BMO Groupe financier annonce une augmentation de 5,2 % de son résultat par action pour le premier trimestre de 2006 et une hausse de 8,2 % de son dividende
Communiqué intégral sur les résultats trimestriels, y compris la vue d'ensemble des résultats, le tableau des faits saillants, l’analyse des résultats financiers et les états financiers non vérifiés, en format PDF.
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La stimulation de la croissance des revenus a permis d’améliorer les résultats par rapport à l’an dernier.
- Principaux points de comparaison avec les résultats du premier trimestre de l’an dernier :
- Revenu net de 630 millions de dollars, en hausse de 28 millions ou de 4,7 %.
- Résultat par action1 (RPA) de 1,22 $, et RPA avant amortissement2 de 1,24 $, en hausse respectivement de 5,2 % et 4,2 %.
- Abstraction faite d’un recouvrement de 32 millions de dollars d’impôts sur les bénéfices qui avait amélioré les résultats l’an dernier, le revenu net s’est accru de 60 millions, ou de 11 %, et le RPA a progressé de 0,12 $, ou de 11 %.
- Rendement des capitaux propres (RCP) de 18,5 %, alors qu’il était de 19,4 % l’an dernier.
- Provision spécifique pour créances irrécouvrables de 52 millions de dollars, alors qu’elle était de 43 millions l’an dernier.
- Croissance du revenu2 de 3,0 % (5,3 % si on fait abstraction de Harrisdirect3 et 6,5 % si on exclut également l’incidence de l’affaiblissement du dollar américain).
- Hausse des frais de 0,8 % (4,7 % si on fait abstraction de Harrisdirect et 5,9 % si on exclut également l’incidence de l’affaiblissement du dollar américain).
- Amélioration de 135 points de base du ratio de productivité2, qui s’établit à 61,5 %, et amélioration de 80 points de base du ratio de productivité avant amortissement2, qui s’établit à 61,1 %.
- Ratio du capital de première catégorie de 10,38 %, alors qu’il était de 9,72 % il y a un an et de 10,25 % à la fin de l’exercice 2005.
- Revenu net des groupes d’exploitation
- Groupe Particuliers et entreprises : 300 millions de dollars, en hausse de 6 millions ou de 2,2 %.
-
- PE – Canada : 266 millions de dollars, en hausse de 3 millions ou de 1,2 %.
- PE – Services bancaires région de Chicago : 34 millions de dollars, en hausse de 3 millions ou de 11 %.
- Groupe Gestion privée : 94 millions de dollars, en hausse de 21 millions ou de 29 %.
- Groupe Services d’investissement : 228 millions de dollars, en baisse de 9 millions ou de 3,6 %, mais en hausse de 23 millions ou de 11 % si on exclut le recouvrement de 32 millions de dollars d’impôts sur les bénéfices comptabilisé l’an dernier.
- Groupe Services d’entreprise : 8 millions de dollars, en hausse de 10 millions.
1 Sauf indication contraire, lorsqu’il est question de résultat par action (RPA) dans le présent communiqué, il s’agit toujours du résultat dilué par action.
2 Les rajustements qui ont pour effet de substituer les résultats avant amortissement aux résultats selon les principes comptables généralement reconnus (PCGR) et de substituer le revenu et les impôts sur les bénéfices sur une base d’imposition comparable (bic) au revenu et aux impôts sur les bénéfices selon les PCGR sont exposés plus loin dans la section Mesures non conformes aux PCGR de l’Analyse des résultats financiers, où sont également expliqués toutes les mesures non conformes aux PCGR et leurs plus proches équivalents selon les PCGR. Les revenus et les impôts sur les bénéfices sont indiqués dans les états financiers conformément aux PCGR. Sauf en ce qui concerne les états financiers, tous les revenus et impôts sur les bénéfices, ainsi que les mesures qui incluent des revenus ou des impôts sur les bénéfices, qui sont présentés dans le présent document le sont sur une base d’imposition comparable.
