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Communiqués de presse

BMO Groupe Financier annonce un revenu net record pour le quatrième trimestre et pour l’exercice 2005  

Communiqué intégral sur les résultats trimestriels, y compris la vue d'ensemble des résultats, le tableau des faits saillants, l’analyse des résultats financiers et les états financiers non vérifiés, en format PDF.

La vigueur des services bancaires aux particuliers et aux entreprises et des services de gestion de patrimoine a permis d’atteindre un revenu net record. Le revenu net du quatrième trimestre s’est accru de 20 % par rapport à l’an dernier et de 22 % par rapport au troisième trimestre.

Principaux points de comparaison avec les résultats du quatrième trimestre de l’an dernier :

  • Revenu net de 657 millions de dollars, en hausse de 106 millions ou de 20 %.
  • Résultat par action1 (RPA) de 1,27 $ et RPA avant amortissement2 de 1,31 $, en hausse respectivement de 20 % et 19 %.
  • Rendement des capitaux propres (RCP) de 19,8 %, alors qu’il était de 17,8 %.
  • Croissance du revenu2 de 16,3 % (de 18,6 % si on exclut l’incidence de l’affaiblissement du dollar américain).
  • Hausse des frais de 9,6 % (de 11,8 % si on exclut l’incidence de l’affaiblissement du dollar américain).
  • Amélioration du ratio de productivité2 de 376 points de base à 61, 7% et amélioration du ratio de productivité avant amortissement2 de 350 points de base à 60,9 %.
  • Provision spécifique pour créances irrécouvrables de 57 millions de dollars sans réduction de la réserve générale, alors qu’un recouvrement net de pertes sur créances de 13 millions de dollars, constitué de provisions spécifiques de 37 millions et d’une réduction de la réserve générale de 50 millions, avait été comptabilisé l’an dernier.
  • Vente de Harrisdirect, conclue le 6 octobre 2005, générant un gain de 49 millions de dollars (18 millions après impôts).
  • Revenu net des groupes d’exploitation
    • Groupe Particuliers et entreprises : hausse de 38 millions de dollars, ou de 14 %, à 305 millions.
    • Groupe Gestion privée : hausse de 54 millions de dollars, ou de 103 %, à 107 millions.
    • Groupe Services d’investissement : hausse de 34 millions de dollars, ou de 18 %, à 225 millions.
    • Groupe Services d’entreprise : baisse de 20 millions de dollars, à 20 millions.

1 Sauf indication contraire, lorsqu’il est question de résultat par action (RPA) dans le présent communiqué, il s’agit toujours du résultat dilué par action.

2 Les rajustements qui ont pour effet de substituer les résultats avant amortissement aux résultats selon les principes comptables généralement reconnus (PCGR) et de substituer le revenu et les impôts sur les bénéfices sur une base d’imposition comparable (bic) au revenu et aux impôts sur les bénéfices selon les PCGR sont exposés plus loin dans la section Mesures non conformes aux PCGR de l’Analyse des résultats financiers, où sont également expliqués toutes les mesures non conformes aux PCGR et leurs plus proches équivalents selon les PCGR. Les revenus et les impôts sur les bénéfices sont indiqués dans les états financiers conformément aux PCGR. Sauf en ce qui concerne les états financiers, tous les revenus et impôts sur les bénéfices, ainsi que les mesures qui incluent des revenus ou des impôts sur les bénéfices, qui sont présentés dans le présent document le sont sur une base d’imposition comparable.

Les références aux services aux particuliers et aux entreprises concernent les activités du groupe Particuliers et entreprises et les références aux services de gestion de patrimoine concernent les activités du groupe Gestion privée.

MD Marque déposée de la Banque de Montréal.

Principaux points de comparaison des résultats de l’exercice 2005 avec ceux de l’exercice précédent :

  • Revenu net record de 2 400 millions de dollars en 2005, en hausse de 94 millions ou de 4,1 %.
  • Quatre de nos cinq cibles financières ont été atteintes ou dépassées.
  • RPA de 4,64 $, en hausse de 5,0 %, et RPA avant amortissement de 4,79 $, en hausse de 4,8 %.
  • RCP de 18,8 %, alors qu’il était de 19,4 %.
  • Amélioration du ratio de productivité de 136 points de base à 63,5 % et amélioration du ratio de productivité avant amortissement de 120 points de base à 62,6 %.
  • Croissance du revenu de 5,0 % (de 7,2 % si on exclut l’incidence de l’affaiblissement du dollar américain), alors que les frais ont augmenté de 2,8 % (de 5,1 % si on exclut l’incidence de l’affaiblissement du dollar américain).
  • Provision pour créances irrécouvrables de 179 millions de dollars constituée de provisions spécifiques de 219 millions et d’une réduction de la réserve générale de 40 millions, alors qu’en 2004, nous avions comptabilisé un recouvrement net de pertes sur créances de 103 millions, constitué de provisions spécifiques de 67 millions et d’une réduction de 170 millions de la réserve générale.
  • Excellent ratio du capital de première catégorie de 10,25 %, alors qu’il était de 9,39 % au troisième trimestre et de 9,81 % il y a un an.
  • Hausse des dividendes déclarés en 2005 de 16 % par rapport à 2004, à 1,85 $ par action. Le dividende trimestriel a été haussé deux fois en 2005 et augmente de 11 % par rapport au quatrième trimestre de 2004, à 0,49 $ par action.
  • Revenu net des groupes d’exploitation
    • Groupe Particuliers et entreprises : hausse de 217 millions de dollars, ou de 22 %, à 1 199 millions.
    • Groupe Gestion privée : hausse de 93 millions de dollars, ou de 41 %, à 320 millions.
    • Groupe Services d’investissement : hausse de 20 millions de dollars, ou de 3 %, à 852 millions.
    • Groupe Services d’entreprise : baisse de 236 millions de dollars à 29 millions, en raison de la hausse des provisions spécifiques pour créances irrécouvrables et d’une réduction moins importante de la réserve générale.

