Sauter la navigation
Show
Navigation ignorée

Communiqués de presse

BMO Groupe financier annonce une augmentation de 29 % de son revenu net pour l'exercice 2003 et pour le quatrième trimestre  

Communiqué intégral sur les résultats trimestriels, y compris la vue d'ensemble des résultats, le tableau des faits saillants, l'analyse des résultats et les états financiers non vérifiés du quatrième trimestre, en format PDF

Version à imprimer - Vue d'ensemble des résultats seulement

L'amélioration de la qualité du portefeuille de prêts, la forte progression du revenu et la réduction des coûts ont favorisé la croissance du revenu net de tous les groupes d'exploitation
Principaux points de comparaison avec les résultats du quatrième trimestre de l'an dernier1 :
  • Augmentation de 29 % du revenu net, qui passe de 398 millions de dollars à 513 millions de dollars.
  • Résultat par action2 de 0,97 $, en hausse de 29 %, et résultat par action avant amortissement3 de 1,00 $, en hausse de 27 %.
  • Rendement de l'avoir des actionnaires de 17,9 %, en hausse de 3,3 points de pourcentage.
  • Croissance du revenu3 de 5 %, malgré l'affaiblissement du dollar américain.
  • Diminution des frais de 4 %, partiellement attribuable à l'affaiblissement du dollar américain.
  • Réduction de la provision pour créances irrécouvrables, qui passe de 160 millions de dollars à 95 millions de dollars.
  • Amélioration du ratio de productivité, qui passe de 70,1 % à 64,0 %, et amélioration de 570 points de base du ratio de productivité avant amortissement3, qui s'établit à 63,1 %.
  • Excellent ratio du capital de première catégorie, qui passe de 8,80 % à 9,55 %.
Principaux points de comparaison avec les résultats de l'exercice 20031 :
  • Augmentation de 29 % du revenu net, qui passe de 1 417 millions de dollars à 1 825 millions de dollars.
  • Résultat par action de 3,44 $, en hausse de 28 %, et résultat par action avant amortissement de 3,59 $, en hausse de 27 %.
  • Rendement de l'avoir des actionnaires de 16,4 %, en hausse de 3 points de pourcentage.
  • Croissance du revenu de 5 % et augmentation des frais de 1 %.
  • Réduction de la provision pour créances irrécouvrables, qui passe de 820 millions de dollars à 455 millions de dollars.
  • Amélioration du ratio de productivité, qui passe de 68,1 % à 65,7 %, et amélioration de 260 points de base du ratio de productivité avant amortissement, qui s'établit à 64,5 %.
  • Amélioration de plus 150 points de base de la productivité de tous les groupes d'exploitation.
  • Atteinte de toutes les cibles financières de BMO pour l'exercice 2003.
  • Hausse de 16,7 % du dividende trimestriel.

1.Des coûts de 39 millions de dollars (25 millions après impôts) liés aux acquisitions au quatrième trimestre de 2002 et de 62 millions de dollars (39 millions après impôts) pour l'exercice 2002 ont été désignés comme éléments exceptionnels, ce qui a augmenté le résultat par action de ces périodes de 0,05 $ et 0,08 $ respectivement. Nous avons cessé de présenter les résultats excluant les éléments exceptionnels, comme nous l'expliquons plus loin à la rubrique «Remarque sur l'analyse des résultats et leur comparaison avec les cibles».
2. Sauf indication contraire, lorsqu'il est question de résultat par action (RPA) dans le présent communiqué, il s'agit toujours du résultat dilué par action.
3. Les rajustements qui ont pour effet de substituer les résultats avant amortissement aux résultats selon les principes comptables généralement reconnus (PCGR) sont présentés dans le tableau qui suit et expliqués dans la remarque mentionnée à la note 1 ci-dessus. Le rajustement qui remplace le revenu selon les PCGR par le revenu sur une base d'imposition comparable (bic) est expliqué dans la section «Revenu» de l'analyse de la direction.

