quatrième année de suite. Nos trois groupes d’exploitation ont obtenu un revenu net record pour une deuxième année de suite. Le rendement total des actions ordinaires de BMO a été légèrement supérieur à 24 % et nous avons porté notre ratio de distribution cible à une fourchette de 45 % à 55 % du revenu net afférent aux actions ordinaires, ce qui fait de BMO un leader du secteur des services financiers dans ce domaine.
« Au quatrième trimestre, des taux d’imposition favorables et le bas niveau de nos pertes sur prêts nous ont aidés à réaliser une bonne performance financière en dépit d’un contexte opérationnel plus difficile pour notre entreprise. Le revenu net de ce trimestre n’a été surpassé que par le résultat record inscrit au troisième trimestre.
« Nous avons atteint ou dépassé quatre de nos cinq cibles pour l’exercice. Nous n’avons pas atteint notre cible pour ce qui est de l’amélioration de notre productivité avant amortissement, en raison de la poursuite de nos investissements dans nos services de détail et d’un changement dans la composition de nos revenus. Pour 2007, nos cibles sont tout aussi ambitieuses car nous visons toujours à devenir l’entreprise de services financiers la plus performante en Amérique du Nord. »
Le revenu net de BMO s’est accru de 32 millions de dollars, ou de 4,8 %, par rapport au quatrième trimestre de l’an dernier et il se chiffre à 696 millions. Ce résultat a été favorisé par un taux d’imposition effectif particulièrement bas et par l’incidence après impôts, au montant de 23 millions de dollars (0,04 $ par action), d’une réduction de 35 millions de dollars de la réserve générale pour créances irrécouvrables. Les résultats du quatrième trimestre de 2005 avaient bénéficié de l’incidence nette après impôts, au montant de 43 millions de dollars (0,09 $ par action), des éléments suivants : un gain de 49 millions de dollars (18 millions après impôts) sur la vente de Harrisdirect, un gain de 50 millions (32 millions après impôts) sur la vente des actions ordinaires TSX et un gain de 29 millions (19 millions après impôts) sur la vente d’un immeuble de bureaux de Calgary, déduction faite d’une hausse de 40 millions de dollars (26 millions après impôts) de la provision relative à la carte de fidélisation de la clientèle.
Le revenu net des Services bancaires Particuliers et entreprises (Services bancaires PE) a diminué de 11 millions de dollars, ou de 3,3 %, par rapport au quatrième trimestre de l’an dernier et il s’établit à 294 millions. Le revenu net des Services bancaires PE – Canada (PE – Canada) est resté stable à 271 millions de dollars. La croissance des volumes a été neutralisée par le rétrécissement des marges nettes d’intérêts et par l’augmentation des frais. Le revenu net des Services bancaires PE – États-Unis (PE – États-Unis) se chiffre à 23 millions de dollars, soit une baisse de 11 millions ou de 28 %. L’affaiblissement du dollar américain et la hausse des frais liée à l’intégration des entreprises acquises et aux coûts d’une nouvelle plateforme technologique ont neutralisé l’augmentation du revenu. Le revenu net du groupe Gestion privée a diminué de 22 millions de dollars, ou de 21 %, mais il a augmenté de 12 millions, ou de 18 %, si on exclut le gain de 49 millions (18 millions après impôts) réalisé sur la vente de Harrisdirect et la part de 25 millions (16 millions après impôts) du gain sur la vente des actions ordinaires TSX comptabilisés au quatrième trimestre de l’an dernier. Le revenu net du groupe Services d’investissement a diminué de 40 millions de dollars, ou de 17 %, en raison de la baisse des revenus de négociation liée à l’affaiblissement des marchés de capitaux, partiellement compensée par la diminution du taux d’imposition effectif. Les résultats de l’an dernier avaient été avantagés par le gain sur la vente des actions TSX, dont une part de 25 millions de dollars (16 millions après impôts) avait été attribuée au groupe SI. Le revenu net des Services d’entreprise s’est accru de 105 millions de dollars, grâce principalement à un taux d’imposition effectif peu élevé et à la réduction des provisions pour créances irrécouvrables.
Par rapport aux résultats records du troisième trimestre, le revenu net de BMO a diminué de 14 millions de dollars, ou de 2,0 %. Le revenu net des Services bancaires PE a diminué de 82 millions de dollars ou de 22 %. Celui des Services bancaires PE – Canada a reculé de 74 millions de dollars ou de 21 %. Les résultats du troisième trimestre comprenaient un gain de 38 millions de dollars (25 millions après impôts) sur le premier appel public à l’épargne (PAPE) de MasterCard Incorporated et un recouvrement de 26 millions d’impôts sur les bénéfices d’exercices antérieurs. Le reste du recul est attribuable à la baisse des revenus, qui s’est produite alors que les frais demeuraient stables au cours des deux périodes et que nous continuions à investir dans nos activités. Le revenu net des Services bancaires PE – États-Unis a diminué de 8 millions de dollars, ou de 25 %, la hausse des frais et la compression des marges ayant neutralisé les avantages de la croissance des volumes. L’augmentation des frais est attribuable à la hausse des coûts de la technologie, aux coûts liés à la progression des volumes et à l’augmentation des frais de marketing et d’entretien des succursales. Le revenu net du groupe Gestion privée est resté stable, la baisse des revenus de commissions ayant été compensée par la réduction des coûts. Le revenu net du groupe Services d’investissement a diminué de 15 millions de dollars, ou de 7,5 %, en raison du recul des revenus de négociation et de commissions, partiellement compensé par la baisse du taux d’imposition effectif. Le revenu net du groupe Services d’entreprise s’est accru de 83 millions de dollars grâce à la diminution des impôts sur les bénéfices et des provisions pour créances irrécouvrables, et à l’augmentation des revenus.