La Banque de Montréal utilise une marque unifiée reliant toutes les sociétés membres de l’organisation. La Banque de Montréal et ses filiales sont désignées par l’appellation BMO Groupe financier. Ainsi, dans le présent document, les appellations BMO et BMO Groupe financier désignent la Banque de Montréal ainsi que ses filiales.

RAPPORT DE GESTION DU QUATRIÈME TRIMESTRE DE 2005
Les commentaires contenus dans le Rapport de gestion du quatrième trimestre sont en date du 29 novembre 2005. Sauf indication contraire, tous les montants sont en dollars canadiens et ont été établis à partir d'états financiers préparés conformément aux principes comptables généralement reconnus (PCGR) du Canada.


1) Montants et mesures non conformes aux PCGR. Voir plus haut la note 2 des principaux points de comparaison des résultats et la section Mesures conformes et non conformes aux PCGR utilisées dans le Rapport de gestion, de l'Analyse des résultats financiers, qui portent sur l'utilisation des mesures non conformes aux PCGR dans le présent document.

Montréal, le 29 novembre 2005 – BMO Groupe financier déclare un revenu net record de 657 millions de dollars pour son quatrième trimestre, soit une hausse de 20 % par rapport au quatrième trimestre de l’an dernier et de 22 % par rapport au troisième trimestre de 2005. Le revenu net de l’exercice 2005 atteint le chiffre record de 2 400 millions de dollars, soit une progression de 94 millions, ou de 4,1 %, comparativement à l’exercice 2004.

REVUE DES RÉSULTATS
« Nos résultats d’exploitation ont fortement progressé au quatrième trimestre par rapport à l’an dernier, en dépit de provisions pour créances irrécouvrables plus élevées et ce, même en excluant certains éléments significatifs qui ont augmenté notre revenu net, a déclaré Tony Comper, président et chef de la direction de BMO Groupe financier. Par rapport à l’an dernier, chacun de nos groupes clients a nettement augmenté son revenu net et accru son volume d’affaires. »

Pour le quatrième trimestre, le revenu net s’élève à 657 millions de dollars, soit une progression de 106 millions, ou de 20 %, par rapport au quatrième trimestre de 2004. Quant au RPA, il se chiffre à 1,27 $, soit une hausse de 0,21 $, ou de 20 %, et le RPA avant amortissement s’établit à 1,31 $, en hausse de 0,21 $ ou de 19 %.

L’augmentation du revenu net au quatrième trimestre de 2005 comprend l’incidence nette après impôts, au montant de 43 millions de dollars, des éléments significatifs suivants :

  • Un gain de 49 millions de dollars (18 millions après impôts) provenant de la vente de Harrisdirect, comptabilisé dans les autres revenus des activités du groupe Gestion privée aux États-Unis.
  • Un gain de 50 millions de dollars (32 millions après impôts) provenant de la vente d’actions ordinaires TSX, réparti également entre les groupes Gestion privée et Services d’investissement.
  • Un gain de 29 millions de dollars (19 millions après impôts) provenant de la vente de notre immeuble de bureaux de Calgary, comptabilisé dans les autres revenus du groupe Services d’entreprise.
  • Un rajustement de 40 millions de dollars (26 millions après impôts) qui a diminué les revenus de services de cartes du groupe Particuliers et entreprises, à la suite de nouvelles améliorations apportées à la méthode utilisée pour déterminer le passif lié aux récompenses de notre programme de fidélisation de la clientèle.

Au quatrième trimestre de 2004, l’augmentation du revenu net comprenait l’incidence après impôts, au montant de 24 millions de dollars, des éléments suivants :

  • Une réduction de 50 millions de dollars (33 millions après impôts) de la réserve générale pour créances irrécouvrables, comptabilisée dans les résultats du groupe Services d’entreprise.
  • Un rajustement de 14 millions de dollars (9 millions après impôts) qui a diminué les revenus de services de cartes du groupe Particuliers et entreprises, en raison de la hausse des taux d’échange de récompenses de notre programme de fidélisation de la clientèle.

