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Communiqués de presse

BMO Groupe Financier annonce ses résultats pour le deuxième trimestre de 2005  
 Communiqué intégral sur les résultats trimestriels, y compris la vue d'ensemble des résultats, le tableau des faits saillants, l’analyse des résultats financiers et les états financiers non vérifiés, en format PDF.   

 

Le RPA augmente de 3,6 %, grâce à l'avantage découlant de la forte croissance des services bancaires aux particuliers et aux entreprises et des services de gestion de patrimoine, qui est réduit par la diminution du revenu net de certains secteurs du groupe Services d'investissement et la baisse des gains tirés du portefeuille de titres.

Principaux points de comparaison avec les résultats du deuxième trimestre de l'an dernier :

  • Revenu net de 600 millions de dollars, en hausse de 9 millions ou de 1,6 %. Abstraction faite des éléments significatifs, le revenu net a diminué de 30 millions de dollars, ou de 5,2 %.
  • Résultat par action1 (RPA) de 1,16 $, en hausse de 3,6 %, et RPA avant amortissement2 de 1,21 $, en hausse de 3,4 %.
  • Rendement des capitaux propres (RCP) de 19,5 %, alors qu'il était de 20,4 % un an plus tôt.
  • Provision spécifique pour créances irrécouvrables de 46 millions de dollars et réduction de la réserve générale de 40 millions semblables à l'an dernier.
  • Baisse du revenu2 de 0,7 % (croissance de 1,6 % en excluant l'incidence de l'affaiblissement du dollar américain).
  • Hausse des frais de 0,9 % (hausse de 3,4 % en excluant l'incidence de l'affaiblissement du dollar américain).
  • Recul du ratio de productivité2 de 101 points de base à 65,0 % et recul du ratio de productivité avant amortissement2 de 106 points de base à 64,0 %.
  • Ratio du capital de première catégorie de 9,38 %, alors qu'il était de 9,67 % il y a un an et de 9,72 % à la fin du premier trimestre.

Principaux points de comparaison avec les résultats du premier semestre de l'an dernier :

  • Revenu net de 1 202 millions de dollars, en hausse de 90 millions ou de 8,1 %.
  • RPA de 2,32 $, en hausse de 9,4 %, et RPA avant amortissement de 2,40 $, en hausse de 9,1 %.
  • RCP de 19,5 %, alors qu'il était de 19,4 % un an plus tôt.
  • Amélioration du ratio de productivité de 98 points de base à 63,9 % et amélioration du ratio de productivité avant amortissement de 90 points de base à 62,9 %.

Autres points saillants :

  • Le revenu net est resté relativement inchangé par rapport au premier trimestre de 2005.
  • Le groupe Gestion privée a haussé son revenu net trimestriel à un niveau record.
  • La provision spécifique pour créances irrécouvrables prévue est maintenant de 275 millions de dollars ou moins pour l'exercice 2005, alors que la cible fixée pour l'exercice était de 400 millions ou moins et que notre plus récente estimation s'élevait à 350 millions ou moins.

1 Sauf indication contraire, lorsqu'il est question de résultat par action (RPA) dans le présent communiqué, il s'agit toujours du résultat dilué par action.

2 Les rajustements qui ont pour effet de substituer les résultats avant amortissement aux résultats selon les principes comptables généralement reconnus (PCGR) et de substituer le revenu et les impôts sur les bénéfices sur une base d'imposition comparable (bic) au revenu et aux impôts sur les bénéfices selon les PCGR sont exposés plus loin dans la section « Mesures non conformes aux PCGR » de l'Analyse des résultats financiers, où sont également expliqués toutes les mesures non conformes aux PCGR et leurs plus proches équivalents selon les PCGR. Les revenus et les impôts sur les bénéfices sont indiqués dans les états financiers conformément aux PCGR. Sauf en ce qui concerne les états financiers, tous les revenus et impôts sur les bénéfices, ainsi que les mesures qui incluent des revenus ou des impôts sur les bénéfices, qui sont présentés dans le présent document le sont sur une base d'imposition comparable.

Les références aux services aux particuliers et aux entreprises concernent les activités du groupe Particuliers et entreprises et les références à la gestion de patrimoine concernent les activités du groupe Gestion privée.


La Banque de Montréal utilise une marque unifiée reliant toutes les sociétés membres de l'organisation. La Banque de Montréal et ses filiales sont désignées par l'appellation BMO Groupe financier. Ainsi, dans le présent document, les appellations BMO et BMO Groupe financier désignent la Banque de Montréal ainsi que ses filiales.