Pour l’exercice 2006, le revenu net de BMO s’élève à 2 663 millions de dollars, en hausse de 267 millions ou de 11 % comparativement à 2005. Le RPA se chiffre à 5,15 $, en hausse de 0,52 $ ou de 11 %, et le RPA avant amortissement atteint 5,23 $, soit une hausse de 0,45 $ ou de 9,4 %.
Le revenu net des Services bancaires PE se chiffre à 1 256 millions de dollars pour l’exercice 2006, soit une augmentation de 57 millions ou de 4,8 %. Le revenu des Services bancaires PE – Canada s’élève à 1 141 millions de dollars pour 2006, soit une progression de 67 millions ou de 6,2 % comparativement au résultat record de l’an dernier. Les résultats de l’exercice 2005 intégraient le bénéfice net de 8 millions de dollars découlant de l’augmentation de 40 millions de dollars (26 millions après impôts) de la provision relative à la carte de fidélisation de la clientèle, et un recouvrement de 34 millions de dollars d’impôts sur les bénéfices d’exercices antérieurs. Les résultats de l’exercice 2006 comprennent le bénéfice de 51 millions de dollars découlant du gain de 38 millions de dollars (25 millions après impôts) sur le PAPE de MasterCard, et un recouvrement de 26 millions de dollars d’impôts sur les bénéfices d’exercices antérieurs. Le reste de l’augmentation s’explique par la croissance des volumes, partiellement neutralisée par le rétrécissement des marges nettes d’intérêts et par l’augmentation des frais et des provisions pour créances irrécouvrables. Le revenu net des Services bancaires PE – États-Unis a diminué de 10 millions de dollars, ou de 7,4 %, l’incidence de la forte croissance des prêts ayant été neutralisée par l’effet de l’affaiblissement du dollar américain, la réduction de la marge nette d’intérêts et l’augmentation des frais. Si on fait abstraction de l’affaiblissement du dollar américain, de nos investissements dans l’intégration des acquisitions et dans la technologie des succursales en 2006, et de l’unification des chartes des succursales en 2005, notre revenu net s’est accru de 4,1 % comparativement à l’an dernier. Le revenu net du groupe Gestion privée s’élève à 360 millions de dollars, soit une hausse de 40 millions ou de 13 %, mais il aurait augmenté de 74 millions, ou de 27 %, en excluant les gains sur la vente de Harrisdirect et celle des actions ordinaires TSX en 2005. L’augmentation est due à la hausse des revenus des services tarifés liée à l’augmentation des niveaux des actifs et à l’accroissement du revenu net d’intérêts, abstraction faite de l’incidence de la vente de Harrisdirect. Le revenu net du groupe Services d’investissement s’élève à 860 millions de dollars, soit une hausse de 7 millions ou de 0,9 %. Les résultats de 2005 avaient bénéficié d’un revenu de 44 millions de dollars (37 millions après impôts) lié à la restructuration des EDDV. Si on exclut cet élément, le revenu net a progressé de 44 millions de dollars ou de 5,5 %. Les résultats ont bénéficié d’initiatives fiscales liées au revenu, de revenus de négociation élevés ainsi que de l’augmentation des commissions sur les fusions et acquisitions et des revenus de commissions. Le revenu net des Services d’entreprise s’est accru de 163 millions de dollars et se chiffre à 187 millions, grâce principalement à la diminution des impôts sur les bénéfices et des frais, et à l’augmentation des recouvrements de pertes sur prêts.