3 Au quatrième trimestre de 2005, BMO a conclu la vente de Harrisdirect, notre société de placement en direct aux États-Unis. Certaines de nos mesures de la croissance des revenus et des frais et de la productivité sont présentées sur une base qui exclut les résultats de Harrisdirect au cours des périodes comparées, afin de faciliter l’explication des résultats.
MD Marque déposée de la Banque de Montréal.
Autres points saillants
- Le revenu net a diminué de 27 millions de dollars, ou de 4,1 %, par rapport au quatrième trimestre de 2005, mais il a augmenté de 16 millions, ou de 2,6 %, si on exclut les 43 millions après impôts qui représentent l’incidence nette des éléments significatifs sur les résultats du quatrième trimestre.
- Le revenu a diminué de 138 millions de dollars, ou de 5,2 %, par rapport au quatrième trimestre, mais la baisse n’est que de 3 millions, ou de 0,1 %, si on exclut l’incidence des éléments significatifs et des revenus d’exploitation de Harrisdirect sur les résultats du quatrième trimestre.
- Les frais ont diminué de 91 millions de dollars, ou de 5,5 %, par rapport au quatrième trimestre, mais la baisse est de 31 millions, ou de 1,9 %, si on exclut l’incidence des frais d’exploitation de Harrisdirect sur les résultats du quatrième trimestre.
- La provision spécifique pour créances irrécouvrables est maintenant estimée à 325 millions de dollars ou moins pour l’exercice 2006, alors que notre cible pour 2006 était de 400 millions ou moins.
- Le dividende a été haussé de 0,04 $, ou de 8,2 %, et s’établit à 0,53 $ par action ordinaire au deuxième trimestre, ce qui représente une hausse de 15 % par rapport au dividende de 0,46 $ de l’an dernier.
La Banque de Montréal utilise une marque unifiée reliant toutes les sociétés membres de l’organisation. La Banque de Montréal et ses filiales sont désignées par l’appellation BMO Groupe financier. Ainsi, dans le présent document, les appellations BMO et BMO Groupe financier désignent la Banque de Montréal ainsi que ses filiales.
Les références aux services bancaires aux particuliers et aux entreprises concernent les activités du groupe Particuliers et entreprises et les références aux services de gestion de patrimoine concernent les activités du groupe Gestion privée.
RAPPORT DE GESTION DU PREMIER TRIMESTRE DE 2006
Les commentaires contenus dans le Rapport de gestion du premier trimestre sont en date du 1 mars 2006. Sauf indication contraire, tous les montants sont en dollars canadiens et ont été établis à partir d'états financiers préparés conformément aux principes comptables généralement reconnus (PCGR) du Canada.
Sommaire des résultats
Montréal, le 1 mars 2006 – BMO Groupe financier déclare un revenu net de 630 millions de dollars pour le premier trimestre terminé le 31 janvier 2006, soit une hausse de 4,7 % par rapport à l’an dernier.
REVUE DES RÉSULTATS
Pour le premier trimestre de 2006, le revenu net s’élève à 630 millions de dollars, soit une hausse de 28 millions, ou de 4,7 %, comparativement au revenu net de 602 millions déclaré il y a un an. Quant au résultat par action (RPA), il se chiffre à 1,22 $, soit une hausse de 5,2 %, et le RPA avant amortissement s’établit à 1,24 $, en hausse de 4,2 %.