Comparativement à l’an dernier, le revenu net du groupe Particuliers et entreprises a progressé de 38 millions de dollars, ou de 14 %, au quatrième trimestre, grâce à l’augmentation des volumes au Canada et aux États-Unis, à la stabilité des marges au Canada et à la baisse du taux d’imposition effectif. Ces facteurs ont toutefois été partiellement neutralisés par la baisse des frais de services de cartes résultant des rajustements au programme de fidélisation de la clientèle mentionnés plus haut. Aux États-Unis, l’augmentation des volumes résulte des acquisitions et de la croissance des prêts. Le groupe Gestion privée a augmenté son revenu net de 54 millions de dollars, ou de 103 %, dont environ 20 millions, ou 38 %, grâce à la croissance du volume d’affaires et aux avantages découlant de la gestion continue des frais. Le groupe a également comptabilisé des gains provenant de la vente de Harrisdirect et d’un investissement dans les actions ordinaires TSX en 2005. Quant au groupe Services d’investissement, il a accru son revenu net de 34 millions de dollars, ou de 18 %, en grande partie grâce à l’accroissement de l’activité sur les marchés financiers et à un gain provenant de la vente d’actions ordinaires TSX. L’affaiblissement du dollar américain a retranché 5 millions de dollars au revenu net de BMO par rapport à l’an dernier.

Le revenu1 a progressé de 371 millions de dollars, ou de 16 %, au quatrième trimestre par rapport à l’an dernier, pour s’établir à 2 650 millions. Une fois rajusté pour tenir compte de la dépréciation du dollar américain, le revenu s’est accru de 423 millions de dollars ou de 19 %. Le revenu du groupe Particuliers et entreprises a progressé de 73 millions de dollars grâce à la croissance des volumes, partiellement neutralisée par la diminution des frais de services de cartes et le rétrécissement de la marge nette d’intérêts aux États-Unis. La contribution des entreprises acquises aux États-Unis à l’augmentation du revenu s’élève à 13 millions de dollars. Le groupe Gestion privée a augmenté son revenu de 128 millions de dollars, grâce à la croissance des revenus d’exploitation dans l’ensemble de ses secteurs d’activité et au gain de 74 millions de la vente d’actifs mentionnée plus haut. Le revenu du groupe Services d’investissement s’est accru de 103 millions de dollars, ou de 17 %, grâce à l’augmentation des revenus de négociation et des commissions sur les fusions et acquisitions et sur la négociation de titres. Les volumes des prêts aux grandes entreprises et les gains sur titres de placement ont également augmenté, grâce au gain de 25 millions de dollars provenant de la vente des actions ordinaires TSX.

Par rapport au troisième trimestre, le revenu net du quatrième trimestre s’est accru de 116 millions de dollars, ou de 22 %, dont 43 millions grâce aux éléments significatifs mentionnés plus haut. Le RPA a progressé de 0,22 $, ou de 21 %, et le RPA avant amortissement, de 0,23 $ ou de 21 %.

Le revenu net du groupe Particuliers et entreprises a diminué de 2 millions de dollars, ou de 1,1 %, comparativement au troisième trimestre. La poursuite de la croissance de la plupart des produits offerts aux particuliers et aux entreprises et la baisse du taux d’imposition effectif ont été annulées par le rajustement des frais de services de cartes et l’augmentation des frais au Canada. Le groupe Gestion privée a accru son revenu net de 44 millions de dollars ou de 70 %. La progression des résultats d’exploitation représente 10 millions de dollars ou 16 points de pourcentage de l’augmentation du revenu net, tandis que le reste s’explique par les gains provenant des ventes mentionnées plus haut. Le groupe Services d’investissement a accru son revenu net de 41 millions de dollars, ou de 22 %, grâce à l’augmentation de ses revenus due en partie à la hausse des revenus de négociation et à la vente des actions ordinaires TSX. Quant au groupe Services d’entreprise, il a augmenté son revenu net grâce à un gain de 29 millions de dollars (19 millions après impôts) provenant de la vente de notre immeuble de bureaux de Calgary et à la réduction de la provision pour créances irrécouvrables.

Le revenu a progressé de 209 millions de dollars, ou de 8,7 %, par rapport au troisième trimestre, en partie grâce aux 88 millions liés aux éléments significatifs mentionnés plus haut. Les revenus des activités de placement à service complet et des fonds d’investissement du groupe Gestion privée ont augmenté, les activités du groupe Services d’investissement sur les marchés financiers se sont accrues et les volumes des services bancaires aux particuliers et aux entreprises ont progressé au Canada.