Le revenu du trimestre a diminué de 156 millions de dollars, ou de 5,9 %, par rapport au quatrième trimestre de l’an dernier et se chiffre à 2 494 millions, mais la baisse n’est que de 60 millions, ou de 2,3 %, si on exclut Harrisdirect, et de 21 millions, ou de 0,8 %, si on exclut également l’incidence, au montant de 39 millions, des gains tirés l’an dernier de la vente des actions TSX et de l’immeuble de bureaux de Calgary, déduction faite des frais de services de cartes. L’affaiblissement du dollar américain a retranché 30 millions de dollars, ou 1,1 point de pourcentage, à la croissance du revenu. Le revenu des Services bancaires PE s’établit à 1 383 millions de dollars, soit une progression de 51 millions ou de 3,8 %. Le revenu des Services bancaires PE – Canada se chiffre à 1 158 millions de dollars, en hausse de 50 millions ou de 4,4 %, grâce à l’augmentation des volumes des produits destinés aux particuliers et aux entreprises et à l’augmentation de la provision relative à la carte de fidélisation de la clientèle en 2005. Ces facteurs ont toutefois été partiellement neutralisés par les effets du rétrécissement de la marge nette d’intérêts, les prêts hypothécaires et les prêts à la consommation ayant été tarifés en fonction de la concurrence, ainsi que par la baisse des revenus de titrisation. Le revenu des Services bancaires PE – États-Unis a progressé de 1 million de dollars ou de 0,7 %, à 225 millions. L’affaiblissement du dollar américain a retranché 13 millions de dollars, ou 5,6 points de pourcentage au revenu des Services bancaires PE – États-Unis. La hausse du revenu s’explique par la forte croissance des prêts, les acquisitions et les nouvelles succursales, facteurs partiellement neutralisés par le rétrécissement de la marge nette d’intérêts. Le revenu du groupe Gestion privée a chuté de 107 millions de dollars, mais il s’est accru de 14 millions, ou de 3,0 %, si on exclut les résultats d’exploitation de Harrisdirect et les ventes d’actifs de l’an dernier, et de 18 millions, ou de 4,0 %, si on exclut également l’incidence de l’affaiblissement du dollar américain. La progression du revenu net d’intérêts et des revenus tirés des fonds d’investissement a été partiellement neutralisée par la diminution des frais de courtage. Le revenu du groupe Services d’investissement a diminué de 73 millions de dollars, ou de 10 %, ou encore de 56 millions et de 7,9 % si on exclut l’incidence de l’affaiblissement du dollar américain. Les revenus de négociation ont fortement diminué. Le principal facteur de cette diminution a été la baisse des revenus sur les instruments dérivés de produits de base, principalement attribuable à la réduction des activités des clients, aux déclins des cours du marché et de la volatilité implicite des prix du pétrole brut, de même qu’à notre positionnement dans le secteur du gaz naturel. Ces facteurs ont occasionné une légère perte de négociation liée aux instruments dérivés de produits de base. Le ralentissement des activités de prise ferme de titres de participation, l’effet persistant de la compression des marges dans les secteurs sensibles aux taux d’intérêt et la réduction des éléments ne faisant pas partie de nos principaux actifs ont également contribué au recul. L’incidence de l’augmentation de l’actif lié aux services bancaires aux grandes entreprises a été partiellement neutralisée par l’effet de la réduction des marges dans un contexte de forte concurrence. Les commissions sur les fusions et acquisitions, les commissions sur prêts et les gains sur titres de placement ont augmenté, abstraction faite du gain de 2005 sur la vente des actions TSX.
Par rapport au troisième trimestre, le revenu de BMO a chuté de 109 millions de dollars, ou de 4,2 %, en partie en raison du gain de 38 millions sur le PAPE de MasterCard constaté au troisième trimestre. Le revenu des Services bancaires PE a diminué de 74 millions de dollars ou de 5,1 %. Le revenu des Services bancaires PE - Canada a diminué de 70 millions de dollars ou de 5,8 %, en raison du gain sur le PAPE de MasterCard constaté au troisième trimestre, de la baisse des revenus de titrisation et d’assurance et du rétrécissement des marges nettes d’intérêts lié à la diminution des frais de refinancement des prêts hypothécaires. Le revenu des Services bancaires PE – États-Unis a reculé de 4 millions de dollars, ou de 1,6 %, en raison des pressions de la concurrence sur les tarifs des prêts et de changements dans la répartition des produits liés à l’évolution des préférences des clients vers les dépôts à plus faible marge et les prêts à taux fixe. Le revenu du groupe Gestion privée a diminué de 12 millions de dollars, ou de 2,5 %, surtout en raison de la baisse des revenus de commissions des services de placement en direct. Le revenu du groupe Services d’investissement a chuté de 45 millions de dollars, ou de 6,6 %, en raison de la baisse des revenus de négociation et de commissions. Les revenus de négociation d’instruments dérivés de produits de base ont considérablement diminué en raison, principalement, des mêmes facteurs qui ont influé sur la comparaison par rapport à l’an dernier. De plus, au cours du troisième trimestre, le secteur des instruments dérivés de produits de base se trouvait en bonne position pour bénéficier de l’accroissement de la volatilité et des activités des clients découlant de la plus grande sensibilité du marché aux événements géopolitiques. Les Services d’entreprise ont augmenté leur revenu de 22 millions de dollars, ayant reçu une part de 23 millions de notre gain de 27 millions sur la titrisation de nos créances sur cartes de crédit d’une valeur de 1,5 milliard de dollars.