« L’exercice 2006 a bien commencé, grâce à une bonne croissance de notre revenu net par rapport à l’an dernier, a déclaré Tony Comper, président et chef de la direction de BMO Groupe financier. Si on fait un rajustement pour tenir compte de l’important recouvrement d’impôts qui avait augmenté les résultats du groupe Services d’investissement l’an dernier, chacun de nos groupes d’exploitation affiche un revenu net plus élevé qu’en 2005. La progression du revenu a été forte, surtout si on tient compte de la vente de Harrisdirect. »
Le revenu net du premier trimestre de 2005 avait bénéficié d’un recouvrement de 32 millions de dollars (0,06 $ par action) d’impôts sur les bénéfices d’exercices antérieurs. Abstraction faite de cet élément, le revenu net du premier trimestre de 2006 a progressé de 60 millions de dollars, ou de 11 %, par rapport à la même période l’an dernier et le RPA s’est accru de 0,12 $, ou de 11 %. Cette meilleure performance est due à la croissance des revenus des unités d’exploitation PE – Canada et PE – Services bancaires région de Chicago du groupe Particuliers et entreprises, et à celle des groupes Services d’entreprise et Gestion privée, abstraction faite de l’incidence de la baisse de revenus découlant de la vente de Harrisdirect, notre société de placement en direct aux États-Unis que nous avons vendue au quatrième trimestre de 2005. Les gains sur titres de placement ont diminué de 19 millions de dollars, en raison de l’incidence, qui se chiffre à 32 millions de dollars (21 millions après impôts), d’un changement dans la façon de comptabiliser les investissements de nos filiales qui ont des activités de banques d’affaires, changement qui avait augmenté les gains sur titres de placement au premier trimestre de l’an dernier.
Le revenu1 a progressé de 73 millions de dollars, ou de 3,0 %, par rapport à l’an dernier (5,3 % si on exclut les résultats de Harrisdirect l’an dernier) et s’élève à 2 512 millions, le revenu du groupe Particuliers et entreprises ayant augmenté de 36 millions, ou de 2,8 %, grâce à la forte croissance des volumes, partiellement neutralisée par la diminution des marges nettes d’intérêts. Le revenu du groupe Gestion privée a diminué de 18 millions de dollars, ou de 3,6 %, mais il a augmenté de 38 millions, ou de 8,8 %, grâce à une croissance générale et à l’exclusion des revenus de Harrisdirect en 2005. Le revenu du groupe Services d’investissement s’est accru de 35 millions de dollars, ou de 5,0 %, grâce à une forte augmentation des revenus de négociation due principalement à la volatilité accrue des prix des produits de base, particulièrement le pétrole et le gaz. Les commissions sur les fusions et acquisitions ont été nettement plus élevées et les volumes de prêts ont augmenté. L’affaiblissement du dollar américain a diminué la croissance du revenu de BMO de 29 millions de dollars ou de 1,2 point de pourcentage.
La marge nette d’intérêts1 globale de BMO pour le premier trimestre de 2006 s’établit à 1,58 %, soit six points de base de moins qu’au premier trimestre de l’an dernier. Les marges des groupes Particuliers et entreprises et Services d’investissement se sont rétrécies. Par rapport au quatrième trimestre, la marge nette d’intérêts globale de BMO est restée inchangée, les marges de l’unité PE – Services bancaires région de Chicago et du groupe Services d’investissement s’étant élargies tandis que celle de l’unité PE – Canada se rétrécissait. Les marges nettes d’intérêts sont présentées en détail dans la section Revenu de l’Analyse des résultats financiers.
La provision pour créances irrécouvrables s’élève à 52 millions de dollars, alors qu’elle se chiffrait à 43 millions il y a un an et à 57 millions au quatrième trimestre. Il n’y a pas eu de réduction de la réserve générale au cours du trimestre ni au cours des trimestres comparés. Nous prévoyons maintenant des provisions spécifiques de 325 millions de dollars ou moins pour 2006, alors que notre cible pour l’exercice était de 400 millions ou moins.
