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Communiqués de presse

BMO Groupe Financier annonce ses résultats pour le troisième trimestre de 2005  

 Communiqué intégral sur les résultats trimestriels, y compris la vue d'ensemble des résultats, le tableau des faits saillants, l’analyse des résultats financiers et les états financiers non vérifiés, en format PDF. 

Les services bancaires aux particuliers et aux entreprises génèrent un revenu net record et les services de gestion de patrimoine continuent à afficher une solide croissance par rapport à l’an dernier. Le revenu net global de BMO diminue par rapport à l’an dernier en raison des résultats exceptionnellement favorables du portefeuille de prêts en 2004 et de la baisse du revenu net dans certains secteurs du groupe Services d’investissement. Le dividende trimestriel augmente de 0,03 $ ou de 6,5 % par action ordinaire.

Principaux points de comparaison avec les résultats du troisième trimestre de l’an dernier :

  • Revenu net de 541 millions de dollars, en baisse de 102 millions ou de 16 %.
  • Provision spécifique pour créances irrécouvrables de 73 millions de dollars sans réduction de la réserve générale, alors que l’an dernier des recouvrements spécifiques de 70 millions et une réduction de la réserve générale de 40 millions avaient été comptabilisés, entraînant une augmentation des provisions pour créances irrécouvrables de 183 millions de dollars, sans laquelle le revenu net aurait progressé de 17 millions.
  • Résultat par action1 (RPA) de 1,05 $ et RPA avant amortissement2 de 1,08 $, tous deux en baisse de 15 %.
  • Rendement des capitaux propres (RCP) de 16,5 %, alors qu’il était de 21,0 % un an plus tôt.
  • Croissance du revenu2 de 2,0 % (croissance de 4,2 % en excluant l’incidence de l’affaiblissement du dollar américain).
  • Hausse des frais de 2,6 % (hausse de 5,2 % en excluant l’incidence de l’affaiblissement du dollar américain).
  • Recul du ratio de productivité de 42 points de base à 64,7 % et recul du ratio de productivité avant amortissement2 de 59 points de base à 63,8 %.
  • Ratio du capital de première catégorie de 9,39 %, alors qu’il était de 9,44 % il y a un an et de 9,38 % à la fin du deuxième trimestre.
  • Revenu net des groupes d’exploitation
    • Groupe Particuliers et entreprises : hausse de 39 millions de dollars ou de 15 % par rapport à 307 millions.
    • Groupe Gestion privée : hausse de 5 millions de dollars ou de 8 % par rapport à 63 millions.
    • Groupe Services d’investissement : baisse de 46 millions de dollars ou de 20 % à 184 millions.
    • Groupe Services d’entreprise : baisse de 100 millions de dollars, en raison des résultats très favorables du portefeuille de prêts en 2004.

Principaux points de comparaison avec les résultats des neuf premiers mois de l'an dernier :

  • Revenu net de 1 743 millions de dollars, en baisse de 12 millions ou de 0,7 %.
  • RPA de 3,37 $ et RPA avant amortissement de 3,48 $, tous deux en hausse de 0,01 $.
  • RCP de 18,4 %, alors qu’il était de 20,0 % un an plus tôt.
  • Amélioration du ratio de productivité de 51 points de base à 64,2 % et amélioration du ratio de productivité avant amortissement de 40 points de base à 63,2 %.

Autres points saillants :

  • Baisse du revenu net de 59 millions de dollars, ou de 10 %, par rapport au deuxième trimestre de 2005.
  • Hausse du dividende trimestriel de 0,03 $, ou de 6,5 %, par action ordinaire, à 0,49 $, soit une progression de 11 % depuis un an.

1 Sauf indication contraire, lorsqu’il est question de résultat par action (RPA) dans le présent communiqué, il s’agit toujours du résultat dilué par action.

2 Les rajustements qui ont pour effet de substituer les résultats avant amortissement aux résultats selon les principes comptables généralement reconnus (PCGR) et de substituer le revenu et les impôts sur les bénéfices sur une base d’imposition comparable (bic) au revenu et aux impôts sur les bénéfices selon les PCGR sont exposés plus loin dans la section Mesures non conformes aux PCGR de l’Analyse des résultats financiers, où sont également expliqués toutes les mesures non conformes aux PCGR et leurs plus proches équivalents selon les PCGR. Les revenus et les impôts sur les bénéfices sont indiqués dans les états financiers conformément aux PCGR. Sauf en ce qui concerne les états financiers, tous les revenus et impôts sur les bénéfices, ainsi que les mesures qui incluent des revenus ou des impôts sur les bénéfices, qui sont présentés dans le présent document le sont sur une base d’imposition comparable.

