Les émissions de télévision qui traitent de rénovation domiciliaire contribuent au dépassement des budgets de rénovation, selon un sondage de BMO Banque de Montréal
Les émissions de télévision qui traitent de l’amélioration des maisons et de décoration intérieure poussent un certain nombre de Canadiens à opter pour les rénovations de leurs rêves plutôt que pour un projet qui correspondrait plus à leur situation financière. Selon un sondage commandé par BMO Banque de Montréal, ces émissions ont incité 29 % des Canadiens qui possèdent une maison à entreprendre des travaux.
Le sondage nous apprend également que 60 % des Canadiens qui ont récemment rénové leur résidence ont préparé un budget avant d’entreprendre les travaux. Cependant, 27 % de ceux qui ont fait des rénovations ont dépensé plus que ce qu’ils avaient prévu.
« Il n’est pas toujours facile de s’en tenir à un budget, surtout quand les émissions de télévision et les magazines qui traitent de rénovation domiciliaire excitent l’appétit des consommateurs et les poussent à se procurer le dernier cri en fait d’appareils électroménagers et de décoration, a déclaré Maria Racanelli, vice-présidente, Services bancaires aux particuliers, BMO Banque de Montréal. Les propriétaires de maison sont souvent bien décidés à s’en tenir à leur budget de rénovation, mais l’influence des émissions de télévision les pousse souvent à leurs limites, ce qui peut leur occasionner de sérieux maux de tête financiers quand vient le temps de calculer le montant de la facture finale. »
La capacité de prévoir les coûts supplémentaires éventuels au moyen d’une bonne planification financière peut réduire le stress occasionné par la rénovation d’une résidence. Les experts recommandent de ne pas attendre le début des travaux pour obtenir du financement, une Marge-crédit personnelle ou une Marge-crédit sur valeur domiciliaire, par exemple, qui peuvent procurer le coussin financier dont la plupart des propriétaires qui entreprennent de rénover leur résidence ont besoin.
« Le fait de disposer d’une marge de crédit ne signifie pas que vous devez l’utiliser, mais cela vous procurera une protection supplémentaire si vous devez engager des frais imprévus pour la réfection du câblage électrique de votre maison, par exemple”, poursuit Mme Racanelli.
Bien que le sondage révèle que 68 % des propriétaires de maison canadiens paient leurs rénovations en puisant dans leurs économies ou leurs placements, l’absence de planification pourrait, au bout du compte, leur occasionner des difficultés financières. Le sondage indique également que 34 % des propriétaires de maison empruntent pour payer leurs rénovations.
Pour aider les propriétaires qui envisagent de rénover leur résidence, Mme Racanelli propose quelques éléments de planification financière :
· Pensez à long terme lorsque vous prenez des décisions financières.
Que vous puisiez dans vos économies ou que vous empruntiez, prenez le temps de rencontrer un planificateur financier pour vous assurer de connaître toutes les options.
Même si vous considérez les frais de rénovation comme une dépense à court terme, adoptez une approche à long terme afin de maximiser votre épargne.
· Commencez par vous occuper de vos dettes et consolidez-les.
- Il est toujours utile de libérer des fonds.
- Examinez bien votre situation financière afin de comprendre les conséquences de votre endettement et combien d’intérêts vous payez.
- Lorsque c’est possible, consolidez vos dettes à l’intérieur d’un emprunt à taux plus bas (un prêt au taux préférentiel plus 1 %, par exemple).
· Augmentez votre valeur globale en misant sur vos actifs pour obtenir des capitaux.
- Parce qu’il comprend que la situation de chaque investisseur et de chaque propriétaire de maison est différente, le conseiller financier peut vous proposer des solutions qui vous conviendront.
- Que vous prévoyiez de payer vos rénovations en utilisant votre épargne, une marge de crédit sur valeur domiciliaire ou une marge de crédit personnelle, votre priorité devrait toujours être de maintenir un équilibre entre vos besoins financiers à court terme et vos objectifs financiers à long terme.
Données tirées du sondage sur la rénovation domiciliaire :
· Les propriétaires de maison de Toronto ont été les plus nombreux (23 %) à déclarer que les récents gains du marché de l’habitation avaient influencé leur décision d’entreprendre des rénovations. Tandis qu’à Calgary, seulement 18 % des propriétaires sondés ont donné la même réponse.
· Les propriétaires de maison de Toronto ont également été les plus portés (30 %) à déclarer qu’ils étaient influencés par les émissions de télévision qui traitent de décoration ou de rénovation domiciliaire, tandis qu’à Halifax, seulement 21 % des répondants ont reconnu que ces émissions avaient une forte influence sur eux.
Budgets de rénovation selon les régions
Ville
|
Moins de 10 000 $
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De 10 000 $ à 25 000 $
|
De 25 000 $ à 50 000 $
|
50 000 $ et plus
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Calgary
|
55 %
|
22 %
|
8 %
|
7 %
|
Halifax
|
72 %
|
14 %
|
1 %
|
1 %
|
Montréal
|
70 %
|
15 %
|
2 %
|
3 %
|
Toronto
|
60 %
|
23 %
|
8 %
|
3 %
|
Vancouver
|
67 %
|
15 %
|
5 %
|
8 %
|
· Les propriétaires de maison de Montréal ont été les plus nombreux (22 %) à avoir demandé ou à avoir l’intention de demander les conseils d’un spécialiste des questions financières avant d’entreprendre des rénovations. Les propriétaires ont répondu de la même façon dans une proportion de 15 % à Halifax, de 13 % à Toronto et de 12 % à Calgary.
· Les propriétaires de maison de Vancouver ont été les plus nombreux (77 %) à déclarer avoir payé leurs rénovations en puisant dans leur épargne et leurs placements, tandis que ceux de Halifax ont fait de même dans une proportion de 50 %.
· Les propriétaires de maison qui ont refinancé leur hypothèque pour payer leurs rénovations représentaient 11 % des répondants à Halifax, 9 % à Montréal, 3 % à Vancouver et Toronto et 2 % à Calgary.
Note aux rédacteurs en chef : Le sondage de BMO sur la rénovation domiciliaire a été réalisé par Decima Research entre les 8 et 21 septembre 2005 auprès de 1006 propriétaires de maison canadiens qui ont été sélectionnés au hasard dans cinq grandes villes (Vancouver, Calgary, Toronto, Montréal et Halifax) et qui ont rénové leur résidence au cours des trois dernières années ou qui prévoient de le faire au cours des deux prochaines années. Avec un échantillon de cette taille, la marge d’erreur est de ± 3,1 points de pourcentage, 19 fois sur 20, par rapport aux résultats qui auraient été obtenus si tous les Canadiens qui ont fair des rénovations ou qui ont l’intention d’en faire avaient répondu. La marge d’erreur est plus grande à l’intérieur d’une même région et dans certains autres sous-groupes de la population visée par le sondage.
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