RAPPORT DE GESTION DU DEUXIÈME TRIMESTRE DE 2005
Les commentaires contenus dans le Rapport de gestion sont en date du 25 mai 2005. Sauf indication contraire, tous les montants sont en dollars canadiens et ont été établis à partir d'états financiers préparés conformément aux principes comptables généralement reconnus (PCGR) du Canada.

Sommaire des résultats
1) Montants ou mesures non conformes aux PCGR. Voir plus haut la note 2 des principaux points de comparaison des résultats et la section « Mesures non conformes aux PCG » de l'Analyse des résultats financiers, qui portent sur l'utilisation des mesures non conformes aux PCGR dans le présent document.

Montréal, le 25 mai 2005 — BMO Groupe financier déclare un revenu net de 600 millions de dollars pour le deuxième trimestre terminé le 30 avril 2005, soit une augmentation de 9 millions, ou de 1,6 %, par rapport à la même période de l'exercice précédent. Le RPA a progressé de 0,04 $, ou de 3,6 %, pour s'établir à 1,16 $.

REVUE DES RÉSULTATS
« Le revenu net a légèrement progressé par rapport à l'an dernier, mais si on fait abstraction des éléments significatifs, il a diminué, a déclaré Tony Comper, président et chef de la direction de BMO Groupe financier. Nos services bancaires aux particuliers et aux entreprises et nos services de gestion de patrimoine ont inscrit une bonne augmentation de leur revenu net. Cependant, nous avons obtenu de moins bons résultats dans certains secteurs de nos services d'investissement et nos gains tirés du portefeuille de titres ont diminué. »

Les résultats du trimestre et des périodes comparables comprennent un certain nombre d'éléments significatifs. L'analyse qui suit montre l'incidence de ces éléments afin d'aider les lecteurs à évaluer les résultats sous-jacents. Pour ce trimestre, nous avons également ajouté à la fin du Rapport de gestion et immédiatement avant les états financiers, sur le revenu net des groupes et de l'ensemble de BMO à l'intention des lecteurs désireux de consulter un sommaire.

Abstraction faite des éléments significatifs énumérés ci-dessous relatifs aux résultats des deux trimestres, le revenu net s'établit à 537 millions de dollars pour le deuxième trimestre de 2005, en baisse de 30 millions, ou de 5,2 %, par rapport au deuxième trimestre de l'exercice précédent. Une fois le même rajustement pris en compte, le RPA s'établit à 1,04 $ et le RPA avant amortissement, à 1,09 $, par comparaison à 1,07 $ et 1,12 $ respectivement à la période correspondante de l'exercice précédent. La dépréciation du dollar américain a réduit le revenu net de BMO de 12 millions de dollars comparativement à l'an dernier.

Pour le deuxième trimestre de 2005, le revenu net a bénéficié d'une incidence nette de 63 millions de dollars après impôts en raison des éléments ci-dessous :

  • Une augmentation de 44 millions de dollars (37 millions après impôts) du revenu du groupe Services d'investissement, liée à la restructuration des entités de titrisation des clients ou entités à détenteurs de droits variables (EDDV).
  • Une réduction de 40 millions de dollars (26 millions après impôts) de la réserve générale pour créances irrécouvrables, qui se reflète dans les résultats du groupe Services d'entreprise.
  • Un recouvrement d'impôts sur les bénéfices d'exercices antérieurs de 20 millions de dollars, comptabilisé dans les résultats du groupe Particuliers et entreprises.
  • Une provision de 25 millions de dollars (16 millions après impôts) liée à un litige, inscrite dans les frais du groupe Services d'entreprise.
  • Une réduction de 6 millions de dollars (4 millions après impôts) des gains sur titres de placement du groupe Services d'investissement, correspondant à l'incidence au deuxième trimestre de la nouvelle façon de comptabiliser les investissements des filiales ayant des activités de banque d'affaires qui a été adoptée au premier trimestre.

Le revenu net du deuxième trimestre de 2004 avait bénéficié d'une incidence nette de 24 millions de dollars après impôts en raison des éléments ci-dessous :

  • Une réduction de 40 millions de dollars (26 millions après impôts) de la réserve générale pour créances irrécouvrables, comptabilisée dans les résultats du groupe Services d'entreprise.
  • Des gains nets sur titres de placement de 93 millions de dollars (60 millions après impôts) comptabilisés dans les résultats des groupes Services d'investissement et Services d'entreprise.
  • Des frais d'intérêts de 44 millions de dollars (29 millions après impôts) comptabilisés dans les résultats du groupe Services d'investissement à la suite du dénouement de contrats de couverture en rapport avec la vente de titres à revenu fixe.
  • Un rajustement de 51 millions de dollars (33 millions après impôts) qui a réduit les revenus de services de cartes du groupe Particuliers et entreprises.

