Communiqués de presse

« À prime abord, ces résultats peuvent paraître surprenants compte tenu de la faiblesse actuelle des taux et du vaste éventail de nouveaux produits à taux variables et souples qui ont été mis sur le marché au cours des dernières années, indique Maria Racanelli, vice-présidente, Services bancaires aux particuliers, chez BMO Banque de Montréal. Toutefois, ils témoignent d’un revirement important dans le comportement des consommateurs car si nous avions effectué ce sondage ne serait-ce qu’il y a cinq ans, le pourcentage de propriétaires qui détiendraient une hypothèque à taux fixe serait probablement passé autour de 90 pour cent. »   

Le sondage téléphonique national a été mené entre le 15 et le 18 octobre 2004 auprès de 1 000 Canadiens. La marge d’erreur est de plus ou moins 3 pour cent dans 95 pour cent des cas. Pour de plus amples renseignements, visitez le site www.ipsos.ca.  

Autres points saillants du sondage :

• Il y a peu d’écart entre les propriétaires du groupe des 18 à 34 ans et ceux du groupe des 35 à 54 ans, alors que 70 pour cent et 68 pour cent d’entre eux, respectivement, privilégient un produit à taux fixe par rapport à un produit à taux variable. Un écart s’est cependant creusé entre les plus jeunes propriétaires et les Canadiens plus âgés (de 55 ans et plus) dont la préférence pour les taux fixes n’était que de 63 pour cent.
• Au niveau régional, les détenteurs d’une hypothèque québécois sont davantage portés à opter pour un produit hypothécaire à taux fixe (78 pour cent). En comparaison, seulement 63 pour cent des détenteurs d’hypothèque de la Saskatchewan, du Manitoba et de l’Ontario ont un produit à taux fixe. Soixante-quatre pour cent des détenteurs d’hypothèque de la Colombie-Britannique, 67 pour cent de ceux de l’Alberta et 68 pour cent de ceux des provinces atlantiques ont une hypothèque à taux fixe.

Soixante pour cent des Canadiens sont d’avis que les taux d’intérêt vont augmenter

Le sondage a également permis d’évaluer l’opinion des Canadiens sur la direction que vont prendre les taux d’intérêt et a révélé qu’une majorité d’entre eux croient que les taux vont augmenter au cours des six prochains mois. Soixante pour cent des Canadiens sont en effet d’avis que les taux vont augmenter au cours des six prochains mois, et huit pour cent d’entre eux croient qu’ils vont augmenter de façon substantielle. Seulement six pour cent croient que les taux vont baisser au cours des six prochains mois. Toutefois, 27 pour cent des personnes interviewées s’attendent à ce que les taux demeurent relativement stables.

31 pour cent croient que les taux d’intérêt auront une incidence négative sur leurs décisions financières futures

Quelque 31 pour cent des propriétaires canadiens qui croient que les taux d’intérêt vont augmenter ont indiqué que l’augmentation aura une incidence négative sur leurs décisions financières. Encore une fois, le sondage a révélé des différences substantielles entre l’opinion des groupes d’âges quant à l’incidence globale que les hausses de taux auront sur leurs décisions financières à venir.

Quarante pour cent des détenteurs d’hypothèque de la tranche des 18 à 34 ans ont affirmé que les hausses de taux d’intérêt auront une incidence négative sur leurs décisions financières futures.

Trente-deux pour cent des 35 à 54 ans ont exprimé des préoccupations par rapport à l’incidence négative des augmentations de taux.

Seulement 22 pour cent des propriétaires de 55 ans et plus sont d’avis que les hausses de taux d’intérêt auront une incidence négative sur leurs décisions financières futures. 

« Une grande incertitude entoure la question des taux d’intérêt et de leur rythme de progression dans le marché aujourd’hui, commente Mme Racanelli. Cette conjoncture vient confirmer le besoin, pour les acheteurs de maisons et les propriétaires, d’élaborer une stratégie de taux d’intérêt qui leur permettrait de gérer les risques liés aux taux d’intérêt. »

Mme Racanelli signale que toute une panoplie de produits disponibles peuvent aider à gérer le risque lié à la hausse des taux d’intérêt, notamment une hypothèque à taux variable de cinq ans dont les versements sont établis en fonction du taux plafond. Elle conseille aux détenteurs d’une hypothèque de consulter un représentant en crédit hypothécaire de BMO pour élaborer avec lui une stratégie qui leur permettra de vivre en toute tranquillité tout en épargnant de l’argent ou en remboursant leur maison plus rapidement. 

« Le meilleur conseil que nous pouvons donner à nos clients, c’est de venir discuter avec nous de l’élaboration d’une stratégie spécialement adaptée à leurs besoins particuliers », ajoute-t-elle.

Résultats détaillés du sondage BMO Groupe financier/Ipsos Reid

Type d’hypothèque

Incidence des prévisions d’augmentations de taux sur les décisions financières futures