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Communiqués de presse

Le rapport Perspectives provinciales de BMO place l’Ouest canadien et Terre-Neuve et Labrador en tête de peloton de l’économie canadienne  

L’Ouest canadien demeurera en tête de peloton de la croissance économique canadienne en 2006, confirmant la tendance amorcée au cours des dernières années, selon le rapport Perspectives provinciales que la Direction des études économiques de BMO Groupe financier a publié aujourd’hui.

« La puissance économique de l’Ouest, ainsi que de Terre-Neuve et Labrador, est attribuable en grande partie aux prix élevés des ressources, a affirmé Rick Egelton, premier vice-président et économiste en chef de BMO Groupe financier. Du même coup, ces prix défavorisent la croissance du Québec et de l’Ontario. »

L’Alberta mènera le bal avec une croissance de 5,2 pour cent cette année, tandis que la Colombie-Britannique, la Saskatchewan et le Manitoba connaîtront une expansion économique robuste. Terre-Neuve et Labrador affichera un gain de 5 pour cent, un chiffre impressionnant compte tenu du faible taux de croissance de 0,4 pour cent que cette province avait affiché en 2005.

À l’échelle nationale, la performance du Canada en 2006 devrait être légèrement plus solide qu’en 2005, avec une croissance estimée à 3,1 pour cent, contre 2,9 pour cent l’an dernier. L’investissement devrait être l’un des principaux instruments de la croissance, tandis que l’incidence d’un dollar canadien ferme sera tempérée par des prix des marchandises encore élevés. Le raffermissement récent des taux d’intérêt devrait refroidir quelque peu la consommation cette année.

« Dans les prochains mois, les contraintes imposées par la force du dollar devraient s’atténuer, alors que l’impact des taux d’intérêt plus élevés s’intensifiera, a poursuivi M. Egelton. Entre-temps, l’investissement demeurera une importante source de croissance. Au total, le PIB devrait connaître une hausse de 3,1 pour cent en 2007 et de 3 pour cent en moyenne au cours de la période 2008-2010. »

Côté emploi, le taux d’embauche est passé de 1,4 pour cent en 2005 à 2 pour cent en 2006, ce qui contribuera à ramener le taux de chômage de 6,8 pour cent en 2005 à 6,3 pour cent cette année. « Nous ne prévoyons cependant pas que la tendance à la hausse du taux de croissance de l’emploi se poursuivra, précise M. Egelton. Le ralentissement de la croissance de l’emploi à compter de 2007 traduit le fait que les entreprises répondent de plus en plus à la demande croissante en injectant du capital plutôt qu’en embauchant de nouveaux travailleurs. Cette stratégie contribuera à l’amélioration de la productivité de l’économie canadienne. »

La fin souvent attendue du boom immobilier a mis du temps à venir. En 2005, les mises en chantier ont fléchi de 3,4 pour cent par rapport à 2004, mais le déclin marqué prévu ne s’est pas concrétisé. « Nous prévoyons qu’en 2006, le nombre de mises en chantier demeurera comparable à celui de 2005, a poursuivi M. Egelton. Il est toutefois possible qu’une hausse des taux d’intérêt fasse fléchir le nombre de mises en chantier — ce qui devrait commencer à se produire dès 2007. »

Après avoir atteint son niveau plancher de 2 pour cent au printemps de 2004, la Banque du Canada a relevé la cible du taux à un jour à 2,5 pour cent pour le début de l’automne de cette année-là. Elle s’est ensuite gardée d’intervenir, maintenant le taux stable jusqu’à septembre 2005. Elle a depuis haussé le taux à sept reprises pour le fixer à 4,25 pour cent. « La Banque du Canada semble maintenant d’avis que le niveau actuel du taux d’un jour permettra de contenir les pressions inflationnistes, suggère M. Egelton. Nous nous attendons donc à ce que la Banque du Canada maintienne le taux d’un jour stable à 4,25 pour cent pour l’avenir prévisible. »

Le dollar canadien a continué de se raffermir en 2006. Au cours des six premiers mois de l’année, le huard valait en moyenne 87,8 ¢ US, contre 82,5 ¢ US en 2005. « Nous nous attendons à ce que la devise se maintienne à 89 ¢ US en moyenne au cours de l’année, pour ensuite passer à 91 ¢ US en 2007, en raison de la faiblesse générale du dollar américain, avant de se fixer à 90 ¢ US en 2008 », a conclu M. Egelton.

Perspectives provinciales canadiennes

 

PIB réel (% de fluctuation annuelle)

Taux de chômage (%)

 

2005

2006

2007

2008-2010

2005

2006

2007

2008-2010

Terre-Neuve et Labrador

0,4

5,0

2,5

1,5

15,2

15,6

15,6

15,6

Île-du-Prince-Édouard

2,0

2,0

2,0

2,2

10,9

10,9

10,8

10,7

Nouvelle-Écosse

1,1

2,0

2,2

2,4

8,4

8,0

7,9

7,8

Nouveau-Brunswick

0,5

2,5

2,3

2,3

9,7

9,0

8,9

8,9

Québec

2,2

2,2

2,5

2,5

8,3

8,2

8,0

8,0

Ontario

2,8

2,7

3,0

3,0

6,6

6,1

6,0

6,0

Manitoba

2,7

3,5

3,0

2,5

4,7

4,4

4,3

4,3

Saskatchewan

3,2

3,2

2,5

2,5

5,1

5,0

4,9

4,9

Alberta

4,5

5,2

4,5

3,8

4,0

3,4

3,4

3,4

Colombie-Britannique

3,5

4,0

3,5

3,2

5,9

4,6

4,5

4,5

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Canada

2,9

3,1

3,1

3,0

6,8

6,3

6,2

6,1

- 30 -