Le revenu net du groupe Particuliers et entreprises au deuxième trimestre s'est accru de 87 millions de dollars, ou de 42 %, comparativement à l'an dernier, en partie grâce au recouvrement d'impôts sur les bénéfices et au rajustement des frais de services de cartes. Si on fait abstraction de ces deux éléments significatifs, le revenu net du groupe a progressé de 14 %. La croissance des volumes dans l'ensemble des secteurs au Canada et aux États-Unis a contribué à cette progression, qui a cependant été partiellement neutralisée par le rétrécissement des marges nettes d'intérêts. Le revenu net du groupe Gestion privée a progressé de 14 millions de dollars, ou de 24 %, grâce à la vigueur des services de placement traditionnels et des fonds d'investissement ainsi qu'à la réduction des frais. Le revenu net du groupe Services d'investissement est demeuré stable, mais il a diminué après le rajustement pour tenir compte des éléments significatifs ci-dessus, en raison de revenus moins élevés dans certains de ses secteurs d'activité. Les frais ainsi que la provision pour créances irrécouvrables du groupe sont moins élevés que l'an dernier. Quant au revenu net du groupe Services d'entreprise, il a reculé de 92 millions de dollars par rapport à l'an dernier, en raison d'une baisse des recouvrements de pertes sur créances et de la provision liée à un litige inscrite en 2005, et du niveau élevé des gains nets sur titres de placement et des gains de change comptabilisés en 2004.

Comparativement au premier trimestre, le revenu net a diminué de 2 millions de dollars. Le revenu net du premier trimestre avait bénéficié de l'incidence, qui se chiffre à 53 millions de dollars après impôts, de certains éléments significatifs, comptabilisés principalement dans les résultats du groupe Services d'investissement :

  • L'incidence, au montant de 32 millions de dollars (21 millions après impôts), d'une modification de la façon de comptabiliser les investissements des filiales qui ont des activités de banques d'affaires, qui a augmenté les gains sur titres de placement.
  • Un recouvrement de 32 millions de dollars d'impôts sur les bénéfices des années précédentes.

Si on fait abstraction de l'incidence de l'avantage de 63 millions de dollars après impôts découlant des éléments significatifs inclus dans les résultats du deuxième trimestre de 2005 et de l'avantage de 53 millions après impôts découlant des éléments significatifs ci-dessus inclus dans les résultats du premier trimestre, le revenu net a reculé de 12 millions de dollars, ou de 2,1 %, comparativement au premier trimestre.

Dans notre secteur des services de gestion de patrimoine, le revenu net a progressé par rapport au premier trimestre grâce à la vigueur des activités de placement à service complet, tandis qu'il est demeuré stable dans celui des services bancaires aux particuliers et aux entreprises, le recouvrement d'impôts sur les bénéfices d'exercices antérieurs ayant été neutralisé par l'incidence du fait que le trimestre comptait trois jours de moins que le précédent ainsi que par la hausse des coûts. Si on fait abstraction des éléments significatifs mentionnés plus haut qui ont influé sur les résultats du groupe Services d'investissement, les résultats du groupe ont diminué, la baisse du revenu ayant été supérieure aux avantages découlant de la réduction des frais.

Pour les six premiers mois de l'exercice, le revenu net se chiffre à 1 202 millions de dollars, soit une progression de 90 millions, ou de 8,1 %, par rapport à la période comparable en 2004. Le RPA s'élève à 2,32 $, soit une hausse de 0,20 $ ou de 9,4 %, et le RPA avant amortissement atteint 2,40 $, en hausse de 0,20 $ ou de 9,1 %.