La marge nette d’intérêts1 s’établit à 1,58 % pour le quatrième trimestre de 2005, en baisse de 24 points de base comparativement à l’an dernier et de 7 points de base par rapport au troisième trimestre. Pour les deux périodes, la marge nette d’intérêts des services bancaires aux particuliers et aux entreprises a légèrement augmenté au Canada, mais elle s’est rétrécie aux États-Unis et au sein du groupe Services d’investissement. La marge nette d’intérêts du groupe Services d’investissement s’est contractée en raison de la diminution du revenu net d’intérêts lié aux opérations de négociation et de la hausse des taux d’intérêt à court terme aux États-Unis qui a comprimé les marges dans nos secteurs d’activité sensibles aux taux d’intérêt. Les marges nettes d’intérêts sont présentées en détail dans la section Revenu de l’Analyse des résultats financiers.

Le ratio des frais autres que d’intérêts au revenu1 (ou ratio de productivité) s’établit à 61,7 % pour le quatrième trimestre, alors qu’il atteignait 65,5 % il y a un an et 64,7 % au troisième trimestre. Le ratio de productivité avant amortissement1 s’établit à 60,9 % pour le trimestre, soit une amélioration de 350 points de base comparativement à l’an dernier et de 285 points de base par rapport au troisième trimestre. Ces améliorations s’expliquent par la forte progression du revenu. Les frais autres que d’intérêts se chiffrent à 1 636 millions de dollars pour le quatrième trimestre de 2005, soit une augmentation de 143 millions, ou de 9,6 %, par rapport à l’an dernier, due principalement à la hausse des coûts de la rémunération liée au rendement, qui découle de l’amélioration du rendement. Par rapport au troisième trimestre, les frais ont augmenté de 57 millions de dollars, principalement en raison des indemnités de cessation d’emploi. La contribution des entreprises acquises dans le secteur des services bancaires aux particuliers et aux entreprises aux États-Unis à la croissance des frais par rapport à l’an dernier se chiffre à 9 millions de dollars.

La provision pour créances irrécouvrables s’établit à 57 millions de dollars pour le quatrième trimestre, alors qu’elle s’élevait à 73 millions au trimestre précédent et qu’au quatrième trimestre de l’an dernier, un recouvrement net de pertes sur créances de 13 millions avait été comptabilisé. Ce recouvrement net résultait de provisions spécifiques de 37 millions de dollars et d’une réduction de 50 millions de la réserve générale. Il n’y a pas eu de réduction de la réserve générale aux troisième et quatrième trimestres de 2005.

Le revenu net provenant de nos activités aux États-Unis s’établit à 102 millions de dollars, ou à 15,5 % du revenu net de BMO au quatrième trimestre, alors qu’il se chiffrait à 61 millions ou à 11,2 % il y a un an et à 85 millions ou à 15,7 % au troisième trimestre de 2005.

Le revenu net se chiffre à 2 400 millions de dollars pour l’exercice 2005, soit une progression de 94 millions, ou de 4,1 %, par rapport à 2004. Cette progression s’explique par l’incidence, qui se chiffre à 155 millions de dollars (6,8 %), de la croissance du volume d’affaires et par l’incidence, au montant de 122 millions (5,3 %), de la baisse du taux d’imposition effectif, facteurs partiellement neutralisés par l’incidence, au montant de 183 millions (-8,0 %) d’une hausse de 282 millions des provisions pour créances irrécouvrables.

« Chacun de nos groupes d’exploitation a produit des résultats records en 2005 et BMO a encore une fois inscrit un revenu net record, a ajouté M. Comper. Les résultats de nos services bancaires aux particuliers et aux entreprises et de nos services de gestion de patrimoine ont été particulièrement favorables. Globalement, notre croissance a été quelque peu ralentie par les moins bons résultats des secteurs d’activité du groupe Services d’investissement qui sont sensibles aux taux d’intérêt et par la hausse des provisions pour créances irrécouvrables, les résultats de 2004 ayant bénéficié d’une performance particulièrement remarquable du portefeuille de prêts favorisée par des reprises et recouvrements élevés. »

Le RPA se chiffre à 4,64 $, soit une hausse de 0,22 $ ou de 5,0 %, et le RPA avant amortissement atteint 4,79 $, soit une hausse de 0,22 $ ou de 4,8 %. BMO visait, pour 2005, une croissance du RPA se situant dans une fourchette de 3 % à 8 % par rapport à un montant de base de 4,21 $, abstraction faite des changements à la réserve générale pour créances irrécouvrables. Si on exclut les 40 millions de dollars retranchés de la réserve générale en 2005 et la réduction de 170 millions effectuée en 2004, le RPA s’est accru de 9,0 % à 4,59 $, ce qui est supérieur à notre cible.