Les références aux services aux particuliers et aux entreprises concernent les activités du groupe Particuliers et entreprises et les références aux services de gestion de patrimoine concernent les activités du groupe Gestion privée.

MD Marque déposée de la Banque de Montréal.


La Banque de Montréal utilise une marque unifiée reliant toutes les sociétés membres de l’organisation. La Banque de Montréal et ses filiales sont désignées par l’appellation BMO Groupe financier. Ainsi, dans le présent document, les appellations BMO et BMO Groupe financier désignent la Banque de Montréal ainsi que ses filiales.

RAPPORT DE GESTION DU DEUXIÈME TRIMESTRE DE 2005
Les commentaires contenus dans le Rapport de gestion sont en date du 23 août 2005. Sauf indication contraire, tous les montants sont en dollars canadiens et ont été établis à partir d'états financiers préparés conformément aux principes comptables généralement reconnus (PCGR) du Canada.


1) Montants ou mesures non conformes aux PCGR. Voir plus haut la note 2 des principaux points de comparaison des résultats et la section Mesures non conformes aux PCGR de l'Analyse des résultats financiers, qui portent sur l'utilisation des mesures non conformes aux PCGR dans le présent document.

Montréal, le 23 août 2005 — BMO Groupe financier déclare un revenu net de 541 millions de dollars pour le troisième trimestre terminé le 31 juillet 2005, soit une baisse de 102 millions, ou de 16 %, par rapport au résultat record d’il y a un an. Le RPA a diminué de 0,19 $, ou de 15 %, et s’établit à 1,05 $.

REVUE DES RÉSULTATS
« Le revenu net de ce trimestre est inférieur au résultat record de l’an dernier, qui avait bénéficié d’une performance particulièrement favorable du portefeuille de prêts, a déclaré Tony Comper, président et chef de la direction, BMO Groupe financier. Nos services bancaires aux particuliers et aux entreprises et nos services de gestion de patrimoine ont poursuivi leur forte croissance par rapport à l’exercice précédent; cependant, certains des secteurs d’activité de nos services d’investissement n’ont pas obtenu d’aussi bons résultats dans le contexte actuel des taux d’intérêt. »

Le groupe Particuliers et entreprises a inscrit un revenu net record au troisième trimestre, en hausse de 39 millions de dollars, ou de 15 %, par rapport à l’an dernier. Au Canada, la croissance résulte à la fois de la progression des volumes de produits destinés aux particuliers et aux entreprises et de l’efficacité des mesures de contrôle des coûts. Aux États Unis, la progression des volumes résulte des acquisitions et de la croissance des prêts. L’incidence de la croissance des volumes au Canada et aux États Unis a été partiellement neutralisée par le rétrécissement des marges nettes d’intérêts. Le revenu net du groupe Gestion privée s’est accru de 5 millions de dollars, ou de 8 %, grâce à la vigueur des activités de placement à service complet et des fonds d’investissement. Le revenu net du groupe Services d’investissement a reculé de 46 millions de dollars, ou de 20 %, en grande partie parce que l’an dernier, ce groupe avait recouvré une perte sur créance de 39 millions de dollars (25 millions après impôts) et perçu des intérêts de 20 millions (13 millions après impôts) sur un prêt qui avait précédemment été radié. Quant au revenu net des Services d’entreprise, il a reculé de 100 millions de dollars par rapport à l’an dernier, en raison de la baisse des recouvrements de pertes sur créances et de l’incidence d’une réduction de la réserve générale de 40 millions de dollars (26 millions après impôts) au cours de la période correspondante de l’exercice précédent. La dépréciation du dollar américain a réduit le revenu net de BMO de 12 millions de dollars comparativement à l’an dernier.