Comme nous l'avons indiqué plus haut, certains éléments significatifs ont influé sur les résultats de chacun des deux premiers trimestres de 2005 de même que sur ceux du deuxième trimestre de 2004. Au premier trimestre de 2004, le revenu net s'était également accru d'un montant net de 18 millions de dollars, sous l'effet combiné des éléments significatifs suivants qui avaient été comptabilisés dans les résultats des Services d'entreprise :

  • L'incidence ponctuelle d'une modification de la façon de comptabiliser les frais liés au remboursement anticipé des prêts hypothécaires, qui a augmenté le revenu net d'intérêts de 42 millions de dollars (27 millions après impôts).
  • L'incidence ponctuelle d'une modification de la façon de comptabiliser les gains et les pertes sur les actions de la Banque de Montréal détenues par les filiales de BMO, qui a réduit les revenus de négociation autres que d'intérêts de 26 millions de dollars (16 millions après impôts).
  • Une réduction de la réserve générale pour créances irrécouvrables qui a diminué la provision pour créances irrécouvrables de 40 millions de dollars (26 millions après impôts).
  • Une hausse des passifs d'impôts futurs liés à des biens immobiliers aux États-Unis, qui a augmenté la provision pour impôts sur les bénéfices de 19 millions de dollars.

Abstraction faite de l'incidence favorable des éléments significatifs sur les résultats du premier semestre de 2005, qui se chiffre à 116 millions de dollars (ou 0,22 $ par action) après impôts, et de l'incidence sur les résultats de la période comparable en 2004, qui se chiffre à 42 millions (ou 0,08 $ par action) après impôts, le revenu net du premier semestre s'élève à 1 086 millions de dollars, soit une hausse de 16 millions, ou de 1,5 %, comparativement à l'an dernier. Une fois les mêmes rajustements pris en compte, le RPA du premier semestre a progressé de 0,06 $, ou de 2,9 %, pour s'établir à 2,10 $, et le RPA avant amortissement, de 0,06 $, ou de 2,8 %, pour s'établir à 2,18 $. La dépréciation du dollar américain a occasionné une baisse de 25 millions de dollars du revenu net de BMO pour le premier semestre comparativement à la même période l'an dernier.

Les résultats du premier semestre ont bénéficié d'une gestion des coûts efficace, de la croissance des volumes des services bancaires aux particuliers et aux entreprises ainsi que de la hausse des revenus tirés des activités de placement à service complet et des fonds d'investissement dans le cadre des services de gestion de patrimoine. Ces augmentations ont toutefois été partiellement neutralisées par la baisse des revenus de certains des secteurs d'activité de nos services d'investissement ainsi que par la forte diminution des revenus et la baisse des recouvrements de pertes sur créances dans les Services d'entreprise, en partie à cause d'une réduction accrue de la réserve générale en 2004.

« En nous basant sur nos résultats du premier semestre, nous demeurons résolus à atteindre nos cibles financières pour l'exercice, même s'il sera très difficile d'améliorer notre ratio de productivité avant amortissement de 150 à 200 points de base alors que nous continuons à investir pour développer nos activités, a ajouté M. Comper. Bien que la croissance de certains de nos secteurs d'activité ait été un peu moins robuste qu'au cours des dernières périodes, nous devrions continuer à bénéficier des atouts qui font notre force, de nos efforts d'expansion et d'amélioration des résultats de nos activités aux États-Unis et de l'efficacité de notre gestion du crédit. »

Le revenu1 a diminué de 17 millions de dollars, ou de 0,7 %, pour le trimestre par rapport à l'an dernier et se chiffre à 2 428 millions. Si on effectue un rajustement relativement à l'incidence de l'affaiblissement du dollar américain, le revenu a augmenté de 38 millions, ou 1,6 %. Le revenu du groupe Particuliers et entreprises a progressé de 118 millions de dollars, grâce à la forte croissance des volumes au Canada et aux États-Unis et à l'incidence du rajustement des frais de services de cartes comptabilisé l'an dernier, facteurs partiellement neutralisés par le rétrécissement des marges nettes d'intérêts. L'apport des entreprises acquises aux États-Unis à l'augmentation du revenu s'élève à 25 millions de dollars. Le revenu du groupe Gestion privée s'est accru de 13 millions de dollars, grâce à la hausse des revenus tirés des activités de placement à service complet et des fonds d'investissement, ainsi qu'à l'amélioration des marges des placements à terme. Le revenu du groupe Services d'investissement a chuté de 57 millions de dollars, en raison de la baisse du revenu net d'intérêts et des revenus de négociation et du ralentissement dans le secteur des prises fermes de titres de participation et d'emprunt. Cependant, les revenus de commissions et les revenus tirés des activités de fusion et acquisition ont augmenté, grâce à une plus grande activité de la part des clients, tandis que la restructuration des EDDV augmentait elle aussi le revenu. Le revenu des Services d'entreprise a sensiblement diminué, en raison du niveau élevé des gains nets sur titres de placement et des gains de change au cours de la période correspondante l'an dernier.