La forte croissance du revenu et l’efficacité de la gestion des coûts des groupes Particuliers et entreprises et Gestion privée a conduit à une forte augmentation de leur revenu net en 2005. Celui du groupe Services d’investissement a légèrement progressé, en partie grâce à certains éléments significatifs, à une réduction de la provision pour créances irrécouvrables et à la baisse du taux d’imposition effectif. Le revenu net du groupe Services d’entreprise a considérablement diminué, en grande partie à cause de la hausse des provisions pour créances irrécouvrables, qui s’explique partiellement par une réduction plus importante de la réserve générale en 2004. La dépréciation du dollar américain a occasionné une réduction du revenu net de BMO de 42 millions de dollars en 2005 comparativement à l’an dernier.

Pour l’exercice 2005, notre revenu s’est accru de 470 millions de dollars, ou de 5,0 %, à 9 958 millions de dollars. Une fois rajusté pour tenir compte de la dépréciation du dollar américain, notre revenu a progressé de 683 millions de dollars ou de 7,2 %. Le revenu du groupe Particuliers et entreprises a fortement progressé, grâce à la croissance des volumes des produits offerts aux particuliers et aux entreprises et à celle des revenus d’assurance et des services de cartes. Les revenus que le groupe Gestion privée a tirés des activités de placement à service complet, des fonds d’investissement et des placements à terme ont eux aussi connu des augmentations, qui ont plus que compensé la baisse des revenus des activités de placement en direct. Le revenu du groupe Services d’investissement a diminué, l’augmentation des revenus de négociation et des commissions de consultation ayant été inférieure à la baisse des revenus des secteurs sensibles aux taux d’intérêt. Ces secteurs ont subi l’effet défavorable de la hausse des taux d’intérêt à court terme et de l’aplatissement de la courbe de rendement qui en est résulté ainsi que de la situation de la concurrence sur le marché. Le revenu du groupe Services d’entreprise a lui aussi diminué, principalement à cause de la baisse des gains nets sur titres de placement.

« Nous avons dépassé quatre des cinq cibles que nous nous étions fixées pour l’exercice 2005, y compris celles de la croissance du revenu net et du rendement des capitaux propres, après avoir atteint ou dépassé nos cinq cibles financières en 2003 et en 2004, a poursuivi M. Comper. Nous avons encore accru notre productivité, après l’importante amélioration de 420 points de base réalisée au cours des deux exercices précédents, mais nous n’avons pas pu atteindre notre cible d’amélioration de la productivité pour l’ensemble de l’entreprise, car nous avons continué à investir pour la croissance future de notre revenu net. »

Le ratio de productivité avant amortissement de BMO pour l’exercice 2005 s’établit à 62,6 %, soit une amélioration de 120 points de base par rapport à 2004. Nous visions à améliorer ce ratio de 150 à 200 points de base en 2005. Les groupes Particuliers et entreprises et Gestion privée ont tous deux considérablement accru leur productivité; si nous sommes restés en deçà de notre cible, c’est principalement parce que le groupe Services d’investissement n’a pas atteint la sienne, même si ce groupe a maintenu son ratio de productivité au deuxième rang de son groupe de référence au cours des neuf premiers mois de 2005.

Les frais autres que d’intérêts ont augmenté de 170 millions de dollars, ou de 2,8 %, à 6 327 millions en 2005. Une fois rajustés pour tenir compte de l’affaiblissement du dollar américain, les frais se sont accrus de 315 millions de dollars ou de 5,1 %. L’augmentation est attribuable aux entreprises acquises, à la hausse des coûts de la rémunération liée au rendement et à d’autres frais liés au développement des affaires.

La provision pour créances irrécouvrables s’est accrue de 282 millions de dollars en 2005 tout en demeurant favorable dans une perspective historique. Pour l’exercice, la provision se chiffre à 179 millions de dollars, soit 219 millions de provisions spécifiques et une réduction de 40 millions de la réserve générale. En 2004, nous avions comptabilisé un recouvrement net de pertes sur créances de 103 millions de dollars, résultat de provisions spécifiques de 67 millions et d’une réduction de 170 millions de la réserve générale. L’augmentation des provisions spécifiques en 2005 est liée à la diminution des reprises et des recouvrements, mais la somme de 219 millions de dollars comptabilisée au titre des provisions spécifiques est inférieure à la cible de 400 millions que nous avions fixée au début de l’exercice et à la nouvelle cible de 275 millions que nous avions établie à la fin du deuxième trimestre.

En 2005, le revenu net de nos activités aux États-Unis a totalisé 472 millions de dollars, soit 19,6 % du revenu net de BMO, alors qu’il se chiffrait à 430 millions et à 18,7 % en 2004.

Le ratio du capital de première catégorie s’établissait à 10,25 % à la fin de 2005, alors qu’il était de 9,39 % à la fin du troisième trimestre et de 9,81 % à la fin de 2004. La progression par rapport au troisième trimestre est due à la réduction de la déduction pour écart d’acquisition résultant de la vente de Harrisdirect, à l’émission de 450 millions de dollars d’instruments novateurs appartenant au capital de première catégorie et à l’augmentation des bénéfices non répartis. Par rapport à l’an dernier, la progression est due principalement aux mêmes facteurs, partiellement neutralisés par l’augmentation de l’actif pondéré en fonction des risques, associée à la croissance des prêts du groupe Particuliers et entreprises et à celle des prêts et engagements du groupe Services d’investissement.

