BMO Groupe Financier déclare une augmentation de 7,1 % de son revenu net au deuxième trimestre de 2006, annonce une hausse de 17 % de son dividende et augmente sensiblement la fourchette de son ratio de distribution cible
Communiqué intégral sur les résultats trimestriels, y compris la vue d'ensemble des résultats, le tableau des faits saillants, l’analyse des résultats financiers et les états financiers non vérifiés, en format PDF.
Version à imprimer
La nouvelle fourchette de son ratio de distribution cible, de 45 % à 55 %, place BMO à la tête du secteur bancaire canadien à ce chapitre et traduit son engagement à exercer une gestion efficace du capital
Principaux points de comparaison avec les résultats du deuxième trimestre de l’an dernier :
-
Revenu net de 644 millions de dollars, en hausse de 44 millions ou de 7,1 %.
-
Résultat par action1 (RPA) de 1,24 $ et RPA avant amortissement2 de 1,25 $, en hausse respectivement de 6,9 % et 3,3 %.
-
Abstraction faite de l’incidence nette des éléments significatifs, au montant de 67 millions de dollars après impôts, qui avaient avantagé les résultats de l’an dernier, le revenu net s’est accru de 111 millions de dollars, ou de 21 %, et le RPA a progressé de 0,21 $, ou de 20 %.
-
Rendement des capitaux propres (RCP) de 19,1 %, alors qu’il était de 19,5 % l’an dernier.
-
Provision spécifique pour créances irrécouvrables de 66 millions de dollars, alors que l’an dernier, elle était de 46 millions et que la réserve générale avait été réduite de 40 millions.
-
Croissance du revenu2 de 3,0 % (de 5,4 % si on fait abstraction de Harrisdirect3 et de 7,4 % si on exclut également l’incidence de l’affaiblissement du dollar américain).
-
Diminution des frais de 0,5 % (hausse de 3,3 % si on fait abstraction de Harrisdirect et de 5,4 % si on exclut également l’incidence de l’affaiblissement du dollar américain).
-
Amélioration de 225 points de base du ratio de productivité2, qui s’établit à 62,7 %, et amélioration de 170 points de base du ratio de productivité avant amortissement2 , qui s’établit à 62,3 %.
-
Annonce d’une hausse de 0,09 $, soit de 17 %, du dividende qui atteindra 0,62 $ par action ordinaire au troisième trimestre et augmentation de la fourchette du ratio de distribution cible, actuellement de 35 % à 45 %, pour la porter entre 45 % et 55 % du revenu net afférent aux actions ordinaires.
-
Ratio du capital de première catégorie de 10,17 %, nettement au-dessus de notre cible minimale de 8 % et en hausse par rapport aux 9,38 % d’il y a un an, mais en baisse par rapport aux 10,38 % de la fin du premier trimestre.
-
Revenu net des groupes d’exploitation
-
Groupe Particuliers et entreprises : 286 millions de dollars, en baisse de 7 millions ou de 2,4 % (en hausse de 13 millions, ou de 4,7 %, si on exclut un recouvrement de 20 millions de dollars d’impôts sur les bénéfices des exercices précédents comptabilisé en 2005).
-
Groupe PE – Canada : 259 millions de dollars, en baisse de 4 millions ou de 1,3 % (en hausse de 16 millions, ou de 6,9 %, grâce à la forte croissance des volumes, si on exclut le recouvrement de 20 millions de dollars d’impôts sur les bénéfices des exercices précédents).
-
Groupe PE – Services bancaires région de Chicago : 27 millions de dollars, en baisse de 3 millions ou de 12 % (en baisse de 2 millions de dollars américains, ou de 4,6 %, en raison de dépenses d’infrastructure).
-
Groupe Gestion privée : 96 millions de dollars, en hausse de 19 millions ou de 25 %, grâce à la forte croissance des revenus (après rajustement pour tenir compte de la vente de Harrisdirect ).
-
Groupe Services d’investissement : 245 millions de dollars, en hausse de 39 millions ou de 19 % (en hausse de 76 millions, ou de 45 %, si on exclut un gain de 37 millions après impôts lié à la restructuration des entités à détenteurs de droits variables (EDDV) en 2005, grâce à la forte croissance des revenus et à un taux d’imposition effectif peu élevé).
-
Groupe Services d’entreprise : 17 millions de dollars, en baisse de 7 millions (en hausse de 3 millions de dollars si on exclut l’avantage net de 10 millions après impôts lié à la réduction de la réserve générale et une provision liée à un litige comptabilisée en 2005).
Principaux points de comparaison avec les résultats du premier semestre de l’an dernier
- Revenu net de 1 274 millions de dollars, en hausse de 72 millions ou de 5,9 %.
- RPA de 2,46 $, en hausse de 6,0 %, et RPA avant amortissement de 2,49 $, en hausse de 3,8 %.
- Abstraction faite de l’incidence nette des éléments significatifs, au montant de 99 millions de dollars après impôts, qui avait avantagé les résultats du premier semestre de l’an dernier, le revenu net s’est accru de 171 millions de dollars, ou de 15 %, et le RPA a progressé de 0,33 $, ou de 15 %.
- RCP de 18,8 %, alors qu’il était de 19,5 %.
- Amélioration de 180 points de base du ratio de productivité, qui s’établit à 62,1 %, et amélioration de 125 points de base du ratio de productivité avant amortissement, qui s’établit à 61,7 %.