Les frais autres que d’intérêts se chiffrent à 1 545 millions de dollars, en hausse de 12 millions, ou de 0,8 %, comparativement au premier trimestre de 2005. Abstraction faite des frais de Harrisdirect pour la période correspondante de l’an dernier, les frais ont augmenté de 70 millions de dollars ou de 4,7 %. Sur cette base, les frais de chacun des groupes d’exploitation ont augmenté. Les frais liés au personnel ont augmenté en raison de l’augmentation de la force de vente des services aux particuliers et aux entreprises et de la hausse des dépenses liées à des initiatives de l’unité PE – Canada. Les coûts liés au revenu des groupes Gestion privée et Services d’investissement ont aussi augmenté. L’affaiblissement du dollar américain a diminué la croissance des frais de 18 millions de dollars ou de 1,2 point de pourcentage. Le ratio des frais autres que d’intérêts au revenu1 (ou ratio de productivité) s’établit à 61,5 % pour le premier trimestre de 2006, alors qu’il atteignait 62,9 % un an plus tôt. Le ratio de productivité avant amortissement s’est amélioré de 80 points de base pour atteindre 61,1 %, ou de 31 points de base si on exclut Harrisdirect des résultats du premier trimestre de l’an dernier.
1 Sur une base d’imposition comparable – voir la section qui traite des mesures conformes et non conformes aux PCGR.
Comparativement au quatrième trimestre, le revenu net a diminué de 27 millions de dollars, mais il a augmenté de 16 millions, ou de 2,6 %, si on exclut l’incidence nette après impôts, au montant de 43 millions (0,09 $ par action), des éléments significatifs suivants sur les résultats du quatrième trimestre :
- Un gain de 49 millions de dollars (18 millions après impôts) provenant de la vente de Harrisdirect, comptabilisé dans les autres revenus des activités du groupe Gestion privée aux États-Unis.
- Un gain de 50 millions de dollars (32 millions après impôts) provenant de la vente d’actions ordinaires TSX, réparti également entre les groupes Gestion privée et Services d’investissement.
- Un gain de 29 millions de dollars (19 millions après impôts) provenant de la vente de notre immeuble de bureaux de Calgary, comptabilisé dans les autres revenus du groupe Services d’entreprise.
- Un rajustement de 40 millions de dollars (26 millions après impôts) qui a diminué les revenus de services de cartes de l’unité PE – Canada, à la suite d’améliorations apportées à la méthode utilisée pour déterminer le passif lié aux récompenses de notre programme de fidélisation de la clientèle.
La progression de 16 millions de dollars du revenu net est due à l’amélioration des résultats des groupes Gestion privée et Services d’investissement.
« Les résultats se sont améliorés après un quatrième trimestre particulièrement remarquable, une fois les données rajustées pour tenir compte de certains éléments significatifs dans les résultats de cette période, a ajouté M. Comper. Je suis heureux d’annoncer une nouvelle hausse du dividende versé à nos actionnaires. En effet, le dividende sur actions ordinaires du deuxième trimestre augmentera de 8,2 % par rapport au premier trimestre et de 15 % par rapport à l’an dernier. »
Par rapport au quatrième trimestre, le revenu a diminué de 138 millions de dollars. Mais si on fait abstraction des revenus de 88 millions de dollars provenant des éléments significatifs mentionnés plus haut et des revenus d’exploitation de Harrisdirect qui s’élevaient à 47 millions pour la période comparable, le revenu n’a que légèrement diminué, soit de 3 millions ou de 0,1 %. Sur cette base, le revenu du groupe Gestion privée a augmenté grâce à l’amélioration des marges sur les dépôts et à la progression des revenus tirés des fonds d’investissement, tandis que celui de l’unité PE – Services bancaires région de Chicago progressait grâce à la croissance interne des prêts et aux acquisitions. Le revenu du groupe Services d’investissement a augmenté grâce à la vigueur des activités de négociation de taux d’intérêt, d’actions et d’instruments dérivés de produits de base, tandis que celui de l’unité PE – Canada diminuait, le rétrécissement de la marge nette d’intérêts ayant neutralisé la forte croissance des volumes de la plupart des produits, et particulièrement des prêts hypothécaires. Les gains sur titres de placement ont perdu 61 millions de dollars par rapport au quatrième trimestre, dont les résultats comportaient un gain de 50 millions lié à la vente d’actions ordinaires TSX. L’affaiblissement du dollar américain a réduit la croissance du revenu de 12 millions de dollars, ou de 0,4 point de pourcentage.
