Les Canadiens projettent de puiser dans leurs dépôts pour financer leurs rénovations domiciliaires, révèle une étude de BMO – mais à quel prix?
Selon une étude de BMO Banque de Montréal, les Canadiens projettent de puiser dans leurs économies pour financer leurs travaux de rénovation domiciliaire, dont la valeur globale devrait s’élever à plus de 25 milliards de dollars en 2004.
Dans le cadre d’un récent sondage commandé par BMO Banque de Montréal et réalisé par la firme Ipsos-Reid, plus de 76 % des Canadiens qui prévoient de faire des rénovations au cours des cinq prochaines années ont indiqué qu’ils avaient l’intention de payer ces travaux comptant, en puisant dans leurs économies.
Selon Maria Racanelli, vice-présidente, BMO Banque de Montréal, les Canadiens qui ont épargné en prévision de rénovations domiciliaires ont maintenant un choix crucial à faire : devraient-ils investir dans le marché boursier qu’on prévoit généralement en hausse au cours des prochaines années ou plutôt investir dans leur résidence?
« Avec l’incertitude qui a caractérisé les marchés boursiers ces dernières années, de nombreux Canadiens ont choisi de placer leurs économies dans des instruments à court terme, comme des comptes bancaires et des fonds du marché monétaire, explique Mme Racanelli. Mais maintenant que l’économie canadienne repose sur des bases plus solides, certains se demandent s’ils devraient déplacer ces fonds vers le marché ou les utiliser pour payer des rénovations domiciliaires. »
« Les gens se demandent : ‘Quoi faire de tout cet argent? L’investir dans une nouvelle cuisine ou le mettre sur le marché?’ », poursuit Mme Racanelli.
« Puisque les taux d’intérêt sont attrayants, nous répondons : ne touchez pas à vos économies et utilisez une marge de crédit, ce qui vous permettra de profiter du bas niveau des taux d’intérêt actuels sans avoir à choisir entre votre maison et un portefeuille de placements. »
Selon Mme Racanelli, les produits de crédit garantis offrent les taux d’intérêt les plus bas sur le marché aujourd’hui. En fait, le client qui établit une Marge-crédit sur valeur domiciliaire entre le 1er mars et le 31 mai 2004, bénéficie d’un taux de 0,5 % inférieur au taux d’intérêt préférentiel (qui s’établit à 3,75 % en date du 20 mai) et nous payons les frais d’établissement1 lorsque l’avance minimale s’élève à 40 000 $ ou plus. La flexibilité de cette solution de financement en fait le produit idéal pour financer des projets de rénovation domiciliaire.
« Un des plus grands risques que courent les propriétaires de maison, c’est celui de ne pas avoir épargné assez pour couvrir les frais cachés ou les coûts incontrôlés que les travaux de rénovation majeurs entraînent fréquemment, explique-t-elle. Lorsque vous avez épargné en fonction d’un montant budgété, vous ne voulez surtout pas avoir à trouver des fonds supplémentaires pour couvrir des dépassements de coûts imprévus. Si vous avez obtenu une marge de crédit personnelle ou sur valeur domiciliaire, vous disposez d’un filet de sécurité sûr au cas où vos économies seraient insuffisantes. Ces fonds sont là, immédiatement accessibles dès que vous en avez besoin, et vous n’utilisez que l’argent qu’il vous faut. Obtenir d’avance une marge de crédit peut donc constituer un moyen très avantageux de faire face à un manque de fonds en cas d’urgence. »
Mme Racanelli dit apprécier le fait que certains Canadiens préfèrent simplement attendre d’avoir économisé suffisamment pour payer leurs travaux de rénovation comptant. En fait, 47 % des personnes sondées ont indiqué qu’elles ne feraient aucun achat à moins de pouvoir le payer comptant.
« La prudence des propriétaires de maison est louable, déclare Mme Racanelli. Mais ils ne se rendent peut-être pas compte que nous avons un certain nombre de solutions d’emprunt qui peuvent réellement les aider à épargner plus rapidement, en libérant des liquidités qui seraient autrement immobilisées par le remboursement d’une dette existante.