Pour l’exercice 2006, le revenu de BMO s’élève à 10,1 milliards de dollars, soit une hausse de 154 millions, ou de 1,5 %, mais la hausse se chiffre à 407 millions, ou à 4,2 %, si on exclut Harrisdirect. L’affaiblissement du dollar américain a retranché 170 millions de dollars, ou 1,7 point de pourcentage, à la croissance du revenu. Le revenu des Services bancaires PE s’établit à 5 485 millions de dollars, soit une progression de 269 millions ou de 5,1 %. Le revenu des Services bancaires PE – Canada se chiffre à 4 579 millions de dollars, en hausse de 260 millions ou de 6,0 %, grâce à l’augmentation des volumes des produits destinés aux particuliers et aux entreprises, à l’augmentation de la provision relative à la carte de fidélisation de la clientèle en 2005, au gain sur le PAPE de MasterCard et à l’augmentation des revenus d’assurance ainsi que des ventes de produits de placement à terme et de parts de fonds d’investissement. Ces facteurs ont toutefois été partiellement neutralisés par les effets du rétrécissement des marges nettes d’intérêts et de la baisse des revenus de titrisation. Le revenu des Services bancaires PE – États-Unis s’élève à 906 millions de dollars, en hausse de 9 millions ou de 0,9 %. L’affaiblissement du dollar américain a retranché 65 millions de dollars, ou 7,2 points de pourcentage, à la croissance du revenu des Services bancaires PE – États-Unis. L’augmentation du revenu s’explique par la forte croissance des prêts, les acquisitions et l’ajout de nouvelles succursales, facteurs partiellement neutralisés par la réduction de la marge nette d’intérêts. Le revenu du groupe Gestion privée a diminué de 143 millions de dollars, ou de 7,0 %, mais il a augmenté de 135 millions, ou de 7,7 %, si on exclut les résultats d’exploitation de Harrisdirect et les ventes d’actifs de l’an dernier, et de 157 millions, ou de 8,9 %, si on exclut également l’incidence de l’affaiblissement du dollar américain. La forte croissance du revenu a été favorisée par la progression des actifs liés aux services tarifés, l’augmentation du volume des transactions effectuées par les clients des services d’investissement en direct et la hausse du revenu net d’intérêts. Le revenu du groupe Services d’investissement a augmenté de 39 millions de dollars, ou de 1,4 %, mais l’augmentation atteint 83 millions, ou 3,1 %, si on exclut le gain de 44 millions lié à la restructuration des EDDV en 2005. L’affaiblissement du dollar américain a réduit la croissance du revenu de 96 millions de dollars ou de 3,5 points de pourcentage. Les revenus de négociation ont sensiblement augmenté, en grande partie grâce à la hausse des revenus de négociation d’instruments dérivés de produits de base favorisée par la grande volatilité du secteur de l’énergie. Les revenus du secteur des fusions et acquisitions ont considérablement augmenté et les revenus de commissions ont aussi progressé. Le revenu des Services d’entreprise a diminué de 11 millions de dollars, mais il a augmenté de 18 millions si on exclut le gain sur la vente de l’immeuble de bureaux de Calgary en 2005.
La marge nette d’intérêts globale1 de BMO s’établit à 1,55 % pour le quatrième trimestre de 2006, soit un recul de 7 points de base par rapport à l’an dernier et de 5 points de base par rapport au troisième trimestre. Par rapport au troisième trimestre, la marge nette d’intérêts s’est rétrécie dans tous nos secteurs d’activité, tandis que par rapport à l’an dernier, elle s’est rétrécie dans tous les secteurs sauf celui du groupe Gestion privée. Pour l’exercice 2006, la marge nette d’intérêts de BMO s’établit à 1,58 %, soit un recul de 7 points de base par rapport à l’exercice 2005. La marge nette d’intérêts s’est rétrécie dans chacun de nos secteurs d’activité, à l’exception du groupe Gestion privée où les marges se sont accrues. Les marges nettes d’intérêts sont présentées en détail dans la section Revenu de l’Analyse des résultats financiers.
Les frais autres que d’intérêts s’établissent à 1 613 millions de dollars pour le quatrième trimestre de 2006, soit une baisse de 13 millions, ou de 0,9 %, par rapport à l’an dernier, mais ils ont augmenté de 47 millions, ou de 3,0 %, si on exclut Harrisdirect. L’affaiblissement du dollar américain a retranché 20 millions de dollars, ou 1,3 point de pourcentage, à la croissance des frais. Les frais des Services bancaires PE – Canada ont augmenté de 26 millions de dollars, ou de 3,7 %, en raison du développement de la force de vente des services aux particuliers et aux entreprises et de l’augmentation des frais liés à des initiatives et au marketing. Les frais des Services bancaires PE États-Unis ont augmenté de 15 millions de dollars, ou de 9,8 %, comparativement à l’an dernier, en raison des acquisitions et des coûts liés à leur intégration, des nouvelles succursales et des frais de mise en œuvre d’une nouvelle plateforme technologique, facteurs partiellement compensés par les effets de l’affaiblissement du dollar américain. Les frais du groupe Gestion privée ont diminué de 55 millions de dollars, ou de 14 %, par rapport à 2005, mais ils ont augmenté de 5 millions si on exclut Harrisdirect et de 7 millions, ou de 2,2 %, si on exclut également l’incidence de l’affaiblissement du dollar américain. La faible croissance des frais est due à la réduction des frais liés au revenu, découlant de la baisse des revenus, et à des mesures de contrôle des coûts efficaces. Les frais du groupe Services d’investissement ont augmenté de 22 millions de dollars, ou de 5,8 %, principalement à cause de la hausse des coûts liés au rendement. Au quatrième trimestre de 2005, les coûts liés au rendement avaient été réduits afin de les harmoniser avec les résultats de l’ensemble de l’année.
Par rapport au troisième trimestre, les frais autres que d’intérêts ont augmenté de 13 millions de dollars ou de 0,7 %. Cette augmentation est due principalement à la hausse des frais des Services bancaires PE – États-Unis attribuable à l’augmentation des coûts de la technologie et des frais liés à la progression des volumes, au marketing et à l’entretien des succursales.