1 Sauf indication contraire, lorsqu’il est question de résultat par action (RPA) dans le présent communiqué, il
s’agit toujours du résultat dilué par action.
2 Les rajustements qui ont pour effet de substituer les résultats avant amortissement aux résultats selon les
principes comptables généralement reconnus (PCGR) et de substituer le revenu et les impôts sur les bénéfices
sur une base d’imposition comparable (bic) au revenu et aux impôts sur les bénéfices selon les PCGR sont
exposés plus loin dans la section Mesures conformes aux PCGR et mesures connexes non conformes aux
PCGR utilisées dans le Rapport de gestion, de l’Analyse des résultats financiers, où sont également expliqués
toutes les mesures non conformes aux PCGR et leurs plus proches équivalents selon les PCGR. Les revenus
et les impôts sur les bénéfices sont indiqués dans les états financiers conformément aux PCGR. Sauf en ce
qui concerne les états financiers, tous les revenus et impôts sur les bénéfices, ainsi que les mesures qui
incluent des revenus ou des impôts sur les bénéfices, qui sont présentés dans le présent document le sont sur
une base d’imposition comparable.
3 Au quatrième trimestre de 2005, BMO a conclu la vente de Harrisdirect, notre ancienne société de placement
en direct aux États Unis. Certaines de nos mesures de la croissance des revenus et des frais et de la
productivité sont présentées sur une base qui exclut les résultats de Harrisdirect au cours des périodes
comparées, afin de faciliter l’explication des résultats.
Les références aux services bancaires aux particuliers et aux entreprises concernent les activités du groupe
Particuliers et entreprises et les références aux services de gestion de patrimoine concernent les activités du
groupe Gestion privée.
MD Marque déposée de la Banque de Montréal.
La Banque de Montréal utilise une marque unifiée reliant toutes les sociétés membres de l’organisation. La Banque de Montréal et ses filiales sont désignées par l’appellation BMO Groupe financier. Ainsi, dans le présent document, les appellations BMO et BMO Groupe financier désignent la Banque de Montréal ainsi que ses filiales.
RAPPORT DE GESTION DU DEUXIÈME TRIMESTRE DE 2006
Les commentaires contenus dans le Rapport de gestion du deuxième trimestre sont en date du 24 mai 2006. Sauf indication contraire, tous les montants sont en dollars canadiens et ont été établis à partir d'états financiers préparés conformément aux principes comptables généralement reconnus (PCGR) du Canada.
Sommaire des résultats
1) Montants et mesures non conformes aux PCGR. Voir plus haut la note 2 des principaux points de comparaison des résultats et, dans l'Analyse des résultats financiers, la section Mesures conformes aux PCGR et mesures connexes non conformes aux PCGR utilisées dans le Rapport de gestion, qui portent sur l'utilisation des mesures non conformes aux PCGR dans le présent document.
Montréal, le 24 mai 2006 – BMO Groupe financier déclare un revenu net de 644 millions de dollars pour le trimestre terminé le 30 avril 2006, soit une hausse de 44 millions, ou de 7,1 %, par rapport à l’an dernier. Le RPA s’est accru de 0,08 $, ou de 6,9 %, et s’établit à 1,24 $, et le RPA avant amortissement s’est accru de 0,04 $, ou de 3,3 %, et s’établit à 1,25 $.
BMO a également annoncé une hausse de 0,09 $, soit de 17 %, du dividende qui atteindra 0,62 $ par action ordinaire au troisième trimestre et a augmenté la fourchette de son ratio de distribution cible, actuellement de 35 % à 45 %, pour la porter entre 45 % et 55 % du revenu net afférent aux actions ordinaires.
REVUE DES RÉSULTATS
« Notre revenu net a fortement progressé par rapport à l’an dernier, a déclaré Tony Comper, président et chef de la direction de BMO Groupe financier. Le groupe Services d’investissement a inscrit un revenu net record et celui du groupe Gestion privée est arrivé au deuxième rang des meilleurs revenus nets jamais obtenus par ce groupe, surpassé seulement par le résultat du quatrième trimestre de l’an dernier qui avait été marqué par d’importants gains liés à des ventes. Le groupe PE – Canada maintient la forte croissance de ses volumes, tout en investissant dans des initiatives stratégiques.
De plus, je suis heureux d'annoncer que BMO porte la fourchette de son ratio de distribution cible entre 45 % et 55 % du revenu net afférent aux actions ordinaires, alors qu’elle était jusqu'à maintenant de 35 % à 45 %. Cette hausse reflète notre confiance en notre capacité soutenue à générer un revenu net et la solidité de notre assise financière. Notre rigueur en matière de gestion du capital nous permettra de poursuivre nos attrayantes stratégies de croissance et de suivre notre engagement de longue date à accroître la valeur pour les actionnaires.
Conformément au nouveau ratio de distribution cible que nous nous sommes fixé, je suis également heureux d'annoncer une hausse de 17 %, ou de 0,09 $, du dividende versé à nos actionnaires ordinaires qui atteindra 0,62 $ au troisième trimestre, soit 35 % de plus qu'à la même période l'an dernier. »
Le revenu net s’est accru de 111 millions de dollars, ou de 21 %, comparativement au deuxième trimestre de l’an dernier, abstraction faite des éléments significatifs de 2005 mentionnés plus bas. Une fois les rajustements similaires effectués, le RPA a progressé de 0,21 $, ou de 20 %, et le RPA avant amortissement, de 0,17 $, ou de 16 %.