Le 1er septembre 2005, nous avons annoncé une offre publique de rachat dans le cours normal de nos activités entrant en vigueur le 7 septembre 2005, visant à racheter à des fins d’annulation un maximum de 15 millions d’actions ordinaires de la Banque de Montréal, soit environ 3 % des actions en circulation de BMO. L’offre expirera le 5 septembre 2006. Au cours du trimestre, nous avons racheté 816 000 actions ordinaires de la Banque de Montréal en vertu de cette offre, à un prix moyen de 57,71 $ l’action, ce qui représente une somme totale de 47 millions de dollars. Dans le cadre de notre précédente offre publique de rachat dans le cours normal de nos activités, qui est arrivée à échéance le 6 août après 12 mois, nous avons racheté 7 521 000 actions à un prix moyen de 55,51 $, ce qui représentait une somme totale de 418 millions de dollars. En 2005, nous avons racheté 6 958 000 actions dans le cadre de nos programmes de rachat, ce qui représentait une somme de 390 millions de dollars. Les rachats compensent les 6 280 000 actions qui ont été émises en 2005 en raison de l’exercice d’options d’achat d’actions, d’actions échangeables et du programme de réinvestissement de dividendes.

Le 6 octobre 2005, BMO a annoncé la conclusion de la vente de sa participation dans Harrisdirect, sa société d’investissement en direct aux États-Unis, à E*TRADE Financial Corporation. Cette vente a généré un gain de 49 millions de dollars (18 millions après impôts) qui a été comptabilisé dans les autres revenus tirés des activités du groupe Gestion privée aux États-Unis. Ce gain incluait 25 millions de dollars américains au titre du remboursement estimé, par Harrisdirect, des frais du programme de fonds d’investissement liés à nos fonds Harris Insight Funds. Les impôts sur les bénéfices relatifs à la vente ont été affectés selon un choix fiscal. Les résultats des activités de Harrisdirect inclus dans les résultats du groupe Gestion privée comprennent les éléments suivants (en dollars américains) : pour le quatrième trimestre, un revenu de 82 millions de dollars, des frais autres que d’intérêts de 51 millions, un revenu net de 10 millions et un revenu net avant amortissement de 16 millions; pour l’exercice 2005, un revenu de 209 millions de dollars, des frais autres que d’intérêts de 200 millions, une perte nette de 4 millions et un revenu net avant amortissement de 23 millions. Les résultats ci-dessus comprennent le gain de 41 millions de dollars américains (15 millions de dollars américains après impôts) provenant de la vente.

Le ratio de distribution de BMO pour l’exercice s’élève à 39,0 %. Le 23 août 2005, BMO a annoncé une hausse de 6,5 % de son dividende trimestriel sur actions ordinaires, ce qui le portait de 0,46 $ à 0,49 $ et constituait la deuxième hausse du dividende trimestriel cette année. Cette augmentation s’inscrit dans la poursuite de l’objectif de BMO qui consiste à atteindre à long terme un ratio de distribution se situant dans une fourchette de 35 % à 45 %. À la fin de 2005, le dividende trimestriel sur actions ordinaires de BMO s’établit à 0,49 $, soit une progression de 11 % par rapport à la fin de 2004 et les dividendes déclarés en 2005 se chiffrent à 1,85 $ par action, soit une hausse de 16 %.


 1 Sur une base d’imposition comparable – voir la section Mesures conformes et non conformes aux PCGR utilisées dans le Rapport de gestion.

Perspectives économiques pour 2006
La croissance de l’économie canadienne devrait être plus forte en 2006, alors que l’incidence négative de la vigueur du dollar canadien s’estompera. Les dépenses des particuliers devraient continuer à bénéficier de taux d’intérêt peu élevés, quoique en hausse, tandis que les investissements des entreprises demeureront élevés grâce à une confiance accrue dans l’expansion de l’économie. Il est à prévoir que la Banque du Canada maintiendra sa récente politique de hausses graduelles des taux d’intérêt vers des niveaux plus normaux. Le ralentissement prévu de la progression des prix des produits de base devrait empêcher le dollar canadien de continuer à s’apprécier par rapport au dollar américain. Une expansion économique plus vigoureuse en 2006 devrait favoriser la poursuite de la croissance des prêts hypothécaires à l’habitation, du crédit à la consommation et des prêts aux entreprises, même si la hausse des taux d’intérêt réduira les gains. L’amélioration du climat économique devrait également stimuler l’activité dans le domaine des services bancaires d’investissement tarifés.