Les frais autres que d’intérêts ont diminué de 91 millions de dollars, ou de 5,5 %, par rapport au quatrième trimestre. Si on fait abstraction des 60 millions de dollars de frais de Harrisdirect comptabilisés au quatrième trimestre, les frais ont diminué de 31 millions ou de 1,9 %. Le groupe Particuliers et entreprises a réduit ses frais grâce à la diminution de la rémunération liée au rendement et à des réductions liées aux moments choisis pour engager des frais de marketing et effectuer des investissements dans notre réseau de distribution. Les frais autres que d’intérêts du groupe Services d’investissement ont augmenté en raison de la hausse des coûts liés aux résultats, mais ceux du groupe Gestion privée ont diminué grâce à l’attention continue consacrée à la gestion des coûts et grâce à la vente de Harrisdirect en 2005. L’affaiblissement du dollar américain a réduit la croissance des frais par rapport au quatrième trimestre d’environ 7 millions de dollars, ou de 0,4 point de pourcentage. Notre ratio de productivité s’est amélioré de 21 points de base comparativement au quatrième trimestre, tandis que notre ratio de productivité avant amortissement se détériorait de 18 points de base, la différence entre les taux de changement étant en grande partie liée à la vente de Harrisdirect au quatrième trimestre et à la réduction de l’amortissement des actifs incorporels qui en a résulté et qui constitue une charge hors trésorerie. Abstraction faite des éléments significatifs et des résultats d’exploitation de Harrisdirect au quatrième trimestre, le ratio de productivité de BMO s’est amélioré de 115 points de base et notre ratio de productivité avant amortissement, de 109 points de base.
Le revenu net provenant de nos activités aux États-Unis s’établit à 109 millions de dollars américains pour le premier trimestre de 2006, alors qu’il s’élevait à 128 millions de dollars américains il y a un an et à 86 millions au quatrième trimestre. Le recul par rapport à l’an dernier est attribuable à l’augmentation des frais, due principalement à la hausse des coûts liés au rendement, partiellement compensée par l’augmentation des revenus de négociation d’instruments dérivés de produits de base. La hausse, par rapport au quatrième trimestre, est due à la progression des revenus de négociation d’instruments dérivés de produits de base, partiellement neutralisée par la hausse des coûts liés au rendement et le gain provenant de la vente de Harrisdirect comptabilisé au quatrième trimestre.
Le ratio du capital de première catégorie s’établissait à 10,38 % à la fin du trimestre, alors qu’il se chiffrait à 10,25 % à la fin de 2005 et à 9,72 % à la fin du premier trimestre de l’exercice précédent.
Au cours du trimestre, nous avons racheté 538 200 actions ordinaires de la Banque de Montréal dans le cadre de notre programme de rachat d’actions ordinaires, à un prix moyen de 60,33 $ l’action, ce qui représente une somme totale de 32,5 millions de dollars.
Le 1 mars 2006, le Conseil d’administration de BMO a déclaré un dividende trimestriel de 0,53 $ par action payable aux actionnaires ordinaires, ce qui représente une hausse de 8,2 % par rapport au dividende de 0,49 $ par action du premier trimestre de 2005, et une hausse de 15 % par rapport au dividende de 0,46 $ par action du deuxième trimestre de 2005. Le ratio de distribution de BMO pour l’exercice 2005 s’établissait à 39 %. Cette hausse du dividende s’inscrit dans la politique de BMO qui consiste à maintenir à long terme un ratio de distribution se situant dans une fourchette de 35 % à 45 %.