Au deuxième trimestre de 2005, le revenu net avait bénéficié de l’incidence nette après impôts de 67 millions de dollars (0,13 $ par action) des éléments ci-dessous :
-
Une augmentation de 44 millions de dollars (37 millions après impôts) du revenu du groupe Services d’investissement, liée à la restructuration des entités de titrisation des clients ou entités à détenteurs de droits variables (EDDV).
-
Une réduction de 40 millions de dollars (26 millions après impôts) de la réserve générale pour créances irrécouvrables, qui se reflétait dans les résultats du groupe Services d’entreprise.
-
Un recouvrement d’impôts sur les bénéfices d’exercices antérieurs de 20 millions de dollars, comptabilisé dans les résultats du groupe Particuliers et entreprises.
-
Une provision de 25 millions de dollars (16 millions après impôts) liée à un litige, constatée dans les frais du groupe Services d’entreprise.
Une fois rajusté pour tenir compte de l’incidence de la vente de Harrisdirect l’an dernier, le revenu du groupe Gestion privée a connu une croissance vigoureuse qui a entraîné une progression de son revenu net de 19 millions de dollars, ou de 25 %. La forte croissance du revenu et un taux d’imposition peu élevé ont entraîné une meilleure performance du groupe Services d’investissement, qui a augmenté son revenu net de 39 millions de dollars, mais cette augmentation se chiffre à 76 millions, ou à 45 %, si on exclut le revenu lié à la restructuration des EDDV comptabilisé l’an dernier. Quant au groupe Particuliers et entreprises, son revenu net a diminué de 7 millions de dollars par rapport au deuxième trimestre de 2005, mais il a augmenté de 13 millions, ou de 4,7 %, si on fait abstraction du recouvrement d’impôts sur les bénéfices d’exercices antérieurs comptabilisé l’année précédente. L’augmentation est due en grande partie à la croissance des volumes.
Par rapport aux résultats du premier trimestre, qui étaient déjà solides, le revenu net a augmenté de 14 millions de dollars ou de 2,0 %. L’augmentation des provisions pour créances irrécouvrables, la diminution des revenus de négociation et les coûts des investissements dans la croissance future de nos services bancaires de détail et de nos services de gestion de patrimoine ont été compensés par l’avantage découlant d’un taux d’imposition peu élevé.
Le groupe Services d’investissement a augmenté son revenu net de 17 millions de dollars, ou de 7,3 %, comparativement au premier trimestre, la baisse du revenu ayant été amplement compensée par un taux d’imposition effectif peu élevé et par la réduction des frais. Le groupe Gestion privée a accru son revenu net de 2 millions de dollars, ou de 2,5 %, la vigoureuse croissance du revenu ayant compensé la hausse des frais liés au revenu. Le revenu net du groupe Services d’entreprise a progressé de 9 millions de dollars, grâce à la réduction des frais. Quant au groupe Particuliers et entreprises, il a vu son revenu net diminuer de 14 millions de dollars, ou de 4,7 %, l’augmentation des volumes ayant été neutralisée par la réduction de la marge nette d’intérêts, la hausse des frais et l’incidence du fait que le deuxième trimestre comptait trois jours de moins que le précédent.
Pour les six premiers mois de l’exercice, le revenu net s’élève à 1 274 millions de dollars, soit une progression de 72 millions, ou de 5,9 %, par rapport à la période correspondante de l’exercice 2005. Le RPA se chiffre à 2,46 $, en hausse de 0,14 $ ou de 6,0 %, et le RPA avant amortissement s’élève à 2,49 $, soit une hausse de 0,09 $ ou de 3,8 %. Les résultats des six mois terminés le 30 avril 2005 comprenaient cinq éléments significatifs, soit les quatre montants indiqués plus haut ainsi qu’un recouvrement de 32 millions de dollars d’impôts sur les bénéfices d’exercices précédents comptabilisé dans les résultats du groupe Services d’investissement au premier trimestre de 2005. Ces éléments significatifs ont accru le revenu net de BMO pour la période comparable en 2005 d’un montant net de 99 millions de dollars (0,19 $ par action). Si on fait abstraction de ces éléments significatifs constatés l’an dernier, le revenu net des six premiers mois de l’exercice s’est accru de 171 millions de dollars, ou de 15 %. Si on fait le même rajustement, le RPA du premier semestre a progressé de 0,33 $ ou de 15 %, et le RPA avant amortissement s’est accru de 0,28 $ ou de 13 %.
Pour les six premiers mois de l’exercice, le revenu net du groupe Particuliers et entreprises a diminué de 1 million de dollars, mais si on exclut le recouvrement d’impôts sur les bénéfices d’exercices antérieurs comptabilisé au premier semestre de l’an dernier, il a augmenté de 19 millions, ou de 3,4 %, grâce à la forte croissance des volumes, partiellement neutralisée par l’incidence du rétrécissement des marges nettes d’intérêts, l’augmentation des provisions pour créances irrécouvrables et la hausse des frais. Le revenu net du groupe Gestion privée a augmenté de 40 millions de dollars, ou de 27 %, la forte croissance du revenu, après rajustement pour tenir compte de la vente de Harrisdirect, ayant plus que compensé la hausse des frais liés au revenu. Le revenu net du groupe Services d’investissement s’est accru de 30 millions de dollars, mais si on exclut le revenu lié aux EDDV et le recouvrement d’impôts sur les bénéfices d’exercices antérieurs comptabilisé en 2005, il a augmenté de 99 millions de dollars, ou de 26 %, la forte croissance du revenu ayant plus que compensé la hausse des coûts liés au rendement.