Sommaire des resultats

Montréal, le 25 novembre 2003 – BMO Groupe financier annonce que pour l'exercice terminé le 31 octobre 2003, son revenu net a atteint 1 825 millions de dollars, soit une progression de 408 millions de dollars, ou de 29 %, par rapport à l'an dernier. Le résultat par action (RPA) s'élève à 3,44 $, soit une hausse de 28 %. Le revenu net avant amortissement, qui tient compte de la réintégration de l'amortissement des actifs incorporels après impôts, se chiffre à 1 904 millions de dollars et le RPA avant amortissement, à 3,59 $.

«Les excellents résultats du quatrième trimestre de BMO couronnent une année particulièrement fructueuse, a déclaré Tony Comper, président du conseil et chef de la direction de BMO Groupe financier. Le revenu a considérablement augmenté et nous avons atteint toutes nos cibles financières. Tous nos groupes d'exploitation ont amélioré leurs résultats et chacun d'eux a amélioré son ratio de productivité avant amortissement de plus de 150 points de base, ce qui constituait notre plus grande priorité pour l'exercice. Ces succès se reflètent dans le rendement total de l'avoir des actionnaires, qui atteint 33 % pour 2003.»

L'augmentation de 408 millions de dollars de notre revenu net et la hausse de 0,76 $ de notre RPA par rapport à l'exercice 2002 s'expliquent principalement par la réduction des provisions pour créances irrécouvrables (253 millions de dollars et 0,50 $ par action), la croissance du revenu net de nos groupes d'exploitation (170 millions de dollars et 0,34 $ par action) et la diminution des pertes nettes sur titres de placement (73 millions de dollars et 0,14 $ par action). Ces facteurs ont toutefois été partiellement neutralisés par la hausse du taux d'imposition réel (-88 millions de dollars et -0,17 $ par action) et les effets d'une légère augmentation du nombre moyen d’actions ordinaires en circulation après dilution (-0,05 $ par action).

La provision pour créances irrécouvrables a pu être réduite de 365 millions de dollars grâce à l'amélioration générale du portefeuille de prêts par rapport à l'exercice précédent.

Le revenu a augmenté de 412 millions de dollars, ou de 5 %, tous les groupes d'exploitation ayant amélioré leurs résultats. Le revenu du groupe Particuliers et entreprises a progressé grâce à la croissance soutenue des volumes pour l'ensemble de ses produits au Canada et aux États-Unis, bien que la progression aux États-Unis ait été neutralisée par la baisse du taux de change entre les dollars canadien et américain. Au Canada, la croissance s'est manifestée surtout dans le secteur des services aux particuliers, notamment dans les domaines des dépôts, des services de cartes et des prêts hypothécaires à l'habitation. Le revenu du groupe Gestion privée a bénéficié du redressement des facteurs fondamentaux des marchés et de l'amélioration des résultats des services d'investissement traditionnels et en direct et des produits de placement. Le groupe Services d'investissement a amélioré ses résultats grâce à la progression des revenus tirés de la création de fiducies de revenu et à la hausse de ses revenus de négociation. L'effet différentiel des acquisitions d'entreprises et la diminution des pertes nettes sur titres de placement ont également contribué à la progression du revenu de BMO, tandis que la baisse du taux de change entre les dollars canadien et américain retranchait 3 % à la croissance.

Les frais autres que d'intérêts totalisent 6 087 millions de dollars pour l'exercice 2003, soit une augmentation de 57 millions de dollars, ou de 1 %, comparativement à l'exercice précédent. L'effet différentiel des acquisitions à partir du milieu de l'exercice 2002 et en 2003 s'est traduit par une hausse des frais de 180 millions de dollars en 2003 par rapport à 2002. La baisse du taux de change entre les dollars canadien et américain a eu pour effet de réduire les frais de 181 millions de dollars en 2003. Ces deux facteurs s'annulent donc. La hausse de la rémunération liée au rendement, associée à la progression de 29 % du revenu net de BMO, a ajouté 93 millions de dollars aux frais, pendant que la hausse de la charge de retraite les augmentait de 78 millions de dollars. Nous avons enregistré une réduction nette des autres frais de 113 millions de dollars, dont 72 millions résultent de la diminution des honoraires professionnels et des frais de déplacement. En 2002, les résultats comprenaient des frais de 62 millions de dollars liés aux acquisitions. Le ratio des frais autres que d'intérêts au revenu aussi appelé ratio de productivité s'établit à 65,7 % pour 2003, alors qu'il atteignait 68,1 % un an plus tôt; le ratio de productivité avant amortissement se chiffre à 64,5 %, soit une amélioration de 260 points de base. Abstraction faite des frais liés aux acquisitions inscrits en 2002, le ratio de productivité avant amortissement s'est amélioré de 190 points de base.