Perspectives relatives au revenu net et à l’économie en 2006
Nous sommes sur la bonne voie pour atteindre les cibles de l’exercice 2006 que nous avons établies à la fin de l’exercice précédent et qui sont présentées ci-dessus. Nous nous attendons à ce que l’économie canadienne croisse plus rapidement en 2006 qu’en 2005, car nous prévoyons que l’effet négatif de la force du dollar canadien s’estompera. Les dépenses des particuliers continueront à bénéficier de taux d’intérêt peu élevés, quoique en hausse, tandis que les investissements des entreprises devraient demeurer élevés grâce à une bonne croissance des profits et au besoin d’augmenter la capacité de production. Le marché de l’habitation devrait rester ferme, même si nous prévoyons que les taux d’activité ne pourront rester aussi élevés qu’au cours des dernières années. Il est à prévoir que la Banque du Canada haussera les taux d’intérêt d’un autre point de pourcentage au cours de l’année, ce qui pourrait atténuer la demande de prêts hypothécaires à l’habitation et de prêts à la consommation. Cependant, nous prévoyons que la croissance économique sera plus forte en 2006, ce qui devrait stimuler la croissance des prêts aux entreprises et les services bancaires d’investissement tarifés. On s’attend à ce que le dollar canadien, soutenu par une politique monétaire plus restrictive et par le niveau élevé des prix des produits de base, demeure fort par rapport au dollar américain.
L’économie américaine devrait continuer à croître à un rythme soutenu en 2006. La croissance sera stimulée par les investissements des entreprises, qui seront élevés car leurs bilans sont en bon état, par les activités de reconstruction dans les régions touchées par les ouragans et par les efforts des entreprises pour accroître leur productivité et demeurer concurrentielles sur les marchés mondiaux. Tous ces facteurs favoriseront la croissance des prêts aux entreprises, tandis que la création d’emplois en grand nombre soutiendra la demande de prêts personnels. On s’attend cependant encore à une légère hausse des taux d’intérêt en 2006, ce qui devrait réduire la capacité d’accéder à la propriété résidentielle ainsi que la demande de prêts hypothécaires à l’habitation.
Responsabilité de la direction à l'égard de l'information financière
Un cadre de gouvernance financière rigoureux et complet a été mis en place au sein de BMO et de ses filiales, aux niveaux de la direction et du Conseil d'administration. Chaque année, le rapport annuel de BMO contient une déclaration signée par le chef de la direction et le chef des finances faisant état de la responsabilité de la direction à l'égard de l'information financière contenue dans le rapport. Lors de la publication de son rapport annuel et d'autres documents d'information, en décembre 2005, BMO a déposé des déclarations certifiant ses résultats, signées par le chef de la direction et le chef des finances, auprès des Autorités canadiennes en valeurs mobilières et de la SEC des États-Unis. Dans ces déclarations, le chef de la direction et le chef des finances de BMO certifient, comme l'exigent, au Canada, la norme multilatérale 52-109 (Attestation de l’information présentée dans les documents annuels et intermédiaires des émetteurs) et, aux États-Unis, la loi Sarbanes-Oxley, l'exactitude de l'information financière contenue dans nos documents d'information annuels ainsi que l'efficacité de nos contrôles et procédures de communication de l’information. Le chef de la direction et le chef des finances de BMO certifient l'exactitude de l'information financière contenue dans nos rapports intermédiaires déposés auprès des organismes de réglementation, y compris le présent Rapport de gestion et les états financiers consolidés intermédiaires non vérifiés pour la période terminée le 31 janvier 2006 qui l’accompagnent, et ils certifient qu’ils ont fait élaborer des contrôles et procédures relativement à la communication de l’information financière.
Comme lors des trimestres précédents, le Comité de vérification de BMO a examiné le présent document et les états financiers consolidés intermédiaires non vérifiés ci-joints, et le Conseil d'administration de BMO a approuvé ces documents avant leur publication.
