BMO est la banque canadienne à haut rendement et à faible risque, indique son président, Tony Comper, à l’assemblée annuelle des actionnaires
BMO vise à devenir l’organisation de services financiers la plus p
Les banques canadiennes ont connu une suite d'excellentes performances ces 20 dernières années, offrant à leurs actionnaires un rendement des capitaux propres dans les deux chiffres. Et de toutes les banques, BMO a été celle qui a offert la meilleure combinaison de faible risque et de rendement élevé, a affirmé Tony Comper, président et chef de la direction de BMO Groupe financier, à la 187e assemblée annuelle des actionnaires qui s'est tenue aujourd'hui.
M. Comper a cité une étude du Boston Consulting Group qui démontre que BMO se classe aujourd'hui au sixième rang à l'échelle internationale sur le plan du rendement total des capitaux propres rajusté en fonction du risque sur la période de cinq ans terminée en 2003.
Depuis 20 ans, incluant le dernier exercice, les actionnaires de BMO ont obtenu un rendement total annualisé de 17,5 %, soit près du double du rendement de l'indice TSX pour la même période.
« Et même si on ne considère que les cinq dernières années, où nous avons pourtant consacré une bonne part de notre énergie à repositionner BMO pour l'avenir, le rendement total annualisé offert à nos actionnaires atteint 18,9 % », a précisé le président de BMO.
Rappelant que BMO est reconnue comme étant au Canada la banque à haut rendement et à faible risque, M. Comper a ajouté que l'institution jouissait en outre d'un rendement élevé des capitaux propres et d'excellents antécédents sur le plan de la stabilité, de la constance du revenu net et de la croissance des dividendes.
« En 2004, nous avons accru notre résultat par action de 29 % - soit la deuxième augmentation annuelle en importance parmi notre groupe de référence du Canada. D'ailleurs, nous avons affiché des résultats particulièrement satisfaisants à l'égard de toutes nos cibles financières de l'exercice. Nos trois groupes d'exploitation ont contribué à ce succès en atteignant des bénéfices records. Ces résultats, combinés à la confiance que nous inspire l'avenir, nous ont permis de hausser le dividende trimestriel de BMO de 26 % au cours de l'exercice », a expliqué M. Comper.
« Nous devons affronter chaque jour, des deux côtés de la frontière, la concurrence d'institutions bancaires qui comptent parmi les mieux gérées au monde - un fait avéré de longue date que malheureusement trop de gens semblent oublier. »
M. Comper a indiqué que les cinq grandes banques canadiennes, y compris BMO, s'apprêtaient à accélérer le rythme de leurs acquisitions à l'étranger.
« Dans notre cas, le marché visé se situe aux États-Unis où nos plans d'expansion et de consolidation vont bon train. Et comme le démontre l'acquisition récente de trois autres banques du Midwest - pour un investissement total de plus de 560 millions de dollars - nous poursuivons sur notre lancée.
Même si la région de Chicago, qui constitue le troisième marché en importance aux États-Unis, fait actuellement l'objet d'une féroce concurrence, nous sommes confiants qu'une fois la poussière retombée, Harris se distinguera comme la meilleure banque pour les particuliers et les entreprises dans le Midwest et comme un acteur de premier plan dans les secteurs des moyennes entreprises et de la gestion de patrimoine dans le Midwest, et un acteur important sur le plan des services de gestion de patrimoine à l'échelle nationale, » a-t-il expliqué.
La remontée du dollar canadien rend les acquisitions éventuelles plus abordables
M. Comper a indiqué que maintenant que les efforts destinés à consolider sa base aux États-Unis étaient presque achevés, BMO était prêt à accélérer le rythme de croissance de Harris. BMO considère divers types d'acquisitions, y compris des banques dont le prix d'achat pourrait atteindre ou dépasser les 2 milliards de dollars.
Précisant qu'une acquisition de 2 milliards représenterait moins de 10 % de la capitalisation boursière de BMO, M. Comper a ajouté que son organisation était prête à investir davantage « pour acquérir une société qui répond exactement à ses critères sur les plans stratégique, culturel et financier ».
« Nous misons sur les atouts qui nous ont permis de nous rendre où nous en sommes aujourd'hui et nous développons les forces qui nous aideront à atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés pour l'avenir », a ajouté le président de BMO.
BMO se donne les moyens d'atteindre son ambitieux objectif
« Alors, si j'affirme, sans emphase, que BMO entend devenir l'organisation de services financiers la plus performante en Amérique du Nord, c'est parce que nous avons la capacité d'atteindre ce but.
Nous avons bien réparti nos activités, choisi la bonne stratégie de croissance et bien établi nos priorités de manière à asseoir notre réputation de banque à rendement élevé et à faible risque », a conclu M. Comper.
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