Par rapport au deuxième trimestre de 2005, le revenu net de BMO a diminué de 59 millions de dollars, ou de 10 %, principalement parce que les résultats de ce trimestre comprenaient les éléments suivants : une hausse du revenu du groupe Services d’investissement de 44 millions de dollars (37 millions après impôts) liée à la restructuration des entités à détenteurs de droits variables (EDDV) des clients; et une réduction de la réserve générale pour créances irrécouvrables de 40 millions de dollars (26 millions après impôts) comptabilisée dans les résultats des Services d’entreprise. Le revenu net des services bancaires aux particuliers et aux entreprises a augmenté comparativement au deuxième trimestre, grâce à la croissance des volumes et à l’incidence du fait que le troisième trimestre comptait trois jours de plus, tandis que le revenu net des services de gestion de patrimoine diminuait, la baisse des revenus des activités de placement à service complet et des services de placement en direct n’ayant été que partiellement compensée par la hausse des revenus provenant des fonds d’investissement. Quant au revenu net du groupe Services d’investissement, il a reculé, mais si on tient compte du rajustement relatif aux revenus des EDDV, il a augmenté, grâce en partie à la hausse des gains nets sur titres de placement.

Pour les neuf premiers mois de l’exercice, le revenu net se chiffre à 1 743 millions de dollars, soit un recul de 12 millions, ou de 0,7 %, par rapport à la période comparable en 2004. Le RPA s’élève à 3,37 $ et le RPA avant amortissement, à 3,48 $, tous deux en hausse de 0,01 $ ou de 0,3 %. Les résultats des deux périodes ont été influencés par certains éléments qui se sont en grande partie annulés. La dépréciation du dollar américain a réduit le revenu net de BMO pour les neuf premiers mois de l’exercice de 37 millions de dollars comparativement à la période correspondante de l’an dernier.

« Nous demeurons résolus à atteindre les objectifs financiers que nous nous sommes fixés pour l’exercice, a poursuivi M. Comper. Nous avons accompli des progrès importants au chapitre de la productivité depuis deux ans; cependant, malgré des améliorations importantes réalisées par nos services bancaires aux particuliers et aux entreprises et nos services de gestion de patrimoine, il sera très difficile, compte tenu de nos résultats des trois premiers trimestres, d’atteindre le ratio de productivité que nous visons pour l’ensemble de l’entreprise. »

Les résultats des trois premiers trimestres de l’exercice ont bénéficié de l’efficacité des mesures de contrôle des coûts, de la croissance des volumes des services bancaires aux particuliers et aux entreprises et de la progression des revenus provenant des activités de placement à service complet et des fonds d’investissement des services de gestion de patrimoine. Ces hausses ont été partiellement neutralisées par la baisse des revenus de certains secteurs d’activité de nos services d’investissement et par la forte diminution des revenus et des recouvrements de pertes sur créances des Services d’entreprise, en partie à cause d’une réduction plus importante de la réserve générale en 2004.

Le revenu1 s’est accru de 48 millions de dollars, ou de 2,0 %, pour le trimestre par rapport à l’an dernier et se chiffre à 2 441 millions de dollars. Si on effectue un rajustement pour tenir compte de l’affaiblissement du dollar américain, le revenu a augmenté de 102 millions de dollars, ou de 4,2 %. Le revenu du groupe Particuliers et entreprises a progressé de 62 millions de dollars, grâce à la croissance des volumes au Canada comme aux États Unis, partiellement neutralisée par le rétrécissement des marges nettes d’intérêts. L’apport des entreprises acquises aux États Unis à l’augmentation du revenu s’élève à 22 millions de dollars. Le revenu du groupe Gestion privée s’est accru de 33 millions de dollars, grâce à la hausse des revenus tirés des activités de placement à service complet et des fonds d’investissement, ainsi qu’à l’amélioration des marges sur les placements à terme. Le revenu du groupe Services d’investissement a chuté de 60 millions de dollars, en raison de la baisse du revenu net d’intérêts. Au cours de la même période l’an dernier, des montants d’intérêts importants avaient été perçus sur des prêts précédemment radiés, tandis qu’en 2005, les marges se sont comprimées dans le secteur des prêts aux grandes entreprises ainsi que dans les secteurs sensibles aux taux d’intérêt. Les gains nets sur titres de placement, les revenus tirés des activités de fusion et acquisition et de prise ferme de titres d’emprunt ainsi que les revenus de commissions ont augmenté.