On trouvera une analyse plus détaillée de nos secteurs d’activité, de nos stratégies et de nos objectifs dans la section Rapport de gestion du Rapport annuel 2005 de BMO, accessible sur notre site Web à l’adresse www.bmo.com/relationsinvestisseurs. Nous invitons également les lecteurs à visiter ce site pour y obtenir d’autres renseignements financiers trimestriels.
Documents déposés auprès des organismes de réglementation
Nos documents d’information continue, y compris nos documents intermédiaires, notre Rapport de gestion et nos États financiers consolidés vérifiés annuels, notre Notice annuelle et notre Avis de convocation à l’assemblée annuelle des actionnaires et circulaire de sollicitation de procurations, sont accessibles sur notre site Web, à www.bmo.com, sur le site des autorités canadiennes en valeurs mobilières, à www.sedar.com, et dans la section EDGAR du site Web de la SEC, à www.sec.gov.
Pour consulter les autres éléments de ce communiqué, notamment :
Mise en garde concernant les déclarations prospectives
Les communications publiques de la Banque de Montréal comprennent souvent des déclarations prospectives, écrites ou verbales. Le présent document contient de telles déclarations, qui peuvent aussi figurer dans d’autres documents déposés auprès des organismes canadiens de réglementation ou de la Securities and Exchange Commission des États-Unis, ou dans d’autres communications. Toutes ces déclarations sont énoncées sous réserve des règles d’exonération de la Private Securities Litigation Reform Act, loi américaine de 1995, et des lois canadiennes sur les valeurs mobilières applicables. Les déclarations prospectives peuvent comprendre notamment des observations concernant nos objectifs et nos priorités pour l’exercice 2006 et au-delà, nos stratégies ou actions futures, nos cibles, nos attentes concernant notre situation financière ou le cours de nos actions et les résultats ou les perspectives de notre exploitation ou des économies canadienne et américaine.
De par leur nature, les déclarations prospectives exigent la formulation d’hypothèses et comportent des risques et des incertitudes. Il existe un risque appréciable que les prévisions, pronostics, conclusions ou projections se révèlent inexacts, que nos hypothèses soient erronées et que les résultats réels diffèrent sensiblement de ces prévisions, pronostics, conclusions ou projections. Nous conseillons aux lecteurs du présent document de ne pas se fier indûment à ces déclarations, étant donné que les résultats réels, les conditions, les actions ou les événements futurs pourraient différer sensiblement des cibles, attentes, estimations ou intentions exprimées dans ces déclarations prospectives, en raison d’un certain nombre de facteurs.
Les résultats réels ayant trait aux déclarations prospectives peuvent être influencés par de nombreux facteurs, notamment : la situation économique générale dans les pays où nous sommes présents, les fluctuations des taux d’intérêt et de change, les changements de politique monétaire, l’intensité de la concurrence dans les secteurs géographiques et les domaines d’activité dans lesquels nous œuvrons, les changements de législation, les procédures judiciaires ou démarches réglementaires, l’exactitude ou l’exhaustivité de l’information que nous obtenons sur nos clients et nos contreparties, notre capacité de mettre en œuvre nos plans stratégiques, de conclure des acquisitions et d’intégrer les entreprises acquises, les estimations comptables critiques, les risques opérationnels et infrastructurels, la situation politique générale, les activités des marchés financiers internationaux, les répercussions de guerres ou d’activités terroristes sur nos activités, les répercussions de maladies sur les économies locales, nationales ou mondiale, et les répercussions de perturbations des infrastructures publiques telles que les perturbations des services de transport et de communication et des systèmes d’alimentation en énergie ou en eau et les changements technologiques.