Pour l’exercice 2006, les frais autres que d’intérêts se chiffrent à 6 353 millions de dollars, soit une hausse de 21 millions, ou de 0,3 %, mais la hausse atteint 264 millions, ou 4,3 %, si on exclut Harrisdirect. L’affaiblissement du dollar américain a réduit la croissance des frais de 112 millions de dollars, ou de 1,8 point de pourcentage. Les frais des Services bancaires PE – Canada ont augmenté de 117 millions de dollars, ou de 4,7 %, en raison du développement de la force de vente et de l’augmentation des investissements dans notre réseau de distribution matériel, notamment dans le remplacement des guichets automatiques, et l’amélioration de la technologie utilisée par le personnel qui traite directement avec les clients, et des coûts de marketing. Les frais des Services bancaires PE – États-Unis ont augmenté de 22 millions de dollars, ou de 3,4 %, en raison des coûts liés aux acquisitions, de l’élargissement du réseau de succursales, de la mise en place d’une nouvelle plateforme technologique et des coûts liés à l’augmentation des volumes d’affaires, facteurs partiellement compensés par les effets de l’affaiblissement du dollar américain et des économies liées à l’unification des chartes bancaires en 2005. Les frais du groupe Gestion privée ont diminué de 186 millions de dollars, mais ils ont augmenté de 57 millions, ou de 4,4 %, si on exclut Harrisdirect et de 75 millions, ou de 5,9 %, si on exclut également l’incidence de l’affaiblissement du dollar américain. La hausse des frais est due à l’augmentation des coûts liés au rendement ainsi qu’aux investissements dans notre force de vente et dans le secteur de la gestion de placements aux États-Unis. Les frais du groupe Services d’investissement ont augmenté de 124 millions de dollars, ou de 8,4 %, en raison de la hausse des coûts de la rémunération liée au rendement, l’augmentation des revenus en 2006 étant concentrée dans les secteurs dont les coûts variables sont relativement plus élevés. Les frais des Services d’entreprise ont chuté de 56 millions de dollars, en partie en raison d’une provision pour litige de 25 millions comptabilisée au deuxième trimestre de 2005.
Le ratio de productivité s’établit à 64,6 % pour le quatrième trimestre de 2006, alors qu’il était de 61,4 % il y a un an. Le ratio de productivité avant amortissement s’est détérioré de 369 points de base et s’établit à 64,2 %, ou de 335 points de base si on exclut les résultats de Harrisdirect pour la période correspondante l’an dernier. Par rapport au troisième trimestre, nos ratios de productivité et de productivité avant amortissement se sont détériorés respectivement de 314 et de 312 points de base. Pour l’exercice 2006, notre ratio de productivité s’est amélioré de 77 points de base par rapport à 2005, tandis que notre ratio de productivité avant amortissement s’améliorait de 25 points de base, l’écart s’expliquant en grande partie par la vente de Harrisdirect qui a eu pour conséquence de réduire l’amortissement des actifs incorporels, une charge hors trésorerie. L’amélioration de 25 points de base de notre ratio de productivité avant amortissement en 2006 est inférieure à la cible fixée par BMO pour son exercice 2006, qui visait une amélioration du ratio de productivité avant amortissement de 100 à 150 points de base. L’écart négatif est principalement attribuable à un changement dans la composition des revenus du groupe Services d’investissement et à la poursuite des investissements dans les activités de nos Services bancaires PE – États-Unis. Nous avons progressé dans l’accroissement de la productivité des Services bancaires PE –Canada, la forte croissance des revenus ayant été supérieure à celle des frais, mais l’amélioration n’a pas permis d’atteindre la cible fixée pour l’ensemble de BMO, la croissance des revenus ayant été ralentie par la réduction de la marge nette d’intérêts, tandis que des frais étaient engagés dans les initiatives mentionnées dans le paragraphe précédent. La croissance des frais des Services bancaires PE – États-Unis a été supérieure à celle du revenu, car nous avons investi dans l’intégration des acquisitions, l’expansion du réseau des succursales et l’amélioration de la plateforme technologique de nos succursales. Le ratio de productivité du groupe Services d’investissement s’est détérioré, la croissance de ses revenus s’étant concentrée dans les secteurs où les coûts variables sont plus élevés. En matière de productivité, le groupe se classe au deuxième rang de son groupe de référence au Canada en 2005 et jusqu’au troisième trimestre de 2006. L’amélioration de la productivité du groupe Gestion privée a été supérieure à la cible de BMO et le groupe a accru sa productivité de façon très marquée pour une troisième année de suite. Pour 2007, BMO maintient son objectif financier d’améliorer son ratio de productivité de 100 à 150 points de base.
En 2007, nous visons toujours une amélioration de notre ratio de productivité avant amortissement de 100 à 150 points de base. Nous prévoyons atteindre cet objectif grâce à une approche encore plus orientée client, une gestion continue des frais et davantage d'efforts en vue d'accroître l'efficience et l'efficacité dans tous les rôles, groupes et processus d'affaires qui appuient notre personnel de première ligne. Bien que les mesures précises n'aient pas encore été déterminées, nous prévoyons réduire les effectifs surtout dans les groupes qui ne sont pas en contact direct avec la clientèle.
Les provisions pour créances irrécouvrables sont demeurées peu élevées, totalisant 16 millions de dollars au quatrième trimestre, soit des provisions spécifiques de 51 millions et une réduction de la réserve générale de 35 millions. Les provisions spécifiques s’élevaient à 57 millions de dollars il y a un an et à 42 millions au troisième trimestre, sans réduction de la réserve générale dans ces deux périodes. La réduction de la réserve générale au quatrième trimestre de 2006 est due principalement à la titrisation de créances sur cartes de crédit d’une valeur de 1,5 milliard de dollars au cours du trimestre.
Pour l’exercice 2006, les provisions pour créances irrécouvrables s’élèvent à 176 millions de dollars, soit des provisions spécifiques de 211 millions et une réduction de la réserve générale de 35 millions. En 2005, les provisions pour créances irrécouvrables se chiffraient à 179 millions de dollars, soit des provisions spécifiques de 219 millions et une réduction de la réserve générale de 40 millions. À 211 millions de dollars pour l’exercice 2006, les provisions spécifiques sont inférieures à notre cible de 400 millions ou moins fixée au début de l’exercice et à notre estimation de 250 millions faite à la fin du troisième trimestre.