Par rapport au deuxième trimestre, le revenu a progressé de 13 millions de dollars, ou de 0,5 %, grâce au fait que le troisième trimestre comptait trois jours de plus, à la hausse des gains nets sur titres de placement et à la croissance des volumes des services bancaires aux particuliers et aux entreprises. Le revenu du groupe Gestion privée a diminué en raison du ralentissement de l’activité des clients dans les secteurs de l’investissement à service complet et en direct. Le revenu du groupe Services d’investissement a reculé en raison du fait que les résultats du deuxième trimestre comprenaient un revenu de 44 millions de dollars lié à la restructuration des EDDV. Les gains nets sur titres de placement ont augmenté, de même que les revenus tirés des activités de prise ferme de titres d’emprunt et de fusion et acquisition.

Pour les neuf premiers mois de l’exercice, le revenu a progressé de 99 millions de dollars, ou de 1,4 %, et s’établit à 7 308 millions de dollars. Si on effectue un rajustement relativement à l’incidence de la dépréciation du dollar américain, sa progression s’élève à 260 millions de dollars, ou à 3,6 %. Le revenu du groupe Particuliers et entreprises a fortement progressé, grâce à la croissance des volumes, particulièrement ceux des produits destinés aux entreprises, à l’augmentation des revenus d’assurance et à la hausse des frais de services de cartes due en partie à un rajustement de 51 millions de dollars comptabilisé au deuxième trimestre de 2004. Pour ce qui est du groupe Gestion privée, les revenus provenant des activités de placement à service complet, des fonds d’investissement et des placements à terme ont aussi affiché une progression, qui a plus que compensé le recul des revenus des services de placement en direct. Le revenu du groupe Services d’investissement a diminué, en raison de la baisse du revenu net d’intérêts attribuable aux mêmes facteurs qui ont influé sur la performance de ce groupe au troisième trimestre comparativement à l’an dernier. Le revenu des Services d’entreprise a diminué, en grande partie en raison de gains nets sur titres de placement élevés et du rajustement des frais liés au remboursement anticipé des prêts hypothécaires en 2004.

La marge nette d’intérêts1 s’établit à 1,65 % pour le troisième trimestre de 2005, soit un recul de 22 points de base par rapport à l’an dernier. La marge nette d’intérêts des services bancaires aux particuliers et aux entreprises aux États Unis et au Canada s’est comprimée, de même que celle du groupe Services d’investissement. Le 1er novembre 2004, nous avons commencé à consolider certaines entités de titrisation de nos clients, conformément à l'adoption des nouvelles règles comptables de l'Institut Canadien des Comptables Agréés (ICCA) concernant la consolidation des EDDV. Cette mesure a réduit la marge nette d'intérêts aux premier et deuxième trimestres de 2005 par rapport aux périodes comparables, car elle a entraîné l’inclusion d’éléments d’actif moyen d’une valeur approximative de 21 milliards de dollars dans le bilan de BMO. Le 29 avril 2005, nous avons terminé la restructuration de ces EDDV; par conséquent, les actifs de ces entités ne sont plus inclus dans le bilan de BMO à compter de cette date. La marge nette d’intérêts de BMO aux premier et deuxième trimestres était inférieure d’environ 12 points de base à ce qu’elle aurait été si nous n’avions pas été obligés de consolider les actifs des EDDV au cours de ces périodes, et celle du groupe Services d’investissement était inférieure d’environ 9 points de base comparativement à ce qu’elle aurait été. Par rapport au deuxième trimestre, la marge nette d’intérêts de BMO s’est accrue de 5 points de base au troisième trimestre, les marges des services bancaires aux particuliers et aux entreprises s’étant légèrement élargies au Canada mais ayant diminué aux États Unis. La marge nette d’intérêts du groupe Services d’investissement s’est contractée en raison de la hausse des taux d’intérêt à court terme aux États Unis et du rétrécissement de l’écart entre les taux à court terme et les taux à long terme. Pour les neuf premiers mois de l’exercice, la marge nette d’intérêts s’est rétrécie, en grande partie sous l’effet des facteurs décrits ci-dessus. Les marges nettes d’intérêts sont présentées en détail dans la section Revenu de l’Analyse des résultats financiers.