« Nos résultats pour le premier semestre sont solides et nous demeurons en bonne voie d’atteindre les cibles financières que nous nous sommes fixées pour l’exercice, a ajouté M. Comper. Nous continuons à équilibrer avec succès la nécessité d’investir pour notre croissance future et notre engagement à atteindre nos cibles annuelles. »
Le revenu1 du trimestre a progressé de 75 millions de dollars, ou de 3,0 %, comparativement à l’an dernier et il s’élève à 2 503 millions, mais il a augmenté de 128 millions, ou de 5,4 %, si on exclut les résultats de Harrisdirect, et de 172 millions, ou de 7,4 %, si on exclut également les revenus liés aux EDDV comptabilisés l’an dernier. L’affaiblissement du dollar américain a diminué la croissance du revenu de 48 millions de dollars, ou de 2,0 %. Le revenu du groupe Particuliers et entreprises s’est accru de 53 millions de dollars, ou de 4,1 %, grâce à la forte croissance des volumes des produits, partiellement neutralisée par la réduction des revenus de titrisation et les effets du rétrécissement des marges nettes d’intérêts et de l’affaiblissement du dollar américain. Le revenu du groupe Gestion privée a diminué de 16 millions de dollars, ou de 3,4 %, mais il a augmenté de 37 millions, ou de 8,1 %, si on exclut les résultats de Harrisdirect, et de 43 millions, ou de 9,4 %, si on exclut également l’incidence de l’affaiblissement du dollar américain. La croissance du revenu de ce groupe s’est manifestée dans de nombreux secteurs. Le revenu du groupe Services d’investissement s’est accru de 46 millions de dollars, ou de 6,8 %, mais l’augmentation atteint 90 millions de dollars, ou 14 %, si on exclut les revenus liés aux EDDV, et elle s’élève à 117 millions, ou à 18 %, si on fait également abstraction de l’incidence de l’affaiblissement du dollar américain. Les revenus de négociation ont augmenté sensiblement grâce aux conditions favorables et à l’intensification des activités des clients en raison de la plus grande volatilité des prix de l’énergie. Les commissions sur titres de même que les revenus des activités de prise ferme de titres de participation et de créances ont aussi augmenté. Les gains nets sur titres de placement de BMO s’élèvent à 30 millions de dollars pour le trimestre, après des gains relativement peu élevés de 12 millions au deuxième trimestre de 2005.
Par rapport au premier trimestre, le revenu a diminué de 9 millions de dollars, ou de 0,4 %, en partie parce que le deuxième trimestre comptait trois jours de moins. Le revenu du groupe Particuliers et entreprises a progressé de 3 millions de dollars, les effets de la croissance des volumes ayant été partiellement neutralisés par le fait que le trimestre comptait moins de jours, le rétrécissement de la marge nette d’intérêts et l’affaiblissement du dollar américain. Le revenu du groupe Services d’investissement a diminué de 17 millions de dollars, ou de 2,3 %, en raison de la baisse des commissions sur les fusions et acquisitions au cours de ce trimestre et de revenus de négociation particulièrement élevés au premier trimestre. Cependant, les revenus des activités de prise ferme de titres de participation et de créances ont augmenté, de même que les commissions sur titres. Le revenu du groupe Gestion privée a progressé de 23 millions de dollars, ou de 4,9 %, grâce surtout à l’augmentation des revenus liés aux commissions et aux services tarifés dans le secteur du placement à service complet et à l’augmentation du volume des transactions dans le secteur du placement en direct.
Pour les six premiers mois de l’exercice, le revenu s’est accru de 148 millions de dollars, ou de 3,0 %, à 5 015 millions de dollars, mais il a progressé de 256 millions, ou de 5,4 %, si on exclut les résultats de Harrisdirect, et de 300 millions, ou de 6,3 %, si on fait également abstraction des revenus liés aux EDDV. L’affaiblissement du dollar américain a réduit la croissance du revenu de 78 millions de dollars, ou de 1,6 %. La croissance du revenu pour les six premiers mois de l’exercice est due en grande partie aux mêmes facteurs qui ont contribué à sa croissance au deuxième trimestre par rapport au trimestre correspondant l’an dernier.
La marge nette d’intérêts1 globale de BMO pour le deuxième trimestre de 2006 s’établit à 1,49 %, soit un recul de 11 points de base comparativement à l’an dernier et de 9 points de base par rapport au premier trimestre. Les deux tiers du recul par rapport au premier trimestre sont imputables à la baisse enregistrée par le groupe Services d’investissement. Les marges nettes d’intérêts du groupe PE – Canada et du groupe Services d’investissement se sont toutes deux rétrécies par rapport à l’an dernier et par rapport au premier trimestre. La marge du groupe PE – Services bancaires région de Chicago est plus faible qu’il y a un an, mais elle s’est améliorée par rapport au premier trimestre. Les marges nettes d’intérêts sont présentées en détail dans la section Revenu de l’Analyse des résultats financiers.