Nous tenons à souligner que la liste de facteurs qui précède n’est pas exhaustive. D’autres facteurs pourraient influer défavorablement sur nos résultats. Pour de plus amples renseignements, le lecteur peut se reporter aux pages 29 et 30 du Rapport annuel 2005 de BMO, qui décrit en détail certains facteurs clés susceptibles d’influer sur les résultats futurs de BMO. Les investisseurs et les autres personnes qui se fient à des déclarations prospectives pour prendre des décisions à l’égard de la Banque de Montréal doivent tenir soigneusement compte de ces facteurs, ainsi que d’autres incertitudes et événements potentiels, et de l’incertitude inhérente aux déclarations prospectives. La Banque de Montréal ne s’engage pas à mettre à jour les déclarations prospectives, verbales ou écrites, qui peuvent être faites, à l’occasion, par elle même ou en son nom.
Les hypothèses relatives au comportement des économies canadienne et américaine en 2006 et aux conséquences de ce comportement sur nos activités sont des facteurs importants dont nous tenons compte lorsque nous établissons nos priorités et objectifs stratégiques et nos cibles financières, y compris notre provision pour créances irrécouvrables. Selon une de nos principales hypothèses, les économies canadienne et américaine croîtront à un rythme vigoureux en 2006 et le taux d’inflation demeurera bas. Nous prévoyons également que les taux d’intérêt augmenteront progressivement dans les deux pays en 2006 et que le dollar canadien conservera ses récents gains. Pour élaborer nos prévisions en matière de croissance économique, en général et dans le secteur des services financiers, nous utilisons principalement les données économiques historiques fournies par les administrations publiques du Canada et des États-Unis et leurs agences. Les lois fiscales en vigueur dans les pays où nous sommes présents, principalement le Canada et les États-Unis, sont des facteurs importants dont nous devons tenir compte pour déterminer notre taux d’imposition effectif normal.
RENSEIGNEMENTS À L'INTENTION DES INVESTISSEURS ET DES MÉDIAS
Documents destinés aux investisseurs
Les parties intéressées peuvent consulter le présent communiqué, les présentations qui l'accompagnent et des données financières complémentaires sur notre site www.bmo.com/relationsinvestisseurs. Ces documents sont également disponibles aux bureaux de BMO Groupe financier, au 100 King Street West, 1 First Canadian Place, 18e étage, Toronto, Ontario, M5X 1A1.
Téléconférence et cyberconférence trimestrielles
Les parties intéressées sont invitées à se joindre à notre téléconférence trimestrielle, le jeudi 2 mars 2006 à 13 h 30, heure normale des Rocheuses (15 h 30, heure normale de l’Est). À cette occasion, les hauts dirigeants de BMO commenteront les résultats du trimestre et répondront aux questions des investisseurs. La conférence sera accessible par téléphone, au (416) 695-9753 (région de Toronto) ou au 1 888 789-0089 (extérieur de Toronto, sans frais). L'enregistrement de la conférence sera accessible jusqu'au mercredi 15 mars 2006, au (416) 695-5292 (région de Toronto) ou au 1 888 742-2491 (extérieur de Toronto, sans frais) (code d'accès : 6788).
La cyberconférence trimestrielle sera accessible en direct à l'adresse suivante :
www.bmo.com/relationsinvestisseurs. Elle sera accessible en différé sur notre site jusqu’au mardi 23 mai 2006.
Relations avec les médias
Ronald Monet, Montréal, ronald.monet@bmo.com, (514) 877-1101
Ralph Marranca, Toronto, ralph.marranca@bmo.com, (416) 867-3996
Relations avec les investisseurs
Susan Payne, première vice-présidente, Relations avec les investisseurs, susan.payne@bmo.com, (416) 867-6656
Steven Bonin, directeur général, Relations avec les investisseurs, steven.bonin@bmo.com, (416) 867-5452
Krista White, directrice principale, Relations avec les investisseurs, krista.white@bmo.com, (416) 867-7019
Chef des finances
Karen Maidment, chef des finances et des affaires administratives,
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Secrétariat général
Robert Horte, vice-président et secrétaire général, Secrétariat général et affaires juridiques,
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