« Par exemple, si vous consolidez toutes vos dettes actuelles au moyen d’un seul emprunt à un taux d’intérêt plus bas, vous pourrez économiser des centaines de dollars par mois, que vous pourrez mettre de côté pour payer vos rénovations. »
Mme Racanelli explique qu’une personne ayant contracté des prêts, hypothécaires et autres, totalisant 135 000 $ à un taux mixte effectif de 7,12 % pourrait économiser 373 $ d’intérêts mensuels en consolidant ses prêts au moyen d’une Marge-crédit sur valeur domiciliaire de BMO Banque de Montréal.
« Les sommes économisées sont considérables, poursuit-elle. En une année, vous économiserez jusqu’à 4 500 $. Si vous projetez de faire vos travaux dans cinq ans, vos économies pourraient s’élever à plus de 22 000 $. Selon ce scénario, il est facile de voir comment une bonne gestion de son endettement peut aider un emprunteur à devenir un épargnant beaucoup plus productif. »
Le sondage BMO Ipsos-Reid révèle que parmi les propriétaires de maison, un répondant sur quatre (26 %) prévoit de se lancer dans des rénovations majeures au cours des 12 prochains mois et que 15 % des répondants prévoient entreprendre des travaux au cours des 3 prochains mois. Près de la moitié des propriétaires (46 %) envisagent d’effectuer d’importantes rénovations au cours des cinq prochaines années.
Mme Racanelli ajoute que le message qu’elle voudrait transmettre aux propriétaires de maison, particulièrement à ceux qui veulent accroître la valeur de leur résidence avant de la mettre en vente, c’est : « N’attendez pas, faites-le maintenant! »
« Vous ne pouvez rêver de meilleures conditions pour investir dans votre résidence et accroître la valeur de votre capital, souligne Mme Racanelli. Les taux d’intérêt étant à leur plus bas niveau historique alors que les prix des maisons sont particulièrement élevés, vous seriez financièrement bien avisé d’investir maintenant dans des rénovations domiciliaires qui vous rapporteront lorsque vous vendrez votre maison et qui vous permettront de profiter d’une conjoncture particulièrement avantageuse pendant qu’elle dure. »
Le sondage a été effectué par téléphone, du 20 au 22 avril 2004, auprès d’un échantillon aléatoire de 1 000 adultes canadiens. La marge d’erreur est de ± 3,1 points de pourcentage, 19 fois sur 20. La marge d’erreur est plus grande dans certaines régions et pour d’autres sous-groupes de la population visée par le sondage. Pour de plus amples renseignements, nous vous invitons à visiter le site suivant : www.ipsos-reid.com.
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1 Le choix du prestataire de services est laissé à la discrétion de BMO Banque de Montréal
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Fiche d’information
La consolidation de dette : une solution appropriée
Consolider vos besoins de crédit peut vous aider à :
· économiser en profitant d’un taux d’intérêt souvent plus bas;
· améliorer la situation de vos liquidités;
· rembourser plus rapidement vos dettes, y compris votre prêt hypothécaire;
· dégager des liquidités pour d’autres besoins.
L’exemple ci-dessous montre comment une personne qui a contracté des prêts, hypothécaires et autres, totalisant 135 000 $ à un taux mixte de 7,12 % pourrait économiser 373 $ par mois en consolidant ses prêts au moyen d’une Marge-crédit sur valeur domiciliaire de BMO Banque de Montréal (actuellement aussi bas que 3,75 %) et utiliser les fonds supplémentaires dégagés par la diminution de ses versements d’intérêts pour épargner plus rapidement en vue d’effectuer des rénovations.
