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Communiqués de presse

70 % des baby-boomers craignent de ne pas être prêts pour leur retraite, mais la plupart d’entre eux sont disposés à faire ce qu’il faut pour y arriver  
  • 7 baby-boomers sur 10 sont prêts à modifier leur train de vie et 83 % sont disposés à rester plus longtemps sur le marché du travail.
  • Au Québec, les baby-boomers vont probablement prendre leur retraite même s’ils n’ont pas accumulé suffisamment d’économies, mais ils renonceront alors à la résidence secondaire ou aux voyages.
  • En Alberta et en Colombie-Britannique, les baby-boomers envisagent plutôt de déménager au moment de leur retraite, en raison du coût de la vie là où ils habitent.
  • En Colombie-Britannique, en Alberta et en Ontario, les baby-boomers prévoient de refinancer leur maison ou d’en changer pour en prendre une moins grande.
  • En Colombie-Britannique, les baby-boomers vont plutôt se passer d’automobile.

Selon une étude réalisée par Ipsos Reid pour BMO Groupe financier, 70 % des baby-boomers estiment qu’ils ne sont pas en bonne voie d’avoir suffisamment d’économies pour leur retraite ou ignorent s’ils sont en bonne voie d’avoir suffisamment d’économies pour leur retraite, mais sont préoccupés de faire ce qu’il faut pour corriger la situation.

Le sondage, qui a porté sur 1 066 Canadiens de 45 à 60 ans, a révélé que 7 répondants sur 10 sont disposés à modifier leur train de vie s’il s’avère qu’ils n’auront pas suffisamment d’économies et la majorité d’entre eux (83 %) entend rester plus longtemps sur le marché du travail s’il le faut. Par ailleurs, 39 % des répondants pensent qu’ils devront sans doute déménager au moment de leur retraite parce que le coût de la vie est trop élevé là où ils habitent actuellement.

« Bien que le fait qu’un nombre aussi important de baby-boomers ne soit pas en voie d’avoir suffisamment d’économies pour la retraite soit inquiétant, il est encourageant, par contre, de constater que la plupart d’entre eux sont conscients qu’ils vont devoir apporter certains changements dans leur vie pour s’assurer d’avoir suffisamment d’argent plus tard », souligne la Chef, Marché de la retraite, BMO Groupe financier, Mme Kris Vikmanis.

« Les baby-boomers ne se reposent plus sur l’idée que « l’État va s’occuper d’eux » ou que « les choses vont s’arranger d’elles-mêmes à la retraite ». Au contraire, ils sont conscients qu’ils vont sans doute devoir rester plus longtemps sur le marché du travail ou qu’ils vont devoir modifier leur train de vie s’ils n’ont pas mis suffisamment d’argent de côté pour cette prochaine étape de leur existence ».

En fait, 81 % des baby-boomers reconnaissent qu’ils auraient dû commencer plus tôt, voire dès l’adolescence, à économiser pour leur retraite. Par ailleurs, 91 % admettent que, pour avoir suffisamment d’argent pour la retraite, il faut avoir fait une bonne planification et avoir été bien conseillé en vue d’atteindre les objectifs que l’on se fixe.

« Cette propension à différer le départ à la retraite est conforme aux résultats de la précédente étude que nous avions faite. La majorité des baby-boomers voit la retraite comme un passage progressif du travail à temps plein à une retraite à temps plein, plutôt qu’un point tournant magistral de l’existence. C’est pourquoi ils ne voient pas toujours la nécessité de planifier rigoureusement quelque chose dont l’avènement leur paraît très lointain », d’expliquer Mme Vikmanis.

« Même si les baby-boomers ont le sentiment de ne pas être dans la bonne voie ou s’ils sont conscients qu’ils auraient dû commencer plus tôt à préparer leur retraite, il est important qu’ils ré-évaluent maintenant leur situation avec l’aide d’un conseiller financier en vue d’élaborer une planification judicieuse. Il n’est jamais trop tard pour faire des économies, d’autant plus que les Canadiens peuvent en moyenne compter que leur retraite s’étalera sur au moins 20 ans », fait valoir Mme Vikmanis.