L’économie américaine devrait encore croître à un rythme soutenu en 2006, partiellement stimulée par les travaux de reconstruction entrepris sur la côte du golfe du Mexique à la suite des ouragans particulièrement dévastateurs de 2005. Dans l’ensemble du pays, les dépenses en immobilisations des entreprises pour accroître leur productivité devraient demeurer importantes, ce qui soutiendra la croissance des prêts aux entreprises. On s’attend à ce que les taux d’intérêt montent modérément en 2006, réduisant ainsi la capacité d’accéder à la propriété résidentielle, ce qui ralentira l’activité sur le marché de l’habitation et réduira la demande de prêts hypothécaires à l’habitation.

Responsabilité de la direction à l'égard de l'information financière
Un cadre de gouvernance financière rigoureux et complet a été mis en place au sein de BMO et de ses filiales, aux niveaux de la direction et du Conseil d'administration. Chaque année, le rapport annuel de BMO contient une déclaration signée par le chef de la direction et le chef des finances faisant état de la responsabilité de la direction à l'égard de l'information financière contenue dans le rapport. Lors de la publication de son rapport annuel et d'autres documents d'information, en décembre 2005, BMO déposera des déclarations certifiant ses résultats, signées par le chef de la direction et le chef des finances, auprès des Autorités canadiennes en valeurs mobilières et de la SEC des États-Unis. Dans ces déclarations, le chef de la direction et le chef des finances de BMO certifieront, comme l'exigent la législation canadienne sur les valeurs mobilières et la loi Sarbanes-Oxley des États-Unis, l'exactitude de l'information financière contenue dans nos documents d'information déposés auprès des organismes de réglementation, ainsi que l'efficacité des contrôles et des méthodes utilisés pour produire cette information. Le chef de la direction et le chef des finances de BMO ont également certifié aux organismes de réglementation des valeurs mobilières l'exactitude de l'information financière contenue dans les rapports intermédiaires de BMO en 2005.

Comme lors des trimestres précédents, le Comité de vérification de BMO a examiné le présent document et les états financiers consolidés intermédiaires non vérifiés ci-joints, et le Conseil d'administration de BMO a approuvé ces documents avant leur publication.


On trouvera une analyse plus détaillée de nos secteurs d’activité, de nos stratégies et de nos objectifs dans la section Rapport de gestion du Rapport annuel de BMO, accessible sur notre site Web à l’adresse www.bmo.com/relationsinvestisseurs. Nous invitons également les lecteurs à visiter ce site pour y obtenir d’autres renseignements financiers trimestriels. Les états financiers consolidés vérifiés de BMO pour l’exercice terminé le 31 octobre 2005 ainsi que le Rapport de gestion 2005 seront accessibles sur le site Web le ou vers le 19 décembre 2005.

 Documents déposés auprès des organismes de réglementation
Nos documents d’information continue, y compris nos documents intermédiaires, notre Rapport de gestion et nos États financiers consolidés vérifiés annuels, notre Notice annuelle et notre Avis de convocation à l’assemblée annuelle des actionnaires et circulaire de sollicitation de procurations, sont accessibles sur notre site Web, à www.bmo.com/relationsinvestisseurs, sur le site des Autorités canadiennes en valeurs mobilières, à www.sedar.com, et dans la section EDGAR du site Web de la SEC, à www.sec.gov.


Pour consulter les autres éléments de ce communiqué, notamment :

Les faits saillants financiers

Analyse des résultats financiers

Les états financiers non vérifiés


MISE EN GARDE CONCERNANT LES DÉCLARATIONS PROSPECTIVES
Les communications publiques de la Banque de Montréal comprennent souvent des déclarations prospectives, écrites ou verbales. Le présent document contient de telles déclarations, qui peuvent aussi figurer dans d’autres documents déposés auprès des organismes canadiens de réglementation ou de la Securities and Exchange Commission des États-Unis, ou dans d'autres communications. Toutes ces déclarations sont énoncées sous réserve des règles d'exonération de la Private Securities Litigation Reform Act, loi américaine de 1995, et des lois canadiennes sur les valeurs mobilières applicables. Les déclarations prospectives peuvent comprendre notamment des observations concernant nos objectifs et nos priorités pour l'exercice 2006 et au-delà, nos stratégies ou actions futures, nos cibles, nos attentes concernant notre situation financière ou le cours de nos actions et les résultats ou les perspectives de notre exploitation ou des économies canadienne et américaine.

De par leur nature, les déclarations prospectives exigent la formulation d’hypothèses et comportent des risques et des incertitudes. Il existe un risque appréciable que les prévisions, pronostics, conclusions ou projections se révèlent inexacts, que nos hypothèses soient erronées et que les résultats réels diffèrent sensiblement de ces prévisions, pronostics, conclusions ou projections. Nous conseillons aux lecteurs du présent document de ne pas se fier indûment à ces déclarations, étant donné que les résultats réels, les conditions, les actions ou les événements futurs pourraient différer sensiblement des cibles, attentes, estimations ou intentions exprimées dans ces déclarations prospectives, en raison d'un certain nombre de facteurs.

