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Communiqués de presse

La surenchère qui sévit dans un marché de l’habitation toujours effervescent réitère l’importance du crédit préautorisé  

Le crédit hypothécaire préautorisé demeure l’un des meilleurs outils dont dispose l’acheteur dans un marché domiciliaire encore animé par une concurrence extrêmement vive. L’annonce faite aujourd’hui par la Société canadienne d’hypothèques et de logement à l’effet que les mises en chantier demeureront nombreuses cette année rappelle aux acheteurs qu’ils risquent d’être confrontés à une surenchère des propriétés dans les quartiers les plus prisés et qu’ils doivent donc être en mesure de réagir vite s’ils veulent accéder à la maison de leurs rêves.

« Il est de toute première importance que l’acheteur sache d’avance combien il peut emprunter et qu’il élabore une stratégie hypothécaire détaillée avant de faire son entrée sur le marché, rappelle Maria Racanelli, vice-présidente, Services bancaires aux particuliers, BMO Banque de Montréal. Dans les quartiers les plus prisés du pays, il n’est pas rare de voir la surenchère ramener le prix d’achat à 10 pour cent ou plus au-dessus du prix demandé; il importe donc que l’acheteur connaisse ses limites. »

Mme Racanelli avise les acheteurs d’une maison que, compte tenu de la conjoncture actuelle, ils doivent avoir une idée claire de la trésorerie dont ils disposent mensuellement. « Vous devez d’abord dresser une liste de vos dépenses fixes, comme les mensualités de la voiture et des assurances, le règlement des dettes de carte de crédit, les factures de services publics, l’épicerie, etc., puis prévoir une provision pour les imprévus, comme les réparations de la voiture et de la maison, par exemple. En évaluant bien vos dépenses, vous serez mieux en mesure de déterminer le montant des mensualités hypothécaires que vous pourrez vous permettre.

Bien qu’on doive souvent se serrer un peu la ceinture pour pouvoir mettre la main sur la maison de ses rêves, il importe de ne pas se laisser emporter par l’excitation des surenchères et de ne pas perdre de vue ce qu’on peut se payer de façon réaliste. »

« L’activité domiciliaire demeure effervescence partout au Canada, ajoute Marc Mongrain, vice-président, Financement immobilier, BMO Banque de Montréal. Dans la région métropolitaine de Toronto, par exemple, les constructeurs continuent de connaître beaucoup de succès, tant au niveau des maisons unifamiliales qu’au niveau des tours à condominiums. La demande demeure très ferme pour les projets domiciliaires et nous nous attendons à ce que cette tendance se poursuive dans un avenir prévisible. »

Dans un commentaire publié aujourd’hui, Paul Ferley, économiste en chef adjoint, BMO Groupe financier, a prévu que le marché canadien de l’habitation allait demeurer solide pour encore quelque temps. « Une augmentation du nombre de mises en chantier a été enregistrée dans la plupart des régions du pays. Bien que le nombre de mises en chantier soit en baisse par rapport à la moyenne de 2004, on assiste à un niveau d’activité record dans l’histoire canadienne. La construction résidentielle continue de profiter de la faiblesse des taux hypothécaires et de l’augmentation du prix des maisons. »

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