Les frais autres que d’intérêts se chiffrent à 1 571 millions de dollars pour le deuxième trimestre de 2006, soit une baisse de 8 millions, ou de 0,5 %, comparativement à l’an dernier, mais une hausse de 50 millions, ou de 3,3 %, si on exclut les résultats de Harrisdirect, et de 75 millions, ou de 5,0 %, si on fait également abstraction de la provision liée à un litige comptabilisée l’an dernier. L’affaiblissement du dollar américain a retranché 32 millions de dollars, ou 2,0 %, à l’augmentation des frais. Les frais liés au rendement du groupe Services d’investissement ont augmenté, de même que les frais liés au revenu du groupe Gestion privée. Les frais des services bancaires aux particuliers et aux entreprises ont augmenté en raison de la hausse des frais liés au personnel, qui est attribuable à l’augmentation de la force de vente de nos services aux particuliers et aux entreprises au Canada, et en raison des coûts liés aux acquisitions, des frais d’intégration de ces acquisitions au sein du groupe PE – Services bancaires région de Chicago et des coûts liés aux nouvelles succursales. L’augmentation des dépenses liées à des initiatives au Canada et aux États-Unis a contribué à la hausse des frais des services bancaires aux particuliers et aux entreprises.
Par rapport au premier trimestre, les frais autres que d’intérêts ont augmenté de 26 millions de dollars, ou de 1,6 %. Les frais de marketing ont augmenté de même que les frais liés aux investissements dans le réseau de distribution matériel de nos services bancaires aux particuliers et aux entreprises au Canada. Pour les Services bancaires région de Chicago, l’augmentation des frais s’explique notamment par les acquisitions, la hausse des frais de montage de prêts et de marketing ainsi qu’une importante initiative liée à la technologie des succursales. Les frais liés au revenu du groupe Gestion privée ont augmenté, tandis que les frais du groupe Services d’investissement diminuaient malgré une hausse des frais liés au rendement. Le fait que le deuxième trimestre comptait trois jours de moins que le précédent a favorisé la baisse des frais.
Pour les six premiers mois de l’exercice, les frais autres que d’intérêts sont restés relativement stables à 3 116 millions de dollars, mais ils ont augmenté de 119 millions, ou de 4,0 %, si on exclut Harrisdirect, et de 144 millions, ou de 4,9 %, si on fait également abstraction de la provision liée à un litige comptabilisée l’an dernier. L’affaiblissement du dollar américain a réduit la croissance des frais de 50 millions de dollars, ou de 1,6 %. L’augmentation des frais est principalement attribuable aux mêmes facteurs qui ont contribué à leur augmentation au deuxième trimestre par rapport à l’an dernier.
Le ratio de productivité s’établit à 62,7 % pour le deuxième trimestre de 2006, alors qu’il était de 65,0 % il y a un an. Le ratio de productivité avant amortissement s’est amélioré de 170 points de base à 62,3 %, ou de 117 points de base si on exclut les résultats de Harrisdirect pour la période correspondante l’an dernier. Par rapport au premier trimestre, nos ratios de productivité et de productivité avant amortissement se sont détériorés de 123 points de base. Pour les six premiers mois de l’exercice, notre ratio de productivité s’est amélioré de 180 points de base par rapport à la période comparable en 2005, tandis que notre ratio de productivité avant amortissement s’améliorait de 125 points de base, l’écart entre les améliorations s’expliquant en grande partie par la vente de Harrisdirect et sa conséquence, soit la réduction de l’amortissement des actifs incorporels, une charge hors trésorerie.
Même si elles ont augmenté comparativement à l’an dernier, les provisions spécifiques pour créances irrécouvrables restent peu élevées à 66 millions de dollars pour le deuxième trimestre, alors qu’elles se chiffraient à 46 millions il y a un an et à 52 millions au premier trimestre. Au deuxième trimestre de 2005, la réserve générale pour créances irrécouvrables avait été réduite de 40 millions de dollars. Pour les six premiers mois de l’exercice, les provisions spécifiques pour créances irrécouvrables s’élèvent à 118 millions de dollars, alors qu’elles étaient de 89 millions un an plus tôt. Pour les six premiers mois de l’exercice 2005, la provision globale pour créances irrécouvrables se chiffrait à 49 millions de dollars, compte tenu de la réduction de 40 millions de la réserve générale, alors qu’elle s’élève à 118 millions pour le premier semestre de l’exercice en cours. Nous continuons à prévoir des provisions spécifiques pour créances irrécouvrables de 325 millions de dollars ou moins pour l’exercice 2006, alors que la cible que nous avions établie au début de l’exercice était une provision de 400 millions ou moins.