Au quatrième trimestre, BMO a annoncé une hausse de 0,02 $ par action de son dividende trimestriel sur ses actions ordinaires, ce qui portait la hausse à 0,05 $, ou à 16,7 %, pour l'exercice.

«Les résultats du quatrième trimestre se sont nettement améliorés par rapport à l'an dernier et cela fait maintenant six trimestres de suite que le revenu net augmente, a poursuivi M. Comper. L'amélioration de notre portefeuille de prêts, la réalisation de nos objectifs en matière de productivité et le niveau élevé du revenu net des six derniers mois vont stimuler notre développement. Au cours de l'année qui s'amorce, l'accroissement de la productivité demeurera notre préoccupation centrale et nous nous efforcerons d'obtenir des résultats encore meilleurs.»

Le revenu net du quatrième trimestre s'est accru de 115 millions de dollars, ou de 29 %, comparativement à l'an dernier. La forte croissance du revenu, la diminution des frais et la réduction de la provision pour créances irrécouvrables ont favorisé cette progression. Les résultats de l'année dernière faisaient état de frais liés aux acquisitions de 39 millions de dollars (25 millions après impôts), qui avaient été partiellement compensés par des avantages fiscaux proportionnellement plus élevés, lesquels ont entraîné une baisse du taux d'imposition effectif.

Chaque groupe d'exploitation a contribué à la progression de 29 % du revenu net au quatrième trimestre. Le groupe Particuliers et entreprises a continué à tirer la plus grande partie de son revenu net de ses activités au Canada, où il a bénéficié de la croissance soutenue des volumes de tous ses produits, tout en améliorant aussi ses résultats aux États-Unis, où le revenu net a progressé à chaque trimestre cette année. Le groupe Gestion privée a nettement amélioré ses résultats par rapport à l'an dernier, grâce à l’impact des conditions plus favorables des marchés et à la diminution de ses frais. La progression du revenu net du groupe Services d'investissement s'explique par la diminution de ses frais et, dans une proportion égale, par la croissance de son revenu, notamment dans le secteur des émissions d’actions. Le groupe Services d'entreprise a lui aussi augmenté son revenu net, même si la réduction de sa provision pour créances irrécouvrables a été neutralisée par une réduction proportionnelle des avantages fiscaux.

Comparativement aux résultats du troisième trimestre de 2003, qui avaient été excellents, le revenu net s'est accru de 2 %, la progression du revenu ayant été supérieure à celle des frais. Cette progression est due en grande partie aux services bancaires aux particuliers et aux entreprises aux États-Unis et au groupe Gestion privée.

Le revenu se chiffre à 2 411 millions de dollars pour le quatrième trimestre, soit une hausse de 122 millions, ou de 5 %, comparativement à l'an dernier, mais la progression aurait été de 10 % si le taux de change du dollar américain était resté le même. L'augmentation a été forte dans l'ensemble des groupes d'exploitation. La nette croissance du volume d'affaires des services bancaires aux particuliers et aux entreprises au Canada a été partiellement neutralisée par le rétrécissement de la marge nette d'intérêts lié à l'évolution des préférences des clients en matière de produits dans un contexte concurrentiel. Aux États-Unis, le revenu des services bancaires aux particuliers et aux entreprises est demeuré essentiellement inchangé en raison de l'affaiblissement du dollar américain, mais il a progressé de 9,0 % en dollars américains sous l’effet de la croissance des prêts et des dépôts. Le groupe Gestion privée a lui aussi fortement augmenté son revenu, grâce à un contexte plus favorable aux investissements qui a permis d'accroître le nombre des transactions effectuées par les clients et les revenus d'honoraires. Le revenu du groupe Services d'investissement s'est accru grâce à l'augmentation des revenus tirés des émissions d’actions et des intérêts perçus sur des prêts qui avaient été précédemment classés comme douteux.

