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Communiqués de presse

« Exportations : des marchés prometteurs, des défis colossaux », selon L. Jacques Ménard, président de BMO Groupe financier, Québec  

C’est en lançant un appel à la mobilisation des entreprises exportatrices et de nos gouvernements que L. Jacques Ménard, président de BMO Groupe financier, Québec et président du conseil de BMO Nesbitt Burns, a décrit la croissance de la productivité comme étant une condition essentielle au maintien de la performance exceptionnelle du Canada en matière d’exportations.

« Nous exportons déjà près de 43 % de notre PIB, la plus forte proportion à cet égard parmi les principaux pays industrialisés. Le maintien de cette performance exceptionnelle nous pose des défis individuels et collectifs de grande importance. Particulièrement, dans un contexte où les entreprises du monde entier s’attaquent à nos marchés et où la conjoncture économique américaine inquiète notamment au chapitre de l’emploi », a déclaré M. Ménard.

S’adressant aux membres des Manufacturiers et exportateurs du Québec, M. Ménard a fait état des conclusions d’une étude menée par les experts de BMO Groupe Financier, portant sur l’intégration économique du Canada et des États-Unis, les forces dominantes qui sous-tendent cette intégration et les principales conséquences sur l’économie canadienne.

Selon cette étude, l’intégration des économies américaine et canadienne s’est poursuivie à un rythme accéléré depuis la signature de l’entente de libre-échange. Nos exportations vers les États-Unis atteignent maintenant 37 % de notre PIB, soit le double d’il y  a dix ans. Plus important encore, l’intégration à l’intérieur des différents secteurs industriels connaît des degrés extrêmement élevés, ce qui révèle une meilleure allocation des ressources entre les entreprises situées de part et d’autre de la frontière.

Toutefois, selon M. Ménard, les industriels canadiens doivent relever des défis importants pour maintenir et améliorer leur capacité de concurrencer à l’échelle nord-américaine et mondiale, particulièrement dans un contexte où la remontée du dollar canadien met en évidence nos retards en matière de productivité. Selon la dernière étude de l’OCDE sur l’économie canadienne, l’écart de l’ordre de 15 % entre le revenu réel des Américains et celui des Canadiens est dû à notre faible taux de productivité. « Un dollar qui se stabiliserait autour de 73-74 cents US, comme le prévoit BMO Groupe financier pour l’an prochain, nous fera très mal si nous n’arrivons pas à compenser par des gains importants de productivité », a rappelé M. Ménard.

« Au Québec, les défis interpellent tout le monde, puisque notre taux de productivité est freiné par nos lois du travail très contraignantes, une bureaucratie pénalisante pour nos entreprises, un sous-investissement important surtout en formation et dans le renouvellement de nos équipements de production ».

M. Ménard a cité, à titre d’exemple, l’article 45 du Code du travail du Québec dont l’effet sur la sous-traitance est particulièrement pénalisant pour nos entreprises, d’autant plus que nous affichons un taux très élevé de syndicalisation, soit 40,4 %, contre 28,1 % en Ontario.

La formation des employés et l’investissement dans notre appareil de production occupent aussi un rang élevé parmi les défis que doivent relever nos entreprises exportatrices. Le Canada investit moins que les États-Unis et plusieurs autres pays industrialisés pour la modernisation de ses équipements de production. D’après l’OCDE, cet écart atteindrait 30 % dans certains secteurs. En matière de formation de la main-d’œuvre, une entreprise exportatrice sur deux investit 1 % ou moins en formation. Heureusement, de noter le président de BMO Groupe financier, Québec, les sondages menés auprès des entreprises manufacturières et exportatrices révèlent qu’une entreprise sur trois investira davantage dans le domaine de la formation et dans la modernisation de ses équipements de production, au cours des prochaines années.

M. Ménard a conclu en rappelant aux manufacturiers et exportateurs l’importance de travailler étroitement en partenariat avec des partenaires financiers solidement implantés aux États-Unis sur les lieux même où les entreprises font des affaires. À cet égard, BMO Groupe financier est le groupe financier canadien le plus important en territoire américain où travaillent environ 6 000 de ses 34 000 employés, dans 22 des marchés les plus importants, dans l’Est, le Midwest, le Sud et l’Ouest des États-Unis.

BMO Groupe financier (NYSE, TSX : BMO), dont les origines remontent à 1817, est l’un des plus importants fournisseurs de services financiers d’Amérique du Nord. Fort d’un actif moyen de 268 milliards de dollars au 31 juillet 2003 et de plus de 34 000 employés, BMO offre une vaste de gamme de produits et de solutions dans les domaines des services bancaires aux particuliers, de la gestion de patrimoine et des services d’investissement. BMO répond aux besoins de ses clients canadiens par l’entremise de BMO Banque de Montréal, son réseau de services aux particuliers au Canada, et de BMO Nesbitt Burns, l’une des plus importantes sociétés d’investissement à service complet d’Amérique du Nord. Aux États-Unis, BMO offre ses services par l’entremise de la Harris Bank, un important fournisseur de services financiers basé à Chicago, dans le Midwest, qui possède également des succursales et des bureaux de gestion de patrimoine dans l’ensemble des États-Unis, et de Harris Nesbitt, une banque d’affaires de premier plan sur le marché des moyennes entreprises.

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