Par rapport au premier trimestre, le revenu a diminué de 11 millions de dollars, ou de 0,5 %, en partie parce que le deuxième trimestre comptait trois jours de moins que le précédent. Le groupe Gestion privée a sensiblement accru son revenu, grâce à la hausse des revenus tirés des activités de placement à service complet et des fonds d'investissement, tandis que le revenu du groupe Particuliers et entreprises diminuait, le nombre moindre de jours civils et un léger rétrécissement de la marge nette d'intérêts ayant neutralisé les avantages de la croissance des volumes. Le revenu du groupe Services d'investissement a diminué en raison du ralentissement des activités de prise ferme de titres d'emprunt, de la baisse des revenus de négociation et du recul des gains nets sur titres de placement. Les résultats du premier trimestre comprenaient une hausse de 30 millions de dollars et ceux du deuxième trimestre, une baisse de 6 millions au chapitre des gains non matérialisés découlant de l'évaluation des investissements des banques d'affaires à leur juste valeur, en raison de la modification de convention comptable effectuée au premier trimestre et visant à comptabiliser les investissements des filiales qui ont des activités de banque d'affaires à leur juste valeur. La croissance du revenu du groupe a bénéficié de la comptabilisation du revenu produit par la restructuration des EDDV.

Pour les six premiers mois de l'exercice, le revenu a progressé de 51 millions de dollars, ou de 1,1 %, pour s'établir à 4 867 millions de dollars. Si on effectue un rajustement relativement à l'incidence de la dépréciation du dollar américain, sa progression s'élève à 158 millions, ou 3,3 %. Le revenu du groupe Particuliers et entreprises a fortement progressé, grâce à la croissance des volumes dans la plupart de ses secteurs d'activité et notamment à la hausse des revenus des services de cartes, tandis que celui du groupe Gestion privée augmentait grâce aux activités de placement à service complet et aux fonds d'investissement. Le revenu des groupes Services d'investissement et Services d'entreprise a diminué, en grande partie à cause des mêmes facteurs qui ont occasionné le recul de leur revenu au deuxième trimestre comparativement au trimestre correspondant en 2004. La croissance du revenu a bénéficié de l'effet combiné, qui se chiffre à 54 millions de dollars sur 12 mois, du revenu comptabilisé pour la restructuration des EDDV, de la comptabilisation des investissements de banques d'affaires à leur juste valeur en 2005 ainsi que de la modification en 2004 de la façon de comptabiliser les frais de remboursement anticipé des prêts hypothécaires et les gains et pertes liés aux actions de la Banque de Montréal détenues par ses filiales.

La marge nette d'intérêts1 s'établit à 1,60 % pour le deuxième trimestre de 2005, soit un recul de 15 points de base par rapport à l'an dernier dont 12 points sont liés aux actifs des EDDV, et de 4 points de base comparativement au premier trimestre. Les marges nettes d'intérêts des groupes Particuliers et entreprises et Services d'investissement se sont toutes deux contractées par rapport à l'an dernier et par rapport au premier trimestre. Le 1er novembre 2004, nous avons commencé à consolider certaines entités de titrisation de nos clients, conformément à l'adoption des nouvelles règles comptables de l'Institut Canadien des Comptables Agréés (ICCA) concernant la consolidation des EDDV. Cette mesure a réduit la marge nette d'intérêts, car elle a entraîné l'inclusion d'éléments d'actif moyen d'une valeur approximative de 21 milliards de dollars dans le bilan de BMO aux premier et deuxième trimestres de 2005 (incidence de 12 points de base pour les deux périodes). Le 29 avril, nous avons terminé la restructuration de ces EDDV et les actifs de ces entités ne sont plus inclus dans le bilan de BMO à compter de cette date. En conséquence, la marge nette d'intérêts des prochains trimestres comptera environ 12 points de base de plus qu'elle en compterait autrement. Les marges nettes d'intérêts sont présentées en détail dans la section Revenu de l'Analyse des résultats financiers.

Les frais autres que d'intérêts se chiffrent à 1 579 millions de dollars pour le deuxième trimestre de 2005, soit une augmentation 14 millions, ou de 0,9 %, comparativement à l'an dernier, et de 46 millions, ou de 2,9 %, par rapport au premier trimestre. Ces augmentations sont attribuables en partie à la provision liée à un litige incluse dans les frais des Services d'entreprise. Les entreprises acquises dans le cadre des services aux particuliers et aux entreprises aux États-Unis sont responsables à hauteur de 20 millions de dollars de la croissance des frais par rapport à l'an dernier.