Hypothèse
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Solde
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Versement mensuel
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Taux d’intérêt
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Intérêt mensuel
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Période d’amortissement
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Prêt hypothécaire (taux fixe)*
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100 000 $
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640 $
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6,00 %
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494 $
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299 mois
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Carte de crédit
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10 000 $
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499 $
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18,00 %
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150 $
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24 mois
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Prêt automobile
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15 000 $
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371 $
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8,75 %
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109 $
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48 mois
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Marge-crédit personnelle
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10 000 $
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300 $
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5,00 %
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42 $
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36 mois
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Totaux
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135 000 $
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1 810 $
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795 $
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Taux d’intérêt mixte
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7,12 %
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Marge-crédit sur valeur domiciliaire BMO Banque de Montréal à 3,75 %
Totaux
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Solde
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Taux d’intérêt
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Intérêt mensuel
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Situation existante
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135 000 $
|
7,12%
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795 $
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Siituation optimisée**
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135 000 $
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3,75%
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422 $
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Économies/ liquidités supplémentaires
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373 $
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Économies supplémentaires en vue de rénovations futures :
Après douze mois
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373 $/mois X 12 =
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4 476 $
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Après cinq ans
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373 $/mois X 60 =
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22 380 $
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* En présumant que le prêt hypothécaire est remboursable. Une pénalité peut s’appliquer.
** En présumant que le taux préférentiel demeure à 3,75 % durant la prochaine année.
*** En présumant que le client est admissible à l’option du paiement de l’intérêt seulement.
Autres constatations du sondage
Préférences relatives au crédit
Il existe un écart énorme entre les propriétaires de maison qui prévoient effectuer des rénovations au cours des cinq prochaines années ayant indiqué qu’ils entendent payer leurs rénovations en puisant dans leurs économies et ceux qui disent qu’ils vont les payer en empruntant. Ces propriétaires de maison canadiens ont exprimé une préférence décroissante pour l’utilisation :
· d’une marge de crédit (7 %);
· d’un prêt personnel (6 %);
· d’une carte de crédit (5 %); ou
· d’un prêt sur valeur domiciliaire (4%) pour payer leurs rénovations prévues au cours des cinq prochaines années.
Différences selon le sexe et l’âge
· Les hommes sont plus nombreux à répondre qu’ils sont les principaux responsables des décisions qui concernent :
o l’achat d’une résidence neuve ou différente (37 % c. 30 %);
o l’emprunt d’une somme importante (46 % c. 36 %);
o le choix des produits financiers d’investissement (58 % c. 42 %), tandis que les femmes sont plus susceptibles d’indiquer qu’il s’agit de décisions prises conjointement avec une autre personne (65 % c. 58 %, 57 % c. 50 % et 47 % c. 38 %, respectivement).
· Trois répondants sur quatre (74 %) indiquent qu’ils hésitent à accroître leur endettement. Ces répondants se composent principalement de femmes (79 %) et de personnes âgées de 55 ans et plus (82 %).
· Les femmes sont plus enclines à répondre qu’elles sont les principales responsables des décisions qui concernent la décoration intérieure (65 % c. 29 %), tandis que les hommes sont plus susceptibles d’indiquer qu’ils prennent la décision conjointement avec d’autres personnes (41 % c. 32 %).
Projets de rénovation
· Parmi les travaux de rénovation prévus au cours des cinq prochaines années :
o les pièces mentionnées le plus souvent sont la cuisine (38 %), la salle de bain (30 %), la chambre à coucher (21 %); le sous-sol (15 %) et le salon ou la salle familiale (14 %);
o les rénovations le plus souvent planifiées sont les travaux esthétiques comme les travaux de peinture ou de plâtre (47 %), les travaux d’entretien ou de réparation (43 %), la modification de pièces existantes (34 %) et les ajouts (13 %).
· Pour les projets de rénovation domiciliaire qui doivent être réalisés au cours des cinq prochaines années, les décisions sont le plus souvent influencées par :
o des amis ou des membres de la famille (25 %);
o des préférences ou des motivations personnelles (21%);
o des émissions de télévision sur la décoration intérieure ou sur la rénovation domiciliaire (20 %);
o des magazines sur la décoration intérieure, sur le style de vie ou sur la rénovation domiciliaire (17 %).
Différences selon la région
· Les Albertains sont plus nombreux que les habitants de l’Est du Canada (Ontario, Québec et provinces de l’Atlantique) à répondre qu’ils sont disposés à accroître leur endettement (38 %, c. 24 %).