La marge nette d'intérêts est présentée de façon détaillée dans le tableau de la section «Revenu» de l'analyse de la direction. Elle s'établit à 1,91 % pour l'exercice 2003, soit un recul de 8 points de base par rapport à l'exercice précédent. La marge nette d'intérêts du groupe Particuliers et entreprises au Canada est légèrement supérieure à ce qu'elle était en 2002, mais la marge nette d’intérêt s'est rétrécie aux États-Unis et dans le groupe Services d'investissement.

Au quatrième trimestre, la marge nette d'intérêts s’est établie à 1,91 %, soit un point de base de moins que celle de l'an dernier. La marge des services bancaires aux particuliers et aux entreprises s'est rétrécie au Canada, le contexte concurrentiel entraînant des changements dans les préférences des clients en matière de produits. La marge des services bancaires aux particuliers et aux entreprises aux États-Unis et celle du groupe Services d'investissement se sont cependant élargies.

Par rapport au troisième trimestre, la marge nette d'intérêts a gagné 7 points de base. La marge des services bancaires aux particuliers et aux entreprises au Canada s'est rétrécie en raison de l'évolution des préférences des clients en matière de produits et du contexte concurrentiel, mais elle s'est élargie aux États-Unis grâce à la croissance des produits de prêt et de dépôt à marge plus élevée. La marge nette d'intérêts du groupe Services d'investissement s'est elle aussi accrue.

Les frais autres que d'intérêts se chiffrent à 1 545 millions de dollars pour le quatrième trimestre, soit 59 millions de dollars, ou 4 %, de moins qu'en 2002, mais ils auraient été supérieurs de 1 % aux frais de l'an dernier si le taux de change des dollars canadien et américain était resté le même. Les résultats du quatrième trimestre de 2002 comprenaient des indemnités de départ de 50 millions de dollars et des coûts de 39 millions de dollars liés aux acquisitions, tandis que les résultats du quatrième trimestre de 2003 comprennent une hausse de 71 millions de dollars au titre de la rémunération liée au rendement en raison de l'amélioration des résultats. La ratio de productivité s'établit à 64,0 % pour le trimestre, soit une nette amélioration comparativement au ratio de 70,1 % inscrit au quatrième trimestre de l'an dernier. Quant au ratio de productivité avant amortissement, il se chiffre à 63,1 %, alors qu'il était de 68,8 % un an plus tôt.

Par rapport au troisième trimestre, les frais autres que d'intérêts se sont accrus de 60 millions de dollars, ou de 4 %, en raison de l'augmentation de la rémunération liée au rendement. En conséquence, les ratios de productivité sont légèrement plus élevés.

Le solde brut des prêts douteux, qui s'établit à 1 918 millions de dollars, a diminué de 419 millions par rapport à l'an dernier et de 125 millions depuis le troisième trimestre. Quant aux nouveaux prêts douteux, ils totalisent 397 millions de dollars pour le trimestre, soit 65 millions de moins qu'au quatrième trimestre de l'an dernier, mais 148 millions de plus qu'au troisième trimestre. Cette dernière augmentation est principalement attribuable à la détérioration d'un certain nombre de comptes de grandes entreprises du secteur de la production d'électricité aux États-Unis.

La provision pour créances irrécouvrables se chiffre à 455 millions de dollars pour 2003, alors qu'elle atteignait 820 millions pour l'exercice précédent. Pour le quatrième trimestre, la provision s'établit à 95 millions de dollars, soit une baisse par rapport aux 160 millions comptabilisés l'an dernier et une hausse de 5 millions comparativement au troisième trimestre.

L'équivalent en dollars canadiens du revenu, des frais et de la provision pour créances irrécouvrables de BMO libellés en dollars américains inclus dans les résultats de 2003 a diminué sous l’effet de l'affaiblissement du dollar américain. Par rapport à l'exercice 2002, l'évolution du taux de change entre les dollars canadien et américain a réduit le revenu de l'exercice 2003 de 264 millions de dollars, les frais, de 181 millions et la provision pour créances irrécouvrables, de 27 millions. Par rapport au quatrième trimestre de 2002, la baisse du taux de change a réduit le revenu du quatrième trimestre de 2003 de 110 millions de dollars, les frais autres que d'intérêts, de 78 millions et la provision pour créances irrécouvrables, de 9 millions. L'incidence des fluctuations du taux de change fait l'objet d'une explication plus détaillée dans les sections «Revenu net» et «Impôts sur le revenu» de l'analyse de la direction du quatrième trimestre de 2003 ci-jointe.