Le revenu net provenant de nos activités aux États-Unis s’établit à 100 millions de dollars américains pour le deuxième trimestre de 2006, alors qu’il s’établissait à 106 millions de dollars américains l’an dernier et à 109 millions de dollars américains au premier trimestre. Si on exclut le revenu net de 23 millions de dollars américains comptabilisé dans les résultats de nos activités aux États-Unis l’an dernier en rapport avec la restructuration des EDDV, le revenu net a progressé de 17 millions de dollars américains par rapport à l’an dernier, l’augmentation des revenus de négociation d’instruments dérivés de produits de base n’ayant été que partiellement neutralisée par l’augmentation des frais. Le recul par rapport au premier trimestre est dû au repli du revenu net au sein du groupe PE – Services bancaires région de Chicago et du groupe Gestion privée. La baisse des revenus de négociation d’instruments dérivés de produits de base du groupe Services d’investissement a été en grande partie compensée par l’augmentation des revenus de commissions et la réduction des frais.
Le ratio du capital de première catégorie s’établit à 10,17 %, alors qu’il se chiffrait à 10,38 % à la fin du premier trimestre et à 10,25 % à la fin de 2005. Ces diminutions sont principalement attribuables à la croissance de l’actif pondéré en fonction des risques, due en grande partie à la croissance des prêts des groupes Particuliers et entreprises et Services d’investissement.
Au cours du trimestre, nous avons racheté 1 861 300 actions ordinaires de la Banque de Montréal dans le cadre de notre programme de rachat d’actions ordinaires, au prix moyen de 65,63 $ l’action, pour une somme totale de 122 millions de dollars. Nous avons racheté 3 215 800 actions ordinaires en vertu d’une offre publique de rachat dans le cours normal de nos activités, qui arrive à échéance le 5 septembre 2006 et qui nous autorise à racheter aux fins d’annulation un maximum de 15 000 000 d’actions ordinaires de la Banque de Montréal, soit environ 3 % des actions en circulation de BMO. Notre programme de rachat d’actions ordinaires vise principalement à compenser, à la longue, l’effet de dilution causé par l’exercice d’options d’achat d’actions, le Régime de réinvestissement des dividendes et la conversion d’actions convertibles.
La Banque de Montréal détient une participation dans MasterCard Incorporated. Le 5 mai 2006, MasterCard a déposé un prospectus préliminaire en vue de réaliser un premier appel public à l'épargne (PAPE) aux États-Unis. Il est probable qu'une part des intérêts de la Banque de Montréal dans MasterCard sera rachetée dans le cadre de cette opération. Si l'opération est conclue aux conditions énoncées dans le prospectus préliminaire, le rachat de la participation de BMO pourrait se traduire par un gain après impôts d'environ 20 millions à 30 millions de dollars canadiens. Le montant du gain variera en fonction du prix des titres et des frais associés au PAPE, de la somme brute reçue par MasterCard, du nombre de parts effectivement rachetées et des taux de change.
1 Sur une base d’imposition comparable – voir la section qui traite des mesures conformes et non conformes aux PCGR.
Cibles pour l’exercice 2006
|
Résultats cumulatifs depuis le début de l’exercice jusqu’au 30 avril 2006
|
· Croissance du RPA de 5 % à 10 % par rapport à
un montant de base de 4,59 $ (excluant les
changements apportés à la réserve générale).
· RCP de 17 % à 19 %.
· Provision spécifique pour créances irrécouvrables
de 400 millions de dollars ou moins.
Nous continuons à prévoir des provisions spécifiques
de 325 millions ou moins pour l’exercice 2006,
comme nous le prévoyions au premier trimestre.
· Ratio du capital de première catégorie d’au moins
8,0 %.
· Amélioration du ratio de productivité avant
amortissement de 100 à 150 points de base.
|
· RPA de 2,46 $, en hausse de 8,4 % par rapport à
2,27 $ (excluant les changements apportés à la
réserve générale).
· RCP annualisé de 18,8 %.
· Provision spécifique pour créances irrécouvrables
de 118 millions de dollars.
· Ratio du capital de première catégorie de 10,17 %.
· Amélioration du ratio de productivité avant
amortissement de 125 points de base par rapport à
l’an dernier.
|
Perspectives relatives au revenu net et à l’économie en 2006
Nous demeurons sur la bonne voie pour atteindre les cibles de l’exercice 2006 qui sont présentées ci-dessus et que nous avons établies à la fin de l’exercice 2005. Nous nous attendons maintenant à ce que l’économie canadienne croisse au rythme respectable de 3,2 % en 2006, comparativement à un rythme de 2,9 % en 2005. Nous nous attendons également à ce que les investissements des entreprises demeurent élevés, car nous prévoyons que la croissance des profits se poursuivra à un bon rythme, ce qui devrait favoriser la croissance des prêts aux entreprises. Sur le marché de l’habitation, par contre, nous nous attendons à ce que le niveau d’activité, après avoir été extrêmement élevé, diminue, les dernières hausses de taux d’intérêt ayant pour effet de réduire la demande de prêts hypothécaires à l’habitation. La vigueur du dollar canadien ralentira sans doute elle aussi la croissance économique cette année. Néanmoins, l’expansion économique devrait rester vigoureuse et pourrait favoriser les activités rémunérées des services bancaires d’investissement en 2006. Il est à prévoir que le niveau élevé des prix des produits de base et la faiblesse générale du dollar américain continueront à soutenir le dollar canadien, ce qui devrait limiter les prochaines hausses de taux d’intérêt. Nous prévoyons que les provinces productrices de ressources, dans l’Ouest, continueront à mener l’économie du Canada cette année.