Les frais autres que d’intérêts, qui se chiffrent à 1 579 millions de dollars pour le troisième trimestre de 2005, ont augmenté de 41 millions de dollars, ou de 2,6 %, par rapport à l’an dernier et ils sont restés inchangés comparativement au deuxième trimestre. Les entreprises acquises dans le cadre des services aux particuliers et aux entreprises aux États Unis sont responsables à hauteur de 15 millions de dollars de la croissance des frais par rapport à l’an dernier. Au deuxième trimestre, les frais comprenaient une provision de 25 millions de dollars liée à un litige, dont l’incidence sur les comparaisons a été partiellement compensée par le fait que le troisième trimestre comptait trois jours de plus.

Le ratio des frais autres que d’intérêts au revenu1 (ou ratio de productivité) s’établit à 64,7 % au troisième trimestre, alors qu’il était de 64,3 % il y a un an et de 65,0 % au deuxième trimestre. Le ratio de productivité avant amortissement1 s’établit à 63,8 % pour le trimestre, soit un recul de 59 points de base par rapport à l’an dernier. Ce recul est dû à une hausse du ratio des frais au revenu dans le groupe Services d’investissement, où les baisses de revenu se sont concentrées principalement dans des secteurs aux coûts variables relativement peu élevés. Le ratio de productivité avant amortissement de BMO pour les neuf premiers mois de l’exercice, qui s’établit à 63,2 %, constitue une amélioration de 40 points de base par rapport à la période comparable en 2004. Notre objectif est d’améliorer le ratio de productivité avant amortissement de 150 à 200 points de base en 2005. Le retard accumulé depuis le début de l’exercice est principalement attribuable à des résultats inférieurs aux objectifs dans le groupe Services d’investissement, même si le ratio de productivité du groupe a été meilleur que ceux de la plupart de ses concurrents canadiens.

Les résultats du troisième trimestre comprennent une provision spécifique pour créances irrécouvrables de 73 millions de dollars, alors que des recouvrements spécifiques de 70 millions avaient été effectués il y a un an et qu’une provision spécifique de 46 millions avaient été comptabilisée au deuxième trimestre. Il n’y a eu aucun changement à la réserve générale pour créances irrécouvrables au troisième trimestre de 2005, mais elle a été réduite de 40 millions de dollars au deuxième trimestre de même qu’à chacun des trois premiers trimestres de 2004. Pour les neuf premiers mois de l’exercice, les provisions spécifiques pour créances irrécouvrables s’élèvent à 162 millions de dollars, alors qu’elles se chiffraient à 30 millions pour la période comparable l’an dernier. Nous continuons à prévoir des provisions spécifiques de 275 millions de dollars ou moins pour l’exercice 2005, alors que la cible que nous avons fixée au début de l’exercice est de 400 millions ou moins.

Le ratio du capital de première catégorie se chiffrait à 9,39 % à la fin du trimestre, alors qu’il était de 9,38 % à la fin du deuxième trimestre et de 9,81 % à la fin de 2004. La baisse par rapport à la fin de l’exercice précédent est principalement attribuable à l’augmentation des actifs pondérés en fonction des risques, elle-même due en grande partie à la croissance des prêts du groupe Particuliers et entreprises et à celle des prêts et engagements du groupe Services d’investissement.

Au cours du trimestre, nous avons racheté 842 200 actions ordinaires de la Banque de Montréal dans le cadre de notre programme de rachat d’actions ordinaires, à un prix moyen de 56,26 $ l’action, ce qui représente une somme totale de 47,4 millions de dollars. En vertu de cette offre publique de rachat dans le cours normal de nos activités, dont la durée était de 12 mois et qui a expiré le 6 août, nous avons racheté 7 520 900 actions ordinaires à un prix moyen de 55,51 $, ce qui représente une somme totale de 417,5 millions de dollars. Après la fin du trimestre, le Conseil d’administration de BMO a autorisé la direction à émettre un avis d’intention portant sur le dépôt d’une nouvelle offre publique de rachat dans le cours normal de nos activités, sous réserve de l’approbation de la Bourse de Toronto, dans le but de racheter aux fins d’annulation un maximum de 15 millions d’actions ordinaires de la Banque de Montréal, ce qui représente environ 3 % des actions de BMO en circulation.

