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Communiqués de presse

Les services pétroliers et gaziers connaîtront le meilleur rendement de l’industrie canadienne en 2006-2007 avec un taux de croissance moyen de plus de 13 pour cent selon BMO  

Les services pétroliers et gaziers, la machinerie autre qu’électrique, l’extraction minière, les produits électroniques et le commerce de gros continueront de figurer parmi les industries canadiennes dont l’expansion sera la plus rapide au cours des deux prochaines années, selon un nouveau rapport publié par la Direction des études économiques de BMO Groupe financier.

Le rapport sur les perspectives économiques sectorielles canadiennes de 2006-2007 indique que la composition de la croissance industrielle de l’économie canadienne demeurera pratiquement inchangée cette année et l’année prochaine, alors que les conditions économiques généralement saines de 2005 se maintiendront.

« Une solide demande mondiale et les prix élevés des principales marchandises, alliés à une recrudescence des investissements dans le secteur commercial et à un commerce international en pleine expansion, demeureront les facteurs dominants qui propulseront certaines industries en tête de peloton », selon Earl Sweet, économiste en chef adjoint, BMO Groupe financier.

Les services pétroliers et gaziers prendront la tête du peloton en 2006-2007, stimulés par des cours des marchandises élevés qui favoriseront les entrées de fonds dans le secteur, par l’exploitation intensive des champs existants et par l’exploration et la mise en valeur de nouvelles réserves.

« L’essor que connaît le secteur de l’exploitation des sables bitumineux stimulera substantiellement l’activité dans les secteurs de la construction non résidentielle et des industries périphériques comme la location et la location-bail d’équipement », a fait valoir M. Sweet.

Parmi les autres secteurs, l’exploitation minière et le raffinage des métaux devraient continuer de progresser à un rythme soutenu au Canada. « La forte croissance économique mondiale devrait contribuer au maintien d’un marché des métaux ferme soutenant la demande et les prix », a poursuivi M. Sweet.

La production de machinerie et d’équipement devrait également enregistrer des gains solides au cours des deux prochaines années, la hausse habituelle des investissements d’entreprise qui survient à l’étape avancée du cycle stimulant la croissance de la demande. Entre-temps, le besoin permanent et vital de stimuler la productivité favorisera grandement l’investissement dans l’équipement à fort contenu technologique, notamment les produits électroniques et les ordinateurs.

La recrudescence du commerce international (particulièrement dans le secteur des ressources naturelles), la vigueur des investissements d’entreprise et les dépenses de consommation soutenues assureront une forte croissance du commerce de gros. Les mêmes facteurs créent des conditions de marché relativement solides pour l’industrie du transport et de l’entreposage.

L’implantation de nouveaux services, de pair avec la pénétration accrue d’autres services qui n’ont pas encore atteint leur stade de maturation, devrait propulser le secteur des communications et des services d’information, et plus que compenser le déclin relatif des services traditionnels.

M. Sweet a souligné que, bien que l’économie canadienne globale semble bien accuser l’impact du raffermissement du dollar canadien et de la hausse des prix de l’énergie, certaines industries – principalement du secteur manufacturier – connaissent des difficultés d’adaptation. « D’autres rajustements de la sorte devraient freiner le rendement de certaines industries comme les pâtes et papiers, les produits métalliques usinés et les pêcheries », a poursuivi M. Sweet.

Malgré des conditions commerciales généralement positives, d’autres secteurs connaîtront également un ralentissement. Par exemple, le ralentissement prévu de la construction domiciliaire en Amérique du Nord – qui a été l’un des principaux moteurs de l’activité économique au cours des dernières années – se traduira par une baisse de production dans plusieurs industries, y compris la construction, les matériaux de construction, les produits forestiers, les produits en plastique et les meubles.

La solide tendance à la mondialisation maintiendra une pression intense sur la restructuration des industries fortement axées sur la main-d’œuvre, notamment les textiles, le vêtement et le cuir, dont le rendement devrait fléchir face à la forte concurrence livrée par des pays comme la Chine.

Par ailleurs, les difficultés que connaissent les trois grands de l’auto viendront assombrir les perspectives du secteur automobile canadien, tant au niveau de l’assemblage qu’à celui de la production des pièces. Bien que la majorité des fermetures annoncées ne se produiront qu’en 2008, on s’attend à ce que la production ralentisse dans le secteur avant cette date.

 

Dix secteurs les plus performants en 2006-2007
                Pourcentage de fluctuation annuelle moyenne de la production réelle

2006-2007

2004-2005

Services gaziers et pétroliers

13,6

10,0

Machinerie autre qu’électrique

10,0

9,0

Extraction minière

7,0

4,7

Produits électroniques

7,0

11,5

Commerce de gros

6,5

6,5

Communication et services d’information

6,3

3,6

Location et location-bail

5,0

2,7

Entreprises de service

4,5

2,1

Produits manufacturés divers

4,5

4,0

Transport et entreposage

4,3

4,8

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