Nous prévoyons maintenant que l’économie américaine croîtra au rythme relativement rapide de 3,5 % en 2006, comme l’an dernier. Les investissements des entreprises, qui resteront élevés grâce à la bonne situation des bilans, devraient stimuler le développement économique et favoriser la croissance des prêts aux entreprises. Même si la Réserve fédérale semble être près de la fin de son cycle de resserrement des conditions monétaires, les dernières hausses des taux d’intérêt vont probablement atténuer la demande de prêts hypothécaires à l’habitation et de prêts à la consommation. Malgré un taux de chômage bas et des prix de l’énergie élevés, l’inflation devrait être contenue par le fort taux de croissance de la productivité et l’intensité de la concurrence mondiale. On s’attend à ce que le dollar américain continue à se déprécier par rapport à la plupart des principales monnaies, en raison de l’importance du déficit commercial des États-Unis.
Responsabilité de la direction à l'égard de l'information financière
Un cadre de gouvernance financière rigoureux et complet a été mis en place au sein de BMO et de ses filiales, aux niveaux de la direction et du Conseil d'administration. Chaque année, le rapport annuel de BMO contient une déclaration signée par le chef de la direction et le chef des finances faisant état de la responsabilité de la direction à l'égard de l'information financière contenue dans le rapport. Lors de la publication de son rapport annuel et d'autres documents d'information, en décembre 2005, BMO a déposé des déclarations certifiant ses résultats, signées par le chef de la direction et le chef des finances, auprès des Autorités canadiennes en valeurs mobilières et de la SEC des États-Unis. Dans ces déclarations, le chef de la direction et le chef des finances de BMO certifient, comme l'exigent, au Canada, la norme multilatérale 52-109 (Attestation de l’information présentée dans les documents annuels et intermédiaires des émetteurs) et, aux États-Unis, la loi Sarbanes-Oxley, l'exactitude de l'information financière contenue dans nos documents d'information annuels ainsi que l'efficacité de nos contrôles et procédures de communication de l’information. Le chef de la direction et le chef des finances de BMO certifient l'exactitude de l'information financière contenue dans nos rapports intermédiaires déposés auprès des organismes de réglementation, y compris le présent Rapport de gestion et les états financiers consolidés intermédiaires non vérifiés pour la période terminée le 30 avril 2006 qui l’accompagnent. Ils certifient également qu’ils sont responsables de l’élaboration des contrôles et procédures relatifs à la communication de l’information financière.
Comme lors des trimestres précédents, le Comité de vérification de BMO a examiné le présent document et les états financiers consolidés intermédiaires non vérifiés ci-joints, et le Conseil d'administration de BMO a approuvé ces documents avant leur publication.
On trouvera une analyse plus détaillée de nos secteurs d’activité, de nos stratégies et de nos objectifs dans la section Rapport de gestion du Rapport annuel 2005 de BMO, accessible sur notre site Web à l’adresse www.bmo.com/relationsinvestisseurs. Nous invitons également les lecteurs à visiter ce site pour y obtenir d’autres renseignements financiers trimestriels.
Documents déposés auprès des organismes de réglementation
Nos documents d’information continue, y compris nos documents intermédiaires, notre Rapport de gestion et nos États financiers consolidés vérifiés annuels, notre Notice annuelle et notre Avis de convocation à l’assemblée annuelle des actionnaires et circulaire de sollicitation de procurations, sont accessibles sur notre site Web, à www.bmo.com, sur le site des autorités canadiennes en valeurs mobilières, à www.sedar.com, et dans la section EDGAR du site Web de la SEC, à www.sec.gov.
Pour consulter les autres éléments de ce communiqué, notamment :
MISE EN GARDE CONCERNANT LES DÉCLARATIONS PROSPECTIVES
Les communications publiques de la Banque de Montréal comprennent souvent des déclarations prospectives, écrites ou verbales. Le présent document contient de telles déclarations, qui peuvent aussi figurer dans d’autres documents déposés auprès des organismes canadiens de réglementation ou de la Securities and Exchange Commission des États-Unis, ou dans d’autres communications. Toutes ces déclarations sont énoncées sous réserve des règles d’exonération de la Private Securities Litigation Reform Act, loi américaine de 1995, et des lois canadiennes sur les valeurs mobilières applicables. Les déclarations prospectives peuvent comprendre notamment des observations concernant nos objectifs et nos priorités pour l’exercice 2006 et au-delà, nos stratégies ou actions futures, nos cibles, nos attentes concernant notre situation financière ou le cours de nos actions et les résultats ou les perspectives de notre exploitation ou des économies canadienne et américaine.
De par leur nature, les déclarations prospectives exigent la formulation d’hypothèses et comportent des risques et des incertitudes. Il existe un risque appréciable que les prévisions, pronostics, conclusions ou projections se révèlent inexacts, que nos hypothèses soient erronées et que les résultats réels diffèrent sensiblement de ces prévisions, pronostics, conclusions ou projections. Nous conseillons aux lecteurs du présent document de ne pas se fier indûment à ces déclarations, étant donné que les résultats réels, les conditions, les actions ou les événements futurs pourraient différer sensiblement des cibles, attentes, estimations ou intentions exprimées dans ces déclarations prospectives, en raison d’un certain nombre de facteurs.