Le 8 août 2005, BMO a annoncé la signature d’une entente définitive pour vendre sa participation dans Harrisdirect, sa société de placement en direct aux États Unis. La vente devrait rapporter un produit en espèces global d’environ 910 millions de dollars (750 millions de dollars américains), y compris une distribution d’environ 60 millions de dollars (50 millions de dollars américains) qui sera effectuée par Harrisdirect immédiatement avant la conclusion de la vente. La transaction, qui doit recevoir les autorisations habituelles des organismes de réglementation, devrait être conclue d'ici au 31 octobre 2005. Après déduction des coûts de transaction et d'autres rajustements qui seront arrêtés définitivement au moment de la conclusion, la vente devrait produire un léger gain et ajouter environ 35 points de base au ratio du capital de première catégorie de BMO. Les activités de Harrisdirect n'ont pas d'incidence significative sur les résultats de BMO Groupe financier.

Le ratio de distribution de BMO pour les neuf premiers mois de l’exercice s’élève à 39,5 %. Le 23 août 2005, BMO a annoncé une hausse de 6,5 % de son dividende trimestriel sur actions ordinaires, ce qui le portait de 0,46 $ à 0,49 $ et constituait la deuxième hausse du dividende trimestriel cette année. Cette augmentation s’inscrit dans la poursuite de l’objectif de BMO qui consiste à atteindre à long terme un ratio de distribution se situant dans une fourchette de 35 % à 45 %. Le dividende trimestriel a maintenant progressé de 11 % comparativement à l’an dernier.

___________________
1 Sur une base d'imposition comparable — voir la section Mesures non conformes aux PCGR.

Perspectives concernant le revenu net et la conjoncture économique en 2005
Nous demeurons résolus à atteindre nos cibles pour l'exercice 2005, qui sont énumérées dans le tableau ci-dessus et que nous avons établies à la fin de l'exercice précédent. Il sera cependant très difficile d'atteindre celle qui consiste à améliorer notre ratio de productivité avant amortissement de 150 à 200 points de base. Nous avons amélioré ce ratio de 260 points de base en 2003 et de 160 points de base en 2004. Nos services bancaires aux particuliers et aux entreprises ainsi que nos services de gestion de patrimoine devraient atteindre nos objectifs d’amélioration de la productivité en 2005; cependant, nos services d’investissement vont sans doute rester en deçà de la cible, car les résultats de ce groupe, après avoir été remarquables en 2004, ont subi le contrecoup du contexte des taux d’intérêt en 2005. Le ratio de productivité du groupe Services d’investissement a été un des meilleurs de son groupe de référence au Canada.

Après avoir progressé de 2,9 % au cours de l'année civile 2004, l’économie canadienne devrait progresser à un rythme similaire en 2005, soit une croissance légèrement inférieure à l'estimation de 3,2 % que nous avions faite au début de l'année. La faiblesse des taux d'intérêt continue à favoriser les dépenses des particuliers, les investissements des entreprises et le marché de l’habitation. Des données récentes donnent à penser que l’incidence négative de la vigueur du dollar canadien sur la croissance économique a commencé à s’estomper. En conséquence, il est généralement prévu que la Banque du Canada recommencera à hausser les taux d’intérêt à court terme en septembre. Heureusement, comme le taux d’inflation est bas, on s’attend à ce que le resserrement de la politique monétaire ne se fasse que graduellement, de sorte que la faiblesse des taux d’intérêt devrait continuer à soutenir la croissance du marché de l’habitation et du crédit aux entreprises jusqu’à la fin de l’année. Quant au dollar canadien, il devrait s’échanger dans une fourchette de 80 à 83 cents américains au cours des prochains mois, l’important excédent commercial canadien faisant contrepoids aux effets des taux d’intérêt plus bas au Canada qu’aux États Unis.

Même si elle ne maintiendra pas le rythme de croissance de 4,2 % atteint en 2004, en raison de la réduction des stimulants monétaires et fiscaux et de la hausse des coûts de l'énergie, l'économie américaine devrait continuer à croître à un bon rythme en 2005, soit au rythme de 3,7 % que nous avions prévu à la fin de l’année. Les dépenses en immobilisations des entreprises ont connu une solide croissance au premier semestre de 2005, en raison de la progression de la confiance et des profits. Si le rythme des dépenses se maintient, celles-ci devraient favoriser une forte croissance des prêts aux entreprises au cours de la prochaine année. Par contre, d’autres hausses graduelles des taux d’intérêt vont sans doute ralentir le rythme de croissance des dépenses des particuliers et du marché de l’habitation, réduisant ainsi la demande de prêts hypothécaires à l’habitation.

