Sauter la navigation
Show
Navigation ignorée

Communiqués de presse

« Retirez le mot retraite », ordonnent 87 pour cent des Canadiens âgés de 45 ans et plus BMO Groupe financier et Ipsos Reid dévoilent les résultats du sondage le plus exhaustif jamais réalisé sur les tendances

MONTRÉAL, le 7 décembre 2005 – BMO Groupe financier a annoncé aujourd’hui les résultats préliminaires du sondage de BMO sur les tendances en matière de retraite, l’étude la plus complète sur la retraite jamais menée au Canada. Réalisée par Ipsos Reid pour le compte de BMO, l’étude a sondé 5 325 preneurs de décisions financières canadiens de 45 ans et plus, révélant une cohorte de citoyens optimistes dont 87 pour cent affirment que le mot « retraite » devrait être redéfini car cette réalité a grandement évolué au fil des ans.

« L’étude corrobore les anecdotes et témoignages qualitatifs de plus en plus nombreux de nos clients à l’effet que la notion de retraite est en pleine mutation. L’étude dépeint une population à la fois positive et confiante que ses attentes se réaliseront. Toutefois, pour décrire la réalité de la « nouvelle retraite », les préretraités disent que ce sera une période au cours de laquelle ils s’attendent à continuer de travailler, indique Caroline Dabu, vice-présidente, Marketing et stratégie clientèle, BMO Groupe financier. Le thème commun à tous ces commentaires est une volonté affirmée de cesser d’aborder la retraite sous l’angle des stéréotypes et de notions souvent idéalistes, et de ne pas la considérer comme un point fixe dans le temps, mais plutôt comme une transition entre le travail à temps plein et une retraite active. »

Le sondage de BMO sur les tendances en matière de retraite décrit les attentes des retraités et préretraités canadiens à l’égard de leur retraite. Voici quelques exemples des résultats de l’enquête :

Le mot « retraite » devrait être redéfini car cette réalité a grandement évolué au fil des ans. Près de neuf Canadiens de 45 ans et plus sur dix (87 pour cent) abondent dans ce sens.

· Lorsqu’on leur demande laquelle d’une série de huit phrases définit le mieux la notion de « nouvelle retraite », ils répondent le plus souvent « la prochaine étape de ma vie » (63 %), « le reste de ma vie » (58 %), « le temps de réaliser mes rêves » (47 %), « la seconde moitié de ma vie » (46 %), « MES années » (45 %), « Un nouveau début » (45 %), « Mes meilleures années » (36 %), « Les années généreuses » (27 %).

Fini la morosité. Contrairement à la croyance populaire qui veut que les gens ressentent de l’anxiété par rapport à leur retraite, les retraités et les préretraités s’avouent optimistes. Les descriptions les plus souvent retenues par les deux groupes pour décrire la retraite sont « liberté », « plus de temps libre », « la prochaine étape de ma vie », « plaisir » et « confiance ». Selon les deux groupes, les descriptions les moins pertinentes seraient « anxiété », « solitude » et « incertitude ». En fait, 74 pour cent des retraités et 73 pour cent des préretraités ont choisi le mot « liberté », tandis que seulement cinq pour cent des retraités et 7 pour cent des préretraités ont retenu le mot « anxiété ».

Dans l’idéal, les préretraités et les retraités préféreraient ne pas travailler. Lorsqu’on leur demande à quoi, dans l’idéal, ils aimeraient consacrer leur temps à la retraite, les retraités et les préretraités s’entendent pour dire qu’ils préféreraient ne pas travailler, quels que soient leur statut de retraite, leur âge, leur sexe et leur niveau de santé actuels. Leurs préférences se classent dans l’ordre suivant :

· voyages (58 pour cent), hobbies et artisanat (48 pour cent), temps en famille ou avec les amis (25 pour cent), bénévolat (18 pour cent), sport (14 pour cent), travail (1 pour cent), travail de consultant ou petite entreprise (1 pour cent).

En réalité, les préretraités vont travailler davantage que leurs concitoyens plus âgés. Interrogés sur le travail après la retraite traditionnelle, 58 pour cent des préretraités ont indiqué qu’ils prévoyaient consacrer du temps à travailler pour un employeur, tandis que 50 pour cent entendaient investir du temps dans leur carrière ou dans l’entreprise familiale lorsqu’ils prendront leur retraite. Seulement 16 pour cent des retraités actuels consacrent beaucoup ou un peu de temps à travailler pour un employeur et 17 pour cent des retraités actuels consacrent beaucoup ou un peu de temps à travailler pour leur carrière ou dans l’entreprise familiale.

Travailler plus longtemps pour rester actif. Les principales raisons pour lesquelles les préretraités entendent travailler à leur retraite sont les suivantes : c’est d’abord « pour rester actif mentalement » (71 pour cent), puis « pour rester en contact avec les gens » (63 pour cent), « pour faire de l’argent » (61 pour cent), « pour être physiquement actif » (56 pour cent), « pour rester occupé » (51 pour cent) et «pour chasser l’ennui » (49 pour cent).

Les hommes et les femmes semblent prendre leur retraite pour des raisons différentes. Bien que les autres raisons qui motivent le départ à la retraite soient similaires pour les deux sexes, les hommes ont davantage tendance à avoir pris leur retraite parce qu’ils « croyaient avoir suffisamment d’argent pour prendre leur retraite » (31 contre 19 pour cent pour les femmes). Les femmes sont plus enclines que les hommes à avoir pris leur retraite parce qu’elles « voulaient passer plus de temps en famille » (15 contre 11 pour cent pour les hommes) ou pour « une raison de santé » (21 contre 16 pour cent pour les hommes). Les hommes affirment aussi en plus grand nombre que les femmes que leur qualité de vie s’est avérée meilleure que prévue (29 contre 25 pour cent).