Le revenu net provenant de nos activités aux États-Unis s’établit à 89 millions de dollars canadiens, ou à 12,9 % du revenu net de BMO pour le trimestre, alors qu’il s’élevait à 102 millions de dollars canadiens et à 15,3 % il y a un an. Cette baisse est attribuable au gain lié à Harrisdirect en 2005, au recul des résultats des Services bancaires PE États-Unis en 2006 et à l’affaiblissement du dollar américain. Pour l’exercice 2006, le revenu net de nos activités aux États-Unis se chiffre à 441 millions de dollars canadiens, ou à 16,6 % du revenu net de BMO, alors qu’il s’élevait à 472 millions de dollars canadiens et à 19,7 % en 2005. Ce recul est attribuable à la diminution du revenu net du groupe SI aux États-Unis, qui s’explique par le revenu lié aux EDDV en 2005, à la détérioration des résultats des Services bancaires PE – États-Unis et à l’affaiblissement du dollar américain.
Le ratio du capital de première catégorie s’établit à 10,22 %, alors qu’il se chiffrait à 10,07 % à la fin du troisième trimestre et à 10,30 % à la fin de 2005. Le ratio du capital total s’élève à 11,76 %, alors qu’il était de 11,59 % à la fin du troisième trimestre et de 11,82 % à la fin de l’an dernier. Les hausses des ratios du capital de première catégorie et du capital total par rapport au troisième trimestre s’expliquent par l’augmentation des capitaux propres attribuables aux actionnaires ordinaires, partiellement neutralisée par une augmentation de l’actif pondéré en fonction des risques. Les baisses des ratios par rapport à 2005 s’expliquent principalement par l’augmentation de l’actif pondéré en fonction des risques, en grande partie attribuable à la croissance des prêts et à l’augmentation du risque de marché.
Au cours du trimestre, nous avons racheté 975 000 actions ordinaires de la Banque de Montréal dans le cadre de notre programme de rachat d’actions ordinaires, au prix moyen de 65,84 $ l’action, pour une somme totale de 64 millions de dollars. En 2006, BMO a racheté 5 919 400 actions ordinaires dans le cadre de son programme de rachat d’actions, pour une somme totale de 376 millions de dollars. Notre programme de rachat d’actions ordinaires vise principalement à compenser, à la longue, l’effet de dilution causé par l’exercice d’options d’achat d’actions, le Régime de réinvestissement des dividendes et la conversion d’actions convertibles. Notre offre publique de rachat dans le cours normal de nos activités est arrivée à échéance le 5 septembre 2006. Le 1er septembre 2006, nous avons annoncé une nouvelle offre de rachat dans le cours normal de nos activités, qui sera en vigueur du 6 septembre 2006 au 5 septembre 2007 et en vertu de laquelle BMO pourra racheter aux fins d’annulation un maximum de 15 millions d’actions ordinaires de la Banque de Montréal, soit environ 3 % des actions en circulation de BMO.
Le 28 novembre 2006, le Conseil d’administration de BMO a déclaré un dividende trimestriel à payer aux actionnaires ordinaires de 0,65 $ par action ordinaire, ce qui représente une hausse de 4,8 % par rapport au dividende de 0,62 $ par action déclaré au quatrième trimestre et une hausse de 33 % par rapport au dividende de 0,49 $ par action déclaré au premier trimestre de 2006. Sur une base annuelle, le dividende représente environ 50 % du revenu net de 2006 afférent aux actions ordinaires, ce qui est conforme à la fourchette de ratio de distribution cible de 45 % à 55 % de BMO, qui est reconnue comme une des meilleures du secteur des services financiers.
Les gains non matérialisés sur titres de placement se chiffrent à 55 millions de dollars, soit une progression de 80 millions par rapport au troisième trimestre et de 58 millions depuis la fin de 2005, grâce à la croissance du portefeuille, à la hausse de l’évaluation des titres de participation par rapport aux deux périodes et à l’augmentation des gains sur les titres à revenu fixe par rapport au troisième trimestre.
1 Sur une base d’imposition comparable – voir la section qui traite des mesures conformes et des mesures connexes non conformes aux PCGR.
La politique de BMO consiste à conserver un ratio du capital de première catégorie d’au moins 8 %, mais elle ne présente plus ce ratio comme une cible financière annuelle.
Perspectives économiques de 2007
Nous prévoyons que l’économie canadienne poursuivra sa croissance à un rythme modéré en 2007. Le marché de l’habitation devrait ralentir, les précédentes hausses de taux d’intérêt freinant les ventes et la construction, et ralentissant la croissance des prêts hypothécaires à l’habitation. En revanche, on prévoit que les investissements des entreprises demeureront élevés, compte tenu des profits substantiels qu’elles continuent d’enregistrer, stimulant la croissance des prêts aux entreprises. Les taux d’intérêt resteront stables pendant quelque temps, ce qui, combiné à une expansion économique constante, devrait favoriser les secteurs à services tarifés des services bancaires d’investissement. Nous prévoyons que les provinces productrices de ressources de l’Ouest canadien, et en particulier l’Alberta, mèneront l’économie canadienne en 2007 en raison des prix élevés des produits de base. Terre-Neuve-et-Labrador connaîtra également une forte croissance, grâce à l’augmentation de la production de pétrole en mer et de nickel. Le dollar canadien devrait progresser modérément par rapport à un dollar américain généralement faible et le taux d’inflation demeurera bas.