Responsabilité de la direction à l'égard de l'information financière
Un cadre de gouvernance financière rigoureux et complet a été mis en place au sein de BMO et de ses filiales, aux niveaux de la direction et du Conseil d'administration. Chaque année, le rapport annuel de BMO contient une déclaration signée par le chef de la direction et le chef des finances faisant état de la responsabilité de la direction à l'égard de l'information financière contenue dans le rapport. Lors de la publication de son rapport annuel et d'autres documents d'information, en décembre 2004, BMO a déposé, comme l'année précédente, des déclarations certifiant ses résultats, signées par le chef de la direction et le chef des finances, auprès de la SEC des États Unis. Dans ces déclarations, le chef de la direction et le chef des finances de BMO certifient, comme l'exige la loi Sarbanes Oxley des États Unis, l'exactitude de l'information financière contenue dans nos documents d'information (formule 40-F), ainsi que l'efficacité des contrôles et des méthodes utilisés pour produire cette information. Le chef de la direction et le chef des finances de BMO certifient aux organismes de réglementation des valeurs mobilières l'exactitude de l'information financière contenue dans les rapports intermédiaires de BMO, y compris le présent Rapport de gestion et les états financiers consolidés intermédiaires non vérifiés pour la période terminée le 31 juillet 2005 qui l'accompagnent.

Comme lors des trimestres précédents, le Comité de vérification de BMO a examiné le présent document et les états financiers consolidés intermédiaires non vérifiés ci-joints, et le Conseil d'administration de BMO a approuvé ces documents avant leur publication.

On trouvera une analyse plus détaillée de nos secteurs d'activité, de nos stratégies et de nos objectifs dans la section Rapport de gestion du Rapport annuel 2004 de BMO, accessible sur notre site Web à l'adresse www.bmo.com/relationsinvestisseurs. Nous invitons également les lecteurs à visiter ce site pour y obtenir d'autres renseignements financiers trimestriels.

Documents déposés auprès des organismes de réglementation
Nos documents d'information continue, y compris nos documents intermédiaires, notre Rapport de gestion et nos États financiers consolidés vérifiés annuels, notre Notice annuelle et notre Avis de convocation à l'assemblée annuelle des actionnaires et circulaire de sollicitation de procurations, sont accessibles sur notre site Web,
www.bmo.com/relationsinvestisseurs, sur le site des autorités canadiennes en valeurs mobilières, www.sedar.com, et dans la section EDGAR du site Web de la SEC, à l'adresse www.sec.gov.


Pour consulter les autres éléments de ce communiqué, notamment :

Les faits saillants financiers

Analyse des résultats financiers

Les états financiers non vérifiés


MISE EN GARDE CONCERNANT LES DÉCLARATIONS PROSPECTIVES
Les communications publiques de la Banque de Montréal comprennent souvent des déclarations prospectives, écrites ou verbales. Le présent communiqué contient de telles déclarations, qui peuvent aussi figurer dans des documents déposés auprès des organismes canadiens de réglementation ou de la Securities and Exchange Commission des États Unis, ou dans d'autres communications. Toutes ces déclarations sont énoncées sous réserve des règles d'exonération de la Private Securities Litigation Reform Act, loi américaine de 1995. Les déclarations prospectives peuvent comprendre notamment des observations concernant nos objectifs pour l'exercice 2005 et au-delà, nos stratégies ou actions futures, nos cibles, nos attentes concernant notre situation financière ou le cours de nos actions et les résultats ou les perspectives de notre exploitation ou des économies canadienne et américaine.

De par leur nature, les déclarations prospectives exigent la formulation d’hypothèses et comportent des risques et des incertitudes. Il existe un risque appréciable que les prévisions et autres déclarations prospectives se révèlent inexactes. Nous conseillons aux lecteurs du présent document de ne pas se fier indûment à ces déclarations, étant donné que les résultats réels, les conditions, les actions ou les événements futurs pourraient différer sensiblement des cibles, attentes, estimations ou intentions exprimées dans ces déclarations prospectives, en raison d'un certain nombre de facteurs.