Autres faits saillants de l’étude :
Les baby-boomers ne sont pas certains d’être prêts à prendre leur retraite

  • 46 % des baby-boomers ne pensent pas être en bonne voie d’avoir suffisamment d’économies pour leur retraite.
  • 24% des baby-boomers ignorent s’ils sont en bonne voie d’avoir suffisamment d’économies pour leur retraite.

Dans les provinces de l’Atlantique, une majorité des baby-boomers (56 %) pensent ne pas être en bonne voie d’avoir suffisamment d’économies pour leur retraite; par contre, en Saskatchewan et au Manitoba (34 %), ainsi qu’au Québec (33 %), ils sont plus nombreux à estimer être sur la bonne voie.

Pourquoi les baby-boomers sont-ils insuffisamment préparés pour leur retraite?
Voici les cinq principales raisons données par les répondants :

  • ils ont manqué d’argent disponible pour pouvoir faire des économies (58 %);
  • ils ont commencé trop tard à mettre de l’argent de côté (44 %);
  • ils ont toujours des enfants à charge (28 %);
  • ils ont des ennuis de santé (22 %);
  • ils ont des problèmes d’emploi (20 %).

Qu’est-ce que les baby-boomers sont prêts à sacrifier?
S’ils n’ont pas pu économiser suffisamment pour leur retraite, 69 % des répondants sont prêts à modifier leur train de vie; de ceux-ci, 58 % ont dit qu’ils renonceraient à avoir une résidence secondaire, 51 % ont dit qu’ils renonceraient à faire des voyages, 46 % ont dit qu’ils refinanceraient leur maison ou qu’ils en changeraient pour prendre une maison moins grande, et 25 % ont dit qu’ils se passeraient d’automobile.

Région Maison (moins grande ou refinancée) Résidence secondaire Automobile Voyages
Colombie-Britannique 56% 53% 34% 42%
Alberta 56 67 11 47
Saskatchewan- Manitoba 34 52 17 42
Ontario 47 52 27 51
Québec 42 69 25 62
Provinces de l’Atlantique 30 64 24 57
  • 31 % ont dit qu’ils ne modifieraient pas leur train de vie, mais qu’ils resteraient plus longtemps sur le marché du travail.
  • Les Québécois (21 %) sont plus enclins à prévoir de prendre leur retraite malgré tout (même s’ils n’ont pas accumulé suffisamment d’argent pour cela) et à modifier leur train de vie à la retraite.

Les baby-boomers sont disposés à déménager si cela s’avère nécessaire
Ceux qui résident actuellement en Alberta (69 %), en Colombie-Britannique (52 %) et en Ontario (42 %) sont plus portés à envisager qu’ils pourraient déménager dans une autre région que ceux qui demeurent en Saskatchewan et au Manitoba (19 %), dans les provinces de l’Atlantique (24 %) ou au Québec (26 %).

BMO Groupe financier et les nouvelles tendances vis-à-vis de la retraite
Compte tenu de l’évolution des attitudes de la plupart des Canadiens par rapport à la retraite, BMO Groupe financier entend faire le nécessaire pour aider ses clients à saisir la portée des nouveaux problèmes et des nouveaux défis qui se présentent à eux avec l’approche de la retraite, tout en leur proposant des solutions souples et personnalisées pour mieux faire face à ces problèmes et à ces défis. Le site de BMO appelé Une retraite à votre image, accessible à l’adresse :
 www.bmo.com/retraiteavotreimage, expose les nouveaux aspects devant être pris en considération pour planifier la retraite, propose des études de cas et fournit des ressources externes, le tout étant mis à jour régulièrement. BMO a également lancé un certain nombre de produits axés sur le revenu, ainsi que des services de gestion financière pour aider ses clients à préparer cette période de leur existence qui s’apparente à une nouvelle jeunesse.

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