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Communiqués de presse

La croissance canadienne sera le double de celle de l’an dernier, selon les perspectives économiques de BMO  
  •    Les économies des provinces se sont affermies.

·         Le dollar demeurera fort en 2005.

·         La croissance canadienne égalera celle des États-Unis l’an prochain.

Les taux d’intérêt, qui sont à leurs plus bas niveaux historiques, conjugués avec le niveau élevé des prix des produits de base, feront doubler le taux de croissance du PIB canadien par rapport à l’an dernier d’ici la fin de 2004, selon Perspectives 2005, une analyse publiée aujourd’hui par la Direction des études économiques de BMO Groupe financier.

La plupart des provinces, après avoir résisté tant bien que mal à l’adversité en 2003, se sont bien remises en 2004. Et, selon l’étude de BMO, leur croissance devrait se renforcer encore plus en 2005.

«  Compte tenu du nombre et de l’ampleur des chocs qui ont frappé l’économie canadienne en 2003 – syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS), encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), raffermissement du dollar canadien, gigantesques incendies de forêt dans l’Ouest, un ouragan dans les Maritimes, une panne

d’électricité majeure en Ontario – il est remarquable que la croissance globale ait pu être si forte, a déclaré Tim O’Neill, vice-président à la direction et économiste en chef, BMO Groupe financier. Comme la situation redevient normale presque partout en 2004, les résultats économiques des provinces se sont améliorés. »

Dans l’ensemble du pays, la vigueur des dépenses de consommation des ménages et la tendance à la hausse des investissements des entreprises feront monter le PIB de 3,4 % du quatrième trimestre de 2003 au quatrième trimestre de 2004. Ce taux représenterait le double de celui de 2003. Il serait cependant d’environ un demi-point de pourcentage au-dessous du taux américain comparable. Comme nous l’avions indiqué l’an dernier dans nos Perspectives 2004, cette performance décevante devrait découler largement de la vigueur du dollar canadien.

Le dollar canadien devrait demeurer fort en 2005, mais la forte croissance de l’économie américaine atténuera l’incidence négative de ce facteur sur nos exportations. Les taux d’intérêt vont augmenter, ce qui réduira les achats de biens durables. « Néanmoins, les conditions monétaires resteront assez expansionnistes pour que la croissance globale de la consommation continue de progresser à un taux vigoureux de 3,0 % », a estimé M. O’Neill.

Les taux d’intérêt à la hausse ralentiront les investissements des entreprises, mais cet effet sera largement compensé par d’autres facteurs. Les prix élevés des produits de base et la forte demande intérieure devraient encourager les entreprises à investir encore davantage dans les immobilisations en 2005. « Par conséquent, les investissements des entreprises devraient poursuivre leur tendance à la hausse et jouer un plus grand rôle dans l’expansion en 2005 », a expliqué M. O’Neill.

En 2005, la croissance du PIB devrait s’approcher de celle de 2004 et se chiffrer à 3,5 % du quatrième trimestre au quatrième trimestre. Fait révélateur, ce taux sera presque identique à celui de la croissance prévue aux États-Unis (3,6 %), en raison de l’atténuation des effets modérateurs de la forte monnaie au Canada et du freinage exercé par les cours élevés du pétrole aux États-Unis.

La croissance économique projetée en 2004 et 2005 sera légèrement supérieure au potentiel à long terme de l’économie. Cependant, les entreprises tenteront de plus en plus de répondre à la demande en rehaussant le taux de productivité de la main-d’œuvre plutôt qu’en embauchant davantage. Par conséquent, après une performance inférieure à celle des États-Unis depuis 2000, la productivité au

Canada devrait commencer à égaler celle des États-Unis en 2005.

L’amélioration de la productivité se fera aux dépens du taux de croissance de l’emploi, qui devrait s’établir à 1,3 % pour 2004, comparativement à une moyenne annuelle de près de 2,0 % depuis 2001. « Ce ralentissement devrait à son tour limiter l’amélioration du taux de chômage, qui devrait se situer à 7,0 % à la fin de 2005, soit à peu de chose près l’équivalent du taux de 7,1 % prévu pour la fin de 2004 », a ajouté M. O’Neill.

Le texte complet de l’étude intitulée Perspectives 2005 peut être téléchargé depuis le site de la Direction des études économiques de BMO Groupe financier, dont l’adresse est : www.bmo.com/economic.

Remarque : L’enregistrement du point de presse de Tim O’Neill et de Robert Hogue, économiste principal, sur les Perspectives 2005 sera accessible au 1 888 509-0082.

Aperçu des prévisions régionales pour le Canada
(Sauf indication contraire, tous les chiffres sont des variations exprimées en pourcentage)

 

Croissance réelle


Taux de chômage

 

2003

2004

2005

2006

2003

2004

2005

2006

Terre-Neuve-et-Labrador

6,5

1,7

1,2

5,0

16,8

16,3

16,5

16,2

Île-du-Prince-Édouard

1,9

1,5

2,0

3,0

11,0

11,6

11,6

11,5

Nouvelle-Écosse

0,9

2,1

3,0

2,8

9,3

8,9

8,8

8,8

Nouveau-Brunswick

2,6

3,0

3,0

2,8

10,6

10,2

10,0

9,9

Québec

1,6

2,7

3,5

3,3

9,2

8,3

8,1

8,0

Ontario

1,3

2,6

3,5

3,7

6,9

6,9

6,7

6,5

Manitoba

1,4

3,0

3,0

2,8

5,0

5,2

5,1

5,1

Saskatchewan

4,5

3,0

2,5

2,3

5,6

5,5

5,4

5,2

Alberta

2,2

4,0

4,0

3,7

5,1

4,7

4,7

4,7

Colombie-Britannique

2,2

3,1

3,5

3,2

8,1

7,7

7,5

7,4

Canada (moyenne annuelle)

2,0

2,9

3,5

3,5

7,6

7,3

7,1

7,0

Canada (de 4e trim. à 4e trim.)

1,7

3,4

3,5

3,4

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