Le ratio des frais autres que d'intérêts au revenu1 (ou ratio de productivité) s'établit à 65,0 % pour le deuxième trimestre, alors qu'il était de 64,0 % il y a un an et de 62,9 % au premier trimestre. Le ratio de productivité avant amortissement1 s'établit à 64,0 % pour le trimestre, soit un recul de 106 points de base par rapport à l'an dernier. Ce recul est dû à une hausse du ratio des frais au revenu dans le groupe Services d'investissement, où les baisses de revenus se sont concentrées principalement dans des secteurs aux coûts variables relativement peu élevés. Ce recul est également lié à la baisse du revenu des Services d'entreprise attribuable à la diminution des gains tirés du portefeuille de titres de placement et des gains de change, ainsi qu'à la provision liée à un litige. Le ratio de productivité avant amortissement pour le premier semestre, qui s'établit à 62,9 %, constitue une amélioration de 90 points de base par rapport à la période comparable en 2004. Abstraction faite du revenu lié à la restructuration des EDDV, le ratio de productivité avant amortissement pour le premier semestre s'est amélioré de 31 points de base. Notre objectif est d'améliorer le ratio de productivité avant amortissement de 150 à 200 points de base en 2005. L'écart entre la cible et le résultat pour le premier semestre est attribuable au recul subi par le ratio au deuxième trimestre.

Les frais autres que d'intérêts comprennent une provision de 25 millions de dollars en rapport avec une poursuite judiciaire contre une entreprise acquise par le groupe Gestion privée aux États-Unis en 2002. La provision a été comptabilisée dans les résultats des Services d'entreprise aux États-Unis, étant donné que l'objet du litige n'a aucun rapport avec les activités courantes du groupe Gestion privée.

Les résultats du trimestre comprennent une provision spécifique pour créances irrécouvrables de 46 millions de dollars, alors que la provision spécifique était de 45 millions il y a un an et de 43 millions au premier trimestre. La réserve générale pour créances irrécouvrables a été réduite de 40 millions de dollars au deuxième trimestre de 2005, de même qu'aux premier et deuxième trimestres de 2004. Les provisions spécifiques pour créances irrécouvrables se chiffrent à 89 millions de dollars pour le premier semestre, alors qu'elles s'élevaient à 100 millions l'an dernier. Nous prévoyons maintenant une provision spécifique pour créances irrécouvrables de 275 millions de dollars ou moins pour l'exercice 2005, alors que notre cible pour l'exercice est de 400 millions ou moins et que notre plus récente estimation était de 350 millions ou moins.

Le ratio du capital de première catégorie se chiffre à 9,38 %, alors qu'il était de 9,72 % à la fin du premier trimestre et de 9,81 % à la fin de 2004. Ces baisses sont principalement attribuables à l'augmentation des actifs pondérés en fonction des risques, elle même due en grande partie à la croissance des prêts des groupes Particuliers et entreprises et Services d'investissement.

Au cours du trimestre, nous avons vendu notre participation dans le terrain et l'immeuble situés au 111, West Monroe Street, notre siège social de Chicago, pour une somme de 114 millions de dollars américains. Au même moment, nous avons conclu des contrats de location couvrant environ la moitié de l'immeuble. Le gain nominal provenant de la vente a été reporté et sera amorti sur la durée du contrat de cession-bail.

Au cours du trimestre, nous avons racheté 3 252 800 actions ordinaires de la Banque de Montréal dans le cadre de notre programme de rachat d'actions ordinaires, à un prix moyen de 55,48 $ l'action, pour une somme totale de 180 millions de dollars.

___________________
1 Sur une base d'imposition comparable — voir la section « Mesures non conformes aux PCGR »

Cibles pour l'exercice 2005

Perspectives concernant le revenu net et la conjoncture économique en 2005
Nous demeurons résolus à atteindre nos cibles pour l'exercice 2005, que nous avons établies à la fin de l'exercice précédent et qui sont énumérées ci-dessus. Il sera cependant très difficile d'atteindre celle qui consiste à améliorer notre ratio de productivité avant amortissement de 150 à 200 points de base alors que nous continuons à investir pour développer nos activités.