Nous prévoyons aussi que l’économie américaine croîtra à un rythme modéré en 2007. Cependant, le rythme de la croissance devrait s’accélérer tout au long de l’année grâce aux nouvelles baisses anticipées des prix de l’énergie. Les précédentes hausses des taux d’intérêt devraient continuer à modérer la demande de prêts hypothécaires à l’habitation et de prêts à la consommation. Par contre, la vigueur soutenue des investissements des entreprises, résultat de la bonne situation des bilans, devrait favoriser la croissance des prêts aux entreprises. Il est à prévoir que le dollar américain se dépréciera par rapport à la plupart des principales monnaies au cours de l’année qui vient, en raison de l’importance du déficit commercial des États-Unis et de l’assouplissement prévu de la politique de la Réserve fédérale.
Responsabilité de la direction à l'égard de l'information financière
Un cadre de gouvernance financière rigoureux et complet a été mis en place au sein de BMO et de ses filiales, aux niveaux de la direction et du Conseil d'administration. Chaque année, le rapport annuel de BMO contient une déclaration signée par le président et chef de la direction et par le chef des finances et des affaires administratives faisant état de la responsabilité de la direction à l'égard de l'information financière contenue dans le rapport. Le chef de la direction et le chef des finances et des affaires administratives de BMO prévoient de certifier, comme l'exigent, au Canada, la norme multilatérale 52-109 (Attestation de l’information présentée dans les documents annuels et intermédiaires des émetteurs) et, aux États-Unis, la Securities and Exchange Act de 1934, l'exactitude de l'information financière contenue dans nos documents d'information annuels ainsi que la conception et l'efficacité de nos contrôles et procédures de communication de l’information.
La direction de BMO Groupe financier, y compris le chef de la direction et le chef des finances et des affaires administratives, a évalué l’efficacité de notre contrôle interne à l’égard de l’information financière selon les critères du document intitulé Internal Control – Integrated Framework, publié par le Committee of Sponsoring Organizations of the Treadway Commission. En s’appuyant sur cette évaluation, la direction s’attend à conclure que le contrôle interne exercé à l’égard de l’information financière a été efficace en date du 31 octobre 2006 et qu’aucun changement au contrôle interne à l’égard de l’information financière n’a eu d’effet important, ou n’est raisonnablement susceptible d’avoir un effet important, sur notre contrôle interne à l’égard de l’information financière. Le chef de la direction et le chef des finances et des affaires administratives de BMO prévoient de certifier ce qui précède, comme l’exige la Securities and Exchange Act de 1934 aux États-Unis.
En décembre 2006, lorsque nous déposerons notre Rapport annuel et d’autres documents d’information annuels, BMO déposera les certifications canadiennes et américaines applicables émises par le chef de la direction et le chef des finances et des affaires administratives auprès des Autorités canadiennes en valeurs mobilières et de la SEC des États-Unis.
Comme lors des trimestres précédents, le Comité de vérification de BMO a examiné le présent document et les états financiers consolidés intermédiaires non vérifiés ci-joints, et le Conseil d'administration de BMO a approuvé ces documents avant leur publication.
On trouvera une analyse plus détaillée de nos secteurs d’activité, de nos stratégies et de nos objectifs dans la section Rapport de gestion du Rapport annuel 2005 de BMO, accessible sur notre site Web à l’adresse www.bmo.com/relationsinvestisseurs. Nous invitons également les lecteurs à visiter ce site pour y obtenir d’autres renseignements financiers trimestriels.
MISE EN GARDE CONCERNANT LES DÉCLARATIONS PROSPECTIVES
Les communications publiques de la Banque de Montréal comprennent souvent des déclarations prospectives, écrites ou verbales. Le présent document contient de telles déclarations, qui peuvent aussi figurer dans d’autres documents déposés auprès des organismes canadiens de réglementation ou de la Securities and Exchange Commission des États-Unis, ou dans d’autres communications. Toutes ces déclarations sont énoncées sous réserve des règles d’exonération de la Private Securities Litigation Reform Act, loi américaine de 1995, et des lois canadiennes sur les valeurs mobilières applicables, et elles sont conçues comme des déclarations prospectives aux termes de ces lois. Les déclarations prospectives peuvent comprendre notamment des observations concernant nos objectifs et nos priorités pour l’exercice 2006 et au-delà, nos stratégies ou actions futures, nos cibles, nos attentes concernant notre situation financière ou le cours de nos actions et les résultats ou les perspectives de notre exploitation ou des économies canadienne et américaine.
De par leur nature, les déclarations prospectives exigent la formulation d’hypothèses et comportent des risques et des incertitudes. Il existe un risque appréciable que les prévisions, pronostics, conclusions ou projections se révèlent inexacts, que nos hypothèses soient erronées et que les résultats réels diffèrent sensiblement de ces prévisions, pronostics, conclusions ou projections. Nous conseillons aux lecteurs du présent document de ne pas se fier indûment à ces déclarations, étant donné que les résultats réels, les conditions, les actions ou les événements futurs pourraient différer sensiblement des cibles, attentes, estimations ou intentions exprimées dans ces déclarations prospectives, en raison d’un certain nombre de facteurs.