Les résultats réels ayant trait aux déclarations prospectives peuvent être influencés par de nombreux facteurs, notamment : les activités des marchés financiers internationaux, les fluctuations de taux d'intérêt et de change, les répercussions de guerres ou d'activités terroristes, les répercussions de maladies sur les économies locales, nationales ou mondiale, les répercussions de perturbations des infrastructures publiques telles que les perturbations des services de transport et de communication et des systèmes d'alimentation en énergie ou en eau, la conjoncture économique et politique dans certains secteurs et dans le monde, les modifications de la réglementation ou de la législation, les effets de la concurrence dans les secteurs géographiques et les domaines d'activité dans lesquels nous œuvrons, les mesures prises par la direction et les changements technologiques. Nous tenons à souligner que la liste de facteurs qui précède n'est pas exhaustive. Les investisseurs et les autres personnes qui se fient à des déclarations prospectives pour prendre des décisions à l'égard de la Banque de Montréal doivent tenir soigneusement compte de ces facteurs, ainsi que d'autres incertitudes et événements potentiels, et de l'incertitude inhérente aux déclarations prospectives. La Banque de Montréal ne s'engage pas à mettre à jour les déclarations prospectives, verbales ou écrites, qui peuvent être faites, à l'occasion, par elle-même ou en son nom.


RENSEIGNEMENTS À L'INTENTION DES INVESTISSEURS ET DES MÉDIAS

Documents destinés aux investisseurs
Les parties intéressées peuvent consulter le présent communiqué, les présentations qui l'accompagnent et des données financières complémentaires sur notre site
www.bmo.com/relationsinvestisseurs. Ces documents sont également disponibles aux bureaux de BMO Groupe financier, au 100 King Street West, 1 First Canadian Place, 18e étage, Toronto, Ontario, M5X 1A1.

Téléconférence et cyberconférence trimestrielles
Les parties intéressées sont invitées à se joindre à notre téléconférence trimestrielle, le mardi 23 août 2005 à 14 h 30 (HAE). À cette occasion, les hauts dirigeants de BMO commenteront les résultats du trimestre et répondront aux questions des investisseurs. La conférence sera accessible par téléphone, au (416) 695-9753 (région de Toronto) ou au 1 888 789-0089 (extérieur de Toronto, sans frais). L'enregistrement de la conférence sera accessible jusqu'au mardi 6 septembre 2005, au (416) 695-5292 (région de Toronto) ou au 1 888 742-2491 (extérieur de Toronto, sans frais) (code d'accès : 1164).

La cyberconférence trimestrielle sera accessible en direct à l'adresse suivante : www.bmo.com/relationsinvestisseurs. Elle sera accessible en différé sur notre site jusqu'au lundi 28 novembre 2005.

Relations avec les médias
Ronald Monet, Montréal,
ronald.monet@bmo.com, (514) 877-1101
Ralph Marranca, Toronto,
ralph.marranca@bmo.com, (416) 867-3996

Relations avec les investisseurs
Susan Payne, première vice-présidente, Relations avec les investisseurs,
susan.payne@bmo.com, (416) 867-6656
Steven Bonin, directeur général, Relations avec les investisseurs,
steven.bonin@bmo.com, (416) 867-5452
Krista White, directrice principale, Relations avec les investisseurs,
krista.white@bmo.com, (416) 867-7019

Chef des finances
Karen Maidment, première vice-présidente à la direction et chef des finances,
karen.maidment@bmo.com, (416) 867-6776

Secrétariat général
Velma Jones, vice-présidente et secrétaire générale, Secrétariat général et affaires juridiques,
corp.secretary@bmo.com, (416) 867-6785

Tony Comper, président et chef de la direction de BMO Groupe financier, a déclaré que les Services bancaires aux particuliers et aux entreprises et les Services de gestion privée continuent de produire une croissance de revenus forte et il a souligné que la Direction demeure engagée envers l'atteinte des objectifs financiers de l'année fiscale.

BMO Groupe financier a annoncé un revenu net de 541 millions de dollars pour le troisième trimestre qui s'est terminé le 31 juillet 2005, marqué par une croissance forte de ses activités de Services bancaires aux particuliers et aux entreprises ainsi que de ses Services de gestion privée.