Après avoir progressé de 2,8 % au cours de l'année civile 2004, le PIB réel du Canada devrait progresser de 2,9 % en 2005, soit une croissance légèrement inférieure à l'estimation de 3,2 % que nous avions faite au début de l'année. La faiblesse des taux d'intérêt continue à favoriser les dépenses des particuliers et des entreprises, alors que la vigueur du dollar canadien continue à ralentir les exportations. Les taux d'intérêt à court terme devraient rester stables jusqu'à l'automne, avant de remonter lentement vers la fin de l'année. La faiblesse des taux d'intérêt devrait soutenir la croissance des prêts hypothécaires à l'habitation et du crédit aux entreprises jusqu'à la fin de l'année. Quant au dollar canadien, il devrait continuer à s'échanger dans une fourchette étroite de 79 à 81 cents américains au cours des prochains mois, l'excédent commercial canadien faisant contrepoids dans une certaine mesure aux effets de la hausse des taux d'intérêt aux États-Unis et de l'incertitude politique au Canada.

Même si elle ne maintiendra pas le rythme de croissance rapide de 4,4 % inscrit en 2004, en raison de la réduction des stimulants monétaires et fiscaux et de la hausse des coûts de l'énergie, l'économie américaine devrait continuer à croître à un bon rythme en 2005, soit 3,6 %, alors que notre estimation de fin d'année était légèrement plus élevée, à 3,7 %. Dans un contexte de confiance accrue et de profits à la hausse, les dépenses en immobilisations des entreprises pour accroître leur productivité devraient demeurer élevées, ce qui favorisera la demande de prêts aux entreprises. Cependant, la hausse progressive des taux d'intérêt par la Réserve fédérale pourrait réduire les dépenses des particuliers et refroidir le marché de l'habitation, réduisant ainsi la demande de prêts hypothécaires à l'habitation.

Responsabilité de la direction à l'égard de l'information financière
Un cadre de gouvernance financière rigoureux et complet a été mis en place au sein de BMO et de ses filiales, aux niveaux de la direction et du Conseil d'administration. Chaque année, le rapport annuel de BMO contient une déclaration signée par le chef de la direction et le chef des finances faisant état de la responsabilité de la direction à l'égard de l'information financière contenue dans le rapport. Lors de la publication de son rapport annuel et d'autres documents d'information, en décembre 2004, BMO a déposé, comme l'année précédente, des déclarations certifiant ses résultats, signées par le chef de la direction et le chef des finances, auprès de la SEC des États-Unis. Dans ces déclarations, le chef de la direction et le chef des finances de BMO certifient, comme l'exige la loi Sarbanes Oxley des États-Unis, l'exactitude de l'information financière contenue dans nos documents d'information (formule 40-F), ainsi que l'efficacité des contrôles et des méthodes utilisés pour produire cette information. Le chef de la direction et le chef des finances de BMO certifient aux organismes de réglementation des valeurs mobilières l'exactitude de l'information financière contenue dans les rapports intermédiaires de BMO, y compris le présent Rapport de gestion et les états financiers consolidés intermédiaires non vérifiés pour la période terminée le 30 avril 2005 qui l'accompagnent.

Comme lors des trimestres précédents, le Comité de vérification de BMO a examiné le présent document et les états financiers consolidés intermédiaires non vérifiés ci-joints, et le Conseil d'administration de BMO a approuvé ces documents avant leur publication.

On trouvera une analyse plus détaillée de nos secteurs d'activité, de nos stratégies et de nos objectifs dans la section « Rapport de gestion » du Rapport annuel 2004 de BMO, accessible sur notre site Web à l'adresse www.bmo.com/relationsinvestisseurs. Nous invitons également les lecteurs à visiter ce site pour y obtenir d'autres renseignements financiers trimestriels.

Documents déposés auprès des organismes de réglementation
Nos documents d'information continue, y compris nos documents intermédiaires, notre Rapport de gestion et nos États financiers consolidés vérifiés annuels, notre Notice annuelle et notre Avis de convocation à l'assemblée annuelle des actionnaires et circulaire de sollicitation de procurations, sont accessibles sur notre site Web, www.bmo.com/relationsinvestisseurs, sur le site des autorités canadiennes en valeurs mobilières, www.sedar.com, et dans la section EDGAR du site Web de la SEC, à l'adresse www.sec.gov.


Pour consulter les autres éléments de ce communiqué, notamment :

Incidence des éléments significatifs
Les faits saillants financiers
Analyse des résultats financiers
Les états financiers non vérifiés

MISE EN GARDE CONCERNANT LES DÉCLARATIONS PROSPECTIVES
Les communications publiques de la Banque de Montréal comprennent souvent des déclarations prospectives, écrites ou verbales. Le présent communiqué contient de telles déclarations, qui peuvent aussi figurer dans des documents déposés auprès des organismes canadiens de réglementation ou de la Securities and Exchange Commission des États-Unis, ou dans d'autres communications. Toutes ces déclarations sont énoncées sous réserve des règles d'exonération de la Private Securities Litigation Reform Act, loi américaine de 1995. Les déclarations prospectives peuvent comprendre notamment des observations concernant nos objectifs pour l'exercice 2005 et au-delà, nos stratégies ou actions futures, nos cibles, nos attentes concernant notre situation financière ou le cours de nos actions et les résultats ou les perspectives de notre exploitation ou des économies canadienne et américaine.