Les résultats réels ayant trait aux déclarations prospectives peuvent être influencés par de nombreux facteurs, notamment : la situation économique générale dans les pays où nous sommes présents, les fluctuations des taux d’intérêt et de change, les changements de politique monétaire, l’intensité de la concurrence dans les secteurs géographiques et les domaines d’activité dans lesquels nous œuvrons, les changements de législation, les procédures judiciaires ou démarches réglementaires, l’exactitude ou l’exhaustivité de l’information que nous obtenons sur nos clients et nos contreparties, notre capacité de mettre en œuvre nos plans stratégiques, de conclure des acquisitions et d’intégrer les entreprises acquises, les estimations comptables critiques, les risques opérationnels et infrastructurels, la situation politique générale, les activités des marchés financiers internationaux, les répercussions de guerres ou d’activités terroristes sur nos activités, les répercussions de maladies sur les économies locales, nationales ou mondiale, et les répercussions de perturbations des infrastructures publiques telles que les perturbations des services de transport et de communication et des systèmes d’alimentation en énergie ou en eau et les changements technologiques.
Nous tenons à souligner que la liste de facteurs qui précède n’est pas exhaustive. D’autres facteurs pourraient influer défavorablement sur nos résultats. Pour de plus amples renseignements, le lecteur peut se reporter aux pages 29 et 30 du Rapport annuel 2005 de BMO, qui décrit en détail certains facteurs clés susceptibles d’influer sur les résultats futurs de BMO. Les investisseurs et les autres personnes qui se fient à des déclarations prospectives pour prendre des décisions à l’égard de la Banque de Montréal doivent tenir soigneusement compte de ces facteurs, ainsi que d’autres incertitudes et événements potentiels, et de l’incertitude inhérente aux déclarations prospectives. La Banque de Montréal ne s’engage pas à mettre à jour les déclarations prospectives, verbales ou écrites, qui peuvent être faites, à l’occasion, par elle-même ou en son nom.
Les hypothèses relatives au comportement des économies canadienne et américaine en 2006 et aux conséquences de ce comportement sur nos activités sont des facteurs importants dont nous avons tenu compte lors de l’établissement de nos priorités et objectifs stratégiques et de nos cibles financières pour l’exercice 2006, y compris notre provision pour créances irrécouvrables. Selon certaines de nos principales hypothèses, les économies canadienne et américaine devraient croître à un rythme vigoureux en 2006 et le taux d’inflation devrait demeurer bas. Nous avons également supposé que les taux d’intérêt augmenteraient progressivement dans les deux pays en 2006 et que le dollar canadien conserverait ses récents gains. Nous croyons que ces hypothèses sont toujours valables et nous avons continué à nous fonder sur elles pour évaluer notre capacité d’atteindre nos cibles financières pour l’exercice 2006. Pour élaborer nos prévisions en matière de croissance économique, en général et dans le secteur des services financiers, nous utilisons principalement les données économiques historiques fournies par les administrations publiques du Canada et des États-Unis et leurs agences. Les lois fiscales en vigueur dans les pays où nous sommes présents, principalement le Canada et les États-Unis, sont des facteurs importants dont nous devons tenir compte pour déterminer notre taux d’imposition effectif normal.
RENSEIGNEMENTS À L'INTENTION DES INVESTISSEURS ET DES MÉDIAS
Documents destinés aux investisseurs
Les parties intéressées peuvent consulter le présent communiqué, les présentations qui l'accompagnent et des données financières complémentaires sur notre site www.bmo.com/relationsinvestisseurs. Ces documents sont également disponibles aux bureaux de BMO Groupe financier, au 100 King Street West, 1 First Canadian Place, 18e étage, Toronto, Ontario, M5X 1A1.
Téléconférence et cyberconférence trimestrielles
Les parties intéressées sont invitées à se joindre à notre téléconférence trimestrielle, le mercredi 24 mai 2006 à 14 h 30 (HAE). À cette occasion, les hauts dirigeants de BMO commenteront les résultats du trimestre et répondront aux questions des investisseurs. La conférence sera accessible par téléphone, au (416) 695-9753 (région de Toronto) ou au 1 888 789-0089 (extérieur de Toronto, sans frais). L'enregistrement de la conférence sera accessible jusqu'au mercredi 7 juin 2006, au (416) 695-5292 (région de Toronto) ou au 1 888 742-2491 (extérieur de Toronto, sans frais) (code d'accès : 6789).
La cyberconférence trimestrielle sera accessible en direct à l'adresse suivante :
www.bmo.com/relationsinvestisseurs. Elle sera accessible en différé sur notre site jusqu’au lundi 21 août 2006.
Relations avec les médias
Ronald Monet, Montréal, ronald.monet@bmo.com, (514) 877-1101
Ralph Marranca, Toronto, ralph.marranca@bmo.com, (416) 867-3996
Relations avec les investisseurs
Viki Lazaris, première vice-présidente, Relations avec les investisseurs, viki.lazaris@bmo.com, (416) 867-6656
Steven Bonin, directeur général, Relations avec les investisseurs, steven.bonin@bmo.com, (416) 867-5452
Krista White, directrice principale, Relations avec les investisseurs, krista.white@bmo.com, (416) 867-7019
Chef des finances
Karen Maidment, chef des finances et des affaires administratives,
karen.maidment@bmo.com, (416) 867-6776
Secrétariat général
Robert Horte, vice-président et secrétaire général, Secrétariat général et affaires juridiques,
corp.secretary@bmo.com, (416) 867-6785