Devenir plus charitable en vieillissant. Les probabilités de consacrer ou de s’attendre à consacrer beaucoup de temps au bénévolat augmentent avec l’âge : 15 pour cent des 45 à 54 ans, 16 pour cent des 55 à 64 ans, 23 pour cent des 65 à 70 ans et 22 pour cent des 70 ans et plus consacrent ou s’attendent à consacrer beaucoup de temps à ce type d’activité.

Revenu mensuel moyen de 3 500 $ à la retraite. Lorsqu’on les interroge sur le financement de leur retraite,une majorité des préretraités (66 pour cent) l’envisage sous la perspective d’un revenu mensuel de 3 500 $ en moyenne. Environ un quart des personnes interrogées (24 pour cent) envisagent le financement de leur retraite sous l’angle d’un apport de revenu annuel de 54 700 $ en moyenne. Seule une très infime proportion (8 pour cent) disent penser à un montant forfaitaire de 649 500 $ en moyenne.

Les deux tiers des retraités et des préretraités ont ou auront des dettes à la retraite. Soixante-quatre pour cent des retraités ont des dettes lorsqu’ils parviennent à la retraite et parmi eux, plus d’un sur quatre (28 pour cent) se dit mal à l’aise avec le montant de sa dette. Plus des deux tiers (68 pour cent) des préretraités s’attendent à avoir des dettes à payer lorsqu’ils parviendront à la retraite.

« Les résultats de cette étude exhaustive brossent un tableau sans précédent de ce que sera la retraite à l’avenir au Canada. Malgré un certain degré de préoccupations, contrairement aux sombres scénarios populaires, notre étude dépeint un portrait optimiste d’un segment dynamique de la population prêt à passer à une étape emballante de sa vie », commente John Wright, premier vice-président, Ipsos Reid.

Répercussions d’une nouvelle retraite

« En plus d’être étroite et stéréotypée, l’approche traditionnelle à l’égard de la planification de la retraite s’appuie sur des hypothèses dépassées sur ce qu’est la retraite. Jusqu’à présent, la planification de la retraite a principalement reposé sur l’accumulation d’un actif. Notre étude démontre cependant qu’il faut également planifier le revenu requis pendant la période de transition entre la carrière et la retraite active », précise Mme Dabu.

BMO Groupe financier a également dévoilé aujourd’hui le site Web Une retraite à votre image auquel on accès à l’adresse http://www.bmonb.com/retraiteavotreimage/default.html. Ce nouveau site fait un survol complet des nouvelles réalités avec lesquelles il faut désormais compter dans le processus de planification de la retraite, et présente des études de cas et des ressources externes qui seront mises à jour sur une base régulière.

Le site abrite également un nouvel outil de transition destiné à la nouvelle cohorte de Canadiens âgés de 45 ans et plus. Partant du principe que la retraite n’arrive pas à un point donné dans le temps, mais est plutôt une transition entre le travail à temps plein et la pleine retraite, l’outil en ligne illustre l’impact de cette phase transitoire sur le programme d’épargne-retraite des clients. BMO prépare présentement le lancement d’autres produits et solutions au cours de la nouvelle année.

Méthodologie du sondage

Le sondage Ipsos Reid/BMO a été réalisé en ligne entre le 21 et le 27 octobre 2005 auprès d’un échantillonnage aléatoire de 5 325 preneurs de décisions financières âgés de 45 ans ou plus disposant d’un actif financier de 25 000 $ et plus. Avec un échantillonnage de cette ampleur, les résultats sont jugés fiables avec une marge d’erreur de ±1,34 point de pourcentage, 19 fois sur 20, par rapport à ce qu’ils auraient été si toute la population canadienne de 45 ans et plus disposant d’un actif financier de

25 000 $ et plus avaient été sondée. Ces données ont été pondérées pour s’assurer que la représentation régionale et la composition de l’actif reflètent celles de la population canadienne au recensement de 2001. Pour de plus amples renseignements, veuillez visiter le site www.ipsos.ca.

Un mot sur BMO Groupe financier

Fondé en 1817 sous le nom de Banque de Montréal, BMO Groupe financier est une entreprise nord-américaine de services financiers hautement diversifiés. Fort d'un actif total de 297 milliards de dollars au 31 octobre 2005, et d'un effectif de plus de 33 000 employés, BMO offre une vaste gamme de produits et de solutions dans les domaines des services bancaires de détail, de la gestion de patrimoine et des services d'investissement. BMO Groupe financier sert ses clients dans tout le Canada par l'intermédiaire de BMO Banque de Montréal, sa société canadienne de services de détail, et de BMO Nesbitt Burns, une des plus importantes sociétés de placement à service complet du Canada. Aux États-Unis, BMO sert ses clients par l'intermédiaire de Harris, société financière intégrée de Chicago, qui offre des services bancaires, de crédit, d'investissement, de planification financière, d'administration de fiducie, de gestion de portefeuille, de services financiers aux familles et de transfert de patrimoine à plus d’un million de particuliers, de PME, de grandes entreprises et d'institutions

- 30 -