De par leur nature, les déclarations prospectives comportent des hypothèses, des risques et des incertitudes. Il existe un risque appréciable que les prévisions et autres déclarations prospectives se révèlent inexactes. Nous conseillons aux lecteurs du présent document de ne pas se fier indûment à ces déclarations, étant donné que les résultats réels pourraient différer sensiblement des cibles, attentes, estimations ou intentions exprimées dans ces déclarations prospectives, en raison d'un certain nombre de facteurs.

Les résultats réels ayant trait aux déclarations prospectives peuvent être influencés par de nombreux facteurs, notamment : les activités des marchés financiers internationaux, les fluctuations de taux d'intérêt et de change, les répercussions de guerres ou d'activités terroristes, les répercussions de maladies sur les économies locales, nationales ou mondiale, les répercussions de perturbations des infrastructures publiques telles que les perturbations des services de transport et de communication et des systèmes d'alimentation en énergie ou en eau, la conjoncture économique et politique dans certains secteurs et dans le monde, les modifications de la réglementation ou de la législation, les effets de la concurrence dans les secteurs géographiques et les domaines d'activité dans lesquels nous œuvrons, les mesures prises par la direction et les changements technologiques. Nous tenons à souligner que la liste de facteurs qui précède n'est pas exhaustive. Les investisseurs et les autres personnes qui se fient à des déclarations prospectives pour prendre des décisions à l'égard de la Banque de Montréal doivent tenir soigneusement compte de ces facteurs, ainsi que d'autres incertitudes et événements potentiels, et de l'incertitude inhérente aux déclarations prospectives. La Banque de Montréal ne s'engage pas à mettre à jour les déclarations prospectives, verbales ou écrites, qui peuvent être faites, à l'occasion, par elle-même ou en son nom.


RENSEIGNEMENTS À L'INTENTION DES INVESTISSEURS ET DES MÉDIAS

Documents destinés aux investisseurs
Les parties intéressées peuvent consulter le présent communiqué, les présentations qui l'accompagnent et des données financières complémentaires sur notre site www.bmo.com/relationsinvestisseurs. Ces documents sont également disponibles aux bureaux de BMO Groupe financier, au 100 King Street West, 1 First Canadian Place, 18e étage, Toronto, Ontario, M5X 1A1.

Téléconférence et cyberconférence trimestrielles
Les parties intéressées sont invitées à se joindre à notre téléconférence trimestrielle, le mercredi 25 mai 2005 à 14 h 30 (HAE). À cette occasion, les hauts dirigeants de BMO commenteront les résultats du trimestre et répondront aux questions des investisseurs. La conférence sera accessible par téléphone, au (416) 695-9753 (région de Toronto) ou au 1 888 789-0089 (extérieur de Toronto, sans frais). L'enregistrement de la conférence sera accessible jusqu'au mercredi 8 juin 2005, au (416) 695-5292 (région de Toronto) ou au 1 888 742-2491 (extérieur de Toronto, sans frais) (code d'accès : 1163).

La cyberconférence trimestrielle sera accessible en direct à l'adresse suivante : www.bmo.com/relationsinvestisseurs. Elle sera accessible en différé sur notre site jusqu'au lundi 22 août 2005.

Relations avec les médias
Ronald Monet, Montréal, ronald.monet@bmo.com, (514) 877-1101
Ralph Marranca, Toronto, ralph.marranca@bmo.com, (416) 867-3996

Relations avec les investisseurs
Susan Payne, première vice-présidente, Relations avec les investisseurs, susan.payne@bmo.com, (416) 867-6656
Steven Bonin, directeur général, Relations avec les investisseurs, steven.bonin@bmo.com, (416) 867-5452
Krista White, directrice principale, Relations avec les investisseurs, krista.white@bmo.com, (416) 867-7019

Chef des finances
Karen Maidment, première vice-présidente à la direction et chef des finances, karen.maidment@bmo.com, (416) 867-6776

Secrétariat général
Velma Jones, vice-présidente et secrétaire générale, Secrétariat général et affaires juridiques, corp.secretary@bmo.com, (416) 867-6785