Les résultats réels ayant trait aux déclarations prospectives peuvent être influencés par de nombreux facteurs, notamment : la situation économique générale dans les pays où nous sommes présents, les fluctuations des taux d’intérêt et de change, les changements de politique monétaire, l’intensité de la concurrence dans les secteurs géographiques et les domaines d'activité dans lesquels nous œuvrons, les changements de législation, les procédures judiciaires ou démarches réglementaires, l’exactitude ou l’exhaustivité de l’information que nous obtenons sur nos clients et nos contreparties, notre capacité de mettre en œuvre nos plans stratégiques, de conclure des acquisitions et d’intégrer les entreprises acquises, les estimations comptables critiques, les risques opérationnels et infrastructurels, la situation politique générale, les activités des marchés financiers internationaux, les répercussions de guerres ou d'activités terroristes, les répercussions de maladies sur les économies locales, nationales ou mondiale, et les répercussions de perturbations des infrastructures publiques telles que les perturbations des services de transport et de communication et des systèmes d'alimentation en énergie ou en eau et les changements technologiques.

Nous tenons à souligner que la liste de facteurs qui précède n'est pas exhaustive. D’autres facteurs pourraient influer défavorablement sur nos résultats. Les investisseurs et les autres personnes qui se fient à des déclarations prospectives pour prendre des décisions à l'égard de la Banque de Montréal doivent tenir soigneusement compte de ces facteurs, ainsi que d'autres incertitudes et événements potentiels, et de l'incertitude inhérente aux déclarations prospectives. La Banque de Montréal ne s'engage pas à mettre à jour les déclarations prospectives, verbales ou écrites, qui peuvent être faites, à l'occasion, par elle-même ou en son nom.

Les hypothèses relatives au comportement des économies canadienne et américaine en 2006 et aux conséquences de ce comportement sur nos activités sont des facteurs importants dont nous tenons compte lorsque nous établissons nos priorités et objectifs stratégiques et nos cibles financières, y compris notre provision pour créances irrécouvrables. Selon une de nos principales hypothèses, les économies canadienne et américaine croîtront à un rythme vigoureux en 2006 et le taux d’inflation demeurera bas. Nous prévoyons également que les taux d’intérêt augmenteront progressivement dans les deux pays en 2006 et que le dollar canadien conservera ses récents gains. Pour élaborer nos prévisions en matière de croissance économique, en général et dans le secteur des services financiers, nous utilisons principalement les données économiques historiques fournies par les administrations publiques du Canada et des États-Unis et leurs agences. Les lois fiscales en vigueur dans les pays où nous sommes présents, principalement le Canada et les États-Unis, sont des facteurs importants dont nous devons tenir compte pour déterminer notre taux d’imposition effectif normal.


RENSEIGNEMENTS À L'INTENTION DES INVESTISSEURS ET DES MÉDIAS

Documents destinés aux investisseurs
Les parties intéressées peuvent consulter le présent communiqué, les présentations qui l'accompagnent et des données financières complémentaires sur notre site www.bmo.com/relationsinvestisseurs. Ces documents sont également disponibles aux bureaux de BMO Groupe financier, au 100 King Street West, 1 First Canadian Place, 18e étage, Toronto, Ontario, M5X 1A1.

Téléconférence et cyberconférence trimestrielles
Les parties intéressées sont invitées à se joindre à notre téléconférence trimestrielle, le mardi 29 novembre 2005 à 13 h 30 (HNE). À cette occasion, les hauts dirigeants de BMO commenteront les résultats du trimestre et répondront aux questions des investisseurs. La conférence sera accessible par téléphone, au (416) 695-9753 (région de Toronto) ou au 1 888 789-0089 (extérieur de Toronto, sans frais). L'enregistrement de la conférence sera accessible jusqu'au mardi 13 décembre 2005, au (416) 695-5292 (région de Toronto) ou au 1 888 742-2491 (extérieur de Toronto, sans frais) (code d'accès : 1165).

La cyberconférence trimestrielle sera accessible en direct à l'adresse suivante : www.bmo.com/relationsinvestisseurs. Elle sera accessible en différé sur notre site jusqu’au lundi 27 février 2006.

Relations avec les médias
Ronald Monet, Montréal, ronald.monet@bmo.com, (514) 877-1101
Ralph Marranca, Toronto, ralph.marranca@bmo.com, (416) 867-3996

Relations avec les investisseurs
Susan Payne, première vice-présidente, Relations avec les investisseurs, susan.payne@bmo.com, (416) 867-6656
Steven Bonin, directeur général, Relations avec les investisseurs, steven.bonin@bmo.com, (416) 867-5452
Krista White, directrice principale, Relations avec les investisseurs, krista.white@bmo.com, (416) 867-7019

Chef des finances
Karen Maidment, première vice-présidente à la direction et chef des finances, karen.maidment@bmo.com, (416) 867-6776

Secrétariat général
Robert Horte, vice-président et secrétaire général, Secrétariat général et affaires juridiques, corp.secretary@bmo.com, (416) 867-6785