Cibles pour l'exercice 2003,
1. Par comparaison avec le RPA de 2002, qui était de 2,76 $, abstraction faite des éléments exceptionnels. La croissance selon les PCGR était de 28,4 %.
2. Par comparaison avec le RPA avant amortissement de 2002, qui était de 2,91 $, abstraction faite des éléments exceptionnels.
3. Par comparaison avec le ratio de productivité de 2002, abstraction faite des éléments exceptionnels. Selon les états financiers, l'amélioration a été de 260 points de base.
4. L'amélioration du ratio de productivité avant amortissement n'avait pas été désignée comme un objectif pour l'exercice 2003. Elle a été intégrée aux priorités au premier trimestre de 2003.

Perspectives économiques pour 2004
La croissance du PIB réel du Canada en 2003 est estimée à 2,0 %, l'économie, et particulièrement les exportations, ayant subi les contrecoups de la crise du SRAS, de l'embargo international sur les exportations de bœuf canadien, de la panne d'électricité en Ontario et de la forte hausse de la valeur du dollar canadien. La croissance de l'économie canadienne devrait s'accélérer en 2004 et atteindre un taux de 3,3 %. La vigueur de la demande aux États-Unis devrait soutenir les exportations canadiennes, même si la hausse de la valeur du dollar canadien en 2003 atténuera les gains. Le taux de chômage devrait reculer légèrement et les taux d'intérêt, qui sont à leur plus bas niveau depuis 40 ans, devraient remonter progressivement à compter de l'été. Nous ne prévoyons pas de changement important du taux de change entre les dollars canadien et américain en 2004. La conjoncture économique devrait continuer à soutenir la croissance des prêts hypothécaires et favoriser le redressement du marché des prêts aux entreprises au cours de l'année.

La croissance des États-Unis en 2003 est estimée à 3,0 %, l'économie ayant repris de la vigueur au cours de l'année. Le maintien des politiques monétaires et fiscales expansionnistes devrait favoriser le redressement accéléré de l'économie américaine en 2004, le taux de croissance du PIB réel devant atteindre 4,4 % pour cette année. Les taux d'intérêt devraient demeurer stables à court terme, mais commencer à monter au printemps. La faiblesse des taux d'intérêt, combinée à la hausse du taux d'emploi, devrait favoriser la croissance des prêts hypothécaires à l'habitation et du crédit à la consommation. Le niveau des dépenses de consommation devrait demeurer élevé, même si les achats d'automobiles et de maisons n'atteindront vraisemblablement pas les niveaux élevés de 2003. Il est également prévu que les investissements et les emprunts des entreprises augmenteront.

Remarque sur l'analyse des résultats et leur comparaison avec les cibles
La direction de BMO et certains observateurs considèrent que l'analyse des résultats financiers peut être meilleure lorsqu'elle se concentre sur les résultats excluant les éléments exceptionnels. Cependant, la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis a établi depuis un an des règles limitant strictement dès cette date la désignation d'éléments comme exceptionnels. Ces règles rendent ces mesures moins utiles et, par conséquent, nous avons décidé de ne plus présenter les résultats excluant les éléments exceptionnels. Ainsi, il n'y a eu aucun élément désigné comme exceptionnel au cours de l'exercice 2003. Au cours de l'exercice 2002, des coûts de 62 millions de dollars (39 millions après impôts) liés à des acquisitions ont été imputés à notre groupe Gestion privée et ont été désignés comme éléments exceptionnels, ce qui a augmenté le RPA de l'exercice 2002 de 0,08 $ selon les résultats obtenus en excluant les éléments exceptionnels. En 2003, nous avons continué à mesurer notre résultat en matière de croissance du RPA en le comparant aux résultats de 2002 excluant les éléments exceptionnels, une méthode que nous jugeons plus prudente.