Les résultats réels ayant trait aux déclarations prospectives peuvent être influencés par de nombreux facteurs, notamment : la situation économique générale dans les pays où nous sommes présents, les fluctuations des taux d’intérêt et de change, les changements de politique monétaire, l’intensité de la concurrence dans les secteurs géographiques et les domaines d’activité dans lesquels nous œuvrons, les changements de législation, les procédures judiciaires ou démarches réglementaires, l’exactitude ou l’exhaustivité de l’information que nous obtenons sur nos clients et nos contreparties, notre capacité de mettre en œuvre nos plans stratégiques, de conclure des acquisitions et d’intégrer les entreprises acquises, les estimations comptables critiques, les risques opérationnels et infrastructurels, la situation politique générale, les activités des marchés financiers internationaux, les répercussions de guerres ou d’activités terroristes sur nos activités, les répercussions de maladies sur les économies locales, nationales ou mondiale, et les répercussions de perturbations des infrastructures publiques telles que les perturbations des services de transport et de communication et des systèmes d’alimentation en énergie ou en eau et les changements technologiques.
Nous tenons à souligner que la liste de facteurs qui précède n’est pas exhaustive. D’autres facteurs pourraient influer défavorablement sur nos résultats. Pour de plus amples renseignements, le lecteur peut se reporter aux pages 29 et 30 du Rapport annuel 2005 de BMO, qui décrit en détail certains facteurs clés susceptibles d’influer sur les résultats futurs de BMO. Les investisseurs et les autres personnes qui se fient à des déclarations prospectives pour prendre des décisions à l’égard de la Banque de Montréal doivent tenir soigneusement compte de ces facteurs, ainsi que d’autres incertitudes et événements potentiels, et de l’incertitude inhérente aux déclarations prospectives. La Banque de Montréal ne s’engage pas à mettre à jour les déclarations prospectives, verbales ou écrites, qui peuvent être faites, à l’occasion, par elle-même ou en son nom.
Les hypothèses relatives au comportement des économies canadienne et américaine en 2007 et aux conséquences de ce comportement sur nos activités sont des facteurs importants dont nous tenons compte lors de l’établissement de nos priorités et objectifs stratégiques et de nos cibles financières, y compris nos provisions pour créances irrécouvrables. Selon certaines de nos principales hypothèses, les économies canadienne et américaine croîtront à un rythme modéré en 2007 et le taux d’inflation demeurera bas. Nous avons également supposé que les taux d’intérêt changeront peu au Canada en 2007 mais qu’ils baisseront aux États-Unis, et que le dollar canadien conservera ses récents gains par rapport au dollar américain. Pour élaborer nos prévisions en matière de croissance économique, en général et dans le secteur des services financiers, nous utilisons principalement les données économiques historiques fournies par les administrations publiques du Canada et des États-Unis et leurs agences. Les lois fiscales en vigueur dans les pays où nous sommes présents, principalement le Canada et les États-Unis, sont des facteurs importants dont nous devons tenir compte pour déterminer notre taux d’imposition effectif normal.
Documents déposés auprès des organismes de réglementation
Nos documents d’information continue, y compris nos documents intermédiaires, Rapport de gestion annuel, États financiers consolidés vérifiés, Notice annuelle et Avis de convocation à l’assemblée annuelle des actionnaires et circulaire de sollicitation de procurations, sont accessibles sur notre site Web, à www.bmo.com/relationsinvestisseurs, sur le site des autorités canadiennes en valeurs mobilières, à www.sedar.com, et dans la section EDGAR du site Web de la SEC, à www.sec.gov.
Pour consulter les autres éléments de ce communiqué, notamment :
RENSEIGNEMENTS À L'INTENTION DES INVESTISSEURS ET DES MÉDIAS
Documents destinés aux investisseurs
Les parties intéressées peuvent consulter le présent communiqué, les présentations qui l'accompagnent et des données financières complémentaires sur notre site www.bmo.com/relationsinvestisseurs. Ces documents sont également disponibles aux bureaux de BMO Groupe financier, 100 King Street West, 1 First Canadian Place, 18e étage, Toronto, Ontario, M5X 1A1.
Téléconférence et cyberconférence trimestrielles
Les parties intéressées sont invitées à se joindre à notre téléconférence trimestrielle, le mardi 28 novembre 2006 à 14 h 30 (HNE). À cette occasion, les hauts dirigeants de BMO commenteront les résultats du trimestre et répondront aux questions des investisseurs. La conférence sera accessible par téléphone, au 416-695-9753 (région de Toronto) ou au 1-888-789-0089 (extérieur de Toronto, sans frais). L'enregistrement de la conférence sera accessible jusqu'au dimanche 10 décembre 2006, au 416-695-5292 (région de Toronto) ou au 1-888-742-2491 (extérieur de Toronto, sans frais) (code d'accès : 6791).
La cyberconférence trimestrielle sera accessible en direct à l'adresse suivante :
www.bmo.com/relationsinvestisseurs. Elle sera accessible en différé sur notre site jusqu’au mercredi 28 février 2007.
Relations avec les médias
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Ralph Marranca, Toronto, ralph.marranca@bmo.com, 416-867-3996
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Steven Bonin, directeur général, Relations avec les investisseurs, steven.bonin@bmo.com, 416-867-5452
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Chef des finances
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Secrétariat général
Robert Horte, vice-président et secrétaire général, Secrétariat général et affaires juridiques, corp.secretary@bmo.com, 416-867-6785