Les mesures des résultats avant amortissement et de la productivité avant amortissement peuvent faciliter la comparaison de deux périodes où il s'est produit une acquisition, surtout parce que l'amortissement hors caisse des actifs incorporels peut ne pas avoir été considéré comme charge pertinente au moment de la décision d'achat. Les mesures du résultat par action avant amortissement sont aussi fournies parce que les analystes s'y intéressent souvent et que le résultat par action avant amortissement est utilisé par Thomson First Call, qui surveille les prévisions de résultats faites par des tiers et dont les médias font souvent état. Les organismes de réglementation du commerce des valeurs mobilières exigent que les entreprises préviennent les lecteurs de ces analyses que les résultats ainsi rajustés n'ont pas une signification standard selon les PCGR et sont difficilement comparables avec des mesures similaires utilisées par d'autres entreprises.


La Banque de Montréal utilise une marque unifiée reliant toutes les sociétés membres de l'organisation. La Banque de Montréal et ses filiales sont désignées par l'appellation BMO Groupe financier. Ainsi, dans le présent document, les appellations BMO et BMO Groupe financier désignent la Banque de Montréal.

Responsabilité de la direction à l'égard des renseignements financiers
Un cadre de gouvernance financière rigoureux et complet a été mis en place au sein de BMO et de ses filiales, aux niveaux de la direction et du Conseil d'administration. Chaque année, le rapport annuel de BMO contient une déclaration signée par le chef de la direction et le chef des finances faisant état de la responsabilité de la direction à l'égard des renseignements financiers contenus dans le rapport. Lors de la publication de son rapport annuel et d'autres documents d'information continue, en janvier 2004, BMO déposera, comme l'année précédente, des déclarations certifiant ses résultats, signées par le chef de la direction et le chef des finances, auprès de la SEC des États-Unis. Dans ces déclarations, le chef de la direction et le chef des finances de BMO certifient, comme l'exige la loi américaine, l'exactitude des renseignements financiers contenus dans le rapport annuel ainsi que l'efficacité des contrôles et des méthodes utilisés pour les produire. Le chef de la direction et le chef des finances de BMO, de leur propre initiative, certifieront à la SEC l'exactitude des renseignements financiers contenus dans le présent communiqué sur les résultats trimestriels de BMO, y compris les états financiers consolidés intermédiaires non vérifiés ci-joints.

Comme lors des trimestres précédents, le Comité de vérification de BMO a examiné le présent communiqué, y compris les états financiers consolidés non vérifiés ci-joints et l'Analyse par la direction des résultats d'exploitation et de la situation financière pour le quatrième trimestre de 2003, et le Conseil d'administration de BMO a approuvé ces documents avant leur publication. L'analyse par la direction des résultats d'exploitation et de la situation financière (analyse de la direction) pour le trimestre est jointe au présent document. On trouvera une analyse plus détaillée de nos secteurs d'activité, de nos stratégies et de nos objectifs dans la section «Analyse par la direction des résultats d'exploitation et de la situation financière» du Rapport annuel 2002 de BMO, accessible sur notre site Web à l'adresse www.bmo.com/relationsinvestisseurs. Nous invitons également les lecteurs à visiter notre site Web pour y obtenir d'autres renseignements financiers trimestriels.


L'analyse par la direction des résultats d'exploitation et de la situation financière et les états financiers consolidés de la Banque de Montréal pour l'exercice terminé le 31 octobre 2003 seront accessibles sur notre site Web www.bmo.com, le ou vers le 19 décembre 2003.

Pour consulter les autres éléments de ce communiqué, notamment :
les faits saillants financiers
l’analyse des résultats du quatrième trimestre de 2003
les états financiers non vérifiés

MISE EN GARDE CONCERNANT LES DÉCLARATIONS PRÉVISIONNELLES
Les communications publiques de la Banque de Montréal comprennent souvent des déclarations prévisionnelles, écrites ou verbales. Le présent communiqué contient de telles déclarations, qui peuvent aussi figurer dans des documents déposés auprès des organismes canadiens de réglementation ou de la Securities and Exchange Commission des États-Unis, ou dans d'autres communications. Toutes ces déclarations sont énoncées sous réserve des règles d'exonération de la Private Securities Litigation Reform Act, loi américaine de 1995. Les déclarations prévisionnelles peuvent comprendre notamment des observations concernant nos objectifs pour l'exercice 2003 et au-delà, nos stratégies ou actions futures, nos cibles, nos attentes concernant notre situation financière ou le cours de nos actions et les résultats ou les perspectives de notre exploitation ou des économies canadienne et américaine.

De par leur nature, les déclarations prévisionnelles comportent des hypothèses, des risques et des incertitudes. Il existe un risque appréciable que les prévisions et autres déclarations prévisionnelles se révèlent inexactes. La Banque de Montréal conseille aux lecteurs du présent document de ne pas se fier indûment à ces déclarations, étant donné que les résultats réels pourraient différer sensiblement des cibles, attentes, estimations ou intentions exprimées dans ces déclarations prévisionnelles, en raison d'un certain nombre de facteurs.

Les résultats réels ayant trait aux déclarations prévisionnelles peuvent être influencés par de nombreux facteurs, notamment : les activités des marchés financiers internationaux, les fluctuations de taux d'intérêt et de change, les répercussions de guerres ou d'activités terroristes, les répercussions de maladies sur les économies locales, nationales ou mondiale, les répercussions de perturbations des infrastructures publiques telles que les perturbations des services de transport et de communication et des systèmes d'alimentation en énergie ou en eau, la conjoncture économique et politique dans certains secteurs et dans le monde, les modifications de la réglementation ou de la législation, les effets de la concurrence dans les secteurs géographiques et les domaines d'activité dans lesquels nous œuvrons, les mesures prises par la direction et les changements technologiques. La Banque tient à souligner que la liste de facteurs qui précède n'est pas exhaustive. Les investisseurs et les autres personnes qui se fient à des déclarations prévisionnelles pour prendre des décisions à l'égard de la Banque de Montréal doivent tenir soigneusement compte de ces facteurs, ainsi que d'autres incertitudes et événements potentiels, et de l'incertitude inhérente aux déclarations prévisionnelles. La Banque de Montréal ne s'engage pas à mettre à jour les déclarations prévisionnelles, verbales ou écrites, qui peuvent être faites, à l'occasion, par elle-même ou en son nom.


RENSEIGNEMENTS À L’INTENTION DES INVESTISSEURS ET DES MÉDIAS

Documents destinés aux investisseurs
Les investisseurs, les médias et les autres parties intéressées peuvent consulter le présent communiqué, les présentations qui l'accompagnent et des données financières complémentaires sur notre site www.bmo.com/relationsinvestisseurs. Ces documents sont également disponibles aux bureaux de BMO Groupe financier, au 100 King Street West, 1 First Canadian Place, 18e étage, Toronto, Ontario, M5X 1A1.

Téléconférence et cyberconférence trimestrielles
Les parties intéressées sont invitées à se joindre à notre téléconférence trimestrielle, le mardi 25 novembre 2003 à 14 h (HNE). À cette occasion, les hauts dirigeants de BMO commenteront les résultats du trimestre et répondront aux questions des investisseurs. La conférence sera accessible par téléphone, au (416) 695-9753 (région de Toronto) ou au 1 888 789-0089 (extérieur de Toronto, sans frais). L'enregistrement de la conférence sera accessible jusqu'au vendredi 5 décembre 2003, au (416) 695-5278 (région de Toronto) ou au 1 888 742-2491 (extérieur de Toronto, sans frais) (code d'accès : 5967).

La cyberconférence trimestrielle sera accessible en direct à l'adresse suivante :  www.bmo.com/relationsinvestisseurs. Elle sera accessible en différé sur notre site jusqu'au lundi 23 février 2004.

Relations avec les médias
Ronald Monet, Montréal, ronald.monet@bmo.com, (514) 877-1101
Ralph Marranca, Toronto,
ralph.marranca@bmo.com, (416) 867-3996
Ian Blair, Toronto, ian.blair@bmo.com, (416) 867-3996

Relations avec les investisseurs
Susan Payne, première vice-présidente, Relations avec les investisseurs, susan.payne@bmo.com, (416) 867-6656
Lynn Inglis, directrice générale, Relations avec les investisseurs,
lynn.inglis@bmo.com, (416) 867-5452
Amanda Mason, directrice principale, Relations avec les investisseurs, amanda.mason@bmo.com, (416) 867-3562

Chef des finances
Karen Maidment, vice-présidente à la direction et chef des finances, karen.maidment@bmo.com, (416) 867-6776

Secrétariat général
corp.secretary